7Dimanche : l'interview d'Adélaïde Charlier (Marche pour le climat)

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Oui, toujours. Pour le moment, je suis très engagée avec le mouvement des jeunes pour
00:15 le climat, avec énormément de nouveaux collectifs ici en Belgique. On s'engage au quotidien
00:19 pour continuer la pression vers le monde politique et le monde privé.
00:22 Il y a une multitude de moyens d'action qui sont en train de se développer et qu'on
00:29 développe en spectre de moyens d'action. Ça peut se traduire dans des actions symboliques,
00:36 très visuelles, dans des actions plutôt de lobbying, de pression de la part des citoyens
00:41 via des mails, via des pétitions. Et puis, ça peut se traduire aussi dans des actions
00:46 que certains vont voir dites comme plus radicales, pour revenir vraiment à la racine des actions.
00:52 Par exemple, des actions comme avec le collectif Code Rouge, où on a l'an dernier bloqué
00:58 Total Energy pendant deux jours, ou d'autres moyens d'action comme ceux-là, qui vont être
01:03 beaucoup plus directs. Il y a beaucoup de jeunes pour les soutenir aussi, qui utilisent
01:08 les zones à défendre, les ZAD, et ça c'est aussi un moyen d'action, où on utilise notre
01:11 corps physiquement pour arrêter une destruction.
01:14 On a changé nos moyens d'action, évidemment, et c'est essentiel, c'est ce qu'on voit
01:22 historiquement aussi dans les mouvements, qu'il y a des vagues et qu'on change ce
01:26 genre de choses. Et donc oui, vous ne les voyez pas par milliers dans les rues, mais
01:29 je peux vous assurer que par centaines, ils sont mobilisés, ils s'activent, ils essayent
01:34 de trouver leur place dans cette démocratie pour participer à un changement qui doit
01:38 se passer, un changement structurel qu'on doit établir. Et donc oui, ces jeunes sont
01:42 toujours là, et on doit continuer évidemment à les chercher, tous les autres jeunes qui
01:46 ne le sont pas encore.
01:47 Il n'y a pas d'opposition emploi-environnement, il n'y a pas d'opposition économie-environnement.
01:56 En fait, on va devoir travailler avec ça, on va devoir établir quand on est en train
02:01 de mettre en place déjà aujourd'hui le changement structurel, on doit prendre en
02:05 compte différents emplois qui ne peuvent plus exister aujourd'hui, mais qui doivent
02:09 se traduire dans de nouveaux emplois qui vont exister demain, qui doivent exister demain.
02:13 Et donc la transition et accompagner ces personnes-là dans leur changement, s'assurer
02:18 que ce n'est pas eux qui payent la lourdeur de ce changement, il est essentiel. Et donc
02:22 on doit amener ça dans le changement structurel, et arrêter d'opposer les deux.
02:25 Je viens de finir mon bachelier en sciences politiques et sciences sociales ici à Bruxelles
02:33 et à UGENT, et donc oui, j'ai réussi à finir mon bachelier avec cet engagement, et
02:39 de temps en temps quand même bien profiter des fêtes étudiantes.
02:42 [Musique]

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