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00:00 Moi je salue le départ de Marlène Schiappa et j'attends que l'affaire pour le fonds Marianne ne se reste que pour le fonds Marianne, moi je vous le répète.
00:07 Ça c'est un scandale et j'espère que maintenant les 2 millions d'euros vont revenir et qu'on va les redistribuer à des gens vraiment qui font des recherches sur Internet.
00:15 - Alors rappelle, le fonds Marianne, c'est de l'argent qui a été donné via le ministère à ceux qui luttent contre l'islamisme, le séparatisme
00:24 et on soupçonne finalement que cet argent n'est pas servi à grand chose et qu'en plus on l'est distribué à des copains.
00:30 - C'est pas qu'un soupçon, si tu regardes la commission parlementaire, à un moment donné il y a des choses qui ont été actées.
00:37 - Oui le Sénat a été très sévère. - Voilà, donc à un moment donné il va falloir aussi que l'argent revienne et ça sera la deuxième étape.
00:41 Après d'un point de vue politique, effectivement, là on se retrouve encore avec des bras cassés qui arrivent, je pense que ça va encore être glorieux.
00:46 Un truc qui me fait plaisir... - C'est quoi il y a des bras cassés là ? - Il y a des noms.
00:49 - Ah ouais, que des noms, t'as histoire de t'aller huit là. Et il y a un qui me fait plaisir, c'est qu'Atal, on vient de signer la fin de sa carrière politique.
00:55 - Pourquoi ? - Parce qu'à chaque fois que t'es un ministre de l'éducation nationale, jamais derrière il fait une carrière.
00:58 Ils se sont tous défoncés. - Ça finit mal. - Ah ça fait toujours mal pour eux.
01:01 - Jean-Michel Blanquer. - C'est pas faux. - Bah Blanquer il est où maintenant ? Il est dans un pays de l'extérieur, il enseigne à Assas.
01:05 - Ouais mais c'est vrai que Jean-Michel Blanquer ne fait pas de politique. - C'est vrai qu'enseigner à Assas, c'est vrai que pour lui c'est une promotion.
01:10 Et à mon avis, je pense qu'Atal, il vient de finir sa carrière, il devait pas l'aimer en fin de compte du côté de Macron ou de Bordeaux.
01:16 - En tout cas pour lui c'est vrai que c'est un défi parce qu'on n'est pas populaire lorsqu'on est ministre de l'éducation nationale.
01:21 - Et puis comment tu veux changer alors que l'éducation nationale c'est comme la santé, elle est dans un état tellement délabré.
01:27 Comment tu veux changer ça en arrivant au mois de juillet pour que la rentrée de septembre soit ce qu'il vient de dire là ?
01:31 En plus il te fait des effets d'annonce qui sont quand même exceptionnels.
01:33 C'est-à-dire que le mec il arrive le 20 juillet pour t'expliquer que au moins au 5 septembre tout va très mieux et que Papandière il ne fait que de la merde.
01:39 - On se doute bien que la rentrée ne se commence pas maintenant, enfin elle s'est préparée avant.
01:43 En tout cas c'est le plus jeune ministre de l'éducation nationale de la 5ème république,
01:48 qui est Eugéne Zay, personnage historique, qui avait 32 ans, mais lui c'est le deuxième plus jeune de l'histoire et le plus jeune de la 5ème.
01:55 - On appellera aussi que c'est le ministre de l'éducation nationale qui n'a jamais fréquenté l'éducation nationale de France, il a toujours été en école privée.
02:00 - Et c'est pas de sa faute, c'est les parents qui l'ont mis alors.
02:02 - Non mais attends, mais il y a 20% des élèves qui sont dans le privé, c'est pas mon but d'être en privé.
02:07 - C'est pas une insulte.
02:08 - Moi je sais que t'es dans le privé.
02:10 - En plus écoles asiennes, les enfants de Papandière y étaient aussi, si tu veux ça peut faire la liste.
02:15 - Non mais ça n'a rien à voir avec ça, c'est qu'à un moment donné, moi demain tu ne mettra pas ministre des sports, tu n'as jamais été sportif, je ne connais pas le sport moi.
02:20 - Moi tu peux mettre ministre de l'écologie.
02:21 - Quand t'étais dans une école privée t'étais à l'école, je rappelle en plus que l'école privée est financée en partie par le public.
02:25 - Ça se voit que t'as pas été dans une école privée toi Olivier.
02:27 - J'ai fait malheureusement.
02:28 *Générique*