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[#Déclaration] Déclaration d'Eric Joseph MBA, secrétaire général adjoint et porte-parole de SYLTRA-GSEZ Port


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Transcription
00:00 Bonjour, je tiens à saluer les travailleurs et travailleuses de G16, de Venue Arise,
00:10 NOIP et des travailleurs du monde entier.
00:13 J'interpelle des investisseurs nationaux et internationaux, j'interpelle les autorités
00:21 du pays, j'interpelle aussi des barrières de fonds pour expliquer la situation que vivent
00:29 les travailleurs de NOIP depuis pratiquement trois ans.
00:33 Nous sortons de pourparler Atika avec un résultat d'échec total.
00:42 Malgré notre bonne volonté de vouloir trouver des solutions qui mignent au sein de notre
00:48 société, nous avons rencontré la part de la direction du mépris et du manque de considération.
00:55 C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, sur la table de négociation, les décideurs
01:00 n'ont pas fait preuve ou de considération à marquer de leur présence.
01:06 Mais nous avons décidé de faire confiance à la direction et aux représentants qui
01:14 nous ont envoyés.
01:15 Alors, il s'agit de quoi concrètement ? On parle de quoi ? Je disais depuis pratiquement
01:22 trois ou quatre ans, parce que cette affaire commence depuis 2018.
01:26 C'est 2018, c'est pour parler qu'ils nous ont donné les accords inter-entreprise.
01:31 Nous avons alors écrit à la rédaction pour avoir les accords inter-entreprise, parce
01:36 que la société, à l'époque, Olam, GCL Sport, n'avait pas un accord inter-entreprise.
01:44 Par conséquent, nous avons travaillé un an, deux ans, sans respecter la convention portuaire.
01:52 Parce qu'il fallait donc passer par l'accord.
01:54 Ça a été fait.
01:55 Alors, cet accord, depuis pratiquement un an, sinon deux ans, n'est pas appliqué
02:02 totalement.
02:03 Alors, nous avons décidé d'écrire à la direction pour que les mots qui minent notre
02:10 société puissent trouver des solutions.
02:12 Quels étaient les points de plus parler ? Nous avons logiquement six grands points.
02:18 Il s'agissait d'abord, premièrement, de parler de l'applicabilité de cet accord.
02:24 Deuxièmement, il s'agissait d'appliquer le taux horaire.
02:28 Nous allons revenir en détail.
02:31 Troisièmement, il s'agissait de gaboniser les pouces.
02:34 Ce n'est pas un gros mot.
02:36 Vous allez voir que dans le code du travail, dans son article 137 et dans la convention
02:43 collective de notre secteur d'activité, dans son article 37.2, on parle de bien de
02:47 gaboniser les pouces.
02:48 Nous avons aussi le quatrième point qui s'agissait d'intégrer pratiquement, d'intégrer les
02:55 trois représentants du personnel qui ont été impactés par la restauration faite
02:59 par la société.
03:00 Ça veut dire quoi concrètement ? La société, dernièrement, a licencié pratiquement 50
03:07 gabonais en habillant ça comme étant une séparation amiable, ce qui n'est pas le
03:14 cas.
03:15 Dans cette séparation, il y avait des délégués qui faisaient partie.
03:18 Donc ces délégués sont pratiquement assis.
03:21 Nous avons discuté avec le chef.
03:23 Ils sont assis, ils ne font rien, ils n'exercent pas leur travail.
03:28 Pratiquement depuis deux ans, les pères de famille, les gabonais qui ont octroyé des
03:35 crédits et aujourd'hui qui vivent difficilement.
03:38 D'autres n'ont plus de femme, les enfants ne vont plus à l'école, tout simplement
03:42 parce qu'ils ne sont pas tombés d'accord dans la séparation amiable.
03:47 Quatrièmement, nous avons un problème.
03:51 Sincèrement, nous sommes un syndicat de travailleurs.
03:54 Dans notre milieu, il n'y a pas de nationalité.
03:57 Le pays, c'est le travail.
04:00 La nationalité, c'est les travailleurs et les travailleuses.
04:02 Donc nous ne sommes pas dans la considération d'aujourd'hui, ou qui devient plus la mode
04:06 au Gabon, d'être contre les étrangers.
04:09 Il ne s'agit pas de ça.
04:10 Il s'agit tout simplement de respecter le code du travail, de respecter les règles
04:14 et les principes qui existent dans une société.
04:15 Il s'avère que dans notre société, un ressortissant gabonais a pratiquement un hauteur du climat
04:23 délétère qui existe en bafouant non seulement les lois, mais aussi les accords inter-entreprises
04:28 que nous avons signés.
04:29 Et donc, les travailleurs ont demandé le départ de ce monsieur qui crée un climat
04:34 délétère.
04:35 Donc ça, c'était le quatrième point.
04:37 Le cinquième point, qui est fondamental et important pour nous, c'est le plan de carrière.
04:41 Nous sommes dans une société où pratiquement, nous n'avons pas de plan de carrière.
04:47 Nous rentrons, vous pouvez faire 5 ans, 6 ans, vous ne savez pas comment il faut bouger.
04:52 Donc, nous avons demandé à la société de définir et élaborer un plan de carrière
04:57 clairement pour permettre à tout un chacun de voir où il part et qu'est-ce qu'il peut
05:02 espérer.
05:03 Et donc, pour nous, une société est comme une naissance.
05:06 On naît, on grandit et on vieillit.
05:09 Donc, on ne peut pas comprendre que nous sommes dans une société où vous rentrez catégorie
05:15 2 et vous terminez catégorie 2.
05:17 C'est impossible, sans possibilité.
05:19 Et les avancées deviennent de gré à gré ou du bon plaisir du chef sans définir comment
05:27 il faut avancer.
05:28 Voilà les 5 grands points que nous vous emmènerons pour parler.
05:30 De ces 5 grands points, nous avons obtenu 0,5%.
05:34 C'est-à-dire que la société n'a rien cédé.
05:36 Nous appelons encore pour une dernière fois les autorités du pays pour que les solutions
05:47 soient trouvées.
05:48 Parce que dans notre esprit, nous ne sommes pas le syndicat qui va en grève.
05:51 Nous ne voulons pas faire grève pour faire grève.
05:53 Parce que la grève pour nous, c'est le thème moyen.
05:55 Nous sommes toujours pour la solution.
05:57 Nous sommes à la phase où nous avons déposé un courrier qui nous permet de déclencher
06:04 un mouvement de grève le 25.
06:05 Au sorti de Pouparlé, la loi dit qu'on doit aller en médiation.
06:10 Mais pour aller en médiation, il faut que nous recevions l'invitation.
06:13 Nous n'avons reçu aucune invitation, ni de la part du ministre, comme le dit la loi,
06:17 ni de la part de notre direction.
06:19 Nous disons, à l'absence d'une invitation, le CITRA G16 entrera en grève le 25 jair
06:30 2023 à 1h du matin.
06:35 Grève limitée.
06:37 Nous avons déposé des courriers partout et avec un service immédiat, comme le dit la
06:41 loi.
06:42 Nous en sommes là.
06:44 Et sur quoi le taux horaire appliqué à G16 fait en sorte que nous travaillons plus pour
06:53 être payés moins.
06:54 C'est une exploitation que Harise, NOIP, fait aux travailleurs gabonais.
07:00 Vous travaillez jusqu'à samedi, mais on ne vous paye pas samedi.
07:03 Or, au Gabon, dans notre convention, en 1994 et en 2007, si je me souviens bien, il y a
07:13 eu une augmentation de salaire dans notre secteur.
07:17 Nous avons demandé à l'inspecteur du travail du domaine de nous dire sur quelle base cette
07:21 augmentation de salaire était faite.
07:23 Cet inspecteur a été incapable de nous donner ça.
07:25 Or, l'inspecteur, et c'est le plus grand regret que nous avons aujourd'hui, nous
07:30 avons l'impression que les inspecteurs deviennent des cabinets, conseils des entreprises.
07:34 Alors de résoudre les problèmes, eux-mêmes sont aujourd'hui auteurs de beaucoup de problèmes
07:39 dans le milieu du travail.
07:40 Et nous sommes arrivés à ce que le taux horaire n'est pas appliqué.
07:44 Nous n'arrivons pas à comprendre comment une société comme NOIP peut exploiter les
07:49 gabonais en leur faisant travailler plus pour gagner moins.
07:52 Nous nous opposons à ça et nous appelons à tous les connaisseurs, les inspecteurs
07:59 du travail et ailleurs à résoudre ce problème.
08:02 Nous soumissions d'abord que ce problème a été soumis auprès du ministre du travail
08:08 depuis 2018.
08:10 Nous attendons les résultats.
08:13 Pourquoi on n'arrive pas à nous dire quel est le taux horaire dans notre secteur d'activité.
08:19 Pour nous, le taux horaire est clair.
08:21 Donc, il faut seulement qu'on l'applique parce que depuis un bon moment de temps, ce
08:25 n'est pas appliqué.
08:26 Ça c'est un.
08:27 Deuxièmement, nous avons le problème de gabonisation des pouces.
08:28 Ce n'est pas un gros mot.
08:29 Nous n'arrivons pas à comprendre qu'à G16, aujourd'hui, les pouces sont occupés
08:34 pratiquement par nos frères expatriés.
08:38 Nous ne sommes pas contre.
08:39 Mais nous disons, et nous avons proposé à la société, qu'il faut au moins à chaque
08:44 grand département qu'on met un gabonais compétent.
08:48 Nous ne disons pas aujourd'hui qu'il suffit d'être gabonais pour être compétent.
08:51 Nous disons que les gabonais compétents doivent occuper certains pouces pour acquérir des
08:56 connaissances.
08:57 Et nous pensons qu'en termes de connaissances au niveau du port, les gabonais en savent
09:02 beaucoup.
09:03 Il suffit de faire un tour au port.
09:04 Vous allez comprendre.
09:05 Les jeunes filles, les jeunes garçons qui font du travail extraordinaire.
09:08 Et nous ne sommes plus au niveau où Bachelie ou Master, les enfants gabonais travaillent.
09:15 Ils venaient au port pour le voir.
09:16 Mais seulement, ils n'ont pas d'ouverture.
09:18 Ils n'ont pas de rêve.
09:20 Ils ne veulent pas penser parce que les mesures ne sont pas respectées.
09:24 Il y a un grand homme de ce pays qui l'a dit que lorsque vous formez pour former, c'est
09:29 un crime.
09:30 Et nous, nous pensons, citera je sais, que lorsque les sociétés ne permettent pas à
09:35 la jeunesse de s'épanouir au sein de leur société ou au sein des entreprises où ils
09:40 sont, c'est un génocide professionnel de la jeunesse gabonaise.
09:44 Donc, nous interpellons les responsables pour venir résoudre ce problème là.
09:51 Et je termine en disant, en ce qui concerne nos frères qui sont assis à la maison, c'est
09:59 à dire les dépés, qui sont punis.
10:01 Nous disons qu'il faut soit se séparer à l'AMIAM en respectant ce qu'ils ont demandé.
10:07 Comme le dit la loi, une séparation à l'AMIAM veut dire que chacun propose pour le bon fonctionnement.
10:13 Nous n'arrivons pas à comprendre qu'il y a les chauffeurs, et c'est les bons chauffeurs
10:18 gabonais qui ont un CV inapprochable qu'on met à la maison tout simplement parce qu'un
10:24 étranger ou un ressortissant gabonais a estimé que pour lui, ils ne veulent pas les voir.
10:31 Donc, nous disons à ce point là que personne ne peut être au-dessus des lois, encore moins
10:39 un étranger.
10:40 Un proverbe africain le dit, surpeu au gabonais Bantou, que lorsque vous êtes un grand connaisseur
10:47 de la forêt, si vous allez chez autrui, mettez-vous derrière l'autochtone en allant
10:54 à la forêt parce que vous devez marcher selon ses pas, même si vous connaissez.
10:58 Il est clair que tout le monde qui vient travailler dans notre pays doit respecter la loi et nous
11:03 n'arrivons pas à comprendre pourquoi ce monsieur ne respecte pas la loi.
11:08 Voilà sur centrement les trois, les cinq points qui nous tient à coeur que nous n'avons
11:14 pas trouvé de solution.
11:15 Pour résumer, il faut retenir que l'année NEP, qui est devenue parce que c'est à
11:21 Rize, c'est d'abord l'AMP, aujourd'hui c'est NEP, on travaille plus pour gagner
11:29 moins.
11:30 Voilà, encore une fois, je remercie Gabon Media Times, je remercie tous les travailleurs
11:39 et travailleuses qui, malgré les moments difficiles et malgré le climat de la terre
11:45 qui existe, NEP sont en train de travailler et ont espoir que nous allons trouver des
11:52 solutions.
11:53 Nous disons que si d'ici le 25, la solution n'est pas prise, il y aura un mouvement
12:00 de grève illimité au NEP.
12:03 Je vous remercie.
12:04 Merci.
12:05 Merci.
12:07 Merci.
12:09 Merci.
12:10 Merci.
12:12 Merci.
12:14 Merci.
12:15 Merci.
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