En 2024, 60.852 patrons ont perdu leur emploi, du jamais vu depuis 10 ans. Les secteurs de a construction et du transport sont particulièrement touchés. Malgré un léger rebond dans certains secteurs, le ralentissement économique et la fragilité politique pèsent sur l'avenir des TPE.
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00:00Nicolas Doss, ce matin on parle de ce baromètre qui en dit long sur l'état de l'entrepreneuriat en France, c'est un baromètre qui est dévoilé par nos amis de RMC sur les petits patrons, le chômage record des petits patrons en 2024, que s'est-il passé ?
00:14Même des patrons au sens large, c'est plus effectivement les treptiles qui sont touchées, ralentissement économique marqué, mais gadin total pour certains secteurs, je vous ai parlé dix fois de la construction ici, les résultats sont là,
00:24transport logistique, la demande a baissé, on n'arrive plus à recruter des chauffeurs, les agents immobiliers, ça fait deux ans que c'est la catastrophe, il y a un moment ça se voit évidemment dans les chiffres, et après on a en 2024 assisté au vrai rebond des défaillances d'entreprises,
00:36cette procédure que l'entreprise déclenche en allant devant un tribunal de commerce parce qu'elle ne va pas bien, dans la majorité des cas c'est la disparition de l'entreprise à l'arrivée, il y a eu quoi qu'il en coûte, Covid, on a tout recouvert avec de l'argent public, ça a anesthésié l'économie,
00:48quand l'anesthésie s'en va évidemment la douleur revient et celles qui étaient vraiment en difficulté ont trépassé, ça nous donne 60 852 patrons qui ont perdu leur job en 2024, 8000 avaient plus de 60 ans, dans un tiers des cas c'est des TPE d'au moins de 3 salariés, donc des très très petites entreprises.
01:04Bon ça ne va pas s'améliorer j'imagine cette année ? Peu de chance, ralentissement économique il est bel et bien là, la consommation ne repart pas, le taux d'épargne reste à deux niveaux stratosphériques, on a la fragilité quand même de nos institutions politiques, ça ne rassure pas, et puis les conséquences de la guerre commerciale aux Etats-Unis, il y a quelques lumières pour la construction parce qu'il y a eu des mesures dans le budget positives, le crédit reprend un peu, les taux continuent à baisser, la construction peut espérer quelque chose.