Policiers en garde à vue à Marseille: "Ils risquent très lourd" si les faits "[se sont] produits de la façon dont ils ont été relatés", pour Laurent Bohé (avocat)

  • l’année dernière
Six policiers ont été placés en garde à vue pour violences en réunion, commises en marge des émeutes de la nuit du 1er au 2 juillet. Un jeune homme de 22 ans accuse les agents de police d'un tir de flash-ball suivi d'un passage à tabac l'ayant plongé plusieurs heures dans le coma.

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Transcript
00:00 Ces accusations sont d'une très grande gravité, puisqu'on parle d'un tir de flashball à la temple, d'un passage à tabac.
00:07 Ils risquent quoi, ces policiers ?
00:09 Ils risquent très lourd.
00:11 Elles sont d'une extrême gravité.
00:13 Tout le monde est un peu dans l'assidération d'entendre ce récit, qui ne correspond absolument pas à la police que nous connaissons habituellement,
00:23 que nous côtoyons habituellement.
00:25 C'est quelque chose qui doit nous amener à beaucoup de réserve pour l'instant et beaucoup d'attentisme par rapport à ce qui va se passer par la suite.
00:34 Évidemment, si une telle équipée se révélait être exacte, si l'effet s'était produit de la façon dont ils ont été relatés,
00:42 évidemment, ce n'est pas du tout une action policière.
00:45 Ça ne correspondrait absolument pas à quelque chose qui se pratique ou qui doit se pratiquer dans la police.
00:51 Évidemment, les risques pour ceux qui se livreraient à de tels faits, encore une fois, il faudrait le démontrer, sont des risques tout à fait importants.
01:01 En tout cas, celui de ne plus pouvoir être policier, c'est évident.
01:04 On ne pourrait pas travailler comme ça dans la police.
01:07 Mais moi, j'ai un point de vue conditionnel parce que c'est un peu l'assidération par rapport au récit qui a été fait,
01:12 qui est tout de même à des années-lumière de tout ce que nous voyons, nous, au quotidien, de ce qui se passe effectivement dans la réalité, dans la police.

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