L'ancien ambassadeur de France en Algérie n'en rate pas une pour réagir à ce qui se passe en Algérie. Xavier Driencourt, qui s'est débarrassé de l'obligation de réserve, est devenu « spécialiste » de l'Algérie. Ses récentes déclarations sur l'accord de 1968 et l'immigration confirment son hostilité à l'Algérie qu'il fustige à chaque occasion.
Très proche des thèses défendues par la droite et l'extrême droite en France, l' ex-ambassadeur à Alger de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020 remue le couteau dans les plaies des crises algéro-françaises. Sa dernière sortie concerne l'adoption de l'anglais à la place du français dans les universités algériennes. Une décision prise par les autorités algériennes et commentée par ce diplomate dans une interview accordée au média Front populaire lancé en 2020 par Michel Onfray et Stéphane Simon1.
Recul du français en Algérie
Pour expliquer cette nouvelle orientation des autorités algériennes, Xavier Driencourt place cette décision sur le plan géopolitique. « Le pouvoir algérien montre aux Anglo-Saxons qu’il se débarrasse de la France », explique le diplomate, qui rappelle que « cela fait maintenant plusieurs années que le pouvoir algérien cherche à se débarrasser de ce fameux butin de guerre qu’est la langue française, langue de l’ancien colonisateur ».
Les USA et l'Angleterre derrière le remplacement du français en Algérie ?
Le diplomate revient sur la chronologie du recul de la langue de Voltaire. « Il y avait certes eu la politique d’arabisation des années 1970, mais de manière générale, le français restait la langue "utile", parlée par les élites, l’administration et les entreprises », soutient-il en indiquant que « depuis quelques années, il y a une volonté délibérée d’éliminer le français, et de le remplacer par l’arabe d’une part, langue de l’islam, et l’anglais d’autre part, au nom d’une prétendue modernité, et ceci avec le concours discret, mais massif et intéressé des pays anglo-saxons, les États-Unis et le Royaume-Uni en tête ».
Xavier Driencourt accuse donc ces pays d'être derrière la décision de l'Algérie en mettant indirectement en cause la souveraineté de la décision politique dans le pays. Plus loin encore, le diplomate accuse les dirigeants d'hypocrisie sans le dire : « en 2020 déjà, le ministre de l’Enseignement supérieur avait demandé le remplacement du français par l’anglais, ce qui n’empêchait d’ailleurs pas le même ministre de me demander des places au lycée français pour ses proches ».
Une population non pas « analphabète trilingue », « mais analphabète tout court »
Enfin, cette décision consiste non pas à introduire l’anglais, mais carrément remplacer le français dans l’enseignement supérieur, ajoute encore l'ex-ambassadeur, qui affirme que « le résultat est connu, avec à la fin une population non pas "analphabète trilingue" selon la for
Très proche des thèses défendues par la droite et l'extrême droite en France, l' ex-ambassadeur à Alger de 2008 à 2012 et de 2017 à 2020 remue le couteau dans les plaies des crises algéro-françaises. Sa dernière sortie concerne l'adoption de l'anglais à la place du français dans les universités algériennes. Une décision prise par les autorités algériennes et commentée par ce diplomate dans une interview accordée au média Front populaire lancé en 2020 par Michel Onfray et Stéphane Simon1.
Recul du français en Algérie
Pour expliquer cette nouvelle orientation des autorités algériennes, Xavier Driencourt place cette décision sur le plan géopolitique. « Le pouvoir algérien montre aux Anglo-Saxons qu’il se débarrasse de la France », explique le diplomate, qui rappelle que « cela fait maintenant plusieurs années que le pouvoir algérien cherche à se débarrasser de ce fameux butin de guerre qu’est la langue française, langue de l’ancien colonisateur ».
Les USA et l'Angleterre derrière le remplacement du français en Algérie ?
Le diplomate revient sur la chronologie du recul de la langue de Voltaire. « Il y avait certes eu la politique d’arabisation des années 1970, mais de manière générale, le français restait la langue "utile", parlée par les élites, l’administration et les entreprises », soutient-il en indiquant que « depuis quelques années, il y a une volonté délibérée d’éliminer le français, et de le remplacer par l’arabe d’une part, langue de l’islam, et l’anglais d’autre part, au nom d’une prétendue modernité, et ceci avec le concours discret, mais massif et intéressé des pays anglo-saxons, les États-Unis et le Royaume-Uni en tête ».
Xavier Driencourt accuse donc ces pays d'être derrière la décision de l'Algérie en mettant indirectement en cause la souveraineté de la décision politique dans le pays. Plus loin encore, le diplomate accuse les dirigeants d'hypocrisie sans le dire : « en 2020 déjà, le ministre de l’Enseignement supérieur avait demandé le remplacement du français par l’anglais, ce qui n’empêchait d’ailleurs pas le même ministre de me demander des places au lycée français pour ses proches ».
Une population non pas « analphabète trilingue », « mais analphabète tout court »
Enfin, cette décision consiste non pas à introduire l’anglais, mais carrément remplacer le français dans l’enseignement supérieur, ajoute encore l'ex-ambassadeur, qui affirme que « le résultat est connu, avec à la fin une population non pas "analphabète trilingue" selon la for
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00:00 Dans cette vidéo.
00:06 Fin de la visite hier du président Tebboune en Turquie, la coopération algéro-turque
00:11 se renforce.
00:12 Tala Hamza, 6 hectares de terres agricoles sacrifiées pour un projet destructeur.
00:17 Dans un journal français, Saïd Saadi déverse son fiel sur l'Algérie et son histoire.
00:22 Le président de la République clôt une semaine très chargée qu'il a vu se déplacer successivement
00:28 au Qatar, en Chine et enfin en Turquie.
00:31 Le président de la République est rentré hier au pays, après une visite de travail
00:35 de deux jours en Turquie.
00:37 Abdelmadjid Tebboune était arrivé vendredi à Istanbul, en provenance de Pékin où il
00:42 était en visite d'Etat.
00:43 Le président a été reçu hier au somptueux palais de Dolmabas, perle de l'ancienne capitale
00:48 ottomane, par son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
00:53 Les deux hommes ont par la suite dirigé des entretiens élargis ouverts aux deux fortes
00:57 délégations respectives.
00:58 La délégation ministérielle conduite par le président Tebboune comprend notamment
01:03 le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ahmed
01:07 Attaf, le ministre des Finances, Lazis Faïd, le premier responsable du département de
01:12 l'énergie et des mines, Mohamed Arkab, celui de la Poste et des télécommunications, Karim
01:18 Bibitriki.
01:19 Ali Aoun, ministre de l'Industrie et de la Production pharmaceutique, Tayyip Zitouni,
01:24 ministre du Commerce et de la Promotion des exportations, celui de l'Habitat, de l'Urbanisme
01:29 et de la Ville, Tarek Belaribi, des Travaux publics et des infrastructures de base, Lakhdar
01:35 Hakrook, de l'économie de la connaissance, des start-up et des micro-entreprises, Yassine
01:39 El Mahdi Walid, ont fait également partie de la délégation.
01:42 Les entretiens ont porté sur plusieurs secteurs, notamment l'énergie, l'industrie, le commerce,
01:49 l'habitat et les travaux publics, selon l'APS.
01:52 Les relations entre les deux pays connaissent une constante progression depuis plusieurs
01:56 années, mais enregistrent un bond supplémentaire depuis près de deux ans.
02:00 Une précédente visite d'état de Abdelmadjid Tebboune en Turquie, en mai 2022, avait acté
02:06 une nouvelle dimension à l'étendue de la coopération et du partenariat entre les deux
02:10 parties sur les plans commercial et économique.
02:12 L'objectif de 10 milliards de dollars de volume d'échanges annuels a été tracé,
02:17 de même que la densification du réseau d'investissement turc en Algérie.
02:21 Sur le plan diplomatique, les deux présidents saluent par ailleurs régulièrement la concordance
02:26 des positions respectives sur les grandes questions qui agitent les relations internationales.
02:30 Le président de la République clôt une semaine très chargée qu'il a vu se déplacer
02:35 successivement au Qatar, en Chine et enfin en Turquie.
02:39 Accompagné d'une forte délégation ministérielle, Abdelmadjid Tebboune a débuté le périple
02:44 par une visite de travail de deux jours à Doha, avant de s'envoler pour Pékin pour
02:48 une visite d'état de Saint-Jour.
02:50 La visite a été couronnée de grandes annonces d'investissements chinois en Algérie ainsi
02:54 que du raffermissement des positions diplomatiques communes sur les questions internationales,
02:59 en ce moment de grande agitation mondiale.
03:01 Une bonne parcelle de terres agricoles, 6 dans le département de Vguéhé, sera sacrifiée
03:07 pour le besoin d'exploitation controversée du gisement Azinq et Aplon-Tala Hamza à Misour.
03:12 En effet, le premier ministre algérien, Emem Benabderrahman, a dernièrement signé un
03:18 décret exécutif portant des classements de pas moins de 6 hectares de terres agricoles,
03:22 situées dans la commune de Tala Hamza.
03:24 Ce décret a été publié, début juillet, dans le journal officiel algérien.
03:29 Décidément, le régime algérien continue sa politique de destruction des richesses
03:34 de la Kabylie.
03:35 Dans le cadre de l'exploitation de la mine de zinc et de plomb Tala Hamza à Misour,
03:40 rejetée par les habitants des deux villages 6 à proximité du gisement, en l'occurrence
03:44 à Ibouzide et Ibezguichène, ainsi que par plusieurs scientifiques kabyle, dont le professeur
03:49 en microbiologie Kamel Essa et le climatologue Sidi Menat Siamed, l'état colonial algérien
03:54 a décidé le déclassement de 6 hectares de terres agricoles.
03:57 Cette parcelle de terrain est destinée en vertu d'un décret exécutif, n°23 à 231
04:04 du 20 juin 2023, à la réalisation d'une base logistique et d'un accès au gisement
04:08 de zinc-plomb de Tala Hamza et à Misour.
04:11 Par conséquent, trois exploitations agricoles collectives (EAC) seront tout simplement sacrifiées
04:17 pour ce projet controversé.
04:18 Pour rappel, la police algérienne aux frontières a empêché, le 12 juillet dernier, le professeur
04:25 Kamel Essa, engagé dans la mobilisation contre l'exploitation de la dite mine, à voyager
04:30 depuis l'aéroport Soumam Abane-Randanne de Vguéillet.
04:33 Quatre jours après, soit le 16 juillet, il a été présenté devant le parquet du
04:37 tribunal d'Amisour, lequel l'a déféré devant un juge d'instruction.
04:42 Celui-ci a décidé de le placer sous contrôle judiciaire.
04:45 Une mesure arbitraire de privation de liberté à l'encontre d'une voix discordante.
04:50 Pour l'épouse de Kamel Essa, il s'agit là d'une intimidation.
04:54 En effet, ce professeur en microbiologie a dénoncé la violation de la convention Ransar
05:00 par les autorités algériennes, car l'exploitation de la mine de Tala Hamza à Misour risque
05:04 de contaminer la nappe phréatique de la Soumam, protégée par cette convention internationale.
05:09 « Depuis l'entame de ma carrière de journaliste en 1995, j'ai toujours combattu le RCD,
05:16 un parti sectaire, raciste, violent et intolérant, dont les idées globales ne diffèrent pas
05:21 beaucoup de celles du MAK.
05:23 Ça dit, qui vit en France, pays vers lequel il a toujours été tourné, ne nous dit pas
05:28 avec quel argent il a réussi cette reconversion » décrit Varentier.
05:32 Tout comme les résultats médiocres de son parti, ses livres ne font en effet pas recette,
05:37 car ils sont truffés de mensonges, de manipulations et de contre-vérités.
05:41 Autre vérité historique à rétablir, le RCD, qui vit sur la base d'une énorme
05:46 supercherie, est un parti de droite, voire carrément d'extrême-droite.
05:50 Or, ne voilà-t-il pas que le magazine de droite Le Point, sur lequel il y aurait tant
05:55 et tant de choses à dire, vient de lui tailler un magnifique costard ?
05:59 Trop grand pour sa maigre corpulence politique.
06:02 Il y passe quand même pour un vrai héros, une sorte de sauveur de l'Algérie, contrarié
06:08 dans ses projets.
06:09 La réalité est pourtant trop éloignée des faits authentiques.
06:12 Sadi s'est servi des ténors du RCD, qui l'ont formé, lui ont appris à parler,
06:18 à s'exprimer et même à manger et s'habiller, avant de s'en débarrasser un par un.
06:22 Ce nettoyage par le vide a fini par une sorte de s'abordage quasi-total du RCD depuis
06:27 que Sadi a compris qu'il n'y avait plus rien à en tirer.
06:30 Celui que l'on surnommait ironiquement « Saïd Samdi » durant les troubles avortés
06:35 de 2010 à 2011, ne pouvait même pas drainer une dizaine de marcheurs ou de manifestants
06:39 sur son sillage.
06:40 C'est sans doute la raison pour laquelle Saïd Sadi opte dans cet insipide entretien,
06:46 que j'y ai eu beaucoup de mal à lire entièrement, pour les mensonges et les diversions.
06:49 Lui, qui vit en France depuis tant d'années, ose prétendre remettre en cause bon nombre
06:55 de chapitres de notre glorieuse guerre de libération nationale, tout en prétendant
06:59 que le peuple algérien se serait détourné de son épopée.
07:01 Certes, s'il m'est possible de m'accorder avec lui sur le fait que la démarche mémorielle
07:07 de Macron est boiteuse et a très peu de chances d'aboutir, ce n'est certainement pas pour
07:11 les mêmes raisons.
07:12 Sadi, à l'image de Kamel Daoud, cultive une sorte de complexe du colonisé, mal assumé
07:18 et à moitié digéré.
07:19 Voilà pourquoi j'en arrive à me dire en guise d'épilogue que même si la « bonne
07:24 matière » vient à manquer en période estivale, cet entretien insipide et truffé de mensonges
07:29 prouve bien que la presse, très souvent, se plaît et se complaît dans ses dérapages
07:33 contrôlés.
07:34 Il en a été ainsi pour son soutien aveugle à l'Ukraine et ses attaques subjectives
07:39 contre la Russie.
07:39 – Sous-titrage : Le Crayon d'oreille -