• l’année dernière
Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, a apporté son soutien à la mobilisation des policiers contre le placement en détention provisoire d’un agent de la BAC de Marseille, soupçonné d’avoir commis des violences policières en marge des émeutes. Un soutien qui a suscité l’indignation des magistrats et de plusieurs personnalités politiques. Depuis la Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macron a dit comprendre “l’émotion” des policiers mais a également affirmé que “nul en République n’est au-dessus de la loi”.

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Transcription
00:00 Le service public est toujours assuré.
00:03 Nous ne sommes pas irresponsables.
00:05 Nous avons effectivement, nous, unité SGP Police, appelé à ce service minimum avec ce code 562,
00:10 mais ce n'est pas un droit de grève, nous ne l'avons pas.
00:14 Donc nous réagirons bien sûr aux mesures d'urgence, aux appels 17.
00:18 Donc non, non, il n'y a pas de crainte à avoir la sécurité.
00:21 – La conséquence, c'est un temps un peu plus long,
00:23 par exemple pour une personne qui a besoin de porter plainte,
00:25 si elle se rend en l'occurrence dans un commissariat fermé,
00:27 elle va trouver porte-close.
00:29 – Oui mais vous savez, si vous voulez déposer plainte en gendarmerie,
00:32 vous n'aurez pas cette gendarmerie ouverte H24 en milieu rural,
00:36 c'est un luxe que la police nationale peut vous offrir.
00:40 Si vous devez déposer plainte quelques heures après, vous pourrez le faire,
00:42 sauf cas d'urgence, je vous lis très bien, la vie humaine,
00:46 les policiers sont républicains et responsables.
00:48 – Ça veut dire quand même moins de contrôle sur le terrain, ce code 562 ?
00:51 – Oui, peut-être, la patrouille, la sécurisation de l'espace public
00:56 est toujours assurée par mes collègues, et marseillais aussi,
01:00 mais on va peut-être faire plaisir, moins de verbalisation,
01:03 peut-être moins de contrôle, on va assurer le service minimum
01:09 que nous offre ce code 562 ou 1132 avec nos nouveaux logiciels.

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