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Aperçu pour la dernière fois le samedi 8 juillet, dans une ruelle du hameau du Haut-Vernet, où il venait d'arriver pour les vacances d'été chez ses grands-parents maternels, le garçonnet reste introuvable. L'enquête de flagrance a basculé sous le régime de l'enquête préliminaire.

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Transcription
00:00 25 gendarmes enquêteurs sont mobilisés pour connaître la vérité sur la disparition du petit Emile.
00:06 Un travail minutieux réparti sur plusieurs fronts.
00:10 Tout d'abord celui des auditions.
00:12 Les gendarmes se rendent compte que finalement, certaines personnes étaient présentes sur les lieux lors de la disparition du petit garçon.
00:19 Dans ce cas, leurs véhicules sont automatiquement inspectés et fouillés.
00:24 Ensuite, ils analysent les relevés téléphoniques pour répondre à ces questions.
00:28 Qui dit la vérité ? Et quel téléphone bornait dans le haut-vernet le jour de la disparition ?
00:34 Puis avant leur suppression, les enquêteurs récupèrent les images de vidéosurveillance.
00:39 Dans le village du Vernet, il n'y a pas de caméra.
00:41 En revanche, il y a des caméras autour sur les axes routiers.
00:43 Pour l'instant, ils ne vont pas toutes les regarder, mais ils les collectent toutes pour être sûrs que les opérateurs ne les suppriment pas.
00:48 Et si jamais ils découvrent qu'ils ont peut-être un suspect qui est passé par un axe routier,
00:52 ils auront sauvé les caméras et ils pourront les voir.
00:55 Enfin, ils étudient les appels à témoins. 1400 au total.
00:59 Certains, par exemple, parlent d'une odeur suspecte dans la vallée,
01:03 ou encore d'un feu repéré dans une zone montagneuse.
01:06 Ces deux pistes ont été écartées, mais toutes les hypothèses sont vérifiées.
01:11 Cette enquête préliminaire n'a pas de durée limitée.
01:14 L'objectif est de réunir un maximum de preuves.
01:17 Par la suite, le procureur pourrait ouvrir une information judiciaire.

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