Les 4 vérités - Clément Beaune

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Chroniqueur : Jeff Wittenberg 


Ce matin, Jeff Wittenberg reçoit Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, dans les 4 vérités. 

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Transcript
00:00 Bonjour à tous, bonjour Clément Beaune.
00:03 Bonjour.
00:04 Merci d'être avec nous ce matin.
00:05 On en parlait dans le journal de 7h30,
00:07 une nouvelle infraction va entrer dans la loi,
00:08 celle d'homicide routier qui va remplacer
00:11 l'infraction de domicile involontaire
00:13 qui scandalisait beaucoup d'associations.
00:15 Pourquoi ce changement ?
00:16 Les pouvoirs publics ont voulu,
00:18 en quelque sorte, adapter la loi ?
00:19 Ça fait partie des points que l'on discutera
00:21 parmi beaucoup d'autres mesures
00:23 autour de la Première Ministre cet après-midi,
00:24 qui a voulu réunir un comité interministériel
00:27 de sécurité routière.
00:28 Et l'idée de manière générale,
00:30 avec ce débat notamment,
00:31 c'est de durcir les règles,
00:32 tout simplement pour celles et ceux…
00:33 Mais pas les peines.
00:35 Ce sera un des points de discussion,
00:36 parce que quand on parle de ce genre d'adaptation,
00:38 ça va au Parlement ensuite,
00:39 donc il y a plusieurs initiatives parlementaires
00:41 qui ont déjà été prises,
00:42 le contenu sera forcément précisé,
00:43 mais l'idée générale,
00:45 c'est bien d'être beaucoup plus clairs
00:46 et plus durs sur nos règles,
00:48 pour celles et ceux qui prennent le volant,
00:50 notamment en ayant pris de l'alcool
00:51 ou des stupéfiants, dont on a vu malheureusement
00:53 encore ces dernières semaines
00:54 que cela pouvait causer des drames
00:56 totalement injustifiables.
00:58 Il y a beaucoup d'autres mesures
00:59 qui seront discutées,
00:59 la Première Ministre annoncera tout cela
01:01 cet après-midi.
01:01 Globalement, la violence routière est en hausse
01:03 lorsque vous voyez les chiffres ?
01:05 On voit sur longue période
01:06 le nombre d'accidents routiers.
01:07 Heureusement, les choses ont beaucoup diminué
01:09 par rapport aux années où Jacques Chirac
01:11 avait fait prendre conscience à notre société
01:12 de cette violence sur la route.
01:14 Mais on voit qu'un certain nombre d'accidents
01:15 très graves demeurent et se multiplient,
01:18 et je le dis aussi au moment où
01:19 il y a beaucoup de grands départs en vacances.
01:21 Faites extrêmement attention,
01:22 bien sûr, sur la route.
01:23 En cas de forte chaleur,
01:24 ça nécessite encore plus de pauses.
01:26 Mais je pense notamment
01:27 à nos agents des routes
01:28 qui sont souvent menacés,
01:29 voire percutés par les gens
01:31 qui ne respectent pas les règles de sécurité.
01:32 C'est tout cela,
01:33 cette civilité routière,
01:34 qu'il faut aussi rétablir.
01:35 Clément Beaune, avec le week-end du 14 juillet,
01:37 on commençait, donc,
01:38 vous le disiez, la vague des grands départs.
01:39 Alors il y a la route,
01:40 il y a aussi l'air, l'avion.
01:42 Les aéroports français, notamment,
01:44 avaient connu une grande pagaille
01:45 au cours de l'été 2022
01:46 et vous avez lancé un plan
01:48 ce week-end pour changer ça.
01:50 On part de loin.
01:51 Qu'est-ce que vous avez voulu améliorer
01:52 en quelque sorte ?
01:53 Oui, absolument.
01:53 Je souhaitais qu'on ait une meilleure
01:54 qualité d'accueil, de service
01:56 dans nos aéroports.
01:57 Nous sommes la première destination
01:58 touristique mondiale.
01:59 Nos grands aéroports, à Paris ou en région,
02:01 accueillent des millions.
02:02 Vous allez vous rendre à Orly tout à l'heure.
02:03 Je vais à Orly avec Olivia Grégoire,
02:05 la ministre du Tourisme,
02:06 juste après notre discussion.
02:08 Et nous avons voulu renforcer
02:09 la qualité du service.
02:10 C'est très concret.
02:11 Ça veut d'abord dire plus d'effectifs,
02:14 effectifs que le ministère de l'Intérieur
02:15 mobilise pour la police aux frontières.
02:17 On sait que les temps d'attente
02:17 sont parfois très longs.
02:18 Ils sont en train d'être réduits,
02:19 puisqu'il y a déjà plusieurs
02:20 centaines d'effectifs supplémentaires
02:23 à Orly, à Roissy notamment.
02:24 On augmente aussi les effectifs
02:26 de personnel qui sont en accompagnement
02:28 des aéroports pour faciliter les choses.
02:29 2000 personnes supplémentaires
02:31 sont mobilisées par les aéroports de Paris.
02:33 C'est des choses très concrètes
02:34 matériellement, par exemple,
02:35 quand vous prenez un bagage,
02:37 il faut généralement le vider
02:38 pour vérifier tout son contenu.
02:40 On a des scanners aujourd'hui
02:41 qui permettent de l'éviter.
02:42 Parce que l'an dernier, on le rappelle,
02:43 l'été dernier, il y avait eu
02:44 beaucoup de problèmes
02:46 dans les aéroports parisiens.
02:47 Il y avait eu des difficultés
02:48 de mouvements sociaux,
02:49 de problèmes techniques.
02:50 Et puis une reprise du trafic
02:51 très forte qui avait causé
02:53 beaucoup de pagaille en Europe,
02:54 plutôt moins en France qu'ailleurs,
02:55 si on est tout à fait honnête.
02:56 Mais on avait eu, par exemple,
02:58 quand j'étais arrivé au ministère
02:58 des Transports, 35 000 bagages perdus.
03:01 On a pris des mesures cette année.
03:02 On n'est qu'à une centaine environ
03:04 de difficultés sur les bagages
03:06 depuis les grands départs
03:06 du mois de juillet.
03:07 Donc, on améliore énormément
03:08 cette qualité de service.
03:09 Ce sont des intentions sans doute
03:10 louables pour ceux qui prennent l'avion.
03:11 Mais votre objectif,
03:12 est-ce que ce n'est pas aussi
03:13 que les gens prennent de moins
03:15 en moins l'avion ?
03:15 Est-ce que ce n'est pas contre-intuitif
03:18 d'améliorer les conditions
03:19 du voyage aérien,
03:21 alors que l'idée,
03:22 avec le réchauffement climatique
03:23 et les conséquences que l'on voit
03:24 en ce moment dans le sud de l'Europe,
03:25 c'est plutôt de le réduire ?
03:26 Bien sûr, il faut des mesures
03:27 de sobriété sur le transport aérien,
03:29 développer les alternatives en train.
03:30 C'est ce qu'on fait.
03:31 On est le premier pays au monde.
03:32 En fermant des lignes aériennes,
03:34 on commence pour favoriser
03:35 les alternatives en train,
03:37 quand il y a, par exemple,
03:37 la grande vitesse.
03:38 Mais ça ne veut pas dire
03:40 qu'on va pénaliser les gens
03:41 qui prennent l'avion dans nos aéroports.
03:42 Bien sûr, le trafic aérien demeure.
03:44 Il demeure important.
03:45 Il demeure et il augmente.
03:46 Alors oui, il augmente
03:47 au niveau mondial.
03:48 Il augmente beaucoup moins vite
03:49 qu'avant au niveau européen, néanmoins.
03:51 Et puis, ça ne veut pas dire
03:52 que parce que vous avez un trafic
03:53 même qu'on essaye de maîtriser,
03:55 que vous allez pénaliser les gens
03:56 en perdant leurs bagages
03:57 ou en les faisant attendre
03:57 des heures dans les aéroports.
03:58 Ce n'est pas comme ça, je crois,
03:59 qu'on prend des mesures
04:00 de sobriété aérienne.
04:01 Donc les deux sont parfaitement compatibles.
04:03 On verdit l'avion avec des aides
04:04 pour verdisser l'avion.
04:06 Vous savez qu'aux oreilles
04:07 des écologistes, c'est une notion,
04:10 c'est une expression qui est un oxymore
04:11 qu'on ne peut pas comprendre.
04:12 Moi, je l'assume parfaitement.
04:13 Parce que l'avion reste
04:14 un moyen de transport polluant,
04:16 selon eux.
04:16 Aujourd'hui, oui, mais pour le coup,
04:18 ce serait, je crois, extrêmement grave,
04:20 voire criminel contre l'environnement
04:21 de ne prendre aucune mesure
04:22 pour que l'avion soit moins polluant
04:24 dans les décennies qui viennent.
04:25 Et c'est possible.
04:25 On investit là-dessus.
04:26 Sobriété aussi,
04:27 je l'ai parfaitement assumé
04:29 dans le débat public,
04:29 sur les jets ou d'autres sujets.
04:31 Et puis, qualité de service.
04:32 Tout ça est compatible
04:33 parce que quand on prend l'avion,
04:34 on a le droit, évidemment,
04:35 à être accueilli dignement
04:36 dans un aéroport.
04:37 Alors, il y a l'avion, il y a le train
04:39 que là, vous cautionnez
04:41 et que vous encouragez.
04:42 Votre ministère avait lancé
04:44 une opération sur les trains intercités.
04:46 Ce sont tous ceux qui ne sont pas
04:47 des TGV, finalement.
04:49 Il y en a, je crois, 19 lignes en France.
04:51 Vous aviez lancé des billets à 19 euros.
04:52 Il y avait 200 000 billets,
04:53 mais ils n'ont pas tous été pris.
04:54 Pas encore, mais alors ça a été d'abord.
04:56 Ça devait s'arrêter la semaine dernière.
04:57 Oui, ça a été un grand succès.
04:58 On a testé cette opération
04:59 qui permettait aussi de remettre
05:00 à l'honneur des lignes qui ont parfois
05:01 été négligées.
05:02 Je pense à Paris-Toulouse,
05:03 Paris-Clairement-Ferrand, Bordeaux-Marseille.
05:05 200 000 billets à 19 euros.
05:07 Il en reste aujourd'hui, à la minute
05:08 où on parle, plus de 100 000.
05:10 Et donc, on continue cette opération
05:11 jusqu'à la fin de l'été,
05:12 jusqu'à l'épuisement des stocks,
05:13 jusqu'au 31 août pour les billets disponibles.
05:16 Chacun peut se connecter sur
05:18 le site de la SNCF.
05:19 Et encore aujourd'hui,
05:20 il y a plus de 100 000 billets à 19 euros
05:22 qui sont disponibles pour les lignes intercités,
05:24 trains de jour et trains de nuit
05:26 pour les vacances d'été.
05:26 C'est-à-dire que ça, c'est une nouveauté
05:27 que vous nous annoncez ce matin.
05:28 Ces billets devaient...
05:29 Cette opération devait s'arrêter ce week-end.
05:31 Et comme elle a bien marché
05:32 qu'il reste des billets,
05:33 eh bien, on continue cette opération.
05:35 Et celles et ceux qui veulent se connecter
05:37 à la minute où on parle
05:38 et dans les jours qui viennent
05:39 auront encore des billets disponibles
05:40 à 19 euros sur intercités.
05:42 Ces billets à 19 euros,
05:44 c'est quand même une tout autre mesure
05:46 et un tout autre tarif que les billets du TGV.
05:49 Je regardais encore ce matin
05:50 ou plutôt hier soir,
05:51 combien coûte par exemple un Paris-Marseille
05:53 si on n'a pas de réduction particulière
05:55 en seconde classe, c'est 125 euros.
05:57 On est loin des 19 euros du train intercités.
06:00 Le train, le TGV reste un moyen de transport
06:04 inabordable pour de très nombreux Français.
06:05 Le TGV, c'est coûteux
06:06 parce que la grande vitesse,
06:07 c'est aussi un investissement,
06:08 un service qui est très différent.
06:09 Mais qu'est-ce que vous voulez faire pour changer ça ?
06:11 D'abord, développer les tarifications plus sociales.
06:13 Je pense au Wigo, par exemple,
06:14 qui est une offre grande vitesse,
06:16 beaucoup plus accessible.
06:17 C'est un billet sur quatre aujourd'hui en TGV
06:19 qui est vendu en Wigo.
06:20 Et le Wigo, c'est autour de 25 euros
06:22 pour les billets les plus attractifs.
06:23 Et il en reste aujourd'hui
06:25 pour cet été et des offres supplémentaires.
06:26 Vous êtes conscient que pour la plupart des billets,
06:29 ça paraît trop cher ?
06:29 Bien sûr, et je vais être très clair,
06:31 comment on fait baisser les prix ?
06:32 On fait baisser les prix par ce genre d'offres.
06:34 On fait baisser les prix en commandant plus de trains
06:36 pour qu'il y ait plus de places
06:37 et plus de trains en circulation.
06:38 C'est ce qu'est en train de faire la SNCF
06:40 avec le soutien de l'État
06:41 pour les étés qui viennent.
06:42 Et puis la concurrence, sur certaines grandes lignes,
06:44 il faut l'assumer.
06:45 Quand vous avez un opérateur italien,
06:47 un opérateur espagnol,
06:48 on fait d'ailleurs la même chose chez eux,
06:49 qui arrivent sur le marché.
06:51 On a des offres qui ont commencé ces derniers jours
06:53 à 9, 19 euros sur Paris-Lyon
06:56 ou par exemple entre Lyon et Barcelone.
06:58 Donc on a des offres aussi qui se développent
07:00 par l'augmentation du nombre de trains
07:02 qui circulent en France.
07:03 Clément Bonon, on change de sujet
07:04 et on en vient au bilan des émeutes
07:07 qui ont eu lieu dans de très nombreuses villes de France
07:09 du 27 juin au 5 juillet dernier.
07:11 En termes de transport,
07:12 on a vu de nombreux tramways,
07:14 des bus, incendiers.
07:16 Est-ce que vous avez un bilan chiffré
07:17 de ce que ça a représenté en termes de dégâts ?
07:19 On doit encore l'affiner
07:20 parce que ça représente beaucoup de lieux en France,
07:23 de villes qui ont été touchées malheureusement,
07:25 d'abord en région parisienne.
07:26 En région parisienne, on sait que c'est 40 bus
07:28 qui ont été incendiés,
07:30 2 tramways qui ont été pris pour cibles.
07:32 Au total en France, c'est 200 ambribus
07:34 qui ont été détruits ou vandalisés.
07:35 Tout ça est évidemment inacceptable
07:37 parce que ce sont les services publics
07:38 que prennent les papas, les mamans,
07:40 les grands-parents, les gamins,
07:41 tous les jours pour aller au boulot, à l'école, etc.
07:44 Donc c'est totalement injustifiable
07:45 et c'est sans doute aujourd'hui
07:47 plusieurs dizaines de millions d'euros de dégâts,
07:49 rien que pour le secteur des transports publics,
07:51 qu'on doit déplorer dans notre pays.
07:52 On parle donc des conséquences de ces émeutes.
07:54 Quel est votre regard sur les causes
07:56 de ces explosions de violences
07:59 dans de très nombreux quartiers ?
08:01 Vous êtes classé à gauche
08:03 parmi les représentants,
08:05 les alliés d'Emmanuel Macron.
08:07 On entend plutôt un discours sécuritaire
08:09 aujourd'hui porté par Gérald Darmanin en particulier.
08:12 Est-ce que vous êtes à l'aise
08:13 avec la réponse sécuritaire du gouvernement ?
08:15 L'autorité de l'État et celle de la République,
08:18 ce n'est pas, je crois, une notion
08:20 qui appartiendrait à la droite.
08:21 Moi, je suis très attaché, vous savez,
08:23 j'ai grandi avec Lionel Jospin qui disait
08:24 il ne faut pas confondre le droit et la sociologie,
08:26 il y a des règles, on les respecte.
08:28 Et ce qui s'est passé, ça a été du vandalisme
08:30 et du pillage qu'on doit condamner
08:32 sans débat et sans nuance.
08:34 Mais est-ce qu'il faut s'attaquer au secours ?
08:35 Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas…
08:36 On entend moins ce discours.
08:37 Bien sûr, mais ça ne veut pas dire que
08:39 dans les quartiers difficiles en particulier,
08:40 qui n'ont pas été les seuls touchés d'ailleurs,
08:42 il n'y a pas du travail supplémentaire encore à faire
08:44 sur la lutte contre les discriminations,
08:46 sur le rapport entre les jeunes et la police,
08:47 sur le rapport des jeunes au service public,
08:49 sur la présence de ces services publics,
08:50 même si beaucoup a été fait,
08:51 notamment sur la rénovation urbaine des quartiers.
08:54 Toute cette politique,
08:55 ce n'est pas lié à ce qu'on vient de voir malheureusement,
08:57 qui n'est pas justifiable,
08:58 elle doit se poursuivre, s'amplifier.
09:00 On doit aussi donner ce signal.
09:02 Le président, j'étais juste avant la mort du jeune maître
09:04 à Marseille avec lui, avait lancé,
09:06 notamment sur la question de la lutte contre les discriminations,
09:09 la rénovation des quartiers,
09:10 la rénovation des écoles,
09:12 beaucoup de choses adaptées à chaque territoire,
09:15 Marseille par exemple,
09:16 qu'on doit amplifier et poursuivre, je vous assure.
09:18 Le président Macron, vous venez d'en parler,
09:20 il n'a pas sacrifié la traditionnelle interview du 14 juillet,
09:23 on dit qu'il va parler avant la fin du mois,
09:25 qu'est-ce qu'on attend de son discours ?
09:27 Est-ce qu'on attend, vous êtes ministre,
09:29 un remaniement tout simplement ?
09:30 C'est la question.
09:31 Est-ce que vous, vous le souhaitez ?
09:33 Ce n'est pas à moi de souhaiter,
09:34 vous savez, des changements de casting,
09:35 c'est une prorogative qui,
09:37 je pense qu'il faut respecter les institutions
09:38 dans ces périodes chahutées,
09:40 appartient au président.
09:41 Les 100 jours qui devaient aboutir à l'apaisement,
09:43 de fait, n'ont pas eu de résultat.
09:45 Mais qu'a dit le président ?
09:46 Il a tracé un certain nombre de réformes et de perspectives
09:48 pour ces 100 jours, mi-avril à peu près.
09:50 Il a dit qu'on voterait un certain nombre de textes,
09:52 la loi de programmation militaire,
09:54 on avancerait sur un certain nombre de chantiers.
09:56 Oui, d'accord, la société française
09:58 est traversée par des moments difficiles,
10:00 on a tourné la page néanmoins,
10:02 d'un conflit social lourd qui était celui de retraite,
10:03 même si je ne suis pas naïf,
10:05 les choses ne sont pas oubliées,
10:06 mais on a avancé sur beaucoup de sujets,
10:08 l'industrie verte,
10:09 sur la loi travail qui est en préparation,
10:11 sur les sujets régaliens comme le budget de nos armées,
10:14 et tout ça a été fait dans ces 100 jours.
10:15 Le président n'a pas dit que les choses
10:17 s'arrêtaient au bout de 100 jours,
10:18 il a dit que c'était un moment pour relancer l'action.
10:21 Mais notre émission, elle s'arrête.
10:22 Merci beaucoup Clément Beaune,
10:24 ministre délégué chargé des Transports,
10:25 et c'est la suite de Télématin.

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