Émeutes, «retour de l'autorité», écologie, éducation... Ce qu'il faut retenir de la prise de parole d'Emmanuel Macron

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Emmanuel Macron en visite en Nouvelle-Calédonie prend la parole ce lundi, dans une interview accordée à TF1 et France 2. Parmi les sujets abordés : les 100 jours, axe politique décidé par le chef de l'Etat en avril dernier, qui devait permettre d'apaiser le pays.


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Transcription
00:00 Emmanuel Macron a donc pris la parole à 13h sur TF1 et France 2.
00:03 Une demi-heure de questions-réponses enregistrées et réalisées en Nouvelle-Calédonie
00:07 où le chef de l'État avait atterri deux heures plus tôt.
00:10 Alexandre Chauveau, le président, a notamment fait le bilan des 100 jours,
00:13 échéance qu'il avait lui-même fixé au lendemain de l'adoption de la réforme des retraites.
00:18 Oui, et Emmanuel Macron a sans surprise défendu son bilan.
00:20 Loi de programmation militaire, projet de loi sur la justice,
00:23 l'industrie verte ou les relocalisations,
00:25 autant de textes votés malgré une majorité relative à l'Assemblée.
00:28 Il avait justement chargé Elisabeth Borne d'élargir cette majorité
00:32 et si la Première ministre n'y est parvenue que très occasionnellement,
00:35 le président, lui, se félicite d'avoir fait voter plus de lois en un an
00:39 qu'au même moment lors du premier quinquennat.
00:41 Le gouvernement a avancé, décidé, fait passer des textes, été efficace.
00:46 Ce qui justifie ce choix de confiance pour madame la Première ministre,
00:50 c'est le choix de la confiance, de la continuité et de l'efficacité.
00:53 Rappelez-vous, il y a 100 jours, on nous expliquait que le pays serait à l'arrêt
00:56 et qu'il n'y aurait plus de déplacement possible sans les casseroles.
00:58 Emmanuel Macron, qui est également revenu sur les émeutes,
01:01 intervenu en plein cœur des 100 jours, qui se voulait pourtant un moment d'apaisement.
01:04 Le chef de l'État insiste sur l'urgence de l'ordre et le retour de l'autorité,
01:08 à commencer par la responsabilité des parents au sein des familles.
01:11 Ce ne sont pas des réponses que seul le gouvernement peut mettre en place,
01:14 prévient le président, au cours d'une interview baroque sur la forme.
01:17 16 000 kilomètres séparait en effet Emmanuel Macron à Nouméa
01:21 de ses interlocuteurs présents sur deux plateaux différents, depuis Paris.
01:24 Le récit de notre envoyé spécial Alexandre Chauveau depuis Nouméa,
01:27 en Nouvelle-Calédonie, pour suivre le déplacement d'Emmanuel Macron.
01:31 Alors dans cet entretien, le président est revenu sur les violentes émeutes
01:34 déclenchées par la mort du jeune Nahel à Nanterre,
01:36 lors d'un contrôle policier, j'en tire la leçon.
01:39 L'ordre martèle trois fois Emmanuel Macron.
01:41 Les propos polémiques également du directeur général de la police nationale, Frédéric Vaud,
01:45 qui estime qu'un policier n'a pas sa place en prison avant un éventuel procès.
01:49 Cela fait suite aux quatre policiers de la BAC de Marseille,
01:51 soupçonnés d'avoir roué de coup un homme de 21 ans,
01:54 et qui sont donc mis en examen pour violence en réunion
01:56 par personne dépositaire de l'autorité publique.
01:59 Un de ces membres est en détention provisoire.
02:01 Son appel sera d'ailleurs examiné le 3 août prochain,
02:03 c'est ce qu'a annoncé il y a peu la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
02:06 Et le président a donc été interrogé sur ce sujet.
02:09 À la mi-journée, il assure que nul n'est au-dessus de la loi.
02:12 - Nos policiers, nos gendarmes, ils ont été présents durant ces nuits
02:15 face à un déferlement de violence inédit.
02:17 900 d'entre eux ont été blessés durant ces nuits.
02:20 Et je regarde les chiffres aussi, il y a 28 enquêtes
02:23 lancées par l'inspection générale de la police nationale
02:26 et l'inspection générale de la gendarmerie nationale.
02:28 Il faut être absolument intraitable quand il y a des débordements
02:31 qui sont faits, que la déontologie n'est pas respectée.
02:33 Mais je ne voudrais pas qu'en quelque sorte on se trompe de débat.
02:36 Et je comprends l'émotion qu'il y a aussi chez nos policiers
02:39 qui ont eu le sentiment d'être confrontés à la violence la plus extrême.
02:43 Il faut entendre cette émotion,
02:44 tout en faisant respecter l'état de droit pour tous.

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