• il y a 2 ans
Selon les informations de BFMTV, deux des quatre fonctionnaires ont fini, lors de leur garde à vue, par reconnaître des violences et ont permis d'en savoir un peu plus sur les faits qui se sont déroulés cette nuit-là. Mais à l'exception de cette version apportée par les deux agents, "aucun policier ne souhaite collaborer à l'enquête, allant même jusqu'à avoir du mal à s'identifier sur les vidéos", écrivent les enquêteurs de l'IGPN.

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Transcription
00:00 Il est le seul policier avec un LBD sur les images à la disposition des enquêteurs.
00:06 L'un des agents de la BAC dans le viseur de l'IGPN a été placé en détention provisoire.
00:11 Notamment pour éviter, selon le magistrat, toute concertation avec les autres mis en examen et toute pression éventuelle sur la victime.
00:20 Car en plus de son arme, les enquêteurs pensent avoir identifié le tee-shirt du policier.
00:26 Mais en garde à vue, l'agent de la BAC a dit ne se souvenir de rien, n'avoir rien vu et ne pas se reconnaître sur les images.
00:33 Dans le code de procès-hors-penal, ils ont regardé le silence, c'est ce qui est notifié dans le procès-verbal de garde à vue à chaque personne qui est placée en garde à vue.
00:39 Ensuite, ce que je veux vous dire, c'est que sur un plateau télé, c'est simple de refaire le match, sur le terrain, ce soir-là, c'était très rude.
00:44 Parmi les autres policiers entendus par l'IGPN, deux agents reconnaissent des faits de violence, mais les autres ne souhaitent pas collaborer à l'enquête.
00:53 On n'en serait pas non plus là si des propositions concrètes s'étaient vues réalisées, je pense notamment à la caméra piéton.
00:58 Si les policiers, au moins un des membres de l'équipe, étaient équipés de caméras piéton, on y verrait plus clair.
01:03 C'est la vidéosurveillance qui a permis à l'IGPN d'identifier rapidement plusieurs policiers de la BAC.
01:09 Dans son rapport de la nuit, la chef de cette unité n'avait mentionné aucun incident ni usage de flashball.

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