Stanislas Guerini: "On n'a pas en République à choisir son camp"

  • l’année dernière
Stanislas Guerini, ministre de la Transformation et de la Fonction Publiques, est l’invité du Face à Face ce vendredi.
Transcript
00:00 Dans d'autres corps de métier, on a connu cela et ça ne provoque pas l'émoi que ça a provoqué pendant une semaine
00:05 avec l'embarras qu'on a pu sentir au sein du gouvernement.
00:09 Il y a une spécificité de la police dans le rapport entre gouvernement et...
00:12 - Moi je fais le constat depuis une semaine qu'il faudrait quasiment que chaque responsable politique choisisse son camp.
00:18 C'est très marquant.
00:20 On peut défendre les policiers, je le fais sans ambiguïté, avec intensité, comme je l'ai toujours fait,
00:26 comme le ministre de l'Intérieur, comme l'ensemble du gouvernement l'a surfait,
00:29 défendre l'institution judiciaire, défendre le lien entre la police et la jeunesse.
00:34 J'étais hier avec des policiers qui encadrent des jeunes pendant les vacances, qui font un travail absolument formidable.
00:40 On n'a pas en République à choisir son camp.
00:43 Et j'ai l'impression ces derniers jours que défendre les policiers ou comprendre l'émotion suscitée
00:48 quand on voit la vidéo d'Eddy qui a été blessée, ça consisterait à devoir choisir son camp.
00:56 Défendre la République, ce n'est pas choisir un camp, c'est défendre les règles de la République.

Recommandée