• l’année dernière
Dans un entretien au Parisien, Frédéric Veaux, le directeur général de la police nationale, a déclaré « qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison». Emmanuel Macron n’a pas souhaité réagir. « C’est une décision qui a été prise par un magistrat et donc je ne me prononcerai pas sur celle-ci », a-t-il précisé.

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Transcription
00:00 À Marseille, quatre policiers ont été mis en examen pour violences volontaires,
00:05 l'un d'eux a été placé en détention provisoire,
00:07 depuis de très nombreux policiers marseillais se montrent solidaires.
00:11 Ce matin, le directeur général de la police nationale, Frédéric Vaud,
00:14 leur apporte son soutien.
00:15 Selon lui, un policier, je le cite,
00:17 "n'a pas sa place en prison avant un éventuel procès".
00:21 Est-ce que vous approuvez ces propos ?
00:23 – Je ne vais pas commenter les propos du directeur général
00:26 qui s'exprime sur une série d'affaires,
00:29 parce que de là où je suis, en tant que garant des institutions
00:33 et aussi de l'indépendance de l'autorité judiciaire,
00:35 c'est une décision qui a été prise par un magistrat.
00:38 Et donc je ne me prononcerai pas sur celle-ci,
00:40 et dans notre pays, les policiers servent,
00:44 eh bien la bonne application de la loi, l'ordre républicain,
00:48 et l'État de droit suppose d'abord la présomption d'innocence,
00:50 et pour tout le monde, et le respect de la loi pour chacun.
00:54 Mais je veux quand même ici dire, puisqu'on parle des émeutes,
00:57 nos policiers, nos gendarmes, ils ont été présents durant ces nuits
01:02 face à un déferlement de violence inédit.
01:05 Je rappelais les chiffres tout à l'heure,
01:07 900 d'entre eux ont été blessés durant ces nuits, 900 !
01:13 Et je regarde les chiffres aussi, il y a 28 enquêtes lancées
01:16 par l'inspection générale de la police nationale
01:19 et l'inspection générale de la gendarmerie nationale.
01:21 Donc il faut remettre les choses à leur juste place.
01:23 Il faut être absolument intraitable,
01:26 quand il y a des débordements qui sont faits,
01:27 que la déontologie n'est pas respectée.
01:29 Tout le monde doit respecter la loi.
01:31 Mais je ne voudrais pas qu'en quelque sorte on se trompe de débat.
01:34 Et je comprends l'émotion qu'il y a aussi chez nos policiers,
01:40 qui ont eu le sentiment d'être confrontés à la violence la plus extrême.
01:45 Et donc il faut entendre cette émotion,
01:46 tout en faisant respecter l'État de droit pour tous.
01:49 Et donc bien évidemment, eux-mêmes s'inscrivent dans le cadre de la loi
01:53 et de l'État de droit.
01:54 Nul en République n'est au-dessus de la loi.
01:57 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
02:00 [SILENCE]

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