Sandrine Rousseau, députée EELV de Paris, est l’invité du Face à Face sur BFMTV et RMC.
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00:00 pour un homicide routier, après ça ne change pas énormément de choses.
00:03 Je pense qu'on aurait dû aussi rentrer la question de la vitesse,
00:06 puisque c'est volontaire d'appuyer sur l'accélérateur ou pas.
00:08 Et donc, ça devrait rentrer dans cet homicide routier.
00:11 Et par ailleurs, je voudrais vraiment dire qu'il faudrait avoir une politique
00:16 de prévention des accidents, parce que les accidents mortels de la route
00:20 sont incroyablement nombreux.
00:22 - Qu'est-ce que ça veut dire de prévention ?
00:23 - Eh bien, par exemple, on se souvient de la faiblesse qu'a eue Emmanuel Macron
00:27 vis-à-vis des 80 km/h.
00:29 On se souvient que la prévention de l'alcool et de l'alcoolémie
00:32 est quand même très distendue dans ce gouvernement.
00:36 On n'a pas eu de campagne de lutte contre l'alcoolémie
00:40 et contre la consommation d'alcool à la hauteur des enjeux de santé publique
00:43 que ça représente. - Contre la consommation de drogue aussi.
00:44 - Et de drogue aussi, évidemment.
00:46 Donc, voilà, je pense que ce n'est pas juste un mot dans un code,
00:50 c'est précisément toute une politique publique qu'il faut faire
00:52 pour réduire le nombre de morts sur la route.
00:54 Et encore une fois, la vitesse tue autant que...
00:58 Tue des personnes sur la route, comme l'alcool, comme la drogue,
01:01 et que ça devrait faire partie des homicides routiers.