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Retrouvez le replay du sprint messieurs à Sunderland du 29/07/2023.

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Sport
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00:00:00 [Musique]
00:00:20 On ouvre une magnifique journée de sport sur la chaîne L'Equipe.
00:00:23 Ça va commencer par le triathlon World Series qui a lieu pour la première fois à Sunderland.
00:00:28 Ça se passe en Grande-Bretagne, la sixième étape, l'avant-dernière.
00:00:31 Même ça c'est pour démarrer.
00:00:32 Et puis regardez ce qui vous attend tout à l'heure, ce soir, en dernière partie de soirée.
00:00:37 Ce sera à 23h, le Foot Soccer Champions Tour avec deux équipes que vous avez reconnues
00:00:41 et que vous connaissez forcément.
00:00:42 Une affiche qu'on ne loupe pas, le FC Barcelone contre le Real Madrid.
00:00:46 Bonjour, ravi de vous retrouver.
00:00:48 Je vous ai donné le départ et la fin, mais il y a plein de choses à suivre.
00:00:51 Également beaucoup de Français qu'on suivra au fur et à mesure de la journée.
00:00:54 Je vais vous dire ça dans quelques instants.
00:00:56 Mais d'abord, vous le savez, Objectif Paris est là pour suivre les athlètes
00:00:59 jusqu'à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques l'an prochain de Paris.
00:01:03 Donc on est à 363 jours désormais de cette cérémonie d'ouverture.
00:01:08 363 jours pour continuer à suivre et supporter les Bleus.
00:01:12 Je vous l'ai dit, on va démarrer par le triathlon pour cette première à Sunderland.
00:01:17 Ça va être assez intéressant de suivre ça.
00:01:19 On suivra bien sûr Léo Berger qui est tenant du titre du classement général de ces World Series.
00:01:23 Champion du monde en titre en s'imposant l'année dernière à Abu Dhabi.
00:01:27 Il est encore là, Léo Berger. On espère qu'il sera très en forme.
00:01:30 Il y aura aussi un magnifique match de rugby que vous allez suivre.
00:01:33 Ensuite, match de préparation à la Coupe du Monde.
00:01:36 Ce sera le premier Test Match européen de l'été entre l'Ecotte et l'Italie.
00:01:41 Vous avez l'entraînement des Bleus en ce moment sous les yeux.
00:01:44 Puisque les Bleus affronteront ensuite à deux reprises l'Ecosse les deux samedis qui vont suivre.
00:01:49 C'est pour ce qui va se passer juste après le triathlon à 16h05.
00:01:53 Puis à 18h06, ce sera la Formule E, la 15e et dernière manche, le dernier week-end.
00:01:59 Vous l'avez compris, l'oupris de Londres avec cette saison de Formule E qui prend fin.
00:02:03 Et le britannique Jack Dennis qui pourrait être sacré devant son public.
00:02:07 Tout à l'heure, on ira voir Mylène Dorange.
00:02:10 On va même aller la voir maintenant.
00:02:11 Mylène qui est avec Romain Aran pour nous expliquer si l'attention est en train de monter.
00:02:16 Quel magnifique cadre déjà, Mylène. Bonjour.
00:02:19 [Bruit de vent]
00:02:27 Mylène, est-ce que vous m'entendez ?
00:02:28 On voit très bien où vous êtes.
00:02:29 Il n'y a aucun souci.
00:02:30 On aperçoit bien le décor de Londres derrière vous.
00:02:34 On voulait faire un point.
00:02:36 Ce qu'on fait, c'est qu'on repart voir Mylène dans quelques instants.
00:02:39 Je continue le déroulé de la journée.
00:02:41 Je vous ai dit qu'il y allait y avoir les Français également.
00:02:44 On a le championnat de France même à suivre.
00:02:46 L'athlétisme aujourd'hui pour cette deuxième journée.
00:02:49 On a déjà eu le 100 m à suivre hier, que vous avez suivi dans l'équipe du soir,
00:02:53 avec le sacre de Muhammad Oufal, le quatrième.
00:02:56 Aujourd'hui, on va continuer avec des super disciplines.
00:02:59 Il y aura bien sûr le 200 m masculin avec toujours Muhammad Oufal.
00:03:02 Justement, il y aura aussi en point d'orgue le 110 m.
00:03:05 Et avec Sacha Zoya, le champion d'Europe Espoir récent,
00:03:09 avec Willem Belosian qui sera également ici.
00:03:12 Et aussi Pascal Martino Lagarde jusqu'à Oumaté.
00:03:15 Ici, vous avez Robert Michon qui est donc champion de France.
00:03:19 Mélina, Robert Michon de la discipline du disque, qu'on a l'habitude de voir également.
00:03:24 Grande carrière pour Mélina, bien sûr.
00:03:26 Ça, c'est ce qui va se passer à 19h05.
00:03:28 Je vous donne bien les horaires en même temps.
00:03:30 21h06, vous aurez le basket 3-3 finale de la Super League.
00:03:33 Ça se passe à Rennes.
00:03:35 C'est inédit, ce sera en direct.
00:03:37 C'est l'Open de France qui termine cette saison 2023, qu'on va suivre également.
00:03:40 Et on regardera bien sûr les phases finales avec beaucoup d'attention.
00:03:43 Et ce match, je vous l'ai dit et je vous le répète,
00:03:45 entre le FC Barcelone et le Real Madrid, c'est du foot.
00:03:48 Et ça se passe à Dallas à 23h.
00:03:51 Et bien voilà, pour tout ce que je pouvais dire, j'ai gardé un petit peu le micro.
00:03:54 Mais je vais le passer très vite à Frédéric Brindel et à Grégory Rouault.
00:03:57 Bonjour messieurs.
00:03:58 On est en train de se préparer.
00:03:59 Je n'ai parlé que d'un seul homme.
00:04:01 Ai-je raison, Léo Berger, qu'on attend ?
00:04:03 Alors écoutez, personne ne peut vous reprocher de présenter cet événement
00:04:08 par le champion du monde en titre, Claire.
00:04:11 Donc ça, vous êtes totalement pardonnés.
00:04:13 N'oublions pas quand même deux autres Français qui sont là.
00:04:16 Pierre Lecorq, qui a été champion d'Europe en 2018.
00:04:19 Et puis Tom Richard, qui fait partie des gros outsiders.
00:04:24 Grégory Rouault, on s'apprête à vivre un triathlon d'enfer.
00:04:29 Pourquoi ?
00:04:30 Déjà, nous sommes à Sunderland.
00:04:33 Et le moins qu'on puisse dire, même si nous sommes en août,
00:04:36 il ne fait pas très chaud et il va falloir plonger dans la mer du Nord à 15 degrés.
00:04:40 Oui, tout à fait.
00:04:41 Un nouveau parcours, puisque c'est la première fois qu'on va être à Sunderland.
00:04:46 Un parcours avec une natation en mer du Nord, avec une eau à 15 degrés.
00:04:51 Donc ça va être un petit peu froid.
00:04:52 C'est pour ça que vous voyez certains triathlètes avec des cagoules.
00:04:55 C'est pour essayer de se prévenir des maux de tête.
00:05:00 Et puis un parcours qui s'annonce un peu venteux.
00:05:02 On a vu, il y a du vent.
00:05:04 Il fait froid, il fait frais.
00:05:06 Donc ça va être particulier.
00:05:07 Frédéric, on peut faire peut-être le point sur le classement général.
00:05:09 Également, il y a eu un rapproché avec la dernière manche justement.
00:05:13 Et puis on le rappelle, on est sur l'avant-dernière manche.
00:05:15 Ça va bientôt se terminer en septembre.
00:05:17 Alors, oui, effectivement.
00:05:18 Claire, là, vous mettez le doigt sur ce qu'il y a de plus compliqué à expliquer.
00:05:23 Je suis là pour ça.
00:05:24 Voilà.
00:05:25 Pour être champion du monde, il faut être le plus régulier sur l'ensemble des World Triathlon Series.
00:05:31 Nous y sommes.
00:05:32 Il y a six manches plus une finale.
00:05:35 Il faut donc avoir fait ces quatre gros résultats sur les six.
00:05:41 On peut faire l'impasse sur deux, plus la finale et plus, et ça c'est important cette année,
00:05:46 le test event que vous suivrez bien sûr sur la chaîne L'Équipe du 17 au 20 août prochain.
00:05:52 Là aussi, il y aura des points pour être champion du monde.
00:05:55 Donc vous voyez que c'est assez compliqué.
00:05:57 Mais au classement général pour l'instant, c'est le portugais Vasco Villaca qui est en tête.
00:06:05 Vasco Villaca qui fait preuve d'une régularité impressionnante.
00:06:09 Il est devant Hayden Wild et les Français avec Dorian Connix et Léo Berger sont respectivement sixièmes et septièmes.
00:06:17 Hormis Dorian Connix que je viens de vous citer, tous les autres sont là aujourd'hui à Sunderland.
00:06:24 Et l'objectif c'est de se mettre à l'abri pour aborder la finale ou le test event dans les meilleures conditions Grégory.
00:06:29 Tout à fait, pour Léo Berger c'est l'occasion de remonter parce que lui pour le moment il n'a fait que trois courses sur les quatre possibles avant la grande finale.
00:06:36 Donc là c'est l'opportunité pour lui de prendre un maximum de points et de remonter au classement général.
00:06:41 Idem pour Pierre Lecor qui lui n'a pas beaucoup couru sur le circuit WTCS depuis le début de l'année.
00:06:46 Donc là, deux de nos Français ont l'opportunité de remonter au classement.
00:06:52 Bon vous voyez clair, évidemment les enjeux sont importants et sachant que, bon je le prenais un peu à la rigolade,
00:07:00 mais c'est vrai que pour bien comprendre les réglementations et les comptabilités de points du triathlon au haut niveau, il faut avoir fait maths sup, maths pay.
00:07:11 Minimum.
00:07:12 Minimum, et faites nous confiance et notamment avec Grégory Rouault qui est le référent, le spécialiste de la chaîne L'Equipe.
00:07:22 L'idée aujourd'hui pour nos Français c'est d'aller cartonner parce que en cas de victoire,
00:07:28 alors que ce soit pour Léo Berger, pour Pierre Lecor ou même pour Tom Richard,
00:07:33 là ça leur permettra d'aborder la suite de la saison avec deux grands rendez-vous dans les meilleures conditions possibles.
00:07:43 Grégory, 50 garçons, une cinquantaine de garçons au départ.
00:07:50 Le problème, on voit bien sûr, on l'a aperçu, le vent derrière, parce que quand il y a un drapeau qui se lève, il se couche complètement.
00:08:00 Il y a ce vent qui va changer toutes les données, à la fois bien sûr sur le vélo, évidemment, grand classique pour ceux qui suivent le cyclisme,
00:08:09 mais aussi, et là ça va être terrible, sur la natation au moment où l'ensemble des 50 triathlètes se prépare avec la combinaison,
00:08:18 puisqu'on est à 15 degrés, il y a énormément de tension.
00:08:22 Tout peut se passer dans cette avancée sur la mer du Nord, même si l'eau est quand même assez calme.
00:08:30 L'eau est assez calme, il va falloir faire attention, est-ce qu'il y a des courants ?
00:08:33 Alors ça, malheureusement, visuellement, on a du mal à le voir.
00:08:36 Là, on a la chance d'avoir un beach start, c'est-à-dire que les athlètes vont être positionnés sur le tapis bleu que vous voyez à l'écran.
00:08:42 Ils vont avoir une course d'environ, à vue de nez, à vue d'œil, plutôt, on va dire, une vingtaine, trentaine de mètres,
00:08:50 avant de plonger dans la mer du Nord.
00:08:52 C'est vrai qu'à vue de nez, bon, ça sera plus compliqué.
00:08:54 Mais à vue d'œil, entre 20 et 30 mètres, une plongée, puis après, devouer à prendre main droite pour rentrer après sur le parc de transition.
00:09:03 Le vent peut être un facteur dans l'eau, il le sera surtout à vélo, et il le sera également à pied.
00:09:09 Oui, ça, ça casse les mollets.
00:09:13 Vraiment, ce sable, là, c'est quelque chose.
00:09:17 La transition, alors, en fait, il y a cette partie course, mais aussi cette partie, on va dire, assez chaude,
00:09:24 et après, il y a la partie natation et la partie froide.
00:09:27 Alors, ça y va.
00:09:29 Ça ne course pas, on ne court pas.
00:09:31 Ils ont décidé d'avancer les nageurs dans l'eau.
00:09:34 Donc là, les nageurs ne vont pas partir sur un beach start traditionnel.
00:09:39 Mais ça se comprend, ça se comprend, Grégory, parce que je parlais de cette transition, alors, bien sûr, de la course et de la natation,
00:09:46 mais ils ont l'habitude, en revanche, de passer du un peu chaud au froid comme ça.
00:09:52 Alors là, c'est quand même assez exceptionnel, parce que normalement, ils auraient dû se mettre derrière la ligne.
00:09:56 Je pense que l'organisation a aménagé un départ vraiment dans l'eau, à mi-genou, pour que les athlètes ne se blessent pas.
00:10:02 Il doit y avoir, en fait, des brides verts au sol.
00:10:04 Voilà, il y a ça. C'est parti pour la partie natation.
00:10:09 750 mètres de natation.
00:10:12 Un tour, un aller et un retour sous forme rectangulaire.
00:10:16 Ensuite, il y aura cinq tours dans la partie cyclisme.
00:10:19 21,3 km.
00:10:21 Enfin, deux tours de course à pied sur cinq kilomètres.
00:10:25 Nous sommes sur le format sprint.
00:10:27 C'est la moitié de la distance olympique.
00:10:31 Et sur ces World Triathlon Series, tout à l'heure, nous rigolions un petit peu sur la difficulté des classements et des comptabilités de points.
00:10:39 Sachez qu'il y a aussi plusieurs formules.
00:10:42 Il y a le super sprint, il y a le sprint, il y a la formule distance traditionnelle olympique.
00:10:48 Mais bon, il faut jouer avec cette comptabilité de points, évidemment.
00:10:52 Une distance traditionnelle qui nous a réussi l'an dernier, puisque Léo Berger est devenu champion du monde à Abu Dhabi sur un format olympique.
00:11:00 Et la distance super sprint qui nous a réussi il y a deux semaines avec Cassandre Beaugrand qui l'a remporté à Angours.
00:11:06 Il se trouve que c'était en plus un championnat du monde.
00:11:08 Et donc c'est la première championne du monde de super sprint.
00:11:11 Voilà, et c'est une française.
00:11:13 S'il vous plaît.
00:11:14 Donc voilà, là les hommes qui sont partis, on peut voir qu'il y a deux, trois pointes qui sont en train de se dégager.
00:11:21 Et quelques nageurs qui ont l'air tout doucement déjà de prendre le lit sur cette natation.
00:11:26 On va voir au passage de Boué un petit peu ce qui se passe.
00:11:29 Mais encore une fois, un départ natation qui a été très particulier, puisque normalement les coureurs ont dû nager et plonger dans l'eau.
00:11:36 Pour des raisons que je n'ai pas.
00:11:37 Ils les ont fait partir avec de l'eau jusqu'aux genoux.
00:11:41 C'est sûrement pour des raisons de sécurité.
00:11:43 En général, il y a des écarts qui sont faits sur la partie natation, certes, mais qui ne sont pas définitifs.
00:11:52 Est-ce que là, vu les conditions difficiles, rappelons-le, 15 degrés dans l'eau, nous avançons sur la mer du Nord.
00:12:00 Alors il y a du courant avec du vent vraiment qui pousse énormément.
00:12:05 Il y a le risque d'être déporté.
00:12:07 Il y a le risque d'attraper froid aussi.
00:12:10 Ne l'oublions pas.
00:12:11 On peut faire une crise d'hypothermie aussi.
00:12:14 Tout à fait. C'est pour ça que vous avez vu les athlètes avec des cagoules.
00:12:18 Certains avaient leur combinaison, avaient même une doudoune avant pour rester le plus au chaud possible.
00:12:24 C'est vrai que les conditions, le vent, l'air ambiant et la température ambiante qui n'est pas très élevée.
00:12:31 Le froid de l'eau, puisque l'eau est à 15 degrés.
00:12:33 Il faut faire attention.
00:12:35 Et là, on voit le numéro 2.
00:12:36 C'est Aiden Wild qui a été un petit peu long au départ avant de se lancer.
00:12:42 Aiden Wild est évidemment l'un des grandissimes favoris.
00:12:46 Médaillé de bronze des derniers Jeux olympiques.
00:12:48 C'est quelqu'un qui a longtemps mené l'année dernière les World Triathlon Series avant de se faire couper la chic sur le final par le français Léo Berger.
00:12:57 Les deux hommes se retrouvent et c'est un grand classique qui va nous emmener jusqu'à Paris 2024.
00:13:02 Et qui passera, je vous le rappelle, par le fameux test event du 17 au 20 août prochain.
00:13:08 Ça sera sur le parcours des Jeux olympiques, c'est-à-dire neige, natation, dans la Seine.
00:13:17 La partie vélo sur une portion des Champs-Élysées.
00:13:21 Et puis la course à pied autour, ça sera magnifique.
00:13:24 Et ça sera sur la chaîne L'Équipe.
00:13:26 Allez, le passage de la première roue et là c'est la bagarre.
00:13:29 C'est la bagarre, on arrive sur cette entonnoire où là, c'est la machine à laver.
00:13:35 J'ai vu Henri Schumann prendre l'extérieur, il est aux alentours de la 25ème, 30ème place.
00:13:39 Lui, l'excellent nageur.
00:13:40 Je pense qu'il a fait un mauvais chouette départ en se mettant sur la gauche.
00:13:43 Le sud-africain.
00:13:44 J'ai l'impression que c'était lui en tout cas.
00:13:46 Et là on voit le numéro 33 qui est en train de mener la natation.
00:13:49 C'est Diego Moya, le Chilien.
00:13:51 Excellent nageur.
00:13:56 Il prend un maximum de risque évidemment parce que c'est sa spécialité.
00:13:58 Et il faut essayer sur cette partie natation, rappelons-le, très difficile.
00:14:02 Il faut essayer de creuser l'écart avant d'aborder le cyclisme.
00:14:05 Où là, bien sûr, ça va être encore une autre histoire.
00:14:09 On va tout vous raconter.
00:14:10 Mais sur le cyclisme, avec le vent et avec un parcours très technique à suivre,
00:14:15 ça va être peut-être une option, tenter l'échapper et tenir jusqu'au bout.
00:14:22 Donc, si le Chilien là prend un maximum de risque, Diego Moya,
00:14:26 si les nageurs prennent un maximum de risque,
00:14:29 ils peuvent profiter d'un bon coup, d'une bonne échappée
00:14:33 qui se dessinerait sur la partie cyclisme.
00:14:36 Il y a des risques à prendre de toute évidence aujourd'hui à Sönderland.
00:14:40 Oui, tout à fait.
00:14:41 Et puis, il y a une phase qu'il ne faut pas oublier, c'est la transition.
00:14:44 Il faut savoir que là, les nageurs sont tous à bloc.
00:14:47 Ils nagent très, très vite.
00:14:48 Et à la sortie d'eau, il faut encore se mettre un niveau au-dessus,
00:14:51 un cran au-dessus pour vraiment mettre la pression sur ses adversaires de derrière
00:14:55 ou pour recoller aux adversaires de devant.
00:14:57 Et là, on voit tout de suite un petit groupe de 3-4 athlètes.
00:14:59 J'ai cru voir le bonnet numéro 3 de Léo Berger pas trop, trop mal placé.
00:15:04 Normalement, Pierre Lecor devrait aussi être aux avant-postes.
00:15:07 Lui qui est un excellent nageur de Nathan Mer,
00:15:11 qui est un peu plus accu à ses conditions puisqu'il est natif de Bretagne, de Sarso.
00:15:17 Et là, on voit devant, je crois que c'est Moïa Chase McQueen.
00:15:20 Chase McQueen, l'américain aussi.
00:15:22 Chase McQueen, lui, qui a nagé à l'université du Michigan.
00:15:26 Donc, excellent nageur de bassin.
00:15:28 Très, très bon nageur.
00:15:29 On l'avait vu sur les Super League en salle des arenas Super League.
00:15:35 Carrément, faire une partie de la natation en papes.
00:15:39 Tellement, il est un cran au-dessus.
00:15:41 Donc, lui, très, très bon nageur de papillon.
00:15:43 C'est énorme, il faut le vouloir.
00:15:46 Parce que la nage papillon, ce n'est pas la nage la plus naturelle, évidemment.
00:15:51 Et en plus, sur des parcours comme ça, en eau douce ou en mer, c'est toujours toute une histoire.
00:15:59 Alors, ces deux hommes qui sont en tête, Chase McQueen et le Chilien Diego Moïa,
00:16:07 nous avons a priori... Alors, on cherche les Français pour l'instant.
00:16:11 Max Tapley, ce ne sont pas des grands favoris.
00:16:15 C'est ça, c'est ça.
00:16:17 Max Tapley, donc Léo Berger qui est dans le coup.
00:16:20 Je n'ai pas réussi à identifier Pierre Lecorre.
00:16:23 Donc, Léo Berger, en bas à droite de votre écran,
00:16:25 aux alentours de la 10e place avec un bonnet jaune.
00:16:28 Pourtant, vous avez annoncé la couleur pour Pierre Lecorre.
00:16:31 Il est breton, c'est ce que vous avez dit.
00:16:33 En plus, Pierre, normalement, c'est un climat pour lui.
00:16:35 Il y a quand même un petit peu.
00:16:37 Qui est donc de la ville de Sarso, qui est la ville du nouveau président du comité national
00:16:41 olympique du sport français, le président du CIE.
00:16:44 David l'appartient.
00:16:45 Léo Berger qui a quand même des accroches aussi en Vendée avec le Saint-Jean-de-Mont-Triathlon.
00:16:50 Donc, lui aussi qui est habitué à ces conditions.
00:16:53 Je pense qu'on va avoir une belle bagarre.
00:16:56 Vous voyez un peloton qui est quand même groupé.
00:16:58 On va voir si un petit groupe à vélo peut se détacher sur la transition et le départ du vélo.
00:17:03 Finalement, il y a un peu moins de courant que ce qu'on pouvait imaginer.
00:17:07 Il n'y a pas de vague.
00:17:09 Pas de vague, pas de courant.
00:17:11 Par contre, on voit que c'est une natation éprouvante parce que le peloton est quand même assez étiré.
00:17:15 On voit que là, il y a une petite cassure aux alentours de la 15e, 20e place.
00:17:19 Et le froid va peser.
00:17:21 Notamment, il va y avoir cette terrible zone de transition.
00:17:24 Donc là, ils ne vont pas y couper.
00:17:25 Ils vont bien devoir courir sur le sable en sortant.
00:17:28 Et bien sûr, il faudra enlever cette combinaison.
00:17:33 Et là, bien sûr, ça met plus de temps.
00:17:35 C'est plus difficile à se mettre en situation.
00:17:39 Ça peut se jouer là-dessus.
00:17:40 Il y a toujours un petit risque.
00:17:42 La combinaison reste bloquée au niveau du talon.
00:17:44 De perdre un petit peu de temps.
00:17:45 C'est vrai que dès qu'on ajoute une combinaison, il y a un petit aléa en plus qui peut faire que la transition se complique.
00:17:50 Mais on le sait, les Français, de par leur habitude de travailler sur le Grand Prix,
00:17:55 de par leur habitude de travailler sur des formats assez courts,
00:17:58 sont généralement plutôt efficaces sur ces zones et sur ces phases du triathlon.
00:18:02 Alors, nos Français, nous vous le rappelons, ils sont trois.
00:18:05 Léo Berger, champion du monde en titre.
00:18:07 Pierre Lecorre, qui fut champion d'Europe en 2018.
00:18:10 Et puis, Tom Richard, l'homme de Poissy, votre club d'ailleurs.
00:18:14 Grégory Rouault, lui évidemment, qui fait partie des outsiders.
00:18:19 Mais Tom Richard nous fait une saison avec l'équipe de France sur les World Triathlon Series.
00:18:26 À hauteur de ses possibilités.
00:18:28 Et ma foi, aujourd'hui, s'il y a un coup à faire, c'est pour lui.
00:18:32 Nous allons suivre donc les trois Français.
00:18:34 On l'a aperçu avec le numéro 27 Johannes Vogel, allemand.
00:18:39 Tom Richard qui était là aux alentours.
00:18:41 Pareil, au même niveau que Léo Berger.
00:18:43 À côté John Aschambourg.
00:18:45 Donc déjà, deux de nos Français, j'ai pas réussi à voir Pierre pour le moment.
00:18:49 Mais en tout cas, deux de nos Français qui sont là, qui vont sortir de l'eau à l'instant.
00:18:53 McQueen est sorti avec également Moya.
00:18:56 Et la partie difficile, sortie, là ça monte.
00:19:01 Vous voyez, il faut enlever la combinaison dès la sortie de l'eau.
00:19:05 Léo Berger est sorti en sixième position.
00:19:07 Tom Richard en huitième position.
00:19:09 Les Français nous proposent une partie natation tout à fait correcte.
00:19:13 On n'a pas encore vu Pierre Lecorre.
00:19:16 Est-ce que Pierre Lecorre...
00:19:17 - Oui, il y a... - Vingtième.
00:19:19 Mais bon, à onze secondes aussi.
00:19:22 Ça reste un peloton compact maintenant.
00:19:24 L'objectif c'est surtout de bien négocier cette transition avec cette sacrée combinaison.
00:19:30 Vous voyez, certains qui ont du mal parce que ça résiste.
00:19:33 Et McQueen, l'Américain, qui est donc évidemment en tête.
00:19:38 Vous avez vu le commissaire de coups qui portait un drapeau rouge.
00:19:41 Il vérifie à ce que le vélo soit en poignée au bon moment, c'est-à-dire après la ligne.
00:19:46 Personne n'avance, s'il vous plaît.
00:19:48 Le drapeau rouge qui ne se lève pas pour l'instant.
00:19:51 Les Français qui sont dans le coup.
00:19:52 C'est parti, Grégory Rouault sur les cinq tours de cyclisme.
00:19:56 Présentation d'un circuit donc particulièrement technique.
00:20:01 Étroit, technique, des petits pavés, un petit peu de sable, du vent.
00:20:05 Donc ça peut rendre la partie vélo légèrement glissante.
00:20:09 On voit Léo Berger tout de suite en deuxième place.
00:20:12 C'est lui qui est en train de recoller Adiego Moya.
00:20:14 Et je pense qu'il va tout de suite essayer de mettre la pression.
00:20:17 Il a avec lui des très bons athlètes.
00:20:20 J'ai vu Jonas Schönbourg qui est très efficace sur les débuts de course.
00:20:24 Et là, un petit passage emblématique.
00:20:26 Et tout à l'heure, ils passeront au-dessus.
00:20:28 Une fois en dessous, une fois au-dessus.
00:20:29 Avec une légère bosse à ce moment-là.
00:20:33 Il y a une partie dans le parc qui est loin d'être évidente avec des relances.
00:20:39 Nous avons eu peur à un moment qu'il ne pleuve.
00:20:42 Pour l'instant, ça va.
00:20:44 Donc la vraie complication, c'est d'arriver à gérer le vent.
00:20:49 Et notamment sur les longues lignes droites qui vont longer la mer du Nord.
00:20:54 Et là, il faudra s'organiser parce que s'ils essayent de construire une petite bordure,
00:21:00 comme ça se fait dans le cyclisme professionnel,
00:21:03 c'est-à-dire qu'on ne laisse de la place qu'un minimum de coureurs pour prendre l'abri du vent.
00:21:08 À ce moment-là, certains vont craquer.
00:21:10 Il faut tout de suite prendre d'abri.
00:21:11 Et là, on voit Tom Richard qui fait l'effort pour amener la deuxième petite grappe de ce groupe de tête.
00:21:15 Il y a un groupe avec une douzaine d'unités qui est en train de se faire la malle.
00:21:19 Il doit avoir environ 10 secondes d'avance sur le groupe principal.
00:21:22 Et c'est Tom qui a dû faire l'effort pour rentrer.
00:21:25 Vous avez vu le virage, la sortie à l'extérieur.
00:21:27 Il ne faut vraiment pas se louper.
00:21:29 En plus, le revêtement est particulier à ce moment-là.
00:21:32 Et ça va être technique jusqu'au bout.
00:21:35 Avec la fatigue, avec la relance, il peut y avoir des chutes aussi.
00:21:40 Et il est bien difficile d'organiser une rotation des relais.
00:21:44 Vous voyez, au moindre virage manqué, ça fait l'écart.
00:21:48 Et là, ça sera difficile.
00:21:49 Allez, avec le numéro 3, c'est une bonne nouvelle.
00:21:52 Léo Berger, le français champion du monde, qui est aux avant-postes.
00:21:57 Et derrière, c'est Eden Wild qui fait le travail pour essayer de remonter sur ce groupe.
00:22:01 Eden Wild, on le connaît.
00:22:03 Pour le vélo, il ne donne pas sa part aux chiens.
00:22:05 Très gros rouleur.
00:22:06 En face de lui, il va y avoir Léo Berger, Jonas Schomburg.
00:22:10 Aux hommes de tête de bien s'organiser, on voit qu'ils ont du mal à le faire.
00:22:15 En fait, ils n'ont pas réussi depuis le départ à vraiment trouver leur rythme.
00:22:19 Et à s'organiser à l'unisson et à tous apporter leur pierre à l'édifice dans ce groupe-là.
00:22:23 Il y en a certains, comme on dit dans le jargon, qui sont pendus.
00:22:27 Parce que depuis le départ de la natation, ça a été très dur.
00:22:30 Et là, le groupe d'une douzaine d'unités est en train de passer à un groupe de 4 ou 5.
00:22:34 Il faut digérer la transition.
00:22:36 Il faut digérer la partie natation où ils ont eu très froid.
00:22:40 Et puis surtout, à la moindre erreur de virage, de relance, c'est fini.
00:22:46 Vous avez pris le vent et là, vous avez un éclat terrible.
00:22:49 Oh, qu'est-ce qu'il est fort !
00:22:51 Oh, qu'est-ce qu'il est fort ! Léo Berger qui demande au relais, qui demande des relais.
00:22:56 Qui demande surtout à la moto de s'enlever.
00:22:58 Parce que la moto était un peu proche et elle le ralentissait.
00:23:00 Donc c'est bien parce que ça lui donne un petit avantage d'aérodynamisme.
00:23:03 Ça l'avantageait plus qu'autre chose.
00:23:05 Mais je pense que c'était aussi sincère en lui disant qu'il fallait qu'il se bouse.
00:23:09 Donc là, c'est le moment pour ce groupe de bien se réorganiser.
00:23:12 De ne pas laisser des trous comme vient de le faire Léo Vélandé.
00:23:15 Voilà, le 6ème place.
00:23:17 Exactement.
00:23:18 Parce qu'on le voit derrière, ce n'est pas très loin.
00:23:20 Et si ce groupe veut aller au bout, il faut absolument qu'il arrive à s'organiser tout de suite.
00:23:24 Kenji Nenner, excellent nageur-rouleur.
00:23:26 Et lui non plus, il ne va pas donner sa part au chien.
00:23:28 Jonas Schomburg, Léo Berger, qui m'a l'air d'être très très bien.
00:23:32 Lui qui descend de fond au meuble.
00:23:34 Vous avez vu, le japonais Kenji Nenner, il laissait de la place aller pour 3-4 coureurs.
00:23:39 Après, tous les autres étaient dans le vent.
00:23:41 Ce qu'on appelle les ventailles.
00:23:42 Voilà, on y est.
00:23:44 Et là, Léo qui est en train de prendre un relais.
00:23:46 Jonas n'a même pas pu le prendre.
00:23:47 Léo me fait une très très grosse impression sur le vélo.
00:23:50 Léo Berger, notre champion du monde, qui est en train de mettre la pression sur le Néo-Zélandais, son plus gros adversaire.
00:23:56 Hayden Wild, qui est en tête d'un deuxième groupe.
00:24:00 Pour l'instant, nous n'avons pas encore cité celui qui porte le numéro 1.
00:24:03 Et qui est donc en tête du classement provisoire de ce championnat du monde.
00:24:07 Vasco Vilat, ça le portugais.
00:24:10 Je ne l'ai pas vu, vous ne l'avez pas vu Grégory.
00:24:12 Et pour l'instant, effectivement, c'est un gros avantage à Léo Berger.
00:24:17 Les autres français, où sont-ils ?
00:24:19 On va essayer d'apercevoir Pierre Lecorre notamment.
00:24:25 Alors, je n'ai pas vu le numéro 1.
00:24:27 De toute évidence, il n'y a pas Vasco Vilat dans le premier groupe avec Léo Berger.
00:24:31 Non, non, ils sont dans un deuxième groupe.
00:24:33 Pierre Lecorre et Vasco sont dans le deuxième groupe avec Hayden Wild.
00:24:36 Dans ce premier groupe, on a Léo Berger, Kenji Nenner, Jonas Schönberg, Chase McQueen.
00:24:41 On a l'autrichien Kendall, Marc Devey, le hongrois, très très bon nageur-rouleur.
00:24:46 Qui lui aussi a tout intérêt à ce que ça pose avec un peu d'avance.
00:24:49 Tom Richard, Diego Moya, Taylor Hill, le néo-zélandais, excellent nageur-rouleur.
00:24:54 Dylan Maculo et Ricardo Batista.
00:24:58 Bon, c'est la situation idéale pour Léo Berger.
00:25:02 On va peut-être reprendre des nouvelles du deuxième groupe.
00:25:06 Vous avez vu encore un écart là sur ce virage.
00:25:08 C'est très particulier parce qu'il n'y a pas de visibilité.
00:25:11 Et il faut vraiment vraiment s'organiser derrière là pour revenir.
00:25:16 Et il n'est pas dit que si votre groupe est très très fourni, vous avez un avantage.
00:25:21 Parce que moins il y a de coureurs finalement qui vont faire des écarts et gêner les rotations, mieux ce sera.
00:25:27 Tout à fait. Là on le voit, ce groupe a plus de facilité à passer dans ces zones techniques.
00:25:32 Un parcours qu'on découvre à vitesse réelle.
00:25:34 C'est vrai que c'est un parcours qui est très très technique avec le vent, des montées, des descentes, des virages qui s'enchaînent.
00:25:41 Un revêtement qui n'est pas simple.
00:25:43 Il vaut mieux être à l'avant de ces gros groupes pour subir le moins possible la course.
00:25:47 Alors, on a vu les deux meilleurs nageurs et le Chilien et l'Américain, à savoir Diego Moya respectivement et Chen McQueen,
00:26:02 qui avait du mal à rester dans les routes ce premier groupe.
00:26:05 Bon, nous allons marquer une petite respiration.
00:26:07 On revient dans un instant. Les choses sont en train de s'installer sur la partie cycliste.
00:26:12 A tout de suite pour ce World Triathlon Series de Sunderland en Grande-Bretagne.
00:26:17 Le triathlon va continuer dans quelques instants puisqu'on est toujours à Sunderland.
00:26:25 Et il y a toujours Léo Berger dans le groupe de tête pour l'instant.
00:26:29 C'est l'épreuve de cyclisme qui est lancée.
00:26:32 On a encore des choses à vivre et évidemment une chance pour Léo Berger aujourd'hui.
00:26:36 On restera tout à l'heure en Grande-Bretagne également du côté de Londres
00:26:40 puisque c'est le dernier week-end de la Formule 1 que vous suivez sur la chaîne N'équipe.
00:26:45 Ce feuilleton très important avec le Britannique Jack Dennis, pourquoi pas, qui est bien placé pour être sacré devant ses fans.
00:26:51 On va vite aller voir Mylène Dorange avec Romain Aran.
00:26:55 Mylène est bien placée pour l'instant.
00:26:59 Je ne vois pas de voiture autour de vous pour le moment mais le cadre est magnifique.
00:27:02 On repère très bien où vous êtes.
00:27:05 Oui, exactement Claire. Bonjour à tous.
00:27:08 Pour le moment avec Romain, on est dans le centre de Londres.
00:27:11 Vous voyez la Thamys derrière nous, le London Eye et plus loin évidemment Big Ben.
00:27:15 La course n'aura pas lieu ici. Elle aura lieu plutôt dans l'est de Londres,
00:27:19 juste à côté de l'aéroport à l'Excel de Londres qui est plutôt un palais de...
00:27:25 un peu comme le palais-port de Versailles, un parc des expositions.
00:27:28 La grande nouveauté de ce circuit pour la finale de la saison,
00:27:33 c'est qu'en fait il y aura un tracé qui sera à l'intérieur et à l'extérieur.
00:27:37 Comme vous le disiez, pour le moment c'est Jack Dennis qui est en tête du championnat
00:27:40 mais il y a Nick Cassidy qui le suit de très près avec seulement 24 petits points.
00:27:45 Donc ça peut encore se jouer et d'ailleurs la première course aura lieu tout à l'heure à 18h.
00:27:49 Merci beaucoup Mylène et Romain. On vous retrouvera évidemment à 18h tout à l'heure
00:27:54 avec Adrien Paviot et Paul Petit également aux commentaires.
00:27:57 Allez, place au triathlon à nouveau. On va vous retrouver Frédéric Bindel et Grégory Rouault.
00:28:01 Alors j'ai toujours continué à pointer le aubergère. Je l'ai perdu de vue quelques secondes
00:28:05 mais est-ce qu'il est toujours dans le groupe de tête le français ?
00:28:07 Toujours dans le groupe de 11 hommes de tête où il y a également l'autre français, Tom Richard.
00:28:13 Il est dans le corps lui et dans ce qu'on appellera le gros du peloton.
00:28:16 Vous allez voir sur ce plan là un aperçu. Il n'arrive pas à creuser véritablement
00:28:21 mais la course est en train de se sectionner d'une certaine manière Grégory Rouault
00:28:28 parce que cette partie cycliste est terrible. Il y a un vent insupportable là sur Sunderland
00:28:34 et du coup bien sûr les écarts ne sont pas conséquents mais c'est comme si à chaque tour
00:28:40 ça passait par la fenêtre.
00:28:43 Oui, c'est une élimination par l'arrière. On voit que ce premier groupe qui était assez affiné
00:28:49 il y a des coureurs qui ont sauté, qui sont maintenant dans le deuxième paquet.
00:28:53 On pense à Chase McQueen qui a mené la natation et on voit que les athlètes qui sont à l'aise techniquement
00:28:59 restent devant, subissent moins et ce paquet de tête qui est en train de se réorganiser
00:29:04 qui est en train tout doucement d'augmenter un petit peu son matelas d'avance sur le groupe de chasse
00:29:08 puisque maintenant il y a 15 secondes. Il y a eu longtemps 10 secondes et là maintenant qu'on est dans le 3ème tour sur 5
00:29:13 on voit ça y est c'est parti, il y a une quinzaine de secondes et Léo Berger est vraiment en train de dynamiter
00:29:18 ce premier groupe quand il prend des relais, il fait vraiment la différence.
00:29:21 Vous l'avez vu le champion du monde français qui est en train de laisser son relais maintenant.
00:29:26 Nous sommes évidemment avec des athlètes qui préparent les Jeux Olympiques.
00:29:29 C'est la distance olympique mais adaptée puisque nous sommes sur un format sprint
00:29:34 donc une demi-distance olympique. 750 mètres de natation c'est fait, 21,3 km de cyclisme c'est en train
00:29:42 et il restera 5 km de course à pied à Sunderland où il ne faisait que 15 degrés dans l'eau
00:29:48 et où les bourrasques de vent continuent de gêner véritablement l'évolution des coureurs.
00:29:54 Alors sur ce plan ça écrase un petit peu Faupla Montand, le gros du peloton qui semble encore à portée de main
00:30:00 Léo Berger et de ses compagnons d'aventure dans le groupe d'échappé mais ça stagne, ça stagne.
00:30:07 Toute la stratégie étant Grégory de se dire est-ce qu'il n'en fait pas trop Léo Berger.
00:30:13 Bon pour l'instant il a éloigné et fait reculer dans le groupe principal le numéro 1 du championnat du monde provisoire
00:30:21 Vasco Villacá et le numéro 2 Hayden Wild.
00:30:25 Oui et puis il fait une grosse grosse impression sur la partie vélo, on sait il descend de son remue,
00:30:31 il a fait un stage en altitude de plus de 3 semaines puisqu'il est parti quasiment immédiatement après le Grand Prix de Bordeaux
00:30:37 qui avait lieu mi-juin et là on le voit il est vraiment à son avantage, il est à l'aise techniquement on le savait
00:30:43 mais là il dégage une force et une puissance qui sont vraiment assez impressionnants parce qu'on voit que tous les membres
00:30:49 de ce premier groupe ont du mal à lui prendre des relais.
00:30:52 Dès qu'il prend un relais ça crée d'ailleurs un peu d'écart.
00:30:56 Bon il en fait beaucoup, on a encore vu ce plan là où on voyait le groupe revenir,
00:31:01 l'autre français présent dans ce groupe de tête c'est Tom Richard, il porte le numéro 24,
00:31:06 n'hésitez pas à jeter un oeil sur les bras des coureurs où il y a des numéros, voyez le numéro 24 c'est Tom Richard,
00:31:13 l'homme de poitil qui se trouve dans ce groupe mais n'arrive pas à porter sa contribution,
00:31:19 trop dur pour l'instant pour lui, il est tout heureux d'être dans ce premier groupe tiré par le champion du monde français Léo Berger
00:31:26 avec Stapley le britannique, il y a pas mal de britanniques dans ce groupe,
00:31:31 c'est assez particulier d'ailleurs parce que beaucoup de britanniques ont fait l'impasse sur, c'est le cas d'Alexis
00:31:38 qui est l'une des grandes stars aussi, il a fait l'impasse sur sa manche chez lui à Sunderland
00:31:43 tout simplement parce qu'il y a le fameux test event à suivre sur la chaîne d'équipe du 17 au 20 août très prochainement,
00:31:50 donc ça sera sur le parcours des Jeux Olympiques de Paris 2024, ça sera magnifique et Léo Berger relance.
00:31:57 Je pense que là Léo il est en train de faire 80% du travail tout seul, il appuie tellement sur ses relais que derrière les autres ont du mal à prendre la suite,
00:32:05 Tom Richard qui est souvent pas à part sur les parties cyclistes, a du mal à se replacer,
00:32:11 donc il reste dans le pack, je pense qu'il est dans une position un peu d'attente.
00:32:16 Il a demandé un relais là Léo Berger, il a fait le geste du bras pour que ça passe.
00:32:21 Mais là c'est pas un relais c'est une attaque en fait, c'est ça le problème, c'est que ce groupe là a du mal à s'organiser
00:32:25 parce que je pense que sinon il y avait vraiment matière à creuser d'autant plus sur le paquet de derrière
00:32:30 et je pense que là c'est peut-être un Barclay Isard qui est parti, c'est Barclay si je dis pas de bêtises.
00:32:37 Et c'est Léo Berger qui va refaire l'effort pour aller le chercher.
00:32:41 Alors peut-être que l'idéal eût été pour Léo Berger dans la mesure où il venait de prendre son relais,
00:32:45 de se laisser un peu couler à la 4/5ème position et puis après de planter un contre pour revenir.
00:32:52 Mais bon, même Brizard là il est pendu sur cette affaire, ça devient un cadre d'essai de sortir.
00:32:58 Les deux pourraient essayer de partir à deux.
00:33:00 Ah oui c'est ça le but du jeu.
00:33:02 Non mais là le gros problème c'est l'attaque de Barclay,
00:33:05 à savoir quand on roule pas, qu'on a pas pris de relais,
00:33:07 quand on passe on essaye de passer pour prendre un relais et non pas pour mettre une attaque.
00:33:12 Léo Berger venait de faire 80% du travail, il se relève pour essayer de demander un petit coup de main.
00:33:17 Si on plante une banderie c'est pas très intelligent pour le bon fonctionnement du groupe là.
00:33:21 Barclay Isard, le britannique, le numéro 29,
00:33:24 donc qui a essayé sans vraiment essayer mais du coup ça n'aide pas forcément ce groupe de 11 coureurs
00:33:31 parce que ça ne permet pas de creuser non plus beaucoup d'écarts.
00:33:36 Un écart qui est important à creuser, nous vous le rappelons,
00:33:40 les premiers et deuxièmes sur la liste de départ, sur la ranking list
00:33:45 qui correspond donc à la réplique du classement de ce championnat du monde,
00:33:50 et bien les deux sont lâchés pour l'instant.
00:33:53 Et je vous rappelle que Matthew Oser, Alex Yee,
00:33:57 qui sont aux 3ème et 4ème places du classement provisoire de ce championnat du monde, ne sont pas là.
00:34:02 Donc effectivement pour notre français Pierre Lecor, aujourd'hui c'est l'occasion ou jamais pour notre français Léo Berger,
00:34:10 c'est l'occasion ou jamais d'aller les deux essayer de reprendre des points sur certains concurrents.
00:34:17 Léo Berger est en train de le faire mais c'est une tactique risquée pour l'instant, Grégory.
00:34:22 Ça nous fait plaisir de le voir devant mais ce n'est pas de la sérénité pour nous.
00:34:28 Attention, la dernière fois qu'il nous a fait ça, il a fini champion du monde et il a remporté la course.
00:34:33 Léo est un très très bon coureur, il est capable d'assumer quand il fait des efforts comme ça à vélo,
00:34:39 il est très intelligent en course.
00:34:42 Attention par contre derrière, il y a d'excellents coureurs, on sait qu'Eidenhower est un très très bon coureur,
00:34:46 j'ai vu Max Tudor, le suisse, juste derrière et il y en a d'autres.
00:34:50 La course est loin d'être faite mais en tout cas il met ses adversaires sous pression et ça fait plaisir à voir.
00:34:56 Encore une fois, lui il est en train d'essayer des protocoles, il est en altitude, il essaye de voir à quel moment il est vraiment sur son pic de forme.
00:35:03 Souvent les athlètes qui descendent d'altitude ont un pic de forme sur une durée très très courte après la descente,
00:35:10 souvent on parle de 2 à 4 jours après la descente et après on recherche surtout un pic de forme beaucoup plus long
00:35:16 à partir de 15 à 20 jours après la descente d'altitude.
00:35:20 Donc là aujourd'hui ils sont descendus, ils vont voir sur le premier pic de forme s'ils peuvent être performants ici à Sunderland
00:35:28 mais l'objectif étant surtout d'être performants le 17, 18 et le 20 août au pont Alexandre III pour le Test Event de Paris.
00:35:36 Dans la Seine, au pied des Champs-Élysées.
00:35:38 Puisque si on finit dans les trois premiers de ces Test Event, on a presque la garantie d'être qualifiés pour les JO de Paris 2024.
00:35:48 McQueen tout à l'heure il était sorti en tête de l'eau, il est resté avec le groupe de tête mais bien sûr nous avons souvent ce cas de figure en triathlon.
00:35:57 Des très très bons nageurs qui sont un peu plus limités sur les deux autres épreuves
00:36:02 et à ce moment là malgré l'avance qu'ils ont pu obtenir à l'issue de leur discipline de prédilection,
00:36:07 et bien ils craquent, c'est ce qui est en train de se passer pour Shane McQueen.
00:36:10 Que se passe-t-il ? Le peloton qui est en train d'exploser, on ne sait plus où on en est.
00:36:13 Grégory, là ça peut changer et là ça devient intéressant pour Pierre Lecorre.
00:36:17 Là on voit vraiment un parcours qui...
00:36:19 Et pour Léo Bergère devant, parce que Pierre Lecorre est bien placé en tête du peloton.
00:36:22 Il était bien placé, il y en a trois qui continuent.
00:36:25 Léo Bergère, je crois que c'est Guylain Maculot et Batistal Portuguet.
00:36:28 Derrière Jonas Schomburg qui fait l'effort pour essayer de rentrer mais c'est trop tard.
00:36:32 Et derrière le gros du peloton, mais vous le voyez le gros du peloton, il s'est largement affiné.
00:36:36 Ce parcours est très très exigeant.
00:36:38 Et Pierre Lecorre alors...
00:36:40 Qui est en milieu de pâques là.
00:36:41 Numéro 18, numéro 18.
00:36:43 Casque blanc sur la gauche de la route.
00:36:45 Il est derrière.
00:36:48 Là on va voir Hayden Wild.
00:36:50 On voit Jawad Abdelmoula, on voit Pierre Lecorre à l'intérieur.
00:36:53 Derrière Sergio Baxter l'Espagnol.
00:36:56 Donc là il faut se replacer pour Pierre.
00:36:58 Alors les Allemands qui font pour l'instant une course groupée.
00:37:01 On va voir ce que ça augure.
00:37:03 Mais il y avait trois Allemands, notamment la seule Ours.
00:37:07 Qui était avec ses deux compatriotes.
00:37:11 Johannes Vogel notamment.
00:37:13 Que sont-ils en train de préparer au cœur du peloton ?
00:37:16 Léo Bergère avec Batistal Portuguet le Néo-Zélandais.
00:37:19 Reed, Schomburg l'Allemand.
00:37:21 Et donc Tom Richard qui a légèrement décroché 5 secondes.
00:37:26 Il est donc repris.
00:37:28 Vous avez Kendall l'Autrichien qui tout à l'heure menait ce groupe.
00:37:31 Est-ce que ça a servi à quelque chose ?
00:37:34 Est-ce que ça a servi à rien ?
00:37:36 On ne sait jamais en triathlon.
00:37:37 Parce que oui, vous avez fait des efforts.
00:37:39 Mais au bout du compte vous êtes rattrapés.
00:37:41 Sauf que ceux qui vous ont rattrapés ont fait des efforts aussi.
00:37:44 Et ça ne veut pas dire que sur la partie course à pied, ça ne soit pas payant.
00:37:48 Et en plus, Léo Bergère relance.
00:37:51 Je pense que là, de toute façon, tout le monde est à bloc.
00:37:53 On le voit.
00:37:54 Il n'y a pas de temps mort.
00:37:56 Il n'y a pas le temps de se replacer.
00:37:57 Il n'y a pas le temps de se reposer.
00:37:59 Tout le monde est à bloc.
00:38:00 Et là, Léo Bergère, le petit groupe de 3, est en train de refaire un petit trou.
00:38:03 C'est intéressant.
00:38:04 Parce qu'à mon avis, à 3, ils vont mieux collaborer qu'à 10 ou 12.
00:38:07 Ça va être plus simple.
00:38:09 Et on voit que derrière, c'est en file indienne.
00:38:11 Donc ça ne rigole pas.
00:38:12 C'est vraiment un parcours exigeant.
00:38:14 Taylor Reed l'accompagne.
00:38:16 Notamment le Néo-Zélandais.
00:38:19 Le Néo-Zélandais, Taylor Reed.
00:38:21 Alors lui, c'est une valeur sûre.
00:38:24 Le Néo-Zélandais.
00:38:25 Sur la partie natation-vélo, c'est une valeur sûre.
00:38:28 Il est vraiment très bon nageur-rouleur, Taylor Reed.
00:38:31 Il avait fait 2e à Hambourg sur le relais.
00:38:38 Et là, on voit quand même…
00:38:40 Bon, ça écrase.
00:38:41 Mais on voit le groupe de 3 qui est pris en chasse derrière par le gros du peloton.
00:38:45 Ce parcours qui est vraiment, je le répète, extrêmement usant.
00:38:50 C'est un parcours qu'on découvre aujourd'hui.
00:38:52 Parce que c'est la première fois qu'il y a cette épreuve de Sunderland.
00:38:54 Et vraiment un très très beau parcours.
00:38:56 Et Ricardo Batista, l'autre membre de ce trio de tête.
00:39:01 Alors, Ricardo Batista, est-ce qu'il peut jouer dans la cour des grands ?
00:39:06 Là, ça va être difficile.
00:39:08 Ricardo Batista, de toute façon, a tout à espérer d'être le plus longtemps possible devant.
00:39:14 Donc, récapitulons.
00:39:17 Reed, le Néo-Zélandais, c'est bien sans être exceptionnel.
00:39:21 Batista, c'est pas mal sans être exceptionnel.
00:39:24 Dans la mesure où il collabore avec Léo Berger, qui lui, est exceptionnel.
00:39:28 Et c'est pas parce qu'il est Français, c'est tout simplement parce qu'il est champion du monde en titre.
00:39:32 Pour l'instant, c'est intéressant.
00:39:34 Deux alliés de circonstance qui peuvent servir aux Français.
00:39:36 Tout à fait.
00:39:37 Des très bons alliés qui ont tout intérêt à ce qu'eux…
00:39:40 Prendre un petit matelas d'avance à la pose du vélo lors de la 2e transition.
00:39:43 Donc, eux, ils ont tout intérêt à rouler avec Pierre Lecorre.
00:39:47 En plus, ils sont à l'avant de la course.
00:39:49 Ils font l'échapper.
00:39:50 Ils passent à la télé.
00:39:51 Ils se mettent en avant.
00:39:52 Et c'est vraiment des bons alliés pour Léo Berger.
00:39:57 Pour Léo Berger, oui.
00:39:58 J'ai failli enchaîner.
00:40:00 Voilà.
00:40:01 On va voir.
00:40:02 Pierre Lecorre va peut-être revenir.
00:40:03 Il est terrible, ce plan-là.
00:40:05 À chaque fois, parce qu'il écrase.
00:40:07 On ne sait pas trop s'il y a beaucoup d'écart.
00:40:09 En tout cas, il aura tout misé sur cette partie cycliste.
00:40:12 Pour tout vous dire, chers téléspectateurs, Grégory Rouault m'a dit avant cette course,
00:40:16 il m'a dit « Moi, je vois une échapper. »
00:40:18 Je sens bien le coup parce que sur cette partie cycliste, il y a quelque chose à faire.
00:40:22 Eh bien, Léo Berger avait cette même vision que vous, Grégory Rouault, son illustre ancien
00:40:29 et prédécesseur en équipe de France.
00:40:31 Et il tente le coup.
00:40:32 8 secondes seulement d'avance.
00:40:34 Vous voyez, en tête du peloton, il y a ceux qui tout à l'heure faisaient partie du groupe
00:40:38 de tête des 11, notamment Tom Richard.
00:40:40 Et il y a les gros bras qui commencent à se positionner.
00:40:43 Les gros bras, le virage.
00:40:45 Mais là encore.
00:40:46 C'est l'avis qu'a failli partir autant.
00:40:48 Il a freiné un petit peu fort de l'avant dans le demi-tour.
00:40:50 On a vu sa roue avant sauter.
00:40:52 Il a dû se faire peur.
00:40:53 Léo, il ne s'est pas laissé déstabiliser.
00:40:55 Maintenant, il reprend les choses en main.
00:40:57 Et là, ça va être sur cette partie-là que ça va un petit peu jouer.
00:41:00 Léo qui a l'habitude de les mener depuis le départ de la course.
00:41:02 C'est lui qui a vraiment imprimé le tempo sur cette partie faux plat montant.
00:41:08 On le voit très bien posé, relâché sur son vélo.
00:41:11 Il doit déjà être en train de se préparer pour la course à pied.
00:41:14 On l'a vu ouvrir sa trifonction.
00:41:16 La trifonction qui est la tenue que porte le triathlète, qui permet d'enchaîner les trois disciplines.
00:41:21 Ça sert pour les trois.
00:41:22 Il y a eu une combinaison supplémentaire de rajouter.
00:41:24 Relais repris par Riccardo Battista.
00:41:27 Il est jeune, Riccardo Battista.
00:41:29 23 ans.
00:41:31 Il a fait de bonnes prestations sur les Coupes du Monde.
00:41:35 Pas les World Triathlon Series. Il manque encore un peu de repères.
00:41:38 Mais sur les Coupes du Monde, il a deux podiums.
00:41:40 Un cette année à New Plymouth et un l'année dernière à Miyazaki.
00:41:46 Voilà un homme qui est en train de se positionner progressivement au niveau du Gotha Mondial.
00:41:51 Et puis une famille de champions puisque son petit frère est devenu champion du monde junior.
00:41:56 Trois ou deux semaines devant Nils Serré, un jeune Français du club du VMT.
00:42:02 La Vallée Montmorency.
00:42:05 C'est une jeune génération montante.
00:42:08 Et les deux Portugais, pour le coup, Riccardo Battista, on connaît.
00:42:12 Très bon nageur-rouleur. Pas avare dans l'effort.
00:42:14 Une belle génération portugaise avec Vasco Vilacca en plus.
00:42:18 Ça promet.
00:42:20 Vasco Vilacca, qui est pour l'instant le leader du classement de ces World Triathlon Series de ce championnat du monde.
00:42:25 Avant le fameux dernier rendez-vous, la finale de Pontevedra.
00:42:30 Auquel vous ajoutez un autre grand rendez-vous.
00:42:33 Le fameux test event de Paris 2024.
00:42:37 Qui est donc un test event Paris 2023.
00:42:40 Et ça sera du 17 au 20 août sur la chaîne L'Equipe.
00:42:45 Le peloton qui revient avec Hayden Wild, qui était aux avant-postes.
00:42:48 Hayden Wild, l'adversaire numéro 1 de Léo Berger.
00:42:53 Lui qui a été médaillé de bronze aux Jeux Olympiques l'année dernière.
00:42:56 Longtemps était en tête du classement du championnat du monde.
00:43:00 Il s'est fait piéger, mais il est en tête du peloton.
00:43:02 Est-ce qu'il va bien s'en sortir ? En tout cas, nous approchons de la zone de transition.
00:43:05 La ligne de descente qui est en fusion.
00:43:07 Juste en bas de ce virage.
00:43:08 Oui, parce qu'il ne faut pas se louper. Il faut bien quitter le vélo avant.
00:43:11 Ils ont poussé le vice jusqu'au bout, nos amis anglais.
00:43:14 C'est très très bien.
00:43:16 Attention qu'il n'y ait pas de pénalité.
00:43:19 On voit que certains sont descendus vraiment à la limite.
00:43:22 C'est parti. La zone de transition.
00:43:24 Les 3 hommes maintenant. Merci les gars.
00:43:26 On a roulé ensemble.
00:43:27 Il s'est complètement loupé la Batista.
00:43:29 Le portugais s'est trompé d'endroit dans la zone de transition.
00:43:32 Pour Léo Berger, ça se passe plutôt bien.
00:43:34 On va voir s'il va arriver à sortir en tête de la zone de transition avant la dernière partie.
00:43:38 Allez, il est en tête. On y va Léo Berger.
00:43:41 Ça serait tellement bien d'aller chercher cette victoire aujourd'hui à Sunderland.
00:43:46 Il reste donc 5 kilomètres de course à pied.
00:43:49 5 kilomètres et on va voir où se trouvent, bien sûr, ses adversaires principaux.
00:43:53 A savoir Aiden Wild, le Néo-Zélandais, et aussi Vasco Vilassa, le Portugais.
00:43:58 Premier kilomètre, début de course, où tout le monde part très très vite.
00:44:04 Et on voit tout de suite Aiden Wild qui fait l'effort pour essayer de rentrer sur Léo Berger.
00:44:08 Ça ne fait pas beaucoup de secondes quand même.
00:44:10 Intrinsèquement, Aiden Wild est plus fort.
00:44:12 On l'a vu à Hambourg. Il est très costaud.
00:44:14 Il est en plus capable de partir très très vite, comme il l'a fait à Hambourg.
00:44:17 Par contre, on avait vu à Hambourg sur la fin de course à pied qu'il était un peu limite.
00:44:21 Alors que Léo peut-être a pu gérer un petit peu mieux son début de course.
00:44:25 En tout cas, Aiden Wild ne fait pas semblant parce qu'il est en train de reboucher environ 8 secondes en à peine 400 mètres.
00:44:32 Donc il est parti vraiment très très fort.
00:44:34 Alors, si vous êtes à la place de Léo Berger, qu'est-ce que vous faites à ce moment-là, Grégory Rouault ?
00:44:38 Vous attendez, vous prenez la foulée et puis on essaye de tenir jusqu'au bout ?
00:44:42 Je contrôle mon effort et si je sens que je suis capable ou en capacité de prendre la foulée d'Aiden Wild,
00:44:48 surtout je ne m'en prive pas. Parce que derrière, on le voit, c'est Pierre Lecor en troisième.
00:44:53 Oui, Pierre Lecor qui se prépare. Allez Léo Berger, attention, il va voir passer l'ouragan.
00:44:58 Mais est-ce que... Oh là là, oui, oui, il va passer. Alors, on revoit quelque chose au ralenti.
00:45:03 J'ai peur parce que en général... Non, c'est bon, ça n'a pas rebondi.
00:45:06 Ça n'a pas rebondi.
00:45:07 Donc, parce que vous pouvez prendre des secondes de pénalité si vous n'opérez pas bien votre transition.
00:45:14 Voilà, donc Aiden Wild, vainqueur de la deuxième manche cette année à Yokohama sur les World Triathlon Series.
00:45:21 Il s'est partagé des victoires avec Matthew Oser, l'Australien, et Alex Yee, le Britannique, qui, rappelons-le, ne sont pas là.
00:45:30 Il a de nouveau gagné cet été à Hambourg où il est devenu champion du monde de super sprint.
00:45:37 Il vient donc de cartonner une nouvelle fois. Il est face à Léo Berger. Il n'aura jamais digéré, c'est sûr, tout au long de sa carrière,
00:45:45 ce que Léo Berger lui a fait l'année dernière à la grande finale d'Abu Dhabi où il a pris le titre de champion du monde au dernier moment.
00:45:52 Et là, il le fait souffrir, notre Français. Et là, Aiden Wild essaye d'accélérer. Il ne faut pas s'affoler.
00:45:57 Il faut tenir Léo Berger. Ça monte, c'est difficile, ça brûle. Et j'ai l'impression que ça lâche peut-être dans la tête Léo Berger.
00:46:05 Non, ça ne lâche pas. Mais je pense qu'Aiden Wild est un petit cran au-dessus.
00:46:08 Et puis, oui, le vélo de Léo a pas été anodin. Léo a beaucoup donné. Aiden Wild a pu se cacher un petit moment.
00:46:15 En tout cas, si Aiden Wild l'emporte aujourd'hui, il va se positionner pour la gagne au classement général de manière vraiment idéale.
00:46:23 Parce que là, avec une autre victoire après celle d'Hambourg, il va prendre vraiment une avance confortable en prévision de la grande finale.
00:46:31 Ça lui ferait donc trois victoires. Trois victoires, exactement. Et là, on le voit, il a fait le trou.
00:46:38 Maintenant, comment va-t-il gérer la suite de la course ? Il est en train de regarder peut-être son cardio, ses allures.
00:46:44 De toute façon, l'année dernière, avant le dernier rendez-vous, la fameuse finale d'Abu Dhabi, il avait eu deux victoires et deux deuxième places.
00:46:53 C'est simple, il s'était fait un chassé-croisé avec Alexi, le britannique, mais toujours Léo Berger était resté à distance.
00:47:01 Et donc, il y avait un certain nombre de points à équilibrer. Et sur cette finale où vous marquez un peu plus de points,
00:47:07 eh bien, Léo Berger avait intelligemment fait basculer le classement à son avantage.
00:47:14 On a vu Pierre Lecorre qui semble bien, Pierre Lecorre.
00:47:16 Pierre Lecorre qui semble bien. Pour moi, il est parti pour un podium. J'en avais parlé en hors-antenne avec vous.
00:47:23 Moi, je pense que là, il est parti pour un podium, surtout que l'Espagnol Backster qui est avec lui a une pénalité.
00:47:28 Donc, il est bien parti. Pourquoi pas deux Français sur le podium ? Ça serait génial. En tout cas, ils sont en train de tout faire pour.
00:47:35 Alors, la pénalité, elle va être visible, c'est-à-dire qu'il y a un stop, un point stop.
00:47:40 Tout à fait.
00:47:41 Et à ce moment-là, il devra patienter. Et là, on aura une vision plus claire.
00:47:48 D'ailleurs, à quel moment il devra respecter son stop ? Je pense qu'a priori, ça va être au prochain passage.
00:47:54 En fait, c'est la course qui le détermine. C'est l'athlète qui le détermine. Ça se fait aussi en fonction des stratégies.
00:48:00 Mais comme il reste un tour seulement, là, du coup, il est obligé.
00:48:02 On peut le faire au premier ou au deuxième tour.
00:48:03 Voilà, c'est ça.
00:48:04 Donc là, étant donné qu'il est bien parti, à sa place, moi, je le ferai tout de suite pour pouvoir repartir avec un groupe derrière
00:48:09 et me relancer sur la deuxième partie de course. En tout cas, ça serait mon choix personnel.
00:48:13 Et derrière, on voit.
00:48:14 Elle est pas mal, cette image.
00:48:15 Les deux Français, là.
00:48:16 Et je crois que c'est Henri Schumann qui revient aux affaires. L'Allemand Werns et Vinazza.
00:48:23 Alors, le Portugais, qui est pour l'instant, rappelons-le, en tête du classement des World Triathlon Series,
00:48:28 est en train de grappiller et de revenir.
00:48:31 On a en ce moment ce qui se fait de mieux au classement du championnat du monde,
00:48:36 à savoir Hayden Wild, le deuxième, qui est en tête, et Vasco Villarza, qui est aux alentours de la cinquième place.
00:48:42 Et entre ces deux monstres, il y a nos deux Français.
00:48:46 Léo Berger, champion du monde en titre, et Pierre Lecor, le champion d'Europe 2018.
00:48:50 Mais regardez, il n'a pas tant creusé que ça, Hayden Wild.
00:48:52 Il est très, très vite revenu, mais depuis, il a une dizaine de mètres d'avance sur Léo Berger.
00:48:57 Pierre Lecor, qui fait une très, très belle impression.
00:48:59 Là, nos Français sont toujours dans le match.
00:49:02 Toujours, d'ailleurs, le Portugais, qui tout à l'heure était dans l'échappée avec Léo Berger.
00:49:11 Et Tom Richard, qui est dans le top 10 aussi.
00:49:13 Voilà, nos trois Français dans le top 10, deux qui jouent la gagne, voire le podium.
00:49:18 C'est plutôt pas mal.
00:49:19 Et regardez là, regardez Léo Berger, qui est en train, au train, de revenir sur Hayden Wild.
00:49:25 On n'a pas parlé, donc, de... Si, vous avez parlé d'Henri Schumann, le Sud-Africain.
00:49:32 Alors, Wild, Berger, Lecor, Baxter Cabrera, qui donc, lui, a 10 secondes de pénalité à respecter.
00:49:40 Et Vilatsa, donc, le Portugais, qui est en tête avec Schumann.
00:49:44 Derrière, le Norvégien, Storms, est à l'agonie, pratiquement, mais il essaye de revenir.
00:49:51 C'est bizarre, quand même, ce triathlon sprint de Sunderland.
00:49:55 C'est comme si, à chaque fois, on a l'impression que ça va creuser, mais ça ne creuse pas.
00:49:59 Et d'ailleurs, regardez ce qui est en train de se passer.
00:50:01 Léo Berger est en train de revenir sur Hayden Wild.
00:50:03 Alors là, c'est plus la même histoire.
00:50:04 Là, on ne vous commande plus de la même manière cette course, parce qu'il y avait un moment où on était petits bras.
00:50:09 Je l'avoue, j'étais petits bras. J'ai honte, j'ai honte, parce qu'il est revenu.
00:50:13 Il est revenu, Léo Berger.
00:50:15 Et ce n'est pas perdu, ce n'est pas perdu.
00:50:18 Hayden Wild va commencer à se poser des questions.
00:50:21 Là, Léo, s'il est costaud, il faut qu'il lui en mette une.
00:50:24 C'est un jeu au mental.
00:50:26 Et Pierre Lecorte qui revient.
00:50:28 Les garçons, faites-nous plaisir.
00:50:30 Et regardez, Tom Richard, juste derrière, qui est en train de rentrer sur Henry Schumann.
00:50:33 Et Vilaccia, très bien ce que fait Tom également, sachant que Baxter a une pénalité.
00:50:37 Sacré boulot de nos Français.
00:50:39 Et Pierre, peut-être que Pierre va y aller.
00:50:42 Pierre, c'est un joueur.
00:50:44 Il prend l'orientation. Hayden Wild s'est demandé ce qui se passe.
00:50:49 Ce qui se passe, c'est simple. Il y a deux Français dans votre fouleuse, cher Hayden Wild.
00:50:54 Là, il ne faut juste pas trop qu'il se regarde.
00:50:56 Il ne faut pas oublier qu'il y a un impact conséquent derrière.
00:50:58 Avec Vilaccia qui a souvent de très grosses fins de course.
00:51:01 Donc là, les Français, il faut continuer d'imprimer le rythme.
00:51:03 Et puis surtout, prendre sa chance par rapport à Hayden Wild.
00:51:06 Vous n'avez rien à perdre.
00:51:07 Et Schumann aussi qui est là.
00:51:09 On l'a perçu, le Sud-Africain.
00:51:12 D'ailleurs, je regarde.
00:51:15 Oui, les écarts.
00:51:16 Vous voyez, jusqu'à Kenji Nenner qui est 22e, il n'y a que 30 secondes d'écart.
00:51:22 Ça ne creuse pas.
00:51:23 Alors déjà, bien sûr, c'est le format.
00:51:25 Nous sommes sur un format sprint.
00:51:26 C'est une demi-distance olympique.
00:51:28 Mais quand même, il est particulier ce parcours.
00:51:31 Avec le vent, vous avez vu, il y a une casquette, je ne sais pas, quelque chose qui passait.
00:51:35 Le vent, il est terrible.
00:51:36 Ça souffle.
00:51:37 Ils sont allés dans la mer avec une combinaison.
00:51:39 Mais il ne faisait que 15 degrés dans la mer du Nord.
00:51:42 Il y a eu ce vent terrible sur le vélo.
00:51:44 Et là, ça continue.
00:51:46 Ça continue.
00:51:47 Et voilà, là, on est sur le pack de chasse avec Villacar, Schumann, Serhat Sehan, Tom Richard, Sergio Baxter, Mark Leyssard et Werns, l'Allemand.
00:51:58 Oui, Serhat Sehan qui était 3e des championnats d'Europe en 2021.
00:52:02 L'Espagnol, c'est une référence.
00:52:04 Il fait partie aujourd'hui du top 20 mondial.
00:52:07 Oui, voire même du top 10.
00:52:10 C'est un coureur très régulier qui répond présent, qui a une très bonne course à pied.
00:52:15 Et la position de Tom Richard, le 3e Français au passage précédent, était la 8e place.
00:52:20 C'est bien pour Tom Richard qui va pouvoir marquer des points.
00:52:23 Lui qui, au classement de ce championnat du monde, était un petit peu distancé.
00:52:28 Il était, Tom Richard, je vais vous dire ça parce que je n'ai pas sa place.
00:52:33 Et puis, ce n'était pas quand même dans les toutes premières.
00:52:35 Mais en tout cas, les deux Français sont là.
00:52:37 Hayden Wild est toujours devant.
00:52:39 C'est important pour lui, je crois quand même, le Néo-Zélandais, d'imprimer son rythme.
00:52:44 Il ne veut pas subir les coups de boutoir des deux Français.
00:52:47 Je pense que c'est plutôt les Français qui se calent dans la foulée pour essayer de se protéger du vent.
00:52:51 À eux, un moment de la jouée stratégique.
00:52:54 Et comme on dit dans le jargon, d'en mettre une.
00:52:56 Il faut essayer.
00:52:57 En tout cas, Hayden Wild, c'est un sacré coureur à pied.
00:53:00 Donc, il va falloir la jouer fine.
00:53:02 Mais nos Français ont l'air bien.
00:53:04 Les deux Vendéens.
00:53:05 Et on voit, ça y est, Pierre Lecorme pour la première banderie.
00:53:08 C'est parti pour Pierre.
00:53:09 Ça commence pour Pierre, le champion d'Europe 2018.
00:53:12 Hayden Wild, regarde ce qu'il se passe.
00:53:14 C'est le aubergère qui essaye de prendre.
00:53:16 Alors, bien sûr, qu'on se le dise, il ne va pas y avoir de jeu d'équipe entre les deux Français.
00:53:21 Il n'y a pas de jeu d'équipe.
00:53:22 Par contre, les Français peuvent communiquer pour quand même un petit peu céder.
00:53:25 On sait que Hayden Wild, c'est l'homme à battre.
00:53:28 Les deux Français ont tout intérêt à essayer de céder un petit peu.
00:53:32 Mais bon, c'est communiquer.
00:53:33 Ce n'est pas dans la tradition.
00:53:35 Ce n'est pas un réflexe inné chez un triathlète.
00:53:39 Et je cherchais tout à l'heure le classement précis au championnat du monde de Tom Richard.
00:53:43 Le troisième homme, il est 38/3 pour l'instant.
00:53:45 Donc, il va marquer des points.
00:53:47 Et Tom est en train de recoller.
00:53:49 C'est très, très bien.
00:53:50 On le voit à l'écran.
00:53:51 Voilà, il a recollé.
00:53:52 Hamilaka.
00:53:53 Et là, voilà, Hayden Wild qui...
00:53:57 Ça joue au mental.
00:53:58 Qui prend maintenant la foulée de Léo Berger.
00:54:00 Écoutez, ça ressemble à quelque chose de bien organisé de la part des Français.
00:54:04 C'est chacun son tour.
00:54:05 Et Hayden Wild qui essaye à chaque fois de faire l'effort pour revenir.
00:54:08 Ce n'est pas aussi efficace à pied que sur un vélo.
00:54:12 Évidemment, si ça avait été à vélo, bien sûr, avec l'abri du vent,
00:54:16 c'eût été plus efficace la coordination des efforts entre les deux Français.
00:54:21 Mais là, quand même, ça peut avoir son importance.
00:54:24 Visuellement, ce qu'on peut voir, je pense, c'est que nos Français,
00:54:26 ils sont plus à l'aise sur les parties de faux-plat descendant
00:54:28 où ils ont une foulée avec un cycle arrière qui est un petit peu plus long.
00:54:30 Donc, en basculant un peu plus vers l'avant,
00:54:32 je pense qu'ils sont capables de créer plus de vitesse.
00:54:34 À leur place, moi, j'attendrai surtout...
00:54:36 Le final, il est en arrière un peu.
00:54:38 Ah oui, bon, merci Grégory de nous rassurer sur cette affaire-là.
00:54:43 On va voir, justement.
00:54:44 Ça avance, ça avance, ça avance.
00:54:46 De toute façon, ils sont dans le dernier tour.
00:54:48 Ça va toujours très vite, bien sûr, sur un sprint.
00:54:51 Là, la messe est niquite pour le podium.
00:54:54 Les trois hommes se sont vraiment dégagés.
00:54:55 Ils sont un cran au-dessus.
00:54:56 Ça veut dire deux Français sur le podium.
00:54:58 Déjà, ce n'est pas trop mal.
00:54:59 Maintenant, ça serait bien qu'on gagne.
00:55:01 Et puis, ça serait bien qu'on batte la Nouvelle-Zélande.
00:55:03 Je crois qu'on a un petit match début septembre.
00:55:05 Et si on pouvait tout de suite marquer les esprits
00:55:07 par rapport à l'ouverture de la Coupe du Monde de rugby,
00:55:09 ça serait très, très bien.
00:55:10 Vous savez que ce soir, sur la chaîne L'Equipe,
00:55:12 il y a Écosse-Italie en rugby.
00:55:14 C'est le sens.
00:55:15 Voilà, bah oui, match de préparation à la Coupe du Monde.
00:55:17 Allez, les triathlètes vous montrent comment faire.
00:55:20 Allez, et là, on voit Pierre.
00:55:22 Je sens bien Pierre, moi.
00:55:24 Allez, je vais mettre une petite pièce sur Pierre
00:55:26 parce que je pense qu'il est malin.
00:55:27 Il sait jouer.
00:55:28 Et c'est un très bon finisheur.
00:55:30 Et là, on voit Tom qui met la pression.
00:55:32 Tom Richard, hein ?
00:55:33 Et oui, Tom Richard qui est devant Villa-Ca.
00:55:36 Très belle chair.
00:55:37 Il y a une petite sédille, hein.
00:55:38 Villa-Ca, on l'appellera Villa-Ca,
00:55:40 notre ami portugais qui est en tête.
00:55:42 Donc, Pierre Lecorre, tout à gauche de votre écran.
00:55:45 Pierre Lecorre qui va peut-être y aller.
00:55:48 Ça descend légèrement.
00:55:50 Combien de temps encore ?
00:55:52 Combien de mètres encore ?
00:55:53 On se rapproche de l'arrivée, hein.
00:55:54 Je dirais il y a environ 700-800 mètres.
00:55:57 Là, c'est une question de placement, maintenant.
00:56:00 Il faut savoir où aborder, où se placer
00:56:03 en prévision des virages.
00:56:04 Et puis là, il commence à se préparer mentalement
00:56:06 à vraiment tout donner sur ce finish
00:56:08 qui va être dantesque entre ces trois hommes.
00:56:10 Chacun en garde, hein.
00:56:12 Mais on peut imaginer que dans la tête,
00:56:15 il n'y a pas d'avantage pour Hayden Wall
00:56:17 parce qu'il avait creusé l'écart
00:56:18 et il a vu revenir tour à tour Léo Berger
00:56:21 et Pierre Lecorre.
00:56:23 Donc, allez, voilà, le demi-tour.
00:56:25 Hayden Wall, on ne trébuche pas.
00:56:27 On ne trébuche pas, ça y est.
00:56:29 Les deux Français aux deux premières places.
00:56:32 Attention, hein, il ne faudra pas trop se regarder
00:56:34 parce qu'un quatrième invité peut jaillir de l'arrière.
00:56:37 Ça y est, attaque, attaque, attaque, attaque, attaque, attaque, attaque,
00:56:39 attaque du champion du monde, Léo Berger.
00:56:42 Attaque de Léo, elle a été...
00:56:44 Elle a été propre.
00:56:46 On voit que derrière, ça temporise derrière.
00:56:48 Pierre est en train de revenir au train.
00:56:50 Hayden Wall dans la foulée.
00:56:52 C'est Pierre Lecorre qui fait l'effort pour revenir.
00:56:54 Hayden Wall semble piocher un petit peu,
00:56:56 lui, de pioche un peu, Hayden Wall.
00:56:58 Et là, nos Français qui se regardent un peu,
00:57:00 mais le Néo Zed n'est pas non plus...
00:57:02 Il n'a pas l'air d'être hyper fringant.
00:57:04 On va voir.
00:57:05 Ça va se jouer au sprint, hein ?
00:57:06 Oui, je pense.
00:57:07 Ça va se jouer au sprint.
00:57:08 Et d'ailleurs, chacun y va de son petit regard
00:57:11 et surtout...
00:57:12 Ah, il attaque, il attaque, attention,
00:57:14 Hayden Wall va attaquer, les garçons,
00:57:15 il ne faut pas se faire piéger.
00:57:16 Léo Berger et Pierre Lecorre qui tout de suite,
00:57:18 coup d'à-coup, sont en train de s'accrocher
00:57:20 aux Néo-Zélandais, qui a décidé, justement,
00:57:22 de prendre de l'avance avant la petite descente.
00:57:24 Nous y sommes, nous y sommes dans la descente.
00:57:26 Et ça va bientôt arriver.
00:57:27 Léo Berger en deuxième position.
00:57:29 Pierre Lecorre qui semble piocher à son tour un petit peu.
00:57:32 Les Français qui ne se font pas de cadeaux, évidemment.
00:57:35 Là, c'est pas deux contre un, c'est un contre un contre un.
00:57:38 C'est comme ça, demi-tour encore, ça relance.
00:57:40 Pierre Lecorre qui essaye de s'accrocher.
00:57:42 Léo Berger semble un petit peu mieux
00:57:44 dans la foulée d'Hayden Wall.
00:57:45 Ah oui, là, ça va jouer dans la descente.
00:57:47 Là, il faut prendre de la vitesse.
00:57:48 Et voilà, on le voit, Léo Berger bascule vers l'avant.
00:57:51 Et Pierre Lecorre, pareil.
00:57:53 On avait parlé de cette fameuse descente.
00:57:55 Allez, pas vous marcher sur les talons.
00:57:57 Vous aviez raison, Grégory, vous l'aviez vu.
00:57:59 Vous êtes génial, merci.
00:58:01 Allez, c'est parti, les deux Français de première place.
00:58:04 Et maintenant, on va s'expliquer entre bleu, blanc, rouge,
00:58:07 avec Léo Berger qui est en tête.
00:58:09 Léo Berger devant Pierre Lecorre.
00:58:10 Ils vont faire 1 et 2.
00:58:11 Oh, que c'est beau.
00:58:12 Oh, que c'est beau, ce spectacle-là.
00:58:14 Léo Berger, Pierre Lecorre,
00:58:16 Léo Berger, Pierre Lecorre,
00:58:18 Pierre Lecorre qui n'a plus gagné depuis très longtemps.
00:58:20 Pierre Lecorre qui va y aller.
00:58:21 Pierre Lecorre qui va, c'est superbe.
00:58:23 Pierre Lecorre qui n'avait toujours pas gagné de World Triathlon Series.
00:58:26 Il le fait.
00:58:27 Il s'impose devant Léo Berger, son compatriote,
00:58:29 champion du monde en titre.
00:58:31 Troisième place pour Hayden Wall,
00:58:32 qui a craqué dans la fameuse descente.
00:58:34 Vous nous l'aviez dit, Grégory Rouault.
00:58:36 Bravo, chapeau.
00:58:37 Troisième place.
00:58:38 Et pour la quatrième place, nous aurons Villatsa,
00:58:40 le leader provisoire du championnat du monde,
00:58:43 qui va voir revenir les Français sur lui,
00:58:45 avec Tom Richard qui va aller chercher une place d'honneur.
00:58:49 Septième place pour Tom, superbe.
00:58:51 Quel plaisir, quelle course de Pierre Lecorre.
00:58:54 Vraiment, il a attendu le bon moment,
00:58:56 il a fait ce qu'il avait à faire.
00:58:57 Léo Berger, sacrée course aussi,
00:58:59 parce qu'il a été acteur du début à la fin.
00:59:01 Grosse natte, gros vélo.
00:59:02 Et là, on l'a vu, ça se voit rien.
00:59:04 Ça se voit l'envie.
00:59:05 Pierre Lecorre, ça faisait longtemps qu'il tournait autour,
00:59:07 ça faisait longtemps qu'il n'était pas monté sur un podium de WTCS.
00:59:10 Ça remontait à 2017.
00:59:12 Oui, c'était une troisième place.
00:59:13 Voilà, à Stockholm.
00:59:14 Et il n'avait jamais gagné de WTCS.
00:59:17 Tout à fait.
00:59:18 En français plus.
00:59:19 C'est génial.
00:59:20 Fantastique.
00:59:21 Écoutez, je suis désolé Claire, mais on ne peut pas faire mieux.
00:59:23 1 et 2.
00:59:24 Fantastique, après cette course magnifique, en effet,
00:59:27 Pierre Lecorre qui vient s'imposer devant Léo Berger,
00:59:30 ce doublé des Français.
00:59:31 On va revenir avec vous dessus, évidemment.
00:59:33 On les entendra également un petit peu plus tard,
00:59:35 le grand sourire de Pierre Lecorre.
00:59:37 Juste pour vous rappeler qu'on va rester, nous également,
00:59:40 au Royaume-Uni, dans la foulée, avec un match de rugby
00:59:42 qu'on attend tout aussi exceptionnel.
00:59:44 Tout à l'heure, entre l'Écosse et l'Italie,
00:59:46 ça se passe à Mürrefield, à Édimbourg, avec cette Écosse,
00:59:49 donc qui rencontrera par la suite, de reprise, le 15 de France.
00:59:52 Voilà pourquoi c'est si important de suivre ce match tout à l'heure.
00:59:55 Et l'Italie, qui n'a jamais battu l'Écosse également.
00:59:58 On n'oublie pas aussi ce qui nous attend dans la suite du programme.
01:00:01 Toujours également au Royaume-Uni avec la Formule E.
01:00:05 Et le dernier week-end, ça va se passer à Londres.
01:00:07 Donc l'ypris de Londres, ce sera aujourd'hui et demain.
01:00:10 Il y aura aussi l'athlétisme, les Championnats de France à Albi.
01:00:13 On attend un 110 m de folie avec Sacha Zoya, notamment,
01:00:16 Willem Belosian et Pascal Martino à la garde.
01:00:19 Les finales de la Super Ligue de basket 3-3 feuilleton,
01:00:22 que vous suivez sur la chaîne l'équipe, également.
01:00:24 Toujours avant les Jeux Olympiques de l'année prochaine.
01:00:27 Et puis en point d'orgue de cette magnifique journée,
01:00:29 il y aura le match de préparation de foot,
01:00:32 le Soccer Champions Tour, entre le FC Barcelone et le Real Madrid.
01:00:36 Ce sera à 22h59.
01:00:39 On se quitte quelques instants, on revient, on va écouter,
01:00:42 bien sûr, Pierre Lecorre, juste après la pub,
01:00:45 et aussi Léonard Verdoublet des Français, aujourd'hui en très attente.
01:00:48 [Musique]

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