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Transcription
00:00 La gauche s'enferme là-dessus. La gauche qui a perdu le vote des ouvriers de la classe moyenne,
00:05 c'est reporté soit dans l'abstention, soit chez Marine Le Pen.
00:09 Et beaucoup sur ces sujets-là, sociétaux,
00:12 visiblement ça ne fonctionne plus parce que les gens ne votent plus pour eux.
00:15 Pourquoi s'enferment-ils ? Parce qu'ils pensent que c'est comme ça qu'ils vont quand même réussir
00:18 à conquérir une partie peut-être de l'électorat parisien ou autre.
00:21 Ils ont changé de cheval au milieu du gay. Avant le cheval c'était le prolétaire, maintenant c'est le trans.
00:25 Le transsexuel est devenu une sorte d'icône de la gauche et de l'extrême gauche.
00:31 Moi je ne suis absolument pas transphobe et tout,
00:36 simplement c'est une réalité totalement marginale et qui est placée au centre des préoccupations.
00:42 Donc l'abandon du social au profit du sociétal,
00:45 d'ailleurs ce n'est pas d'hier, c'est d'avant-hier,
00:49 mais là on en perçoit les effets les plus dévastateurs.
00:52 Bien sûr parce qu'il y a ce qu'on appelle la commande des sensibles du peuple qui dit
00:57 "en fait notre souci ce n'est pas les trans, ils n'ont rien contre les trans,
01:01 je pense que vous pouvez faire des sondages, simplement ce n'est pas la priorité de la France de 2023, je regrette".
01:06 - Mais c'est simplement une mise en lumière de gens qui disent "voilà on veut juste exister".
01:11 Donc le fait de parler de nous et de temps en temps nous mettre un peu au-devant de la scène,
01:14 ça nous permet de nous banaliser, de nous mettre aussi au même rang dans la société.
01:17 Alors qu'avant on était des marginaux, on était mis de côté, on était montré du doigt.
01:22 - Je l'entends très bien, mais dès que vous commencez à discuter,
01:25 par exemple le changement de sexe c'est quand même quelque chose de très lourd,
01:28 dès que vous commencez à discuter, mais pas de manière agressive,
01:32 simplement de questionner un peu ce phénomène, vous êtes traité de transphobe, de fasciste,
01:37 alors maintenant fasciste c'est un peu usé, maintenant c'est carrément néo-nazi.
01:39 Comme si c'était une nouvelle religion, un nouveau culte qui avait ses prises.

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