Dans le journal du tour Axel May revient sur l'étape de la veille, et notamment sur la performance de Jonas Vingegaard.
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00:00 - Le journal du Tour. - Avec Axel Bey. Bonjour Axel.
00:05 - Bonjour. - De la joie d'abord et un coup de gueule ce matin sur les routes du Tour.
00:10 - Alors la joie, on va commencer avec cette joie, celle de Vincent Lavenu, le manager de la formation AG2R Citroën,
00:15 dont le coureur autrichien Félix Gall a remporté l'étape reine du Tour hier entre Saint-Gervais et Courchevel.
00:22 - Toute l'équipe a contribué à cette victoire et nous, comme d'habitude, dans la voiture, on a pleuré.
00:27 On a ri, on a pleuré, on s'est tapé, on s'est embrassé.
00:32 C'est des moments uniques qui sont tellement agréables, tellement bons à vivre qu'on veut les vivre tout le temps.
00:39 - Voilà, Vincent Lavenu après la victoire de Félix Gall hier, mais cette étape avec plus de 5000 mètres de dénivelé
00:44 a des plus à Thibault Pinault, le coup de gueule dont vous parliez.
00:48 Le grimpeur français n'a pas apprécié que l'organisation du Tour rajoute, juste avant la ligne d'arrivée à Courchevel,
00:53 une courte ascension à très fort pourcentage après déjà le passage du très difficile col de la Lose.
01:00 - Ouais, il est incroyable, il y avait vraiment assez de faire.
01:03 J'arrive au-dessus, c'est très bien, je vois pas pourquoi rajouter encore un 400 m à 20%, il y en a assez aujourd'hui.
01:08 - La fusée du jour, Axel, elle est danoise.
01:12 - Oui, une fusée jaune, c'est ce qu'ont vu passer de nombre de coureurs dans le col de la Lose
01:16 lorsque Jonas Vingegaard a attaqué parmi ses victimes, Guillaume Martin.
01:21 - On attendait à ce que ça passe assez vite, et malgré la pente, il est passé vite.
01:27 Je crois que là, il va peut-être plus y avoir trop de batailles maintenant,
01:31 mais on s'en doutait qu'ils craqueraient peut-être à un moment donné.
01:37 Je savais depuis longtemps que cette étape-là, avec ce délégué, serait difficile.
01:41 - Guillaume Martin avec derrière le bruit de son bus.
01:44 Si Vingegaard a terminé quatrième de l'étape, il a surtout relégué son principal adversaire à plus de 7 minutes 30 au classement général.
01:50 Pogacar n'a pas pu suivre le rythme dans l'ascension du col de la Lose,
01:54 finissant l'étape après de 6 minutes de Vingegaard, ce qu'il résume ainsi.
01:59 - Pas un good day, c'était pas une bonne journée.
02:04 - Forcément, cette performance interpelle.
02:06 - Oui, parce qu'à chaque exploit trop criant, trop visible dans le cyclisme,
02:10 les esprits sceptiques s'interrogent et le mot "dopage" refait surface.
02:14 Interrogé en début de semaine sur cette domination danoise, mais aussi slovène,
02:18 voici la réponse du coureur suisse Stéphane Koung au micro européen de Martin Lange.
02:23 - Il y a toujours des écarts de niveau, il y a toujours des champions.
02:26 Par exemple, dans le tennis, Federer, Nadal, Djokovic, ils ont dominé deux générations de tennisman.
02:33 Et certes, le tennis, c'est un sport technique, etc. On dit tout le temps.
02:38 Mais juste pour dire, il y a toujours des coureurs ou des sportifs qui sont au-dessus du lot.
02:45 - Stéphane Koung, question. Savez-vous depuis quand il y a eu un écart aussi important
02:49 entre le maillot jauné et son dauphin à l'issue de la 17e étape ?
02:52 Alors je rappelle 7 minutes 35 entre Vingegaard et Pogacar.
02:55 Eh bien, en 1981, Bernard Hinault devançait alors le belge Lucien Monim
03:00 peu de 9 minutes 39 après la 17e étape qui était disputée dans l'Alpe d'Huez.
03:05 Alors je vous laisse un libre d'interpréter cette statistique comme vous le souhaitez.
03:08 Aujourd'hui, étape entre Moutier et Bourg-en-Bresse qui devrait sourire aux sprinters.
03:13 Journal du Tour, tous les matins, 8h30, sur Europe 1.