• l’année dernière
Plusieurs semaines après les émeutes sur le territoire, les dégâts sont toujours visibles. Certains commerçants ont tout perdu, comme Delphine, dont le salon de coiffure a été totalement dévasté. Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, son commerce a été pillé, puis incendié par les émeutiers. La scène a été filmée et diffusée sur les réseaux sociaux. Plusieurs individus ont été identifiés, mais l’un d’entre eux a été relaxé faute de preuves.

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Transcription
00:00 Mais pardon.
00:02 Delphine est émue en filmant les images de son salon de coiffure ravagée durant les émeutes.
00:09 En face, il y avait trois miroirs avec trois fauteuils, donc les postes de coiffage, de broching, tout ça.
00:17 De son commerce, il ne reste que des ruines.
00:21 Voilà ce qu'il reste. Il n'y a plus le toit, il n'y a plus rien.
00:25 Dans la nuit du 30 juin au 1er juillet, il a été pillé, puis incendié par des émeutiers.
00:30 J'ai appelé la police, qui m'a dit de suite qu'ils y étaient déjà sur place.
00:35 C'est sûr que le samedi matin, quand je suis arrivée, j'étais pas très fière.
00:40 J'ai pleuré, j'ai pleuré, mais après, j'ai essayé de me rassurer en me disant que ce n'était pas ma maison,
00:45 qu'il n'y avait pas mes enfants dedans, que je n'étais pas dedans.
00:48 Delphine espère désormais que les responsables soient punis.
00:52 Aujourd'hui, je me retrouve dans mon salon, dans mon travail, j'ai deux petites filles derrière.
00:57 Et ça, c'est qu'eux, sur le coup, ils ne réfléchissent pas du tout à ça.
01:00 Comme me dit la police, vous n'avez rien demandé à personne, ça vous est tombé dessus.
01:04 C'est ce qui est un peu dur.
01:07 Plusieurs individus, dont deux mineurs et un majeur, ont été identifiés.
01:11 Le majeur a été jugé hier et relaxé faute de preuves.
01:15 À Agin, le parquet n'exclut pas de faire appel.
01:19 [Musique]
01:23 [SILENCE]

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