Spain's Vox party stumbles, testing limits of European far-right advance

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00:00 Nous avons maintenant notre éditeur européen, Armin Georg.
00:03 Armin, c'est génial de te voir.
00:04 Les polls ont posé Vox comme des "kingmakers",
00:08 mais le parti de droite a été encore plus éloigné.
00:09 Qu'est-ce qui s'est passé pour eux ?
00:11 Nous avons reçu un statement aujourd'hui, Delano,
00:16 du chef de Vox, qui dit que c'est un jour inquiétant pour nous
00:22 parce que nous n'avons pas atteint notre objectif
00:24 d'expulser Pedro Sánchez du palais gouvernemental.
00:31 Donc, clairement, le chef de Vox a accordé
00:35 qu'il n'avait pas atteint ses expectations.
00:38 Il a perdu près de 20 sièges au Parlement
00:42 et a perdu environ 3% du vote national
00:45 comparé au vote 2019.
00:48 Et cela a mené à un sort de relief assez audible
00:53 entre les figures centristes et de gauche politique en Europe.
00:57 Nous avons aussi entendu des réactions en France.
01:00 Pourquoi tout cela s'est passé ?
01:02 C'est une chose pour Vox d'être partie
01:07 de certains parlementaires et d'enregistrer des politiques
01:12 qui ont été controversables, comme la banque des flèches
01:17 ou la suppression des références à la violence contre les femmes.
01:24 Mais certains votants ont vraiment pensé deux fois
01:30 à mettre un parti au gouvernement
01:32 pour pouvoir créer une conversation nationale
01:34 plutôt que d'une conversation régionale ou dans un hall.
01:38 La gauche a été aussi assez effective.
01:41 Il faut dire que les votants ont mobilisé
01:43 et ont dit que si les gens ont voté pour Vox
01:46 et s'ils ont une coalition nationale qui s'involte à Vox,
01:51 cela ne signifierait pas seulement
01:53 d'amener une politique de réaction au gouvernement,
01:56 mais aussi une retour à l'époque de Franco, la dictature.
02:00 C'est quelque chose qui a été coupé,
02:04 car l'Espagne est toujours très loin
02:08 sous le légace de la guerre civile
02:11 et de la répression qui a suivi depuis des décennies,
02:13 après les années 1930.
02:15 Cela a fini il y a peu de temps.
02:17 On a entendu parler de la possibilité
02:20 de la coalition en Catalogne
02:22 lors de la campagne pro-indépendance.
02:24 Que dit-on de ce qui se passe ici ?
02:27 Pourquoi devrions-nous encore écouter
02:31 les partis politiques catalans
02:34 quand le premier gagnant était le Parti des Peuples ?
02:40 Le Parti des Peuples n'a pas
02:44 les mêmes options de coalition que les socialistes.
02:48 Les socialistes pourraient, avec un bloc de gauche
02:51 et des partis régionales,
02:53 dans la Basse-Catalogne,
02:54 pousser la coalition en théorie.
02:58 Bien sûr, les conservateurs ont eu le premier coup
03:02 à tenter de former une coalition,
03:03 car ils ont gagné la campagne, mais pas assez.
03:06 Mais les autres joueurs et les possibles "kingmakers"
03:11 savent tout cela.
03:13 Ils se posent déjà en cas où
03:16 la première tentative de former une coalition
03:20 n'arrive pas.
03:22 On revient à l'idée d'une coalition de gauche
03:25 avec les partis régionales.
03:27 On a entendu parler, comme vous l'avez dit,
03:30 de l'ERC, l'élu républicain de la Catalogne,
03:33 qui dit que si ils soutiennent Sánchez,
03:38 les socialistes de Sánchez devront "respecter" la Catalogne.
03:43 Mais on a aussi entendu parler d'une autre partie
03:47 plus dure sur la question de la sécession catalane,
03:49 qui s'appelle Junts,
03:51 qui dit que celle-ci "cherche une fenêtre d'opportunité
03:54 créée par cette élection pour atteindre
03:56 la libération catalane",
03:58 selon son secrétaire général.
04:00 On peut donc voir que si on revient à cette idée
04:04 d'un nouveau gouvernement Sánchez,
04:07 on va voir une véritable polarisation en Espagne.
04:12 La question de la libération catalane signifie peut-être
04:17 retourner à la crise constitutionnelle de 2017-2018.
04:21 Les votants de droite vont dire que l'élection n'a pas été
04:25 une victoire pour la PP,
04:28 mais pour revenir à la situation de la première ligne,
04:32 comme c'était le cas auparavant,
04:34 en faisant des concessions à des partis
04:37 qui veulent démolir l'Etat espagnol.
04:39 Je peux donc voir des scénarios
04:42 où la polarisation pourrait devenir plus précise.
04:45 - On verra comment ça se déroule dans les semaines à venir.
04:48 Merci, Armin Georgiou.

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