Analyse géopolitique
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00:00 pour interpréter Alain Soral, qui a écrit plusieurs nouvelles dont un de ses documents comprend l'Empire et surtout comprend l'époque.
00:10 Merci à tous.
00:12 Bonjour M. Soral.
00:22 Première table ronde avec vous, cher M. Soral.
00:24 Quel état de droit alors du Vékin de l'Empire américain ?
00:27 Est-ce qu'on peut parler d'Empire ?
00:30 On a un ami commun qui est Youssouf qui nous dit que l'Amérique n'est pas un Empire.
00:35 Comment vous définiriez vous l'Amérique ?
00:38 J'ai écrit un bouquin qui s'appelle "Comprendre l'Empire" où je donnais ma définition de l'Empire
00:43 qui était en général une nation qui domine d'autres nations.
00:47 C'était ma définition mais il y a des définitions traditionnalistes, l'Empire selon Evola, etc.
00:57 Ce qui est simple c'est de se mettre d'accord sur les termes, c'est tout.
01:01 Il n'y a pas de définition d'Empire en soi.
01:04 Si on réfléchit au monde dans lequel nous vivons, il y a eu à un moment donné l'Empire anglais,
01:11 lui a succédé l'Empire américain qui est toujours une nation qui domine d'autres nations.
01:17 Il y a eu à un moment donné un Empire soviétique qui s'est effondré.
01:22 Donc moi ça ne me gêne pas du tout de parler d'Empire américain en ce moment si on prend cette définition-là.
01:29 Aujourd'hui on parle surtout du mondialisme.
01:34 Est-ce que le mondialisme c'est plutôt un bras armé de l'Amérique ou c'est au-dessus,
01:41 ou c'est encore une fois quelque chose au-dessus de cet Empire américain ?
01:46 Là il faut distinguer l'Amérique en tant que nation avec un peuple
01:53 et ce qu'on peut appeler l'état profond, mais c'est encore mieux, le pouvoir profond américain
01:58 qui effectivement se situe au-delà de l'Amérique et des intérêts de l'Amérique et de la simple Amérique.
02:03 Il vise effectivement un état mondial, c'est-à-dire ce qu'on appelle la marche vers le nouvel ordre mondial.
02:11 Et là on serait sur l'idée qu'au-dessus de l'Empire américain, il y a ce projet d'Empire monde, d'Empire mondialiste
02:20 dont les acteurs majeurs aujourd'hui seraient plutôt logés à l'intérieur du pouvoir profond américain
02:28 et puis accessoirement à l'intérieur du pouvoir profond anglais, les européens étant plutôt des vassaux.
02:36 Donc effectivement, aujourd'hui, si on veut être simple et clair et à peu près à mon avis proche de la réalité,
02:44 on a logé à l'intérieur de la nation américaine des impérialistes qui visent un Empire au-delà de l'Amérique
02:52 qui est un Empire monde.
02:54 Est-ce qu'il n'y a pas aussi une forme de guerre de religion, c'est-à-dire le protestantisme anglo-saxon
03:06 vis-à-vis d'un catholicisme romain français, c'est-à-dire l'île contre le continent ?
03:15 Disons qu'il y a une hégémonie mondialiste qu'on peut appeler thalassocratique judéo-protestante.
03:25 On voit bien qu'il y a une espèce d'union sacrée entre le monde maritime, le monde protestant et le monde juif,
03:31 bien qu'il y ait après certaines nuances entre des impérialistes et des nationalistes sionistes par exemple.
03:38 Et puis en face, il y a des mondes dominés.
03:42 Et nous en tant que France, nous faisons partie des nations dominées,
03:48 sachant que nous avons aussi produit dans l'histoire un impérialisme qui s'appelait l'universalisme français,
03:55 les droits de l'homme, issus de la Révolution française.
03:58 Et nous avons à un moment donné produit une proposition alternative qui était construite sur un catholicisme laïcisé.
04:06 Et puis cette alternative, qui a essayé d'ailleurs de porter De Gaulle à une époque encore assez récente,
04:12 avec cette idée de troisième voie, de non-aligné, elle est aujourd'hui totalement vaincue,
04:17 puisque les élites françaises et même les élites catholiques sont soumises aujourd'hui à cet empire monde.
04:25 Le meilleur exemple est effectivement nos présidents successifs depuis la chute de De Gaulle, pour faire simple,
04:32 qui sont tous soumis à la domination impériale américaine.
04:36 Et puis aussi même aujourd'hui, c'est très visible avec le pape François,
04:39 un catholicisme qui lui-même a renoncé à ses fondamentaux et est une des pièces du mondialisme.
04:47 Pour moi c'est vraiment un honneur de vous recevoir.
04:50 Et d'ailleurs, là aujourd'hui vous êtes en Suisse, vous ne pouvez plus venir en France,
04:55 parce que nous avons l'État profond qui vous attend.
04:59 Oui, on peut faire remarquer qu'un patriote français qui se bat pour une certaine idée de la France
05:06 qui est relativement traditionnelle et cohérente avec ses fondamentaux,
05:11 se retrouve aujourd'hui, c'est mon cas, accusé d'atteinte à la sûreté de l'État,
05:15 et promis à la prison s'il met un pied sur le territoire français.
05:18 Ce qui est quand même un bon exemple de la réalité actuelle,
05:22 et qui est une illustration parfaite du sujet dont nous parlons.
05:25 Est-ce qu'en Suisse vous avez une forme de démocratie ?
05:31 Vous avez aussi la démocratie directe ?
05:33 Ah ben vous sauriez ! Qu'est-ce que vous voulez dire là du coup ?
05:37 Ça c'est l'idée qu'on s'en fait quand on est un peu loin de la Suisse,
05:41 et c'est effectivement ce côté démocratie directe, votation à main levée, etc.
05:46 Ça existe un peu, ça doit exister d'ailleurs dans les cantons primitifs encore,
05:52 mais en réalité la Suisse a un double visage.
05:55 Elle a notamment un visage d'être au cœur même du système mondialiste.
06:00 Il ne faut pas oublier l'ONU, la Croix-Rouge, l'OMS.
06:06 Les élites suisses sont un peu comme les élites françaises,
06:10 elles sont hors sol, elles sont liées au projet mondialiste,
06:14 et d'ailleurs elles sacrifient progressivement ce qui faisait la spécificité de la Suisse.
06:19 On le voit notamment sur la guerre d'Ukraine,
06:22 où la Suisse a rompu pour la première fois depuis des décennies, si ce n'est des siècles,
06:26 avec sa neutralité diplomatique pour rallier immédiatement le camp ukrainien.
06:31 Donc la Suisse est totalement attaquée aussi par ses élites liées au système monde,
06:38 et elle rencontre les mêmes problèmes que la France.
06:41 Et moi qui y vis depuis trois ans, la nuance que je peux faire,
06:44 c'est que le pouvoir que j'appelle sioniste, qui correspond en France au pouvoir du CRIF,
06:49 est beaucoup plus faible en Suisse à cause de son histoire protestante et bancaire.
06:55 Mais par exemple le pouvoir LGBT, qui est un des bras armés du mondialisme,
06:59 est beaucoup plus puissant.
07:01 Je rencontre aujourd'hui en Suisse des problèmes,
07:03 notamment où je suis accusé d'homophobie, que je n'aurais pas rencontré en France.
07:07 Donc il ne faut pas trop idéaliser la démocratie directe suisse.
07:13 La Suisse aussi est attaquée de l'intérieur et de l'extérieur par les mondialistes.
07:19 Et si je veux être un peu pessimiste, je lui donne dix ans pour voir disparaître sa spécificité
07:26 de petite nation indépendante et libre.
07:30 Et je vous dis, on voit bien aujourd'hui qu'il y a une gauche très puissante en Suisse
07:35 qui veut rallier l'Union européenne et qui milite pour tous les fondamentaux mondialistes.
07:39 Donc ne rêvons pas trop non plus sur la Suisse.
07:41 Justement, de Suisse, comment vous voyez la France ?
07:44 Parce que là on sent un basculement dans une forme d'autoritarisme.
07:48 Est-ce que vous le sentez ça de Suisse ?
07:51 Disons que la Suisse, je pense qu'à dix ans de retard au bon sens du terme sur la France,
07:56 mais il y a aussi notamment en Suisse romande un immigrationnisme délirant
08:01 et qui ne peut pas être justifié par la gestion d'un ancien empire colonial.
08:06 Il y a les mêmes puissances destructrices en Suisse qui agissent en France
08:10 avec on va dire dix ans de décalage.
08:12 Et je veux dire qu'on voit bien que la Suisse est victime de ce qu'on appelle le cancer gauchiste français,
08:17 notamment en Suisse romande.
08:19 Et effectivement, comme elle a on va dire dix ans de retard au bon sens du terme,
08:23 ça va encore.
08:25 Mais on voit bien qu'elle est sur la pente française,
08:27 où la France est dans une situation de chaos avancé, de trahison terminale
08:32 et presque malheureusement de pré-guerre civile et de pré-guerre mondiale.
08:37 C'est quand on voit le rôle que joue la France par rapport au conflit ukrainien.
08:41 Donc la seule chose qu'on peut dire de la Suisse, c'est que comme elle est un peu plus lente,
08:46 elle a heureusement dix ans de retard sur ce calendrier mondialiste
08:50 qui est un calendrier du chaos, il faut bien le rappeler.
08:53 Alors vous avez parlé d'Ukraine, qu'est-ce que c'est l'Ukraine exactement ?
08:56 Est-ce que c'est la dernière cartouche de ces mondialistes avant la dédolarisation du monde ?
09:04 L'Ukraine, c'est d'abord quand on s'intéresse à l'Ukraine de ces 20-30 dernières années,
09:10 c'est une plaque tournante du blanchiment d'argent sale,
09:13 c'est une plaque tournante du trafic d'enfants,
09:17 c'est un lieu où l'économie délinquante américano-mondialiste a tout pouvoir
09:25 et c'est aussi effectivement le vecteur de tentatives de déstabilisation de la Russie
09:32 et c'est là que se joue la tentative des mondialistes d'empêcher, on va dire,
09:38 que la Russie retrouve la place qui était la sienne du temps de l'URSS,
09:43 même si c'est sur d'autres principes.
09:46 Mais là du coup, la Russie se bat contre l'Ukraine,
09:51 on sent quand même que le monde entier, hors Occident, malgré tout,
09:57 face à cet Occident, parce qu'on voit les moeurs des privés d'Occident,
10:02 on voit l'arrivée du hautinisme, du progressisme,
10:06 qui est une chose de très armée du capitalisme,
10:09 toutes les questions de l'hiver, des légendaires,
10:12 on sent qu'il y a un monde qui refuse de ça,
10:16 c'est une lutte à mort occident contre le reste du monde.
10:21 Oui, déjà, quand on parle de guerre d'Ukraine contre la Russie,
10:24 en réalité c'est devenu une guerre de l'OTAN déguisée contre la Russie.
10:27 L'Ukraine a perdu la guerre en deux mois, si on parle d'armée ukrainienne,
10:31 et aujourd'hui, on voit bien d'ailleurs chaque jour un peu plus,
10:34 que c'est une guerre de la Russie et ses alliés
10:37 contre l'Occident collectif, sous pilotage américain,
10:40 avec cette idée qui est très très grave pour nous, Européens,
10:43 c'est que, d'ailleurs, si on regarde la longue histoire, celle du XXe siècle,
10:47 l'hégémonie mondiale américaine a eu deux coups d'accélérateur,
10:51 qui sont la première guerre mondiale et la deuxième guerre mondiale,
10:54 c'est-à-dire une destruction intra-européenne.
10:57 Et l'Amérique joue le troisième temps de cette montée au pinacle,
11:02 c'est de maintenir sa position, ou même de l'augmenter,
11:05 sur la destruction de l'Europe, puisque que ce soit les Ukrainiens,
11:09 les Russes de l'Ouest ou nous, nous sommes tous, d'une certaine manière,
11:13 le même peuple et la même civilisation.
11:16 Donc ce qui est dramatique aujourd'hui, c'est qu'on a un pouvoir américain
11:19 qu'on ne doit pas confondre avec le peuple américain,
11:22 qui joue aujourd'hui la destruction de l'Europe occidentale,
11:26 qu'on invite à aller se massacrer avec les Russes,
11:30 comme on nous a invités à nous massacrer avec les Allemands
11:33 lors de la première et la deuxième guerre mondiale.
11:36 A l'époque, c'était pour les intérêts plus immédiats de l'Angleterre
11:39 et les intérêts des États-Unis, de manière un peu plus discrète,
11:43 mais finalement, on est quand même dans cette troisième phase de la même logique,
11:47 où on invite ce qu'on pourrait appeler caricaturalement peut-être
11:50 l'Europe blanche, la civilisation, la vraie, à se suicider.
11:54 C'est ça. Et à se suicider au nom de l'Occident,
11:57 ce qui nous impose à donner des définitions très différentes
12:00 de l'Occident et de l'Europe, et de ne plus ranger l'Occident
12:03 dans le camp de la civilisation, mais de ranger l'Occident dans le camp du chaos.
12:07 Et effectivement, pour prolonger et rejoindre ce que vous avez dit,
12:10 en réalité cet Occident collectif est ultra minoritaire aujourd'hui
12:13 d'un point de vue mondial, mais il reste hégémonique
12:16 sur le plan médiatique et sur le plan de la culture spectaculaire.
12:22 Et c'est grâce à cette domination médiatique et cette domination
12:25 de la culture spectaculaire, c'est-à-dire du wokisme
12:28 et de la propagande médiatico-woke, qu'il arrive encore à faire croire
12:32 aux gens qui ne sont pas comme nous un peu éveillés,
12:36 que l'Occident est majoritaire et qu'il incarne d'ailleurs le bien ou le progrès.
12:40 Alors qu'en réalité, si on élargit sa vision,
12:43 on a un monde globalement qui résiste à cette stratégie globale de chaos.
12:50 Et on peut espérer d'ailleurs que la victoire finale aille à ceux qui résistent.
12:56 Mais ce qui veut dire qu'aujourd'hui, la France est dans le mauvais camp.
13:00 Quand je parle de la France, c'est le pouvoir français,
13:02 puisqu'il est du côté de l'Occident collectif.
13:04 Et que malheureusement, notre salut, qui ne peut pas venir que de nous seuls,
13:07 car nous n'avons plus les moyens de gagner tout seuls,
13:10 viendrait de la locomotive russe, de l'alliance russo-chinoise et des BRICS.
13:15 Ce qui d'ailleurs, pour le pouvoir français, nous fait passer pour des traîtres,
13:18 alors qu'en fait, nous sommes des patriotes.
13:20 Vous faites bien la distinction entre les pouvoirs et les peuples,
13:24 mais est-ce que le peuple français, justement,
13:28 on a l'impression, dans sa grande globalité,
13:32 pas les individus, parce qu'ici, on a essentiellement des résistants,
13:36 mais est-ce que, dans sa grande majorité, le peuple français résiste à cette emprise ?
13:43 Non, il ne faut pas rêver. La majorité du peuple français
13:47 est éduquée par l'idéologie dominante
13:51 et la puissance médiatique, politique, universitaire, etc.
13:55 Et il faut faire un gros travail, je dirais, de déconstruction,
13:59 mais là, dans le bon sens du terme, pour pouvoir déchirer le voile de l'idéologie,
14:03 qui est un terme mensonger, dans l'idéologie au sens marxiste,
14:07 ça veut dire le voile du mensonge.
14:09 Donc forcément, il y a toujours, dans l'histoire, une minorité déveillée
14:13 face à une majorité, je dirais, de moutonnières,
14:16 mais ce qu'il faut comprendre, c'est que l'histoire est toujours faite par des minorités.
14:19 La majorité finit toujours par applaudir à la victoire
14:23 de celui qui a gagné, quel qu'il soit.
14:25 Donc on ne doit pas réfléchir en termes de combats amenés par la majorité
14:30 ou même de penser qu'il faut rallier la majorité pour mener le combat.
14:33 En réalité, tout est toujours, quand on regarde les révolutions françaises,
14:37 bolcheviques, tous les mouvements de l'histoire sont toujours faits par des avant-gardes.
14:42 Des avant-gardes lucides, structurés et combattantes.
14:46 Donc la réponse, elle est double.
14:48 La majorité, malheureusement, n'est pas éveillée,
14:51 mais la majorité n'est jamais l'acteur de l'histoire.
14:55 — Alors, vous, vous avez toujours prôné... — Ah !
14:58 — Oui ? — Non, non, non.
15:00 — Je pense qu'il faut prôner... — Alors, excusez-moi, monsieur, je puis dire...
15:05 Non, non, non, bref.
15:07 Vous avez toujours prôné l'égalité et la réconciliation.
15:10 Aujourd'hui, on le voit, l'État prône la division.
15:14 Il y arrive en partie.
15:16 Comment on retournerait cette réconciliation ?
15:21 — De toute façon, le travail de réconciliation est à faire.
15:24 Moi, c'était gauche du travail droite des valeurs pour une réconciliation nationale.
15:29 C'est-à-dire qu'on prenait à la fois la dimension sociale
15:33 et on prenait aussi la dimension civilisationnelle traditionnelle.
15:37 Et on estimait que pour pouvoir agir politiquement efficacement,
15:42 il fallait cette alliance, je dirais, croisée,
15:45 qui était la symétrique de l'alliance croisée que Kluskar appelle libérale-libertaire.
15:50 C'est-à-dire qu'on a bien vu que le pouvoir, aujourd'hui, c'est l'alliance du capital
15:55 dans sa version la plus violente et antisociale, quand on regarde bien.
15:59 On voit avec la réforme des retraites.
16:01 Et en même temps, alliée au progressisme.
16:03 C'est-à-dire, c'est toujours l'alliance de la droite sociale et de la gauche sociétale.
16:08 Et moi, ma théorie très simple, c'est qu'il fallait proposer l'alliance inverse
16:12 pour pouvoir mener un combat un peu efficace.
16:15 C'est-à-dire ce que j'appelle la gauche du travail et la droite des valeurs.
16:18 Le pouvoir, aujourd'hui, on l'a vu de manière très symbolique
16:21 avec le mariage de Carla Bruni et de Sarkozy,
16:23 c'était vraiment le mariage de la gauche bobo avec la droite du capital atlantiste.
16:27 Vous voyez ? Parce qu'en réalité, comme dans toutes les réalités historiques,
16:30 le politique se vérifie toujours par les mariages princiers, d'une certaine manière.
16:34 Et en fait, moi, j'ai beaucoup insisté à l'époque sur le symbole
16:37 du mariage Sarkozy-Carla Bruni.
16:39 C'était vraiment la ratification finale de ce qui avait été inauguré en mai 68.
16:43 C'est-à-dire la gauche libertaire au service de la droite libérale.
16:47 Et donc c'est ça la réconciliation nationale.
16:49 Ce n'est pas la réconciliation de tout et de n'importe quoi.
16:52 C'est de faire marcher ensemble, on va dire, les gilets jaunes et la manif pour tous.
16:56 Ceux qui défendent la famille et qui s'intéressent plus à cette question-là
16:59 parce qu'ils sont socialement plus élevés,
17:01 on va dire les classes moyennes supérieures,
17:03 qui défendent la structure fondamentale qui est la famille et la différence des sexes.
17:08 Et ils doivent être alliés à ceux qui ont plus des problématiques sociales
17:11 parce qu'ils sont plus bas dans l'échelle sociale,
17:13 qui étaient les gilets jaunes.
17:15 Et pour moi c'est ça l'alliance nécessaire.
17:18 On va dire, si je prends des exemples concrets,
17:20 c'est l'alliance absolument nécessaire des gilets jaunes et de la manif pour tous,
17:24 c'est-à-dire du prolétariat en difficulté et de la classe moyenne attaquée sur les valeurs.
17:31 Mais dites-moi, M. Soral, le clivage c'est aussi la bourgeoisie.
17:38 On est en train de dire clivage de classe, c'est-à-dire bourgeoisie, peuple ?
17:42 Le problème c'est qu'il faut intégrer ce qu'on appelait la complexification des rapports de classe.
17:48 C'est-à-dire qu'on n'est plus dans une lutte classe contre classe du 19e siècle
17:53 avec une bourgeoisie et un prolétariat.
17:55 On a notamment ce qu'on appelle les couches moyennes salariées,
17:58 c'est-à-dire le monde des cols blancs.
18:00 Donc c'est plus compliqué.
18:02 Mais quand même, il y a cette réalité.
18:04 Donc il faut comprendre, aujourd'hui,
18:06 on va dire qu'il y a ce qu'on appelle l'hyper-classe d'Atalie,
18:09 c'est-à-dire une grande bourgeoisie hors sol et cosmopolite.
18:12 Et il y a un peuple du travail.
18:15 Mais au milieu, il y a quand même tout un glacis de ce qu'on appelle les cadres supérieurs,
18:21 tout ce que d'ailleurs décrivaient les sociologues à partir des années 60-70,
18:25 ce qu'on appelle les couches moyennes salariées.
18:27 Et en fait, les alliances sont plus complexes qu'avant.
18:30 Et surtout, il y a d'énormes pesanteurs culturelles.
18:32 Parce qu'on a beaucoup...
18:34 Pour simplifier, le travail des médias pendant des décennies,
18:37 ça a été de faire croire à la classe moyenne qu'elle était l'alliée du grand capital.
18:42 Alors qu'en réalité, elle est progressivement sacrifiée, comme le prolétariat.
18:45 Et le vrai combat idéologique aujourd'hui,
18:48 c'est d'essayer de faire comprendre à la classe moyenne
18:50 que son intérêt est d'être solidaire, on va dire, du peuple du travail,
18:54 et de comprendre que le grand capital mondialiste est là pour liquider les classes moyennes.
18:59 C'est-à-dire qu'il y a une lutte de la grande bourgeoisie contre la moyenne bourgeoisie.
19:03 Et la problématique aujourd'hui, c'est de faire comprendre aux classes moyennes
19:07 qu'elles doivent être solidaires, on va dire, du petit salariat,
19:10 de ce qu'on appelait avant le prolétariat,
19:12 et non pas de la grande bourgeoisie incarnée par le MEDEF.
19:16 Car en réalité, aujourd'hui, le processus mondialiste passe par une liquidation des classes moyennes.
19:21 Ce qui définit les classes moyennes, c'est qu'elles sont propriétaires de leurs moyens de production.
19:24 Ce qui n'est pas le cas des couches moyennes salariées, qui sont des salariés élevés.
19:28 Et en réalité, tout le travail idéologique aujourd'hui,
19:31 c'est de détricoter l'idéologie dominante qui a toujours flatté la classe moyenne
19:35 pour qu'elle se sente solidaire et du même monde que la grande bourgeoisie.
19:40 Or, aujourd'hui, le petit patron, le patron de PME, le commerçant,
19:44 même s'il gagne bien sa vie, sa liquidation est programmée par le mondialisme financier.
19:49 Et la difficulté, c'est de faire comprendre à un patron qui gagne bien sa vie de PME,
19:55 qui doit être solidaire du prolétariat et des gilets jaunes,
19:58 et non pas marcher dans la combine libérale financière mondialiste.
20:04 Et ça, c'est un travail difficile, parce que c'est tenter de détricoter des décennies et des décennies
20:10 d'idéologie et de confort culturel.
20:14 L'ennemi est intelligent et puissant, et joue beaucoup là-dessus.
20:19 Mais tant qu'on n'arrivera pas à faire l'union du prolétariat et de la classe moyenne,
20:24 sur le plan du combat socio-économique, on sera systématiquement vaincu.
20:29 Ce n'est pas ce que théorise M. Zemmour, cette fameuse bourgeoisie patriote.
20:35 Oui, mais Zemmour ne dit pas que des bêtises.
20:38 Je le trouve pas légitime pour incarner certaines idées,
20:41 mais sa critique, globalement, est fondée.
20:45 La seule nuance que je ferai, c'est qu'il surinvestit la question de l'islam,
20:49 qui est en fait une conséquence de la question de l'immigration.
20:53 Il a tendance à mettre le focus là-dessus, parce qu'effectivement,
20:56 ça fait du bien aux gens qui sont horripilés par l'immigration incontrôlée.
21:00 Et évidemment, cette immigration n'est pas majoritairement nordique et protestante.
21:07 C'est une immigration, on le sait, saharienne, subsaharienne et musulmane.
21:11 Le problème, c'est les dosages. Il y a toujours une multiplicité de causes.
21:16 Il n'y a pas qu'une cause.
21:18 Il ne faut pas être dans le monodéterminisme exclusif,
21:21 qui fait que vous avez une cause et vous refusez les autres.
21:24 Il y a des causes qui se combinent, mais après, ce qu'il faut,
21:27 c'est les articuler correctement, les hiérarchiser correctement.
21:30 Et c'est là, moi, mon hiatus avec Zemmour,
21:33 c'est qu'il a tendance à surevaluer la question de l'islam
21:36 et à cacher un peu derrière la question de l'immigration,
21:39 et donc la question du processus mondialiste libéral, je dirais.
21:43 C'est là où je verrai des contradictions.
21:46 Vous avez parlé tout à l'heure de Zemmour, lui, il en vient.
21:51 Est-ce que, justement, il n'est pas une arme de ces mondialistes
21:54 pour amener un peu vers une électorat sénilise ?
21:59 C'est nous ce qu'on appelle l'opposition contrôlée
22:03 et même les contrôleurs d'opposition.
22:06 Je pense que Zemmour a une sensibilité,
22:09 qui est liée d'ailleurs à son histoire familiale, à son histoire religieuse,
22:13 mais il est instrumentalisé plus ou moins sciemment d'ailleurs,
22:16 parce que c'est pour aussi des questions de réussite mondaine,
22:19 il accepte de jouer un rôle et de remplir une case.
22:22 Mais effectivement, quand on a la vision que je prétends avoir
22:25 la plus globale possible et la plus cohérente possible,
22:28 on peut estimer que Zemmour est en partie un contrôleur d'opposition
22:32 ou qui fait partie, même parfois un peu malgré lui, de l'opposition contrôlée.
22:36 Et d'ailleurs, nous, on a toujours dit que l'avenir électoral de Zemmour
22:40 était bien inférieur à son avenir médiatique,
22:43 parce qu'en réalité, en France, la question majeure est la question sociale,
22:47 qu'il avait tendance à laisser de côté.
22:49 Et en fait, la question raciale, la question identitaire,
22:52 est une conséquence de la question sociale.
22:54 Et ça s'appelle d'ailleurs l'immigration.
22:56 Les immigrés ne sont pas venus d'eux-mêmes,
22:58 c'est le grand patronat français dans les années 60-70 et aujourd'hui,
23:02 les mondialistes du pouvoir profond mondialiste
23:05 qui veulent cette immigration intégrale.
23:07 Et de montrer du doigt, je dirais, les musulmans est un peu un faux combat,
23:11 parce que dans ce combat mondial, en réalité, quand on regarde,
23:14 les musulmans sont plutôt du côté de la résistance.
23:17 On les voit aujourd'hui dans la manière dont ils intègrent les BRICS
23:22 et dans la manière dont ils s'opposent au calendrier WOK.
23:26 Donc je pense que là-dessus, Zemmour soit n'est pas totalement honnête,
23:29 soit il n'est pas totalement lucide.
23:31 Mais il n'est pas question de rejeter tout Zemmour.
23:34 Je pense qu'il faut éviter, si on veut mener des combats un peu unitaires,
23:38 d'être dans le tout ou rien.
23:40 J'ai eu des petites dissensions avec Pierre Hillard sur la question de la Russie,
23:44 mais je suis main dans la main avec Hillard face à des ennemis qui sont prioritaires.
23:49 Là-dessus, il faut être schmitté.
23:51 On a des ennemis immédiats et prioritaires
23:53 qui nécessitent de laisser un peu de côté des petites dissensions
23:57 qu'on réglera plus tard.
23:59 Rappelons-nous du CNR et de De Gaulle.
24:02 À un moment donné, quand il fallait chasser les Allemands,
24:05 le travail de Jean Boulin, c'était de réconcilier
24:07 les Croix de Feu, l'action française et les communistes.
24:10 D'ailleurs, il y est parvenu sur le sacrifice de sa vie, si on se rappelle bien.
24:13 Et justement, ces ennemis-là, comment...
24:16 Là, vous avez 500 personnes sous ce château,
24:19 ils vous écoutent.
24:21 Comment individuellement on peut les combattre ?
24:24 On sait très bien aujourd'hui que l'appel aux armes et l'action directe
24:31 nous amène directement à la prison.
24:33 Le président de votre association en sait quelque chose, je crois.
24:36 Aujourd'hui, il y a en France, sur le modèle du patriotacte américain,
24:41 qui, je le rappelle, est une abolition en douce de l'étape droite
24:46 sous prétexte d'état d'urgence,
24:48 nous avons eu la même chose en France, de façon plus discrète,
24:52 avec notamment ce qu'on appelle la loi antiséparatiste
24:56 et la loi qui s'appelle l'association de malfaiteurs.
24:58 On nous a vendu la loi antiséparatiste
25:01 en disant que c'était pour lutter contre le danger islamiste.
25:04 Or, en fait, on se rend compte dans les faits
25:06 que ça permet de mettre hors d'état de nuire
25:08 ce qu'on appelle aujourd'hui abusivement l'ultra-droite,
25:11 c'est-à-dire en fait les patriotes.
25:13 Et donc, pour l'instant, le combat ne peut être qu'un combat
25:16 de recrutement et de formation,
25:18 parce que dès qu'on passe à quelque chose
25:20 qui ressemble un peu plus à de l'action directe,
25:23 l'appareil répressif en France se met en place immédiatement.
25:27 Et je peux vous en parler savamment.
25:29 Donc moi, je mets toujours en garde contre les gens
25:32 qui vous invitent à l'action directe,
25:34 et notamment à vous déclarer pour l'action directe
25:36 sur les réseaux sociaux.
25:38 Rappelons-nous de l'épisode Rémi Daillet.
25:41 Il faut être très prudent là-dessus.
25:43 Ce qui veut dire qu'aujourd'hui, par exemple,
25:45 moi, mon travail, c'est de faire comprendre
25:47 que notre salut passe par la victoire de la Russie
25:50 et de l'alliance, on va dire, russo-briques,
25:53 que notre salut passe par la victoire russe
25:56 et la défaite ukrainienne, par exemple.
25:58 Parce que là, c'est un combat, je dirais, immédiat
26:01 et qui détermine presque tout.
26:03 Parce que si la Russie perd en Ukraine,
26:06 nous serons, nous, châtiés.
26:08 Nous serons châtiés très violemment
26:10 pour avoir tenté de résister.
26:12 Et ça sera, je dirais, la victoire,
26:15 terminale, c'est peut-être un peu fort,
26:17 mais la victoire, pour un temps long encore,
26:20 de cet empire mondialiste financier et woke.
26:23 C'est-à-dire qu'il a tous les défauts.
26:25 Il est pour la désintégration des mœurs
26:27 et pour la violence économique.
26:29 C'est-à-dire que je ne lui vois, moi, aucune qualité.
26:32 Vous avez dit que la Russie peut perdre quand même ?
26:37 L'histoire n'est jamais écrite,
26:39 mais ce qu'on voit, c'est que la Russie
26:41 aurait déjà gagné si ça s'était circonscrit
26:43 avec une opération spéciale
26:45 pour des territoires russophones du Donbass.
26:47 Or, on voit bien que l'empire mondialiste,
26:50 piloté par le pouvoir profond américain,
26:53 monte tous les jours la dose d'opposition
26:57 et la dose d'implication otanesque
27:00 pour empêcher, retarder la victoire russe.
27:03 La dernière chose dont on parle aujourd'hui,
27:05 c'est de fournir des F-16 à l'aviation ukrainienne.
27:08 Et vous pensez bien que, à mon avis,
27:10 majoritairement, ça ne sera pas des pilotes ukrainiens
27:12 dans les F-16.
27:14 C'est-à-dire que les mondialistes,
27:16 au lieu d'accepter la renaissance de la Russie
27:19 et que la Russie ait droit à la maîtrise
27:22 de son étranger proche,
27:24 cet empire mondialiste joue, je dirais, tapis,
27:28 comme on fait tapis au poker,
27:30 sur cette question en étant capable
27:33 de générer ce qui s'appellerait la Troisième Guerre mondiale.
27:36 Et quand on voit que la première, c'est 20 millions de morts,
27:38 la deuxième, c'est plus de 50,
27:40 on peut imaginer, avec la technologie militaire en présence,
27:43 que cette Troisième Guerre mondiale
27:45 à laquelle nous poussent non pas les Russes aujourd'hui,
27:47 mais l'empire profond américain,
27:49 amènerait à quelque chose
27:51 de jamais vu en histoire de la planète Terre
27:53 sur le plan de la présence humaine.
27:56 On peut arriver à 500 millions de morts.
27:59 Et aujourd'hui, c'est ça qu'on doit mener comme combat
28:02 par rapport notamment à l'incroyable propagande de guerre
28:05 de LCI, de BFM, qui est d'une obscénité
28:07 sur laquelle il faudrait réfléchir.
28:09 Parce qu'on aurait pu penser qu'il y avait un progrès
28:12 grâce à la diversité des médias
28:14 et à la multiplicité des médias,
28:16 et qu'il y avait un progrès sur la communication.
28:19 Mais en ce qui concerne la propagande,
28:21 c'est-à-dire qu'en période de guerre et d'avant-guerre,
28:24 la propagande devient une propagande de guerre aussi vulgaire
28:27 que dans les années 40 ou sous la Première Guerre mondiale.
28:30 Il n'y a pas de progrès de ce point de vue-là.
28:32 C'est très choquant.
28:34 Moi, ça me choque terriblement quand je vois
28:36 une émission de LCI ou de BFM
28:38 où on invite un interlocuteur russe
28:40 face à trois soi-disant journalistes ou experts français.
28:43 Le niveau d'arrogance, de malhonnêteté
28:45 et de violence verbale
28:47 doit nous faire comprendre qu'il n'y a pas eu de progrès
28:50 de ce point de vue-là,
28:52 et qu'il y a toujours le même groupe de salopards
28:55 qui sont prêts à mettre le monde à feu et à sang
28:58 pour protéger leurs petits privilèges.
29:00 Et c'est ça qui est le plus choquant
29:02 et à la fois d'ailleurs le plus instructif.
29:05 C'est qu'en fait, la diversité, la multiplicité des médias
29:08 et le raffinement médiatique occidental
29:11 n'a rien changé dès lors que la tension monte.
29:14 On retombe dans de la brutalité, de la vulgarité
29:17 qui est la même de toute éternité.
29:20 La dollarisation du monde, c'est ce qui permet aux Américains
29:24 d'avoir une dette incommensurable
29:26 et de vivre sur le dos du monde, en gros.
29:29 La dédollarisation, les Américains ne peuvent pas la laisser
29:33 sinon c'est une chute de leur niveau de vie.
29:36 Vous n'avez pas l'impression que la guerre mondiale,
29:39 est-ce qu'ils vont y aller en chute ?
29:41 Oui, on voit bien d'ailleurs
29:43 qu'aujourd'hui, qui a intérêt à la 3ème guerre mondiale ?
29:46 C'est effectivement la puissance dollar.
29:49 On voit bien que chaque jour,
29:51 cette puissance qui venait d'une fausse monnaie incriticable
29:54 et qui était la monnaie de réserve obligatoire
29:57 pour tout ce qui est achat d'énergie au niveau des États,
30:00 s'est reniée chaque jour un peu plus.
30:02 D'ailleurs, on se rappelle que le premier
30:04 qui avait tenté de remettre ça en cause,
30:06 s'appelait Saddam Hussein, il a été mis à mort.
30:09 Jusqu'à une époque récente,
30:11 le pétro-dollar, puisque c'est de ça dont on doit parler,
30:14 vous menait au renversement politique et même à l'assassinat.
30:17 Aujourd'hui, on voit bien que les Américains,
30:20 ce qu'ils ont pu faire avec Saddam Hussein,
30:22 ce qu'ils ont pu faire avec Gaddafi,
30:24 ils ne peuvent pas le faire avec Poutine.
30:26 Là, ils sont tombés sur un os.
30:28 On voit bien que le processus engagé aujourd'hui
30:30 est la dé-dollarisation,
30:32 qui touche même l'Arabie Saoudite,
30:34 c'est-à-dire le berceau du pétro-dollar.
30:36 On voit bien qu'effectivement, ces gens-là,
30:38 c'est-à-dire cet État profond américain
30:41 qui est prêt pour ne pas renoncer à son hégémonie,
30:44 à aller à une troisième guerre mondiale,
30:47 quitte à sacrifier une grande partie de la population mondiale,
30:50 qui est d'ailleurs, par ailleurs, leur projet,
30:52 puisqu'on voit bien qu'aussi leur projet,
30:54 c'est la réduction drastique de population.
30:57 On voit bien d'ailleurs que c'est le rôle
30:59 qui a été dévolu à Bill Gates à travers l'OMS.
31:02 Et là, tous les sujets se raccordent.
31:05 On touche à la question vaccinale.
31:08 Donc on voit bien effectivement que quand on
31:10 essaie d'avoir une vision globale de ce processus mondialiste
31:14 et de cette guerre des mondialistes contre les anti-mondialistes,
31:17 qu'on appelle les multipolaires,
31:19 on voit bien que tous les sujets sont coordonnés et raccordés.
31:22 Le sujet monétaire, le sujet financier,
31:25 le sujet géopolitique, le sujet religieux,
31:28 le sujet nataliste, le sujet culturel, etc.
31:33 Et moi, mon travail depuis des années, effectivement,
31:35 c'est de relier tous ces sujets
31:38 et de montrer qu'il y a une idéologie coordonnée de tout ça
31:41 et qu'il faut bien tous les prendre en compte.
31:44 On a une multiplication des crises,
31:47 crise sanitaire, crise de l'eau, crise de l'énergie, la guerre.
31:55 On a l'impression qu'il faut, avec toutes ces crises en même temps,
32:00 mettre les gens sous d'emprise.
32:02 Il faut que les spécialistes répondent.
32:05 En tout cas, ils essayent.
32:07 Ils essayent avec beaucoup de moyens,
32:09 c'est-à-dire les moyens du politique et les moyens du médiatique,
32:12 et aussi, on l'a vu, les moyens du scientifique.
32:15 On voit bien la manière dont le professeur Raoult,
32:17 qui s'est retrouvé à un moment donné à la tête d'un organisme
32:21 qui aurait dû gérer la soi-disant pandémie,
32:24 et qu'il a tenu tête à un discours
32:28 qui lui semblait contraire au constat scientifique,
32:31 on voit bien aujourd'hui le travail incroyable de mise à mort
32:34 du type qui était en France le plus grand spécialiste de la question
32:38 sur le plan officiel.
32:40 Donc, il faut bien comprendre le lien, effectivement,
32:45 entre Poutine, Raoult, voire les intervenants qui sont ici,
32:52 Pierre Hillard, moi, etc.
32:54 On voit bien qu'aujourd'hui, il y a une union sacrée
33:01 à faire absolument entre résistants dans chaque secteur.
33:05 La raison d'ailleurs pour laquelle j'ai accepté de participer
33:08 à votre séminaire, je ne sais pas comment vous appelez ça...
33:11 - Un congrès.
33:13 - Votre congrès, parce que j'estime que de jouer à chaque fois
33:16 son petit camp tassois, je pourrais dire,
33:18 j'aurais pu dire que je ne voulais pas venir
33:20 parce qu'il y avait des personnes avec qui je suis en porte-info complet,
33:25 notamment un ancien dealer de cocaïne, Mitoman,
33:28 qui je trouve que sa présence est totalement déplacée,
33:31 mais malgré tout, on m'avait dit "n'y va pas" à cause de sa présence,
33:34 je lui ai dit "non, moi j'y vais malgré tout",
33:36 parce que je pense que de jouer chacun au petit chef de la dissidence
33:40 et de regarder ce qui nous sépare plutôt que ce que nous réunit,
33:45 c'est exactement ce que veut le système,
33:48 qui d'ailleurs passe leur temps à aggraver les dissensions
33:51 entre opposants et entre dissidents.
33:54 Je vois que tous les plus gros ennuis que j'ai rencontrés depuis 20 ans,
33:58 ce n'est pas avec le pouvoir que j'ai identifié
34:01 et que je savais devoir affronter,
34:03 c'est avec des dissidents qui se sont mis à m'attaquer
34:07 pour des questions de détail, je ne citerai pas de nom,
34:09 mais vous les avez tous, des gens souvent que j'ai formés,
34:12 des gens que j'ai formés, que j'ai hébergés, que j'ai même financés.
34:15 Et ça c'est le drame auquel on doit penser,
34:19 c'est qu'en réalité le pouvoir a ce pouvoir aussi
34:24 à cause de notre bêtise, de notre manque de modestie,
34:27 de notre manque de solidarité.
34:29 Comment faire cette union enfin ?
34:31 Parce que là les gens demandent de l'union, tout le monde veut l'union,
34:34 on a même besoin de l'union.
34:36 Comment mettre de côté les égaux et les partis de son sang ?
34:40 Il faudrait écrire une plateforme commune
34:43 des sujets essentiels sur lesquels nous sommes d'accord
34:46 et dire que nous laissons de côté,
34:49 transitoirement jusqu'à la victoire finale,
34:52 les sujets de discorde.
34:54 Moi par exemple, ça ne m'aiderait pas à l'idée
34:56 de déclarer la guerre à Pierre Hillard
34:58 parce qu'on n'est pas d'accord sur le rôle de la Russie, de Poutine
35:01 dans le combat antimondialiste.
35:03 Je laisse ça de côté, pour moi c'est un sujet de discussion,
35:06 mais ce n'est pas un sujet de discorde.
35:08 Et malheureusement, ça veut dire qu'il faut réduire un peu la question des égaux.
35:12 Moi j'ai eu un débat interne dans mon association
35:15 Égalité et réconciliation pour savoir si je devais venir ou pas.
35:18 Et des gens de mon association m'ont dit "ne viens pas,
35:21 il n'y a pas de raison que ce ci, cela".
35:24 J'ai dit "si, on m'invite d'abord poliment,
35:27 je sais que des gens souhaitent ma présence,
35:29 ce qui est toujours très sympathique,
35:31 je discute avec votre président,
35:33 je regarde son CV,
35:35 je vois sa manière de s'exprimer et de s'adresser à moi
35:38 et je viens sans me poser la question de si je vais être instrumentalisé,
35:42 si ceci, si cela".
35:44 Il faut en rabattre un peu sur nos égaux.
35:46 Et je vous dis, le meilleur exemple qu'on ait dans l'histoire française récente,
35:49 c'est le CNR, le Comité National de la Résistance.
35:52 C'est à un moment donné, face à l'occupant allemand,
35:55 il fallait que, alors ça s'est fait autour du général de Gaulle,
35:58 il fallait que des gens issus de la tradition,
36:00 qui étaient beaucoup des gens de l'action française,
36:02 puissent momentanément collaborer avec des gens du Parti Communiste.
36:06 Vous voyez, c'était vraiment très...
36:08 Et je pense que le CNR...
36:10 Bon, après, on peut discuter sur la mythologie du CNR,
36:13 c'est un autre sujet.
36:15 Les sujets sont toujours plus complexes quand on les regarde profondément.
36:18 Mais je veux dire, on doit se souvenir qu'à un moment donné,
36:21 il y a eu le CNR, et que même le CNR a produit
36:24 des élites politiques françaises,
36:26 jusque dans les années 70,
36:28 c'est-à-dire de gauche et de droite,
36:30 qui avaient une certaine fraternité patriote.
36:34 Je pense que ce CNR a produit des élites politiques
36:37 de gauche et de droite,
36:39 qui ont permis à la France, je dirais,
36:41 de se maintenir assez haut dans l'histoire mondiale,
36:44 pendant ce qu'on a appelé les Trente Glorieuses.
36:46 Et il faut absolument renouer avec ce CNR,
36:50 car nous sommes dans la même situation aujourd'hui,
36:52 où des collabos en place, au sein du pouvoir effectif,
36:57 mènent une politique de destruction de la France
37:00 à tous les niveaux, économiques, culturels, géopolitiques.
37:04 Et face à cet ennemi qu'on peut appeler Macron,
37:07 Macron symbolise absolument tout ça,
37:09 nous devons mettre de côté nos petites dissensions,
37:12 et marcher la main dans la main sur,
37:15 je dirais, une charte commune et minimum.
37:17 Et ne pas demander, par exemple,
37:20 la soumission des uns aux autres.
37:22 Parce que moi, je reçois des fois des messages de gens qui me disent
37:25 « Pourquoi vous n'adhérez pas à tel groupe ou à telle association ? »
37:29 Je dis « Parce que j'en ai créé un depuis 20 ans,
37:31 moi je veux bien collaborer, comme à un moment donné,
37:33 dans le CNR, vous aviez des groupes constitués,
37:37 qui simplement ne fusionnaient pas les uns avec les autres,
37:40 ou ne passaient pas les uns dans les autres,
37:42 mais acceptaient, pour un calendrier précis,
37:45 et avec des objectifs précis, de marcher la main dans la main. »
37:48 J'en pense qu'il faut exactement refaire ça.
37:50 [Applaudissements]
38:06 - Dites-moi, M. Soral,
38:08 souvent il y a des gens qui me voient,
38:10 qui me disent « Oui, mais on prenait les mondialistes,
38:12 ils ont prévu ça, ils ont prévu ceci,
38:14 ils ont calqué le coup d'avance. »
38:16 Moi je trouve que c'est un discours malgré tout,
38:18 parce que je suis un député, et je pense qu'on ne peut pas donner ça aux gens,
38:21 dire « Ah ouais, ils ont déjà gagné. »
38:23 Vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
38:25 Est-ce que les mondialistes, justement,
38:27 ils ont eu ces 5, 10, 15, 20 coups d'avance ?
38:29 Ou est-ce qu'en effet, ils ne sont pas si forts que ça, en fait ?
38:35 - Alors il y a plusieurs réponses.
38:37 Déjà, que les gens qui vous disent ça ne font pas de politique.
38:39 Ils n'ont qu'à écrire des romans, comme Michel Houellebecq.
38:41 La politique, c'est le lieu et le terrain de l'espoir.
38:44 La politique, on se bat pour gagner.
38:46 Si vous êtes certains de la défaite,
38:48 vous appelez Sioran, qui a été un combattant politique en Roumanie,
38:52 puis après il a écrit des livres sur le désespoir à Paris.
38:54 Donc déjà, quelqu'un qui vous dit « On ne peut pas gagner, c'est perdu »,
38:58 il n'est pas sur le champ politique.
39:00 Donc on n'a pas à l'écouter.
39:01 À ce moment-là, il écrit des poèmes désespérés, ou il se suicide.
39:03 À la limite, pourquoi pas ?
39:05 Ou il se drogue, je ne sais pas.
39:06 Mais la politique, c'est le lieu du combat et de l'espoir,
39:09 et le but de la politique, c'est la victoire.
39:11 C'est rien d'autre.
39:12 Donc nous, on est des politiques.
39:13 Moi, j'ai choisi d'être politique.
39:15 Donc je me bats.
39:17 Et n'oubliez pas que l'histoire et la politique, ce n'est pas comme le sport.
39:21 Dans un sport, le match de football dure 2 fois 45 minutes.
39:25 À la fin, on siffle la fin du match, et il y a un résultat pour l'éternité.
39:29 En politique, le match n'est jamais fini.
39:31 Donc vous pouvez être mené 15-0,
39:33 et peut-être qu'à mon avis, vous passerez à 16-15.
39:35 Ça va prendre du temps, c'est tout.
39:37 C'est une question de rapport au temps et de rapport à l'espoir.
39:40 Et il ne faut pas trop surestimer l'ennemi,
39:43 parce que l'ennemi, on le voit par exemple dans les dominants de l'hyperclasse.
39:47 Si on prend des types comme Soros, des Rothschild, etc.,
39:51 c'est souvent des grabataires de 90 ans.
39:54 Et quand vous regardez leurs successeurs ou leurs enfants,
39:57 la relève n'est pas assurée.
39:58 Vous voyez le fils Soros par rapport à Soros.
40:00 Regardez son profil Facebook.
40:02 Vous voyez un walk en jupette.
40:05 Et vous voyez bien que le niveau ne s'est pas maintenu.
40:07 Je parle de niveau d'efficacité et de méchanceté.
40:10 Donc déjà, les gens qui mènent le projet du mondialisme sont des boomers.
40:15 C'est-à-dire que ce sont des vieillards.
40:17 Il ne faut pas oublier ça.
40:18 Et ceux aujourd'hui qui leur servent de relais,
40:20 c'est-à-dire les gradés inférieurs,
40:23 sont souvent des gens assez médiocres.
40:25 Qu'est-ce que serait Macron si réellement il ne jouait pas dans un jeu
40:29 totalement de manipulation,
40:31 où en fait ce n'est pas Macron qui est au pouvoir,
40:35 c'est ceux qui manipulent Macron.
40:37 Macron, de lui-même, ce n'est pas le général de Gaulle,
40:40 ce n'est même pas Georges Marchais,
40:41 ce n'est même pas Jean-Marie Le Pen.
40:42 Ce n'est rien du tout.
40:44 C'est un pervers.
40:47 Donc il n'y a pas à désespérer pour toutes ces raisons.
40:51 Et puis d'ailleurs, on voit très bien que la Russie, par exemple, post-soviétique,
40:56 qui était tombée au fond du trou,
40:58 rappelez-vous de l'époque Elstine,
41:00 il y a eu un moment donné, avec des aléas de l'histoire,
41:03 un peu de chance et beaucoup de stratégie,
41:06 un type comme Poutine qui est arrivé au pouvoir
41:09 et qui a fait un travail de redressement de la Russie
41:11 sur une période de 20 ans,
41:13 qui est objectif, qu'on doit constater,
41:15 si on prend la natalité, la médecine, la production industrielle,
41:20 enfin les critères objectifs.
41:22 Moi je me base, comme Todd, sur des critères sérieux,
41:24 parce qu'après c'est des discussions métaphysiques.
41:26 Mais on voit bien que Poutine a pu, à un moment donné, émerger
41:30 dans une Russie qui était encore bien plus malade que la France d'aujourd'hui.
41:33 Donc on doit travailler et, à un moment donné,
41:37 on finit par marquer des points.
41:39 Et puis, comme je vous dis, l'histoire n'est jamais finie
41:41 et on voit bien aujourd'hui, si on prend du recul,
41:44 que l'empire mondialiste thalassocratique,
41:47 jidéo-protestant, capitaliste financier,
41:50 a un peu mangé son pain blanc
41:52 et est dans une phase de contradictions relativement exacerbée
41:56 et a contre lui beaucoup d'opposants,
41:58 de masse critique bien supérieure
42:00 à ce que c'était du temps des Kadhafis et des Saddam Hussein.
42:05 Aujourd'hui, l'alliance russo-chinoise,
42:07 qui n'est pas forcément le rêve pour tout le monde,
42:10 est une alliance d'une solidité
42:12 sur le plan militaro-industriel-géopolitique
42:15 qui permet d'espérer la victoire des multipolaires,
42:19 puisqu'il faut y trouver notre intérêt.
42:21 Et on peut même penser que, si on fait de la prospective,
42:26 cette alliance russo-chinoise a plus de chances de gagner aujourd'hui
42:31 que l'empire du dollar déclinant.
42:34 C'est d'ailleurs pour ça qu'aujourd'hui,
42:36 l'empire du dollar n'a comme outil, essentiellement,
42:39 que l'outil de la manipulation médiatique et de la corruption politique.
42:43 Mais ce ne sont pas des outils pérennes sur la durée.
42:46 À ce qu'on appelle l'éternel retour du concret,
42:49 si on fait le parallèle avec la fin de l'Union soviétique,
42:52 on châtiait les dissidents,
42:54 on châtiait la toute-puissance de la Pravda et de la Monclatura,
42:57 mais il y avait le réel, c'est que plus rien ne marchait.
43:00 Et à un moment donné, c'est tombé beaucoup plus vite
43:04 et de manière presque étonnante par rapport aux analystes.
43:07 Je me rappelle que les analystes comme Castoriadis
43:10 n'ont rien vu de l'effondrement de l'URSS.
43:12 Ils pensaient qu'on allait vers une guerre mondiale.
43:14 Ils pensaient que l'URSS allait tenter une guerre pour se survivre,
43:17 alors qu'en fait, ils ont mis la clé sous la porte.
43:19 Ce qui veut dire que, si on fait un parallèle,
43:21 la force politique que représente Trump aux États-Unis
43:24 est un espoir aussi, parce que ça, c'est le courant "America First"
43:29 qui veulent justement sortir de l'impérialisme mondialiste
43:33 qui d'ailleurs sacrifie l'Amérique intérieure
43:36 et rejoindre d'une certaine manière la multipolarité.
43:38 Il faut bien prendre en compte l'énorme puissance,
43:41 d'ailleurs combattue très violemment à l'intérieur de l'Amérique,
43:44 du courant trumpien et au-delà de Trump, de ce qu'il représente.
43:48 Il y a toute une partie de l'Amérique et de l'Amérique profonde
43:51 qui est le contraire de l'État profond,
43:53 qui souhaitent en fait aussi la défaite de l'Empire mondial,
43:57 même si d'ailleurs, au niveau du peuple américain,
43:59 ils ne comprennent pas tous les ressorts complexes
44:02 à cause de la médiocrité de la culture de masse américaine.
44:05 Mais ils le ressentent.
44:06 Donc on a d'un côté Poutine allié à Xi Jinping,
44:09 on a le basculement des briques en ce moment
44:11 avec la réconciliation de l'Arabie Saoudite et de l'Iran par exemple,
44:14 c'est des faits très importants,
44:16 et on a aux États-Unis le courant trumpien.
44:18 Tout ça nous donne beaucoup d'espoir.
44:20 Il ne faut surtout pas désespérer.
44:22 Alors, avec la question...
44:25 [Applaudissements]
44:28 J'ai deux dernières questions, deux dernières maintenant.
44:31 J'ai deux dernières questions sur ce courage de deux dernières maintenant.
44:34 On voit que les mondialistes, en dehors en tout cas de l'Union Européenne,
44:38 veulent imposer l'identité numérique et la monnaie numérique.
44:42 Du coup, combien de temps il nous reste ?
44:44 Et est-ce qu'au final, nous vaincrons ?
44:47 [Rires]
44:49 De toute façon, si on est vaincu, c'est l'humanité qui est vaincue.
44:52 Et moi, je mettrais en avant l'idéologie woke et le transsexualisme.
44:56 On voit bien que là, on est face à des idéologies de mort
44:59 qui ne sont plus des discussions.
45:01 C'est-à-dire que ça attaque l'humanité dans son fondement même,
45:05 qui est la différence des sexes et la matrice familiale.
45:08 Quand on prétend qu'on peut changer de sexe
45:10 et qu'on incite les enfants à transitionner,
45:13 on attaque l'os, on attaque l'humanité dans ce qui est le plus fondamental.
45:18 C'est-à-dire qu'on attaque le noyau anthropologique de l'humanité.
45:21 Et ceux qui font ça sont en train de prouver qu'ils sont en bout de course.
45:26 Parce que trop, c'est trop.
45:28 On voit très bien aujourd'hui que personne ne veut du woke en réalité,
45:31 à part une infime minorité de pervers et une infime minorité de dégénérés,
45:35 et puis derrière, je dirais, des braves abrutis qui croient que c'est le progressisme.
45:40 Et ça, c'est des marqueurs très importants.
45:42 Je veux dire, le transsexualisme ne passera pas.
45:44 C'est trop. Personne n'en veut.
45:45 Les musulmans n'en veulent pas, les africains n'en veulent pas,
45:47 les catholiques n'en veulent pas, les russes n'en veulent pas,
45:50 les chinois n'en veulent pas.
45:51 Personne n'en veut en réalité, à part Bidon et sa bande.
45:54 Et regardez le symbole de Bidon père et fils.
45:57 Nous avons un vieillard dégénéré et complètement gâteux,
46:01 avec un fils totalement dégénéré, drogué,
46:04 et tout ça d'ailleurs dans un bain de pédophilie et de pédocriminalité évidente.
46:09 Et ces gens-là ne peuvent pas régner dans les temps futurs,
46:12 parce qu'à un moment donné, il y a un problème de dysfonctionnalité et d'illégitimité radicales.
46:18 Et moi, c'est ça que je vois.
46:20 Alors évidemment, la monnaie virtuelle, etc., c'est des combats que ces gens-là mènent.
46:24 Mais je pense qu'à un moment donné, le réel finira par resurgir.
46:31 Parce qu'on peut tricher par rapport à la réalité,
46:33 mais quand on a tellement triché qu'il ne reste plus rien de réel,
46:36 parce que c'est un peu comme la métaphore du dollar
46:39 qui n'a plus aucune valeur à force de multiplier le nombre de billets,
46:43 c'est qu'à la fin, cette monnaie ne vaut plus rien.
46:45 Ou pour faire encore plus français et simple,
46:47 quand on met trop d'eau dans le vin, à la fin, c'est des tonneaux d'eau, il n'y a plus de vin.
46:51 On arrive là à cette réalité que toute l'humanité globale voit,
46:56 c'est que trop, c'est trop, et que la réalité est baffée
47:00 au-delà de ce qui est peu de supportable anthropologiquement.
47:04 Et c'est ça l'espoir, et il est radical et total.
47:07 D'ailleurs, ça veut dire que le diable, à un moment donné,
47:10 parce que c'est ça le diable, le diable sera nécessairement vaincu.
47:14 Le diable va perdre toujours.
47:16 Le diable va perdre toujours.
47:18 Oui, voilà, il va perdre. Il va perdre bientôt.
47:21 Et nous, nous avons à la fois une chance dans notre malheur,
47:24 c'est que nous vivons une période relativement tragique par rapport aux années 60,
47:29 mais nous verrons sans doute, nous verrons nous, l'effondrement de ce système
47:34 et nous verrons la défaite de Satan, car elle est imminente.
47:37 Et ça, ça mérite toutes les souffrances que nous endurons.
47:40 C'est que nous verrons, nous serons le second bas final,
47:43 ce qui vaut très cher d'une certaine manière, mais nous devons nous en réjouir.
47:47 Et moi, personnellement, malgré tous les coups que je prends,
47:50 je me réjouis de vivre, d'être encore vivant, et sans doute je serai encore vivant,
47:54 au moment où le diable sera vaincu, et où, on va dire,
47:57 le bien triomphera à nouveau sur Terre, après une séquence de mensonges et de laideurs
48:02 qu'on peut dater depuis le début des années 70, vous voyez ?
48:06 Donc, moi, tout me porte vers l'espoir.
48:09 Merci beaucoup M. Zorrel, à vous de se lever.
48:12 Merci à vous pour votre invitation.
48:21 Sachez que je suis toujours actif et en pleine forme.
48:26 Et je dis "sachez que je suis toujours actif et en pleine forme".
48:32 Et je serai toujours là quand il s'agira de mener un combat collectif.
48:36 Merci beaucoup.
48:38 Merci à vous.
48:43 Merci à vous.
48:45 Merci à vous.
48:51 Merci à Mike.
48:58 Merci à Mike d'avoir autant de finesse.
49:01 Merci.
49:02 Autant de finesse.
49:04 Autant de discretion de synthèse.
49:06 Bien sûr, si vous trouvez le boulot, c'est nécessaire.
49:08 J'ai eu le nom en plus.
49:10 Je garde les secrets.
49:13 Et d'ailleurs, je dois vous dire que Mike a un grand bon âme.
49:22 Parce que tout d'abord, il a supporté le secret jusqu'à 1925.
49:27 Oui, de 1940 à 1925.
49:30 Voilà, c'est ça.
49:32 Et il a, je pense, magnifiquement relevé ce débat.
49:35 Nous remercions aujourd'hui une longue distance d'avoir participé à nos échanges.
49:41 [Applaudissements]