Comme vous le racontait jeanmarcmorandini.com cette semaine, à Toulouse, Anissa, une jeune femme de 19 ans, a été agressée dans la nuit de mardi à mercredi en compagnie de son petit ami à Toulouse par un groupe de quatre mineurs qui, selon les premiers éléments de l'enquête, estimaient que sa tenue n’était pas convenable.
Mais cette situation s'était produite un peu plus tôt en Seine Saint-Denis. Huit femmes archéologues qui travaillent sur un chantier de fouilles à Saint-Deni ont été victimes d'agressions verbales par des passants dans le centre ville.
Les outrages incessants concernaient à la fois leur tenue vestimentaire et le fait que le métier d’archéologue ne serait pas une profession pour les femmes.
Les archéologues, qui travaillent en partie en extérieur à la vue de tous, ont commencé à recevoir ces insultes dès l’arrivée des beaux jours au mois de mai, révèle nos confrères du Figaro. Sous l’effet des fortes chaleurs, elles ont troqué leur habituelle combinaison complète pour des débardeurs ou des hauts laissant apparaître leurs épaules.
Un changement qui a provoqué des commentaires sauvagement lâchés de la bouche de passants, majoritairement des hommes, à travers les grilles qui entourent le chantier.
Des patrouilles de police plus fréquentes ont aussi été déployées pour «que les gens comprennent qu’ils ne peuvent pas agir de cette sorte».
Mais cette situation s'était produite un peu plus tôt en Seine Saint-Denis. Huit femmes archéologues qui travaillent sur un chantier de fouilles à Saint-Deni ont été victimes d'agressions verbales par des passants dans le centre ville.
Les outrages incessants concernaient à la fois leur tenue vestimentaire et le fait que le métier d’archéologue ne serait pas une profession pour les femmes.
Les archéologues, qui travaillent en partie en extérieur à la vue de tous, ont commencé à recevoir ces insultes dès l’arrivée des beaux jours au mois de mai, révèle nos confrères du Figaro. Sous l’effet des fortes chaleurs, elles ont troqué leur habituelle combinaison complète pour des débardeurs ou des hauts laissant apparaître leurs épaules.
Un changement qui a provoqué des commentaires sauvagement lâchés de la bouche de passants, majoritairement des hommes, à travers les grilles qui entourent le chantier.
Des patrouilles de police plus fréquentes ont aussi été déployées pour «que les gens comprennent qu’ils ne peuvent pas agir de cette sorte».
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00:00 Exactement, Elliot. Comme vous le disiez, des femmes archéologues qui effectuent des fouilles ici sur ce site sont harcelées par des passants depuis plusieurs semaines.
00:08 Des remarques sexistes sur leurs tenues, notamment en débardeur sous la chaleur.
00:12 Elles sont sifflées, parfois même insultées par certains hommes.
00:15 Mais aussi, comme vous le disiez, par des femmes qui ne tolèrent pas leur tenue et leur position,
00:19 puisque ces archéologues sont souvent accroupis à genoux au sol pour effectuer leurs recherches.
00:24 Tout autour du chantier, la mairie de la ville a disposé ces affiches qu'on va vous montrer,
00:28 qui rappellent le respect de leur travail et les violences et remarques sexistes qui peuvent faire l'objet de poursuites.
00:34 L'affiche rappelle que depuis août 2018, l'outrage sexiste est une infraction pénale.
00:40 Alors des agressions qui choquent évidemment les passants, bien sûr ici à Saint-Denis.
00:44 D'ailleurs, je vous propose d'en écouter quelques-uns.
00:46 Ce manque de respect des gens qui travaillent.
00:50 Et puis ce côté, il y a un côté religieux derrière.
00:54 C'est parce qu'une femme ne doit pas montrer ses jambes, etc.
00:58 Ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent.
01:02 En plus, ils travaillent.
01:03 C'est pas pour faire passer le temps à un truc comme ça.
01:07 Voilà.
01:08 On est dans un pays de démocratie, quand même, non ?
01:10 Elle s'habille comme elle veut, elle fait ce qu'elle veut, voilà.
01:13 Les gens, ils font leur boulot.
01:14 S'ils vont me laisser faire leur boulot tranquille, ça ne sert à rien de les embêter.
01:21 Alors effectivement, Eliott, des barrières sont disposées autour du site archéologique.
01:26 La Ville, comme vous le disiez également, encourage ces femmes à porter plainte
01:29 en cas d'harcèlement qu'elles peuvent subir ici sur leur terrain.
01:33 Et pour le moment, aucune plainte n'a été déposée.
01:36 [Musique]
01:39 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]