Retrouvez le replay du relais mixte à Sunderland du 30/07/2023.
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00:00:00 Bonjour Claire, alors effectivement nous sommes très impatients parce que quand on a ce taux de réussite
00:00:06 ici avec l'équipe de France, on se dit que sur ce relais mix, ça ne peut que cartonner.
00:00:13 Alors je vous rappelle le principe, ça va être une succession de 4 mini triathlons en format super sprint.
00:00:22 Et bien sûr, nous terminerons avec le vainqueur de la course élite homme Pierre Lecors et la gagnante de la course élite dame Cassandre Beaugrand.
00:00:33 Si on n'est pas favori avec ça.
00:00:35 Grégory Rouault, c'est parti avec les premiers relais, c'est Tom Richard, l'homme de Poissy, qui lance les festivités pour 300 m de natation.
00:00:45 Tom Richard, le Poissy, qui va lancer après une très belle 7e place hier, lui aussi, ça passe un peu anodin, mais il a fait 7e.
00:00:52 Il jouait la 4e place jusqu'à 200 m de la fin et dans l'emballage final, il termine 7e.
00:00:59 Là, il va avoir une lourde tâche puisque c'est lui qui va lancer ce très beau relais.
00:01:04 Le format relais est très dynamique, donc attention, il peut y avoir beaucoup de bouleversements, de stratégie d'équipe.
00:01:10 Donc, même si sur le papier, on a une très, très belle équipe de France, on est loin d'avoir gagné parce que j'ai vu de très belles équipes salir.
00:01:18 Évidemment, mais c'était effectivement pour répondre à la question à Claire.
00:01:23 Plus que jamais, les Français ont ce qu'on appelle la pancarte.
00:01:27 La grosse pancarte.
00:01:28 Donc, le principe, vous avez 300 m de natation, puis une partie cycliste à 7,7 km et une partie course à pied à 1,7 km.
00:01:43 Ça change un petit peu au niveau du parcours concernant les épreuves élite, puisque c'est un circuit, notamment de course à pied, totalement adapté à ce format.
00:01:56 Nous sommes toujours, enfin, nous sommes, ils sont toujours dans la mer du Nord.
00:02:02 Et tenez vous bien, la température vient d'être donnée.
00:02:05 Elle a été réactualisée à 13,7 degrés.
00:02:09 Ça permet de faire un petit peu de cryothérapie en même temps.
00:02:13 Donc, c'est sympa.
00:02:14 Par contre, là, jusqu'à présent, ce qui me dérange, c'est que Tom n'a pas fait un super départ.
00:02:18 On l'a vu au passage de la première bouée aux alentours de la 12, 13e place.
00:02:22 Il est dans la casure pour le moment.
00:02:24 Donc, on va espérer qu'il nous fasse un gros retour.
00:02:27 Alors, on le voit, il est en train de faire l'effort.
00:02:29 C'est lui qui va passer avec bonnet bleu à la bouée jaune.
00:02:32 Donc là, il est en train de recoller.
00:02:34 Très intelligent, Tom.
00:02:35 Il faut qu'il fasse l'effort pour recoller à ce groupe de tête, emmené par Chase McQueen et l'Italien.
00:02:40 Chase McQueen, qui hier, sur l'épreuve élite masculine, avait pris la première place.
00:02:49 Alors, il l'a partagé avec un Chilien.
00:02:51 Sachez qu'il y a 20 nations qui sont engagées dans ce relais mixte, que c'est une discipline ô combien importante.
00:02:59 Et nous n'en avons pas fini d'en parler, puisque pour les prochains Jeux de Paris 2024,
00:03:05 Jeux olympiques, nous aurons une vraie chance de médaille d'or, bien sûr avec l'équipe de France.
00:03:13 Et cela va sans dire qu'en ayant nagé dans la Seine, en ayant fait du vélo sur les Champs-Élysées
00:03:19 et en ayant couru dans les rues de Paris, avec un relais mixte qui éventuellement est champion olympique,
00:03:25 avec le symbole de la mixité de Paris, de l'écologie aussi, pour avoir nagé dans la Seine.
00:03:31 Bref, ça peut être, pour l'équipe de France de triathlon, un rendez-vous pour l'histoire du sport.
00:03:39 Et bien sûr, cette épreuve que nous vous proposons dans le cadre des World Triathlon Series,
00:03:44 cette épreuve ne compte pas pour devenir champion du monde en individuel.
00:03:49 Maintenant, il y a un classement qui est fait pour les relais mixtes,
00:03:53 et bien sûr, des points sont comptabilisés pour aller chercher une qualification pour les JO.
00:03:57 Mais comme la France est organisatrice, la France a déjà sa qualification,
00:04:01 comme d'ailleurs beaucoup de disciplines de sport collectif.
00:04:05 Sortie de l'eau avec vous, on fait le point, Grégory Roux.
00:04:08 - Sortie de l'eau plutôt groupée, Tom, aux alentours de la 7/8ème place,
00:04:11 juste derrière le Portugais, Villacar. On voit Taylor Reid, McQueen, Villacar en tête.
00:04:17 L'Allemand, l'Ours, Max Studer, le Suisse, excellent coureur à pied.
00:04:22 Attention à lui, vous allez voir, surtout sur la dernière partie de ce relais,
00:04:26 parce qu'il peut courir très très vite. Et Tom, juste derrière, vous allez voir,
00:04:30 par rapport à hier, ils vont prendre le parcours dans le sens inverse aujourd'hui.
00:04:33 - Et alors, du coup, c'est le principe du circuit, c'est-à-dire que même si vous le prenez dans le sens inverse,
00:04:39 vous reprenez les mêmes difficultés, sauf que c'est dans l'autre sens.
00:04:42 - Dans l'autre sens. - Donc s'il y a une côte et qu'hier c'était la descente, enfin bref.
00:04:45 Voilà. Alors pour le premier relais, donc on le rappelle, pour l'équipe de France, Tom Richard,
00:04:49 il sera suivi d'Emma Lombardi, qui hier a fait deuxième, de Pierre Lecorre, qui hier s'est imposé,
00:04:55 et de Cassandre Beaugrand, qui hier s'est imposé. Tom Richard, donc, a réalisé ce petit triathlon,
00:05:01 rappelons-le, il vient de faire 300 mètres de natation, maintenant il doit se lancer sur 7,7 km de cyclisme,
00:05:09 avant de finir sur 1,7 km de course à pied. La stratégie est totalement... enfin, on va dire,
00:05:18 changée pas totalement, mais ce n'est pas la même stratégie quand même, Grégory Rouault,
00:05:23 que sur l'épreuve individuelle à laquelle on a assisté, pour les hommes et pour les femmes,
00:05:28 c'était un format sprint, là c'est beaucoup plus court, et ça veut dire que si on veut donner le relais
00:05:33 dans les bonnes conditions, il n'y a pas à calculer, c'est tout à fond.
00:05:36 Là tout est à fond, il y a du calcul, un garçon comme Tom, avec la pancarte de favori qu'on a,
00:05:41 bon alors déjà, j'ai l'impression qu'il a du mal à se mettre en marche pour qu'il fasse l'effort
00:05:47 pour rentrer sur l'italien, et surtout qu'il ne laisse pas ce groupe devant lui partir,
00:05:51 donc là on le voit, c'est lui qui est devant, qui emmène un petit peloton de chasse.
00:05:55 Et qui va se retrouver face au vent, et ça va être difficile, le vent qui souffle à peu près à 30 km/h,
00:06:00 mais des fois il y a des bourrasques.
00:06:02 Tout à fait, et derrière après, là surtout chez les garçons, où ça va jouer, ça va être sur la course à pied,
00:06:07 et c'est important d'essayer de pouvoir donner le relais dans les meilleures conditions possibles,
00:06:13 là il va avoir fort à faire Tom, parce que Parc-Léizard ça court très très vite,
00:06:17 Villaka ça court très très vite, le portugais, Max Tudor, excellent coureur à pied,
00:06:22 c'est quelqu'un qui a des valeurs chronométriques aux alentours des 13 minutes 30 au 5000 mètres,
00:06:27 rendez-vous compte, c'est pas n'importe quoi.
00:06:29 Donc là il va falloir faire attention aux transitions, et surtout faire une grosse deuxième course à pied
00:06:34 pour donner le relais à Emma Lombardi dans les meilleures conditions possibles.
00:06:37 Sur le papier évidemment l'équipe de France est favorite, on l'a dit,
00:06:41 mais attention à l'équipe d'Allemagne avec Lasse Lourdes,
00:06:44 avec Arja Belknoll, avec Johannes Vogel, et Marlène Gomez-Gogel.
00:06:51 Ces quatre-là peuvent réaliser un face-à-face systématiquement avec notre français,
00:07:00 et en sortir, pas forcément gagnant du face-à-face avec les français,
00:07:05 mais en tout cas de rivaliser directement quatre fois avec les français.
00:07:09 Donc les Allemands très dangereux.
00:07:11 Les Américains avec Chase McQueen, qui a été une nouvelle fois le meilleur nageur à l'issue des 300 mètres.
00:07:19 Cette équipe des États-Unis semble un peu plus limitée,
00:07:22 elle n'est pas venue avec ses meilleurs représentants.
00:07:25 La Nouvelle-Zélande est là, la Suisse, l'Australie, l'Italie et la Grande-Bretagne.
00:07:29 Alors très important, la Grande-Bretagne qui enregistre l'arrivée,
00:07:33 parce qu'elle n'a pas fait la course élite d'âme,
00:07:36 Beth Potter, qui était leader du championnat du monde des World Triathlon Series.
00:07:44 Beth Potter est venue, et d'ailleurs Jessica Foulagar aussi,
00:07:49 qui a une vie française avant d'avoir la nationalité britannique.
00:07:54 Les deux filles pour l'équipe de Grande-Bretagne, Barclay, Isard et Max Staplay.
00:07:59 Attention à cette équipe de Grande-Bretagne, la Hongrie est là, l'Espagne, la Belgique, le Mexique,
00:08:04 le Danemark, la Norvège, les Pays-Bas, le Brésil, le Portugal, l'Afrique du Sud et le Japon.
00:08:09 Alors là on voit les garçons qui ne sont toujours pas rentrés,
00:08:12 là il y a un petit écart, il doit y avoir 2-3 secondes,
00:08:14 là il faut absolument faire l'effort pour faire le jump.
00:08:17 Tom qui est avec les Espagnols, les Danois, il faut absolument rentrer sur ce groupe de tête.
00:08:22 Et on a vu par contre dans les équipes piégées, il y avait les Pays-Bas, avec un certain Richard Meuret,
00:08:28 et l'équipe des Belgiques, les Belgium Hammers, qui sur le papier ont une très belle équipe,
00:08:33 mais là le "premier relayer" a un petit peu planté tout ça.
00:08:37 Oui, on est en train de voir que les Belges et les Néerlandais sur la partie vélo sont en difficulté,
00:08:42 c'est quand même deux nations fortes dans ce domaine, mais c'est pas pareil, là c'est dans le triathlon.
00:08:47 Bon, il y a une histoire de couple d'ailleurs dans le relais néerlandais.
00:08:52 Oui, puisque Richard Meuret est dans le relais avec Rachel Klamer,
00:08:56 et qui sont l'ancien Richard Meuret qui était sud-africain.
00:08:59 Ouh là, chute ! Chute pour le Japonais.
00:09:01 Oui, chute du Japonais. Est-ce qu'il va pouvoir se relever ?
00:09:05 La moto évidemment est obligée de continuer.
00:09:08 Oui, donc nous avons mari et femme, même s'ils n'ont pas le même nom,
00:09:11 Richard Meuret et Rachel Klamer.
00:09:13 Voilà, Richard Meuret qui depuis a pris la nationalité néerlandaise.
00:09:17 Voilà.
00:09:18 Et du coup, dans cette équipe néerlandaise, Meuret aide.
00:09:23 C'est ça.
00:09:24 Voilà.
00:09:25 Et là, oh là là !
00:09:26 Il a pris les pieds de la barrière.
00:09:28 Il a pris un virage un petit peu trop sur l'extérieur.
00:09:30 Je pense que c'est sa roue qui s'est dérobée.
00:09:32 Oui, je pense qu'il a pris le pied de la barrière Vauban qui a été mis sur le côté.
00:09:37 Et là on voit le groupe qui s'est reconstitué, Tom qui est rentré.
00:09:41 Et là c'est le retour vers l'ère de transition.
00:09:44 Vous reconnaîtrez le parcours de la course individuelle qu'on est en train de faire dans le sens inverse.
00:09:49 Avec Villaka qui est toujours aux avant-postes.
00:09:52 Là, l'important pour Tom, c'est de se replacer progressivement au sein de son paquet
00:09:57 pour surtout essayer de faire la meilleure transition possible
00:10:00 et de partir avec, si possible, dans les meilleures conditions sur la course à pied.
00:10:05 Tom, c'est pas le plus rapide sur 1,6 km.
00:10:08 Mais par contre, s'il fait une bonne transition, il va réussir à "limiter la case"
00:10:12 sur des très très bons coureurs, des coureurs très rapides comme Villaka, à mon avis, qui est très explosif.
00:10:18 Pour l'instant, les Portugais semblent dominer.
00:10:23 Mais ça ne veut rien dire, encore une fois.
00:10:26 Ils ont dans leurs roues l'ensemble des nations.
00:10:30 Ça se regroupe, c'est bien ce qu'a fait Tom Richard.
00:10:33 Il s'est replacé, bon travail de Tom Richard.
00:10:37 Il a décidé de prendre la roue...
00:10:39 Attaque britannique, attention, non.
00:10:41 La roue de Barclay-Isard, il s'est dit c'est la bonne.
00:10:43 Donc là il se place dans les roues des Allemands, des Anglais.
00:10:46 Je pense qu'ils sont les équipes à battre avec la Nouvelle-Zélande.
00:10:49 Et voilà.
00:10:51 Sur le format olympique de ce relais mixte,
00:10:56 sachez que la Fédération Internationale de Triathlon a réajusté le fonctionnement de ces relais.
00:11:02 Désormais, le départ est pris par un homme.
00:11:05 Il donne le relais à une femme, puis un homme.
00:11:08 Et c'est une femme qui termine la compétition.
00:11:11 Avant, c'était l'homme qui terminait.
00:11:13 Il y avait une espèce de cérémonial, parce que l'arrivée, ça change tout.
00:11:17 Donc là, il y a eu un réajustement par rapport à cela.
00:11:21 Et sachez bien sûr que le relais mixte sera présent au test event
00:11:27 que vous suivrez comme l'ensemble des test events du 17 au 20 août prochain sur la chaîne L'Équipe.
00:11:34 Ça sera la course Paris 2024, mais Paris 2023.
00:11:38 Puisqu'il sera question du même circuit que pour les Jeux Olympiques,
00:11:43 c'est-à-dire natation dans la Seine, une partie sur les Champs-Élysées,
00:11:48 puis la course à pied dans les rues de Paris autour de la place de la Concorde.
00:11:51 Ça va être magnifique.
00:11:52 Ça sera une belle répétition à un an des Jeux.
00:11:54 Et c'est un peu l'objectif, s'assurer que tous les rouages de ce fonctionnement fonctionnent bien
00:11:59 avant la grande messe, la grande cérémonie des Jeux Olympiques.
00:12:03 Et puis, c'est aussi une épreuve qui comptera beaucoup.
00:12:07 Alors surtout sur les épreuves individuelles pour les fédérations,
00:12:10 puisqu'il y aura des billets attribués pour les athlètes en France.
00:12:15 Si on est capable de finir dans les trois premiers du test event sur les courses individuelles,
00:12:19 on aura une position qualifiable pour les Jeux Olympiques.
00:12:23 On aura presque déjà un pied et demi pour la course des Jeux Olympiques,
00:12:27 qui aura lieu un an après.
00:12:29 Donc c'est vraiment intéressant de se préparer.
00:12:33 Et le relais mixte, alors encore une fois, la France est déjà qualifiée comme dans beaucoup de sports collectifs.
00:12:39 Mais pour les autres nations, sur le relais mixte, ça sera très important.
00:12:43 Sachez qu'il y a maintenant, on va dire que c'est une moyenne qui est en train de s'installer,
00:12:48 sur les World Triathlon Series, c'est-à-dire il y a six manches plus la grande finale.
00:12:53 Et bien sûr, ces six manches plus finale, deux relais mixtes sont organisés dans la saison.
00:12:58 L'année dernière, ils se sont passés à Leeds et à Hambourg.
00:13:02 À Leeds, victoire de l'Allemagne devant la Grande-Bretagne et la France.
00:13:05 À Hambourg, victoire de la Grande-Bretagne devant l'Australie et l'Allemagne.
00:13:09 Il y a eu un relais mixte cette année, ça s'est passé à Hambourg.
00:13:14 Et c'est Allemagne 1er, Nouvelle-Zélande 2ème, Suisse 3ème. La France était absente.
00:13:20 La France a fait le choix, en fait, parce que ses athlètes n'étaient pas présents non plus,
00:13:25 de ne pas aligner d'équipe. La France est qualifiée pour les Jeux Olympiques.
00:13:31 Elle est très bien classée au classement. Il manque une course, c'est pour ça qu'aujourd'hui,
00:13:35 on a un bon relais. Et l'important, c'est de marquer des points pour derrière avoir une bonne position
00:13:40 sur le ponton lors du test des Jeux Olympiques.
00:13:44 Et deuxième relais mixte, donc aujourd'hui, pour cette fois-ci, l'équipe de France
00:13:50 qui peut aller chercher des points intéressants parce qu'il y a un classement aussi.
00:13:56 Il n'y a pas que les Jeux Olympiques qui comptent dans la vie aussi, quand même.
00:14:00 Alors, Portugal, Nouvelle-Zélande, Italie, Australie, Norvège, on ne s'affole pas.
00:14:04 Vous voyez, tout le monde est en moins de 2 secondes, pratiquement tout le monde,
00:14:08 puisque tout à l'heure, le concurrent japonais a été victime d'une chute.
00:14:12 Tom Richard fait ce qu'on attendait de lui. C'est vrai que sur le papier,
00:14:16 Tom Richard est le moins capé des 4 garçons et filles confondus.
00:14:21 Et plus il arrive à limiter la casse sur ce premier super sprint,
00:14:28 plus il aura fait son boulot.
00:14:31 Alors bien sûr, il va y avoir maintenant la course à pied.
00:14:34 Tom, il va faire le boulot. C'est un super coureur. Il ne faut pas oublier qu'hier,
00:14:37 il a fait 7e de la course individuelle. Il était à la bagarre avec des Villachas
00:14:41 et des Richard Meret. Et puis derrière, on a la chance d'avoir Emma Lombardi,
00:14:46 qui est une excellente nageuse. Donc s'il y a un petit décalage,
00:14:49 on pourra compter sur la très bonne natation d'Emma Lombardi pour bridger,
00:14:53 pour essayer de recoller à ce groupe, à un éventuel groupe de tête,
00:14:57 à moins que Tom arrive à donner le relais en tête.
00:15:00 Mais là, on a vu, par contre, c'est vraiment un parcours technique.
00:15:03 On a vu Villacha frôler la barrière. Il était juste devant Tom.
00:15:06 J'ai eu un petit peu peur. Le portugais qui est quand même très à droit.
00:15:10 Parce que, rappelons-le, avant cette manche de World Triathlon Series,
00:15:14 il était en tête du classement. Et c'est une des valeurs sûres, Grégory.
00:15:18 C'est une valeur sûre. Donc là, on voit les athlètes qui sont en train de ôter leurs chaussures.
00:15:22 Là, il y a vraiment une bagarre pour le placement. On voit Tom en 5e, 6e position
00:15:26 derrière l'anglais et l'allemand. C'est très bien.
00:15:29 Tom qui n'a pas encore enlevé ses chaussures. Il attend le dernier moment.
00:15:32 Vous voyez, il a enlevé les scratchs. Il se replace alors qu'il y en a certains
00:15:35 qui ont déjà les chaussures d'enlever. C'est très bien ce que fait Tom.
00:15:38 Nicolas Strada était en tête pour les Italiens.
00:15:41 Et on voit Betteaure en tête aussi pour la Norvège.
00:15:44 Et attention à la ligne puisqu'on quitte le vélo uniquement au moment du passage sur la ligne.
00:15:49 Vous voyez la petite ligne rouge. Voilà la Nouvelle-Zélande avec la Norvège.
00:15:53 Le Norvégien nous a fait ce qu'on appelle le coup du freinage en Formule 1.
00:15:57 Et Tom... - Tom rentrait en 4e place.
00:16:00 Et là, on voit un peu le chaos. - Attention à la zone de transition.
00:16:03 Nous sommes avec lui. - Super. Les choses calmement.
00:16:06 Il met la deuxième chaussure. C'est parti pour Tom.
00:16:09 Il va pouvoir emboîter le pas avec les Thornes. Le Norvégien, excellent coureur.
00:16:13 - Très bonne transition. Ce qui n'était pas le cas d'ailleurs de l'Ours, l'allemand, face d'un homme.
00:16:17 - Allez, avec... - L'Ours... - Vête les l'Ours.
00:16:21 L'Ours, l'allemand, qui a complètement manqué sa transition.
00:16:25 Et je vous le disais tout à l'heure, sur le papier, l'équipe qui semble la plus redoutable
00:16:30 pour gêner la suprématie française ici en Grande-Bretagne, c'est l'Allemagne.
00:16:37 - C'est l'Allemagne. Je pense qu'il faut toujours faire attention aux Anglais.
00:16:40 Les champions olympiques en titre, il ne faut pas l'oublier.
00:16:42 - Ils sont chez eux à Sunderland. - Ils sont chez eux.
00:16:45 C'est un format très court, très dynamique. Attention aux Anglais, attention aux Allemands.
00:16:49 Et puis l'équipe de Nouvelle-Zélande qui pourrait être aussi un petit peu la surprise.
00:16:54 - Les Australiens qui ne sont pas venus avec leurs représentants vedettes, c'est Burt Swissell.
00:17:02 - Jacob Burt Swissell qui a déjà gagné des WTCS, mais un petit peu sur la fin de sa carrière maintenant.
00:17:08 C'est un athlète fantastique, mais on le voit, il commence à être un petit peu dans le dur depuis un ou deux ans.
00:17:14 Attention à lui sur le finish par contre, parce que ça peut être un très gros finisher.
00:17:17 Et là on voit Tom en troisième place, il est juste derrière Wetteletorn.
00:17:21 - C'est vraiment magnifique. - C'est très bien ce qu'il fait. Il faut s'accrocher à ce groupe de trois.
00:17:25 - Comme dirait les Allemands, on ne veut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
00:17:28 Mais ce que fait Tom Richard, c'est exactement ce qu'on lui demandait.
00:17:33 Et en plaçant le relève français dans ces conditions, on ne voit pas comment la France se priverait d'une victoire.
00:17:41 Mais encore une fois, il faut avoir digéré la très très bonne performance d'hier de Pierre Lecorre et de Cassandre Beaugrand,
00:17:51 qui se sont respectivement imposés dans l'épreuve Elite individuelle.
00:17:58 - Tout à fait. Là on voit vraiment que c'est un circuit très étroit avec beaucoup de relances.
00:18:02 Et Tom en troisième place, il a beaucoup moins souffert des relances et des virages.
00:18:06 Là on voit Villaka qui est en train de le passer. Il faut lui emboîter le pas pour la dernière longueur avec Max Tudor.
00:18:10 Je vous en avais parlé, excellent coureur à pied. Là ça va monter d'un cran et on va être dans l'emballage final.
00:18:16 Attention, là ça va courir très très vite. Préparez-vous, un dernier 400 mètres en 58-59 secondes à mon avis.
00:18:22 - Pour reprendre mon histoire de sur le papier, la fameuse expression Grégory,
00:18:26 "Attention aux Suisses parce que les Suisses ont un relais Max Tudor, Julie Desronds, Adrien Brifod et Katia Schaar".
00:18:37 Ce sont quatre, non pas top, mais quatre références.
00:18:42 - Tout à fait. Des très très bons triathlètes avec des belles individualités.
00:18:47 Chez les filles, des très bonnes coureuses à pied. On voit les athlètes qui sont partis pour ce deuxième petit tour avant de passer le relais.
00:18:56 On voit Max Tudor qui fait vraiment vraiment l'effort. Il allonge la foulée pour essayer de mettre tout le monde sous pression.
00:19:01 1,7 km, ce n'est pas énorme. C'est un mile.
00:19:07 - C'est ça, c'est un mile. Ils sont tous lactiques, ils sont tous à bloc.
00:19:12 On voit l'Allemand un petit peu décroché. Pour le moment, c'est les Italiens et les Américains qui payent.
00:19:17 - Et McQueen, c'est normal. C'est un excellent nageur. C'est lui qui était en tête de la natation.
00:19:23 Mais sur ce format où il n'y a que 300 m de natation, il n'a pas eu le temps de faire parler son talent de nageur d'endurance.
00:19:33 - Personnellement, je ne l'aurais pas mis en 1 parce que c'est un très bon nageur, on le sait. Il se débrouille à vélo.
00:19:39 Mais il n'est pas assez bon nageur pour faire la différence. On connaît son niveau à pied.
00:19:43 Et là, les États-Unis sortent du match d'entrée parce que son niveau à pied n'est pas assez bon.
00:19:48 Moi, je l'aurais plutôt mis en 3. Là, il aurait vraiment pu mettre à profit son niveau natation sur une course qui est souvent un peu plus débridée, plus isolée.
00:19:57 Là, il a servi les autres dans l'eau. Du coup, ils sont en train de payer la facture sur la course à pied.
00:20:02 - Et éventuellement, profiter d'un abri dans un mini peloton vélo sur cette 3e position.
00:20:07 Effectivement, Grégory, on comprend bien la stratégie. C'est ça qui est très intéressant dans ce relais mixte.
00:20:13 C'est de placer les bonnes personnes au bon endroit. Ce qui fait la beauté de ce sport que nous adorons, le triathlon, c'est que vous avez une tactique qui se décline en 3 niveaux.
00:20:23 Mais là, c'est 3 x 4. 12 possibilités. Et ça va très fort. Avec Villaka qui était leader provisoire de ces World Triathlon Series.
00:20:34 Et il résiste à Thorne, le Norvégien qui nous a fait faire ride. Le Néo-Zélandais, lui aussi, c'est un ancien.
00:20:41 Mais sur ce coup-là, il est bien. - Oui, c'est un très bon triathlète, surtout sur ce genre de format court-explosif.
00:20:48 En tout cas, pour le moment, Tom fait le job. Il va donner le relais à Emmanuel Mbarelli en 4/5e place. C'est très bien.
00:20:56 Regardez ce relais à feu plat descendant. - Les Portugais sont passés. Les Néo-Zélandais, les Norvégiens, les Suisses.
00:21:02 Tout de suite, avec la foulée du Suisse, notre Français Tom Richard qui a donc donné le relais à notre première fille de la journée.
00:21:13 Il s'agit d'Emma Lombardi. Emma Lombardi, 21 ans, deuxième pour cette épreuve en individuelle élite.
00:21:21 C'était son deuxième podium en World Triathlon Series. Deux fois deuxième dans sa jeune carrière.
00:21:28 Elle qui avait été championne du monde U23. Troisième podium d'ailleurs.
00:21:34 Troisième podium parce qu'elle en avait fait un l'année dernière à Cagliari aussi. Et à chaque fois, elle a fini deuxième.
00:21:38 Et c'est une des premières fois où on la met sur le relais en WTCS.
00:21:42 Elle a déjà été au relais sur les championnats d'Europe ou les Jeux européens exactement l'an dernier.
00:21:48 Elle avait fait un super relais. Elle qui est très à l'aise, surtout en natation, quand il y a un petit peu moins de monde.
00:21:54 Elle arrive à mettre à profit son excellent niveau natatoire puisque c'est quand même quelqu'un qui vaut à peu près 17,20, 17,30, au 1500 mètres.
00:22:02 Pour ceux qui vont à la piscine tous les dimanches, ça vous donne un petit ordre d'idée sur le niveau de la jeune fille.
00:22:09 Et puis, elle se débrouille très bien en vélo, course à pied. On a vu hier le niveau course à pied qu'elle avait.
00:22:13 Donc là, les Français sont plutôt en bonne posture. Ça se passe très, très bien.
00:22:18 Et là, c'est Mélanie Santos, la portugaise, qui est en train de mener les choses.
00:22:24 C'est important de prendre un très, très bon départ parce qu'avec le poids des efforts qui vont s'accumuler, il y aura des écarts.
00:22:35 Mais à cause de ce fameux cyclisme où le travail d'abri joue son rôle considérable,
00:22:43 si vous n'êtes pas dans le premier peloton, vous pouvez perdre. Même si vous êtes très, très fort, vous pouvez perdre beaucoup.
00:22:51 Donc c'est maintenant sur cette première partie de relais qu'il faut être très fort.
00:22:57 Et je précise que vous avez tout à l'heure cité le mot natatoire. Ça existe bien, évidemment.
00:23:03 C'est un terme qui est souvent utilisé par les spécialistes de natation comme vous l'êtes, cher Grégory Rouault, qui sert à la nage natatoire.
00:23:12 Voilà, tout à fait. Bravo.
00:23:15 Et là, on voit Emma qui s'est repositionnée. Alors là, ça bagarre un petit peu.
00:23:20 Attention de... Voilà, on a vu Emma légèrement mettre la main sur la tête ou sur l'épaule de la concurrente dans l'effort.
00:23:28 J'espère que ça ne sera pas pénalisé. Il faut faire attention parce que maintenant, il y a de plus en plus d'arbitres qui veillent à ce que la natation se passe dans les meilleures conditions possibles et que les athlètes se respectent.
00:23:39 Ce qui est de se développer. Quand un sport prend de l'ampleur, il peut se payer plein de choses, notamment des arbitres.
00:23:44 Des arbitres, exactement. Des arbitres qui sont sur le kayak, qui suivent un peu. Alors voilà, on les voit dans... On voit aussi les caméras, mais ils sont dans les petits bateaux qui suivent.
00:23:53 Et puis, il y en a souvent au passage de bouée parce que c'est là que ça bagarre le plus.
00:23:57 En tout cas, ce premier relais, on ne peut pas vraiment gagner la course. On pouvait le perdre jusqu'à présent.
00:24:03 Tout va bien. Tom a vraiment fait un super relais. Il a passé le témoin dans d'excellentes conditions.
00:24:09 Maintenant, c'est Emma qu'on voit progressivement remonter. Elle est là, à troisième.
00:24:13 Bonnet bleu, le plus proche de nous, à gauche de votre écran.
00:24:18 Et elle va faire maintenant l'effort pour rentrer sur Mélanie Santos qu'on voit à l'écran. La portugaise. En tout cas, là, les Français.
00:24:25 Tout se passe bien pour le moment.
00:24:26 Oui, notre relais, c'est bonnet bleu et bleu bonnet. Bleu bonnet. Voilà. Grosse cohésion.
00:24:32 Attention à cette sortie de l'eau. Ça sera très particulier puisque, je vous le rappelle, la température dans la mer du Nord, ici à Sunderland, dans le nord-est de l'Angleterre, elle est de 13,7°C.
00:24:47 13,7°C dans l'eau. Donc, combinaison néoprène nécessaire, obligée. Mais il faut l'enlever. Et là, sur la transition, c'est toute une histoire.
00:24:56 Là encore, il va falloir gérer notre française. Emma Lombardi vient juste de sortir.
00:25:03 Et Emma, elle a rajouté en plus une cagoule néoprène pour ne pas avoir froid à la tête.
00:25:07 C'est vrai que quand on peut plonger dans des eaux un petit peu fraîches comme ça, on peut avoir vraiment des maux de tête parce que l'eau est froide.
00:25:12 Et pour pas justement se sentir oppressée, elle a gardé une cagoule néoprène qu'elle se met autour de la tête, en dessous le bonnet, avec le numéro.
00:25:20 Voilà. 15 concurrents, 15 nations qui se tiennent en 18 secondes. Il y avait 20 nations au départ. Certaines sont distancées.
00:25:31 Il est clair que plus nous allons avancer dans ce relais mixte et plus il y aura des écarts.
00:25:36 Et encore une fois, d'où l'importance aussi du bon départ. C'est-à-dire que là maintenant, les 15 qui vont se retrouver sur la partie vélo vont encore creuser l'écart par rapport aux 5 autres qui vont être disséminés.
00:25:48 Nous pensons notamment au Brésil. Le Brésil qui avait pourtant des ambitions. Le problème, c'est que Manuel Messias s'est loupé.
00:25:57 Et malgré la présence de Vittoria Lopez maintenant, ça va être difficile. Les Néerlandais aussi. Il n'y était pas, Meuret.
00:26:06 Là, il s'est vraiment loupé. Donc il a donné le relais à sa femme. C'est sa femme.
00:26:12 Rachel Klamer. Où les carottes sont cuites, comme on dit dans le jargon.
00:26:16 Par contre, ce qui est intéressant, c'est que les Américains ont réussi à revenir dans le match. Gwen Jorgensen qui est à l'écran.
00:26:21 Par contre, elle est focalisée sur mettre ses chaussures. Je pense qu'il faut pédaler. Elle est dans un petit groupe qui est encore à la limite de la cassure.
00:26:27 Et là, il faut tout de suite réussir à embrayer, à partir sur le vélo.
00:26:31 Gwen Jorgensen qui nous a fait finalement une Cassandre Beaugrand qui a souvent eu des problèmes à trouver ses chaussures sur les relais.
00:26:40 Vous vous en souvenez avec ce petit épisode à Toulouse notamment. C'est un petit clin d'œil.
00:26:46 Après, c'est vrai que c'est des choses qui se passent. Les athlètes sont souvent à bloc. On le voit. Ils ne font pas semblant.
00:26:52 Et quand on arrive sur les parties un peu techniques, il faut réussir à garder son sang froid, ne pas paniquer et vraiment prendre les choses dans l'ordre.
00:26:58 Donc là, on voit Emma qui a pris la tête de la course. Elle est en train de mettre ses chaussures.
00:27:03 Et là, le groupe qui s'organise avec Melanie Santos.
00:27:06 Emma Lombardi avec le numéro 9.
00:27:08 L'équipe espagnole. Et on voit, je crois que les Anglais ont été, j'ai pas vu si Beth Potter était dans ces 4 ou 5 premières filles.
00:27:15 J'ai l'impression que oui. Zanette Bragmaier à l'écran et la Gwen Jorgensen qui ferme la porte.
00:27:21 Et c'est l'Afrique du Sud qui va sûrement sauter sur ce relais.
00:27:24 Et c'est très important effectivement, vous l'avez cité Gregory Rouault.
00:27:28 C'est Beth Potter qui vient de prendre le relais pour la Grande-Bretagne.
00:27:33 Elle est gagnante à 2 reprises déjà cette année dans les World Triathlon Series.
00:27:38 Elle est en ce moment même la plus forte.
00:27:41 Et la première au classement mondial.
00:27:43 Voilà. Et sachant que Georgia Taylor-Brand, sa compatriote, la Britannique, est blessée, rappelons-le.
00:27:48 Elle ne participera pas non plus au test event.
00:27:51 Que Flora Duffy, la tenante du titre des Jeux Olympiques, qui elle est des permudes, est également absente.
00:27:57 Donc Beth Potter a pris le relais et elle occupe la première place du cassement mondial pour l'instant.
00:28:04 Même si les Françaises lui mettent une grosse pression.
00:28:06 Avec notamment la victoire en individuel ici à Sunderland de Cassandre Beaugrand devant Emma Lombardi 2e.
00:28:13 Emma Lombardi qui est là. C'est à son tour.
00:28:15 Notre 2e relais dans ce relais mixte.
00:28:18 Après Tom Richard qui a fait un excellent travail.
00:28:21 C'est au tour d'Emma Lombardi.
00:28:24 Et là je pense que ce petit groupe de derrière devrait rentrer.
00:28:27 Parce qu'il y a de la cliente. Lotte Miller ça roule fort.
00:28:30 Julie Desronds ça roule très fort.
00:28:32 On les voit, elles vont faire la jonction.
00:28:34 En attendant, Emma Lombardi est toujours dans les 2-3 premières.
00:28:37 Attention à Beth Potter qui est en train de se cacher.
00:28:39 A moins que là elle soit prête à faire une attaque.
00:28:42 Mais pour le moment elle est restée cachée à l'abri.
00:28:45 Et voilà, le premier relais de Beth Potter qui ressemble plutôt à une attaque.
00:28:48 Elle va tester un peu la concurrence.
00:28:50 Attention là, il faut être tout de suite dans l'abri, dans la roue.
00:28:53 Ça monte légèrement.
00:28:55 Ça va grimacer. C'est de toute évidence un moment clé.
00:28:58 Allez, Emma Lombardi, il faut absolument être dans le coup.
00:29:00 Parce que là, Beth Potter est en train de tout faire exploser.
00:29:03 Voilà, et maintenant il faut la laisser un peu travailler.
00:29:06 La laisser prendre le vent devant.
00:29:08 C'est très très bien Beth Potter qui va arriver avec l'avantage de ne pas avoir couru hier.
00:29:12 Donc elle doit être plus fraîche physiquement parlant que Emma.
00:29:15 Mais il y aura une belle bagarre je pense sur la partie course à pied
00:29:19 entre Emma et Beth Potter. Deux excellentes courses à pied.
00:29:22 Bon, ça s'est relevé un petit peu.
00:29:26 Mais vous voyez, les dégâts sont conséquents.
00:29:29 La relance de Beth Potter, elle a fait mal.
00:29:31 Et là vous voyez, un groupe de 4 qui s'est légèrement extraite.
00:29:35 La portugaise et l'australienne qui étaient dans le groupe en ont fait les frais.
00:29:40 Et derrière, le groupe avec Clothée Miller et Julie Desrones qui étaient presque rentrées.
00:29:44 Et vous voyez, il y a encore ce petit écart de 3-4 secondes.
00:29:47 Mais je pense que sur la partie un petit peu plus plane,
00:29:50 les filles vont faire le nécessaire pour rentrer.
00:29:52 Il y a vraiment des bonnes rouleuses dans ce pack de chasse.
00:29:57 Bon, ça se passe bien pour l'instant.
00:30:00 Rappelons, l'équipe de France est évidemment grandissime favorite de ce relais mixte
00:30:05 puisque le vainqueur de l'épreuve individuelle homme
00:30:08 et la vainqueur de l'épreuve individuelle femme sont associés.
00:30:13 En plus de deux autres relayeurs.
00:30:15 Ce relais mixte, vous n'avez pas fini d'en entendre parler
00:30:19 puisque ça sera l'une des disciplines phares des prochains Jeux Olympiques de Paris 2024
00:30:25 avec une vraie chance pour l'équipe de France qui à Tokyo avait pris la médaille de bronze
00:30:30 avec Léonie Perriot, Dorian Koninx, Cassandre Beaugrand et Vincent Luiz.
00:30:35 C'était la première médaille olympique pour le triathlon français.
00:30:40 Alors, je ne parle pas du paratriathlon
00:30:42 mais je parle de l'équipe de France qui avait eu une magnifique médaille à Rio avant cela.
00:30:50 En tout cas, pour le triathlon français, c'était la première médaille olympique
00:30:56 et Dieu sait que les Français courraient après depuis longtemps.
00:30:59 Je pense que ça va ôter une certaine pression.
00:31:01 Et puisqu'on parlait des Jeux Olympiques, vous avez vu en dernière position l'américaine Jorgen Senn.
00:31:05 C'est elle la championne olympique surprise de Rio.
00:31:08 Enfin, surprise, non.
00:31:09 Enfin, à l'époque, non.
00:31:10 Oui, oui, mais c'était l'ogre à l'époque.
00:31:13 C'était la fille à battre.
00:31:14 Oui, oui.
00:31:15 Et il ne faut pas oublier qu'à l'époque, elle avait et elle a toujours le record de victoire sur le circuit mondial
00:31:21 avec un enchaînement de mémoire de plus de 17 victoires consécutives.
00:31:26 Elle était vraiment intraitable.
00:31:28 Oui, à l'époque, c'était au bon moment.
00:31:31 Voilà, exactement.
00:31:32 Et là, on voit vraiment Lotte Miller qui a fait la jonction, qui est en train de ramener tout le monde.
00:31:38 Attention à la Norvégienne qui, à mon avis, ne va pas se contenter de rester dans ce pack-là
00:31:42 parce qu'on sait qu'à pied, elle va être un petit peu en difficulté.
00:31:45 À mon avis, elle va essayer de mettre la pression sur ses concurrentes sur la partie vélo.
00:31:49 D'ailleurs, pour le petit clin d'œil, parce qu'on rappelle quand même, chers téléspectateurs,
00:31:54 que Gregory Rouault, notre consultant, est franco-américain.
00:31:59 N'est-ce pas, mon cher Greg ?
00:32:01 Il m'a vécu un petit peu aux Etats-Unis.
00:32:03 Il a beaucoup d'infinité avec ce beau pays.
00:32:05 Je ne touche pas à Gwen Jorgensen qui avait été championne du monde en 2014, championne du monde en 2015,
00:32:10 vice-championne du monde en 2016.
00:32:12 Les JO, c'était en 2016.
00:32:13 Donc, évidemment, sur cette période, of course, sir !
00:32:17 Attention, le passage !
00:32:19 Et là, c'est les Allemands qui sont piégés pour le moment.
00:32:22 Les Allemands, l'Australie, la Hongrie et les Etats-Unis qui sont un petit peu dans la cassure.
00:32:27 À eux de faire l'effort.
00:32:28 Ça va se payer après sur la course à pied.
00:32:30 Là, en tout cas, pour le moment, Emma court à la perfection.
00:32:33 Elle reste placée. Il faut qu'elle soit vigilante.
00:32:35 Moi, si je devais marquer quelqu'un, ça serait la Suissesse et bien entendu l'Anglaise,
00:32:40 voire la Norvégienne parce que la Norvégienne va sûrement essayer un moment de...
00:32:44 Ça fait beaucoup, là, au bout de deux mois !
00:32:45 Ah, ça en fait trois !
00:32:46 Ça fait trois !
00:32:47 Mais voilà, je marquerai la culotte.
00:32:49 C'est une très bonne rouleuse.
00:32:51 Et puis Bess Poter parce que...
00:32:53 Bess Poter, on la connaît sur la partie course à pied.
00:32:55 Elle est capable de courir très très vite.
00:32:57 Elle qui a déjà fait des 5000 mètres entre 15'15 et 15'30.
00:33:02 Julie Déron, la Suissesse, donc, celle à surveiller, comme vous venez de le dire,
00:33:08 tout comme la Norvégienne, l'hôte de Miller.
00:33:10 Là, c'est l'Allemagne, l'Allemagne qui pour le moment est sortie.
00:33:13 C'est une bonne nouvelle pour nos Français.
00:33:15 Il faut continuer.
00:33:16 Il faut prendre l'info et surtout, il faudra appuyer sur la partie course à pied.
00:33:21 Surtout que derrière, c'est Pierre Lecorq qui va prendre le relais.
00:33:24 J'assume, Grégory.
00:33:25 Tout à l'heure, j'avais cité l'Allemagne comme peut-être principal adversaire.
00:33:28 Eh bien, je suis en train de me tromper.
00:33:31 Mais d'une certaine manière, je ne demandais que cela.
00:33:34 C'est pour la France, là, c'est un adversaire costaud de moi.
00:33:38 Mais attention quand même.
00:33:39 La course est encore loin d'être terminée.
00:33:42 Exactement.
00:33:43 On a vu hier en plus avec Pierre qui n'était pas dans le groupe de tête après la natation
00:33:46 parce que l'excellent nageur qui est a eu du mal à s'extraire de la masse sur le départ.
00:33:51 Et voilà, à force d'abnégation, il est revenu sur le groupe de Léo Berger.
00:33:56 Et puis derrière, il a laissé parler vraiment toute l'étendue de son talent en Corsakie.
00:34:00 Il a dominé.
00:34:01 Il a été devant sûrement 15 mètres dans la course, mais ça a été les 15 meilleurs mètres.
00:34:06 Ça a été les 15 derniers.
00:34:08 Ce relais mixte qui prend sa place dans les fameux World Triathlon Series
00:34:14 qui attribue le titre de champion du monde en individuel.
00:34:17 Et il y a des fenêtres de par an.
00:34:19 Plus cette année, une de plus,
00:34:21 puisqu'il y a intégré dans l'obtention du titre de champion du monde
00:34:26 la performance du Test Event à Paris.
00:34:30 À suivre, on le rappelle, sur la chaîne d'équipe du 17 au 20 août.
00:34:34 Donc ça fera cette saison 3 relais mixtes.
00:34:38 Et c'est l'occasion de dire que plus on avancera,
00:34:43 plus cette épreuve prendra une importance dans le triathlon.
00:34:48 C'est évident. On peut même dire que le triathlon,
00:34:51 sport qui au départ était un sport d'aventurier sur les Ironman,
00:34:56 est devenu olympique avec sa distance très adaptée.
00:34:59 Fantastique. 1,5 km de natation, 40 km de cyclisme, 10 km de course à pied.
00:35:05 Dès les Jeux Olympiques de Sydney en l'an 2000, c'était devenu une discipline olympique.
00:35:09 Et là, maintenant, avec ce relais mixte pour ce sport jeune,
00:35:13 il va y avoir un message envoyé à tout le monde.
00:35:16 La mixité, la beauté du sport avec les garçons et avec les filles.
00:35:21 Ça passe par ce fantastique relais mixte en triathlon.
00:35:25 Et on se régale parce que la France tient son rang.
00:35:27 Oui, on a de la chance. On a vraiment une équipe de France qui arrive à maturité.
00:35:30 Il faut se le dire, depuis quelques années, il y avait un petit déséquilibre entre nos filles et nos garçons.
00:35:36 On avait des filles à très haut potentiel, mais qui n'étaient pas encore des produits finis,
00:35:42 qui n'étaient pas à maturité.
00:35:44 Et là, on le voit, Cassandre, Emma, Léonie arrivent de plus en plus à maturité.
00:35:48 Et le groupe des garçons, lui aussi, reste à son niveau.
00:35:52 Je pense qu'on a un excellent relais en prévision des Jeux Olympiques.
00:35:56 Et on l'a vu, on terminera par le relais filles.
00:35:59 Et aujourd'hui, je pense qu'on a la chance d'avoir celle qui peut vraiment faire la différence sur un dernier relais.
00:36:05 Elle s'appelle Cassandre Beaugrand.
00:36:07 Et puis, en plus de ça, derrière, il y a toute une génération qui pousse.
00:36:10 Je fais un petit clin d'œil à Ilona Hadoum, qui est en train de préparer les championnats d'Europe.
00:36:15 Elle est championne du monde junior, excellente nageuse, rouleuse et coureuse à pied,
00:36:19 puisqu'elle a terminé 3e au Grand Prix de Bordeaux.
00:36:22 Et qui, elle, en pleine formation, on pense à des Candice Deniso, des Ilona Hadoum, des Manon Laporte,
00:36:27 3e au championnat du monde junior.
00:36:29 Il y a une très très belle génération en plus qui arrive et qui va encore pousser vers le haut.
00:36:34 Des Emma Lombardi, des Cassandre Beaugrand et des Léonie Perriot.
00:36:38 Si vous voulez prendre une licence de triathlète, vous l'avez compris, vous êtes dans le bon pays.
00:36:44 C'est en France.
00:36:45 C'est un très très beau sport.
00:36:47 Si vous regardez la télé et que vous avez envie de mettre vos enfants au triathlon, n'hésitez pas.
00:36:52 Il y a des très très belles écoles de triathlon un petit peu partout en France.
00:36:55 On peut commencer dès l'âge de 6 ans.
00:36:58 Ne vous inquiétez pas, ce ne sont pas les mêmes formats.
00:37:00 Ils commenceront sûrement avec du VTT, sur des formats adaptés.
00:37:03 Et ils auront la chance d'apprendre à nager, à rouler, à courir.
00:37:07 Et Dieu sait qu'aujourd'hui c'est important.
00:37:09 Voilà. Vous pouvez commencer à essayer.
00:37:12 Vous faites un petit peu de baignoire, vélo d'appartement et vous descendez l'escalier de chez vous.
00:37:16 Voilà, exactement.
00:37:18 Je sais qu'il y en a certains qui sont adeptes d'un autre type de triathlon, surtout l'été avec la pétanque.
00:37:24 Mais bon, voilà.
00:37:26 Là on part vraiment...
00:37:27 Trois épreuves.
00:37:28 Voilà, trois épreuves.
00:37:29 Allez, 36 minutes de course.
00:37:31 Maintenant nous allons avoir la transition très importante du cyclisme vers la course à pied.
00:37:36 Nous l'avons vu tout à l'heure avec les Norvégiens d'ailleurs,
00:37:38 qui avaient essayé de mettre un peu de pression sur les adversaires,
00:37:42 en prenant un maximum de risque sur cette zone de transition.
00:37:45 Et bien il semble, une nouvelle fois, que là, certaines concurrentes ont décidé de bénéficier de l'avantage que peut apporter cette zone de transition.
00:37:54 Quel avantage ?
00:37:55 Et bien si vous êtes très très bien organisés, coordonnés, que vous suivez bien la procédure...
00:38:02 Oh la pénalité !
00:38:03 Et bien voilà !
00:38:04 Elle s'est loupée !
00:38:05 Pénalité pour l'Espagnol.
00:38:06 Elle s'est loupée l'Espagnol justement, si vous vous coordonnez bien.
00:38:09 Alors donc, elle devait poser le vélo avant de passer la ligne rouge,
00:38:13 donc ça veut dire qu'elle va prendre 10 secondes de pénalité a priori.
00:38:18 Là c'est 10 secondes pour Casillas.
00:38:20 Oh là là, c'est une athlète d'expérience pourtant, mais on le voit quand même.
00:38:23 La descente du vélo et la...
00:38:25 Ouh là là là là !
00:38:26 Chut pour Emma dans la zone de transition.
00:38:28 Ouais, ouais, voilà.
00:38:29 Faut se ressaisir Emma, et tout de suite repartir.
00:38:31 On l'a vu, elle a glissé, s'est fait marcher un petit peu sur la cheville.
00:38:34 Elle va s'accrocher, elle va serrer les dents.
00:38:36 Bon, c'est une solide.
00:38:37 Allez Emma !
00:38:38 CQFD, ce qu'il fallait démontrer.
00:38:40 La fameuse zone de transition.
00:38:42 Elles se sont mises la pression, elles y sont arrivées à fond.
00:38:46 Et du coup, et du coup, il y a eu des dégâts.
00:38:49 Alors Casillas qui reste en tête.
00:38:51 Il y a une zone stop, où vous devez respecter la pénalité.
00:38:56 Vous attendez pendant 10 secondes.
00:38:58 On attend la confirmation.
00:39:00 Grégory, vous êtes sûr ?
00:39:02 Est-ce que ça a été retenu ?
00:39:05 Je pense que ce n'est pas encore tombé, mais ça va tomber, c'est sûr.
00:39:07 Et là on voit la chute.
00:39:08 Oh là là, la chute avec la Norvégienne d'Emma.
00:39:10 Mais elle aurait pu se faire une entorse aussi de la cheville.
00:39:12 Tout à fait, tout à fait.
00:39:13 Et on la voit, elle est repartie.
00:39:15 Si elle a une entorse, ce n'est pas maintenant qu'elle s'en tirera.
00:39:17 Ça sera sûrement un petit peu après.
00:39:18 Et là on voit Emma, en bas de l'écran.
00:39:20 La cheville a tourné, la cheville a tourné.
00:39:21 Qui est en train de remonter.
00:39:23 Il y a un staff médical qui s'occupera sûrement d'elle.
00:39:27 En tout cas, là pour le moment, elle est repartie en avant.
00:39:30 Et Jorgensen, l'Américaine qui est dans le coup.
00:39:32 Oui, Gwen Jorgensen, il ne faut pas oublier qu'après sa carrière de triathlète,
00:39:35 elle a essayé de se qualifier aux Jeux Olympiques de Tokyo,
00:39:39 sur le 10 km en course à pied pour la Team USA.
00:39:43 Quand on connaît le niveau des Américaines en course à pied,
00:39:46 ce n'est pas peu dire.
00:39:47 Je crois qu'elle a fini 6 ou 7ème aux sélections US
00:39:49 avec un temps de 10 km aux alentours des 31 minutes 30.
00:39:53 Voilà.
00:39:55 Alors une fois, si vous vous embêtez le dimanche,
00:39:57 vous essayez d'aller faire 25 tours autour de la piste de votre ville
00:40:00 et vous verrez que ce n'est pas un exercice qui est simple.
00:40:03 Et là on voit Emma qui est en train de remonter.
00:40:05 Elle est en train de passer la portugaise, la Nouvelle-Zélande.
00:40:08 La cheville se porte bien.
00:40:10 Exactement.
00:40:11 Emma Lombardi, 2ème de l'épreuve en individuel ici même à Sunderland.
00:40:15 Qui nous a fait peur.
00:40:16 Elle s'est tordue la cheville dans la zone de transition,
00:40:18 mais ça va bien.
00:40:19 Elle va remonter.
00:40:20 La distance, je vous le rappelle, 1,7 km de course à pied, 2 tours.
00:40:26 Et pour l'instant, Bess Potter, évidemment, la britannique qui était attendue.
00:40:30 Elle n'a pas fait l'épreuve en individuel.
00:40:33 Elle est donc toujours sur sa dynamique de numéro 1 mondial.
00:40:37 C'est elle la numéro 1 mondial précisément.
00:40:39 Bess Potter qui mène devant Déron la Suissesse.
00:40:43 Vous l'aviez dit tout à l'heure, Grégory,
00:40:45 il fallait absolument qu'Emma Lombardi marque ses deux filles.
00:40:49 C'est ce qu'elles ont fait.
00:40:50 Alors on revoit justement la pénalité.
00:40:53 Ça c'est évident.
00:40:54 Alors là pour le coup, c'est proche de la disqualification.
00:40:57 Alors oui.
00:40:58 Parce que normalement...
00:40:59 En fait, elle n'a pas vu.
00:41:01 C'est-à-dire qu'il est piégeux aussi ce passage.
00:41:03 La ligne est juste avant le virage.
00:41:05 Le passage est très piégeux, mais bon, là, quand on va quasiment jusqu'à son emplacement,
00:41:09 c'est proche de la disqualification.
00:41:11 C'est officiel, ils ont 10 secondes de pénalité.
00:41:13 Oui, ça c'est sûr.
00:41:14 Côté mauvaise nouvelle, la France a aussi été une pénalité de 10 secondes
00:41:18 par rapport à ce que j'avais vu à l'écran, à savoir l'appui d'Emma au passage de la bouée
00:41:22 sur la concurrente qui était sur sa droite.
00:41:24 Ah, ça remonte à la natation.
00:41:26 Natation qui est...
00:41:27 Bon, je ne suis pas surpris, je pense que c'est mérité.
00:41:30 Rappelons-le, c'est la foire d'Empoigne, au moment où on passe les bouées en natation.
00:41:33 Oui, elles étaient plus de 3, donc je pense que c'est un petit manque de lucidité,
00:41:37 peut-être à cause du froid.
00:41:38 À Emma de limiter la casse, les fricher encore de la marge pour gérer cela.
00:41:43 Donc voilà, pas de panique.
00:41:45 En tout cas, Emma, ce qui me fait plaisir, c'est qu'elle fait preuve d'un vrai sang-froid
00:41:49 et elle est en train de se ressaisir.
00:41:51 Alors, on n'a pas encore vu le point stop, le point où elle est censée marquer son arrêt.
00:41:57 Le fameux pit stop, la penalty box.
00:42:00 Pour l'instant, en tout cas, pas de disqualification pour les Espagnols annoncés.
00:42:05 Pour l'instant, il y a bien les 10 secondes de pénalité.
00:42:08 10 secondes de pénalité pour l'Espagne, 10 secondes pour la France.
00:42:12 Et pour le moment, c'est à peu près tout en termes de pénalité.
00:42:14 Et là, vous voyez une course qui est en train de s'étirer.
00:42:17 Il y a vraiment des écarts.
00:42:18 Il y a un groupe de 5-6 pays qui est en train de se dégager.
00:42:20 Il faut savoir aussi que la pénalité, ce n'est pas le concurrent qui a fait la faute
00:42:25 qui doit faire la pénalité, c'est juste l'équipe.
00:42:27 Donc là, les Espagnols vont attendre le dernier moment pour prendre la pénalité, je pense.
00:42:31 Charge à chacun de choisir le moment, finalement.
00:42:34 Tout à fait.
00:42:35 Donc là, les Français qui sont dans une dynamique de course plutôt favorable,
00:42:38 on va voir comment ça se passe.
00:42:40 Vous, vous le feriez quand ? Pas maintenant ?
00:42:43 Non, pas maintenant.
00:42:44 Moi, j'attendrai en fonction du relais de Pierre ou de Cassandre.
00:42:47 Pierre Lecorre ou de Cassandre, au grand.
00:42:49 Exactement.
00:42:50 J'essaierai de la faire plutôt sur le troisième ou quatrième relais.
00:42:52 Pourquoi ?
00:42:53 Parce que là, on est au contact de 3 pays et il ne faut surtout pas perdre ce contact-là.
00:42:58 En revanche, si par exemple, tout à l'heure, Pierre Lecorre prend de l'avance, il est échappé,
00:43:03 allez, on coupe 10 secondes, ça soit moins.
00:43:06 Surtout que Cassandre est capable, sur l'effort en attation, sur 300 mètres, de recoller.
00:43:10 Donc voilà, moi, je serais plutôt d'avis de Pierre Lecorre.
00:43:14 Exactement.
00:43:15 À suivre.
00:43:16 Vous voyez encore l'une des beautés de cette stratégie triathlon.
00:43:20 Triathlon, bien sûr, trois fois, mais avec le relais mixte, multiplié par quatre.
00:43:25 C'est encore plus fun.
00:43:26 Et là, Emma qui va passer le relais à Pierre Lecorre.
00:43:28 Pierre Lecorre, excellent nageur.
00:43:30 Alors surtout que là, il va être esselé, il va pouvoir poser sa nage.
00:43:33 Vous allez voir, pas d'inquiétude, il va remonter sur l'anglaise et la suisse.
00:43:37 Même si là, il y a un petit écart entre Bess Potter et Emma Lombardi.
00:43:40 Mais vous allez voir, l'écart va se refaire dans l'eau.
00:43:43 Voici le fameux relais avec Bess Potter, la numéro 1 mondiale,
00:43:47 qui donne le relais à son coéquipier, suivi de Déron, la suisse.
00:43:51 Et après, Jorgen Senn, l'américaine, maintenant Emma Lombardi, la française.
00:43:58 Avec 8 secondes, les quatre nations.
00:44:01 N'oublions pas les portugais aussi, qu'il y avait tout à l'heure.
00:44:03 Vilaca, le numéro 1 mondial, lui aussi provisoire et qui a bien lancé la machine.
00:44:09 L'Espagne, la Nouvelle-Zélande, la Norvège qui a un petit peu craqué.
00:44:14 Alors voilà, ça y est, c'est parti donc pour ce troisième relais.
00:44:19 Le relais garçon, la partie natation, les 300 mètres, ça se tient.
00:44:25 Alors plus on avance là maintenant, plus les écarts vont s'accroître.
00:44:27 Et il y a des chances que ça continue dans ce sens.
00:44:30 Même si les allemands ont des atouts, on l'a vu, mais déjà 37 secondes de retard.
00:44:36 Mais la France n'a pas encore gagné, même si elle était hyper favorite.
00:44:41 Mais pour l'instant, c'est bien géré, Grégory.
00:44:43 C'est bien géré. Emma Lombardi, au vu de tout ce qui s'est passé, c'est très bien regroupé.
00:44:48 On est dans une bonne posture.
00:44:50 Allez, on marque une petite pause.
00:44:52 On se retrouve très, très vite pour la suite du relais pour l'équipe de France de Pierre Lecorre.
00:44:57 Allez, on est toujours au cœur de ce triathlon.
00:45:07 Le relais mixte des World Series, c'est l'avant-dernière manche des World Series.
00:45:10 Ça se passe à Sunderland et on va vite retrouver Frédéric Brindel et Grégory Rouault.
00:45:14 Pour savoir où est l'équipe de France, on aperçoit Pierre Lecorre.
00:45:17 D'ailleurs, dans un deuxième groupe, derrière l'homme de tête pour le moment.
00:45:21 Vous savez également que le temps fort de ce week-end sur la chaîne l'équipe,
00:45:24 ce sont les Championnats de France d'athlétisme à Albi.
00:45:27 Il y a des belles compétitions encore à suivre aujourd'hui.
00:45:30 Vous apercevez sur ces images, notamment de Lucas Blanchard, Ronald Lavilloni, qu'on attendra à la Perche.
00:45:36 On va vite retrouver Karine Galli qui est à côté, au côté de toutes ces athlètes et tous ces athlètes également.
00:45:42 Karine, on vous a déjà bien suivi hier.
00:45:45 Vous êtes encore prête aujourd'hui pour les deux temps forts de la journée.
00:45:51 Oui, bonjour Claire, bonjour à tous. On l'a dit, c'est le dernier jour de ces Championnats de France d'athlétisme à Albi.
00:45:56 Il fait encore très chaud et nous allons vivre de grands moments.
00:45:59 En tout cas, on l'espère. Il y a un homme qu'on attend tous, c'est évidemment Ronald Lavilloni.
00:46:03 C'est notre champion olympique 2012. Il est en manque de confiance depuis de très longues semaines.
00:46:07 Il est ici à Albi, il est présent. Il veut évidemment réaliser de belles choses en Perche.
00:46:12 On le suivra tout au long de ce concours.
00:46:15 Et puis, il y aura également Ammanou Ammanou, très important, très intéressant on l'espère.
00:46:19 Ça sera pour le 100 mètres et femmes avec deux femmes qui se battront pour la victoire.
00:46:24 A priori, ça devrait être Sirena Samba Mayela et Laetitia Bapté.
00:46:27 Un duel au sommet pour cette troisième et dernière journée des Championnats de France à Albi.
00:46:32 On le rappelle, c'est très important. Pourquoi ? Parce qu'on a moins d'un an des Jeux Olympiques Paris 2024.
00:46:37 Et tous les athlètes français veulent évidemment briller.
00:46:40 Oui, Karine, on a hâte de vous retrouver avec Lucas à vos côtés également.
00:46:44 Laetitia Bapté qui ira peut-être chercher son premier titre à l'extérieur notamment.
00:46:48 Ça c'est dans un deuxième temps à 15h45.
00:46:51 Donc à suivre. On va vite vite vite retrouver Frédéric Brindel et Grégory Rouault.
00:46:56 Alors on a aperçu Pierre Lecor en queue de peloton de ce groupe tout à l'heure.
00:47:00 Il vient de passer son relais en tête pour essayer de revenir sur l'homme de tête messieurs.
00:47:03 La situation est favorable, disons-le comme ça, Claire, puisque un homme est en tête.
00:47:09 Pour l'instant, c'est le troisième relayeur britannique.
00:47:12 Mais il est esselé et donc derrière, il y a un coup à toi avec les quatre autres grandes nations annoncées au départ sur ce relais.
00:47:22 Enfin, pas annoncées au départ parce qu'on avait ajouté l'Allemagne.
00:47:25 Et l'Allemagne est pour l'instant la grande perdante.
00:47:27 Mais Pierre Lecor avec le concurrent américain, portugais, suisse, est en train de s'organiser.
00:47:35 Vous voyez sur ce plan pris d'hélicoptère, les quatre restent à quatre secondes seulement du britannique.
00:47:43 Pour l'instant, rappelons-le, le principe est le suivant.
00:47:47 Il y a quatre relayeurs. Nous en sommes au troisième relayeur.
00:47:51 Pierre Lecor qui a remporté l'épreuve hier en individuel chez les hommes.
00:47:56 Il donnera le relais à Cassandre Beaugrand qui s'est imposé en individuel chez les dames.
00:48:01 La distance 300 mètres de natation, 7,7 km de cyclisme, 1,7 km de course à pied pour chacun des quatre relayeurs.
00:48:11 On a bien avancé et pour l'instant, Grégory Rouault, bonne situation pour les français.
00:48:17 Situation correcte pour les français. On est en chasse derrière Max Tapley, l'anglais.
00:48:23 Il faut que ça rentre pour que Pierre fasse la différence sur la course à pied.
00:48:26 Parce qu'il ne faut pas oublier qu'on a eu une pénalité dont on a hérité sur le deuxième relais pour un comportement un petit peu limite sur la partie natation.
00:48:38 On a vu le passage de la bouée où Emma a dû s'appuyer un petit peu sur l'épaule de sa concurrente.
00:48:43 On a été pénalisé. Maintenant, aux français de se réorganiser.
00:48:46 En tout cas, chapeau à Emma qui malgré tout ça, malgré sa chute dans le parc, a su limiter la casse et donner le relais à Pierre en quatrième position.
00:48:55 Pierre qui a fait la jonction sur la natation.
00:48:57 Et maintenant, c'est à ce petit groupe de quatre de rentrer sur Max Tapley pour que Pierre mette en avant ses qualités pédestres.
00:49:02 Vous le connaissez bien, Max Tapley. Il est bon sur cette partie cycliste en général.
00:49:08 Max, c'est un très bon nageur-rouleur. Je pense qu'il aime bien ce format court.
00:49:14 C'est quelqu'un qui est passé aussi par la Super League, qui est passé par le format circuit jeune au niveau français.
00:49:21 Il a été français. Il a une double nationalité.
00:49:25 Il a fait les championnats de France jeune fut un temps. Il aime bien ce format un petit peu court.
00:49:31 Maintenant, attention, pour moi, il est un petit peu en deçà sur la course à pied.
00:49:35 Mais j'ai l'impression que le deuxième pack ne roule pas tant que ça, puisque derrière, c'est en train de rentrer.
00:49:39 Ça revient. Je suis un petit peu inquiet. Vous l'avez vu sur Eden Wild derrière.
00:49:43 Et sur le plan précédent, il y avait la moto de la télévision qui était vraiment intercalée entre les deux groupes,
00:49:52 les deux petits quatuors et qui, de toute évidence, ramenait le deuxième quatuor sur le premier.
00:49:58 D'ailleurs, la moto s'est tout de suite écartée et ça a quand même joué un petit peu.
00:50:04 Effectivement, on n'a pas encore parlé de ce relais néo zélandais parce que sur la globalité,
00:50:10 la Nouvelle-Zélande ne fait pas partie des favoris, mais ils ont un relayeur très, très fort.
00:50:17 C'est Eden Wild, médaillé de bronze aux Jeux olympiques à Tokyo et puis surtout machine à gagner des World Triathlon Series.
00:50:25 L'année dernière, battu de peu pour le titre de champion du monde par Léo Berger, notre français champion du monde.
00:50:32 Mais Eden Wild est aujourd'hui avec Alex Yee, le Britannique, qui, lui, n'est pas là.
00:50:37 Ce sont les deux plus réguliers au très, très haut niveau, même si à chaque fois, les Français rivalisent avec eux.
00:50:43 Donc, Eden Wild sur cette partie. S'il y a un coup à jouer, c'est maintenant pour la Nouvelle-Zélande.
00:50:48 Essayez de tout donner.
00:50:49 Là, il y a match parce que la Nouvelle-Zélande va enchaîner en plus avec Nicole Van Der Kee,
00:50:53 qui est une très, très belle triathlète, qui a fini cinquième ou sixième à Hambourg.
00:50:58 C'est bien, mais sur une distance assez courte. C'est ça aussi qu'il faut avoir en tête.
00:51:03 On connaît les qualités de Kassandre, mais attention, il ne faut pas oublier qu'on a une pénalité.
00:51:07 On est la seule nation dans ces groupes-là avec l'Espagne à avoir une pénalité.
00:51:11 Donc, il faut absolument revenir sur Max Staplet, qui est en train de creuser le trou.
00:51:18 Regardez un peu sur l'aller-retour. Il a fait le trou.
00:51:22 On va voir si le Norvégien, qui est généralement assez généreux dans l'effort, fait ce qu'il faut avec Eden Wild pour recoller.
00:51:29 Oui, ça serait finalement une bonne idée qu'aurait Kasper Storz, le Norvégien, de mettre un maximum d'intensité pour revenir.
00:51:40 C'est assez délicat, ce demi-tour comme ça. Alors, en général, sur un virage, vous savez, on prend à l'extérieur et on coupe à l'intérieur.
00:51:47 Mais là, c'est carrément une rotation avec le vélo à faire.
00:51:50 Et plus vous êtes éloigné, plus vous prenez un écart par rapport à celui qui est devant vous.
00:51:56 Et vous faites vraiment l'élastique quand vous êtes en dernière position.
00:51:59 Et là, un demi-tour qui n'est pas évident puisqu'il s'opère en bas d'une descente.
00:52:03 Donc, on arrive avec beaucoup de vitesse et on doit repartir quasiment à l'arrêt.
00:52:07 Donc, vous avez, en tout cas, les triathlètes ont intérêt d'être très bons sur le changement de vitesse et la préparation des braquets adaptés.
00:52:13 Et là, on voit, c'est Pierre maintenant qui prend le lead.
00:52:16 Parce que je pense qu'il doit être au courant de la pénalité.
00:52:19 Donc, il sait qu'il faut qu'il prenne les choses en main.
00:52:22 Il ne faut pas peur. Il ne faut pas oublier que Pierre Lecors, c'est également le champion du monde longue distance l'an dernier.
00:52:26 C'est un triathlète multicasquette.
00:52:29 Il peut passer sur du super sprint, sur du sprint, sur du format olympique, sur du 70.3.
00:52:35 Je crois que la seule chose qu'il n'a pas fait aujourd'hui, c'est un Ironman.
00:52:38 Bon, si ça lui dit. D'ailleurs, il y aura des championnats du monde d'Ironman le 10 septembre.
00:52:44 Ça sera à Nice et ça sera sur la chaîne L'Equipe.
00:52:48 Les garçons, un fabuleux championnat du monde.
00:52:52 On aura des Français en force.
00:52:55 Je pense à Sam Ledlow, deuxième l'an dernier.
00:52:58 Clément Mignon, champion du monde longue distance en titre.
00:53:01 On a de très, très belles cartes.
00:53:03 Et j'en oublie, bien entendu.
00:53:05 Mais voilà, une très belle génération française sur le triathlon longue distance.
00:53:09 Donc, je pense qu'à Nice, ça risque d'être une très belle fête.
00:53:12 Alors, revenons donc à ce groupe de poursuivants.
00:53:15 Il est quand même là, notre franco britannique.
00:53:18 C'est à ce moment là que je le dis.
00:53:20 Quand je dis qu'il est fort, il est franco britannique.
00:53:22 Non, il est britannique.
00:53:23 On est d'accord.
00:53:24 Il est britannique.
00:53:25 C'est comme ça.
00:53:26 C'est comme vous, Grégory Hourouho.
00:53:27 Vous êtes franco américain, mais vous nous aviez fait le coup aussi d'aller avec les Etats-Unis.
00:53:31 Oui, mais là, sincèrement, ce qu'il fait, Max, c'est très impressionnant.
00:53:35 C'est son côté français qui ressort.
00:53:37 Non, je plaisante.
00:53:38 Mais vraiment, vraiment, il a creusé l'écart.
00:53:41 Et derrière, en fait, ça se regarde.
00:53:43 Parce que stratégiquement, quand vous avez Hayden Wild, quand vous avez Pierre Lecor,
00:53:48 finalement, vous avez deux des trois premiers de l'épreuve individuelle.
00:53:51 Et puis, vous avez aussi l'Espagnol Serat Seone.
00:53:55 Et celui-là, cet Espagnol, il fait partie du top 10, top 15 mondial.
00:53:59 Et bien, ça se regarde.
00:54:01 Non, non, il y a du lourd.
00:54:03 Là, c'est aux garçons maintenant de prendre les choses en main.
00:54:08 Ce qui me fait un petit peu peur, moi, c'est cette pénalité.
00:54:10 Parce que là, on est en train de donner un petit...
00:54:13 Au lieu d'être avec les Anglais et de creuser l'écart sur la partie course à pied,
00:54:16 on va être déjà content de revenir sur Max Staplet.
00:54:19 Donc là, c'est un peu dommage qu'on n'ait pas vraiment réussi à collaborer pour rentrer sur Max Staplet.
00:54:24 Et je crois que c'est Hayden Wild qui est en train d'en mettre une petite à l'avant du spack de chasse
00:54:27 pour essayer de rentrer juste avant la transition.
00:54:30 Quand est-ce qu'ils vont la faire, cette petite pause 10 secondes ?
00:54:33 C'est terrible parce que plus vite elle est posée, plus vite on a une vision.
00:54:37 C'est bon pour la zone de transition. Max Staplet qui est donc descendu de son vélo
00:54:42 avant de passer la fameuse ligne rouge.
00:54:45 C'est à cause de ça aussi qu'on peut prendre une pénalité.
00:54:48 Et Pierre n'est pas bien rentré dans le parc. Je ne l'ai pas vu dans les 5 premiers.
00:54:51 Oui, mais ce n'est pas grave. Tout le monde dans les temps.
00:54:53 Après, au niveau de la répartition, ça devrait aller.
00:54:56 Ah non, en revanche, non, ça ne va pas parce qu'il s'est trompé d'endroit.
00:54:59 C'est des petites erreurs qui coûtent cher. Quand on vient rentrer, le loin il est déjà parti.
00:55:02 Et Pierre, il n'a pas encore mis ses chaussures.
00:55:04 Ça, malheureusement, ça va coûter cher sur 1 700 mètres.
00:55:07 Et il y aura 10 secondes en plus à prendre. Qu'est-ce qu'on fait ? On les prend maintenant ou pas ?
00:55:11 Non, pour le coup, je change mon fusil d'épaule.
00:55:14 Ça sera à Cassandre d'assumer.
00:55:16 Et là, il faut remettre Cassandre dans le match.
00:55:18 Donc à Pierre de limiter l'écart pour que Cassandre puisse rentrer.
00:55:21 Et on va espérer qu'elle soit vraiment en forme pour pouvoir absorber la pénalité de 10 secondes
00:55:26 et malgré tout l'emporter.
00:55:28 Messieurs, encore 1 700 mètres de course à pied.
00:55:32 C'est un gros fond, évidemment. C'est un gros miles qu'il faut faire
00:55:35 avant de donner le relais à la dernière représentante.
00:55:40 À la fille qui va conclure pour votre relais mixte.
00:55:43 Épreuve olympique absolument fabuleuse que nous aurons sur Paris 2024,
00:55:49 sur les JO et sur le test event du 17 au 20 août prochain.
00:55:52 À suivre toutes les épreuves sur la chaîne L'Equipe.
00:55:55 Brifod, le Suisse et la Pierre Lecorgue qui est en train de mettre une panne à la route.
00:56:00 C'est super ce qu'il a fait.
00:56:03 L'américain a du mal. Allez Pierre Lecorgue, tout donner maintenant.
00:56:07 C'est peut-être le 1 700 mètres. Mixed relay pénalité.
00:56:12 Il y a un rappel par la réalisation.
00:56:15 Mais ça ne veut pas dire qu'ils l'ont encore fait.
00:56:18 Le point pour respecter n'est pas là.
00:56:20 Petit clin d'œil à Pascal Choisel qui est l'entraîneur sur place.
00:56:23 Je pense qu'il va indiquer à Pierre de ne surtout pas prendre la pénalité.
00:56:27 Là vraiment l'idée c'est pour lui d'essayer de limiter l'écart avec la Nouvelle-Zélande et avec l'Angleterre.
00:56:33 Pour que Kassandra qui a des qualités d'explosivité en natation puisse combler l'écart dans la natation.
00:56:41 Rester au contact sur la partie vélo.
00:56:43 Et vraiment faire preuve de tout son talent sur la course à pied.
00:56:48 Si elle peut absorber la pénalité et l'emporter, ça sera vraiment de grande classe.
00:56:53 Elle l'avait fait à Leeds quand elle avait remporté sa WTCS.
00:56:57 Elle avait été capable d'absorber la pénalité et de remporter devant Georgia Taylor-Brown.
00:57:00 La Nouvelle-Zélande avec Aidan Wild, la star du triathlon néo-zélandais.
00:57:05 Qui donnera le relais à Brera Roderick, la dernière relayeuse.
00:57:11 Alors que pour la Grande-Bretagne, Max Staplet donnera le relais à Jessica Foulagar.
00:57:17 Elle aussi, Jessica Foulagar, franco-britannique.
00:57:21 Oui, tout à fait, Jessica Foulagar qui a terminé 3ème au championnat du monde junior à l'époque pour la France.
00:57:26 Quand c'était à Lausanne, ça devait être en 2019.
00:57:29 Très très bonne nageuse rouleuse, qui court très bien.
00:57:32 Qui a couru hier sur une épreuve qui est organisée en parallèle, qui fait partie des British Series.
00:57:38 Elle a réussi à obtenir son ticket pour les championnats du monde U23 à cette occasion là.
00:57:43 Voilà en tout cas, une course qui va être pleine de suspense jusqu'au bout.
00:57:46 Faut absolument que Pierre maintenant, il recolle ou qu'il limite la classe.
00:57:49 Si possible, il faut qu'il recolle à Abrifo qui est juste devant lui.
00:57:53 Alors qu'il y a des écarts très très très importants.
00:57:56 Le Mexique, l'Italie, qui pour l'instant, qui pourtant tout à l'heure était en tête.
00:58:02 L'Italie, le Mexique et le Japon sont à plus de 2 minutes 40.
00:58:07 Rendez-vous compte, les Belges, les Belges sont très très loin.
00:58:11 Ils ont un tour de retard, on les voit à l'écran.
00:58:12 Ils ont un tour de retard sur la partie recourse à pied, ne vous trompez pas.
00:58:15 En plus, ils se sont croisés là tout à l'heure, puisque certains sortaient de la zone de transition
00:58:20 et d'autres continuaient sur le parcours.
00:58:22 Voilà le Belge qui est à 2 minutes 30.
00:58:24 C'est pour ça que je vous donnais les écarts avec les dernières nations.
00:58:27 Parce que vraiment là, on va dire le top 9, même si c'est un top 8,
00:58:34 parce que les Hongrois sont dans le tour, mais ils sont maintenant à 52 secondes.
00:58:40 On va dire qu'il y a 8 nations là qui ont totalement creusé l'écart avec le reste du monde.
00:58:44 Pierre est en train de rentrer sur Adrien Briffaut, le Suisse, et sur Max Tapley, l'Anglais.
00:58:48 Il nous fait une superbe course.
00:58:50 À lui vraiment de tout envoyer sur ce dernier 400 mètres pour, si possible, donner le relais en 2e place à Cassandre.
00:58:55 On connaît les qualités de start de Cassandre.
00:58:58 Si elle peut faire un petit trou dans l'eau, ça serait vraiment de bon augure pour la suite.
00:59:03 Très très très convaincant, Pierre Lecorre, parce que oui, il s'est loupé sur la zone de transition.
00:59:09 Allez, on oublie, on met ça de côté, mais sur sa prestation de course à pied, la pure course à pied.
00:59:15 Il lance son sprint.
00:59:17 C'est parti, comme hier.
00:59:19 On ne s'affole pas, le Sud-Africain est lui aussi rattrapé, tour de retard.
00:59:24 Donc c'est le Néo-Zélandais. Voici Aiden Wilde ici, et Pierre Lecorre en 2e position.
00:59:29 Allez Pierre, il aura tout de moi.
00:59:31 Quel relais ! Il est sur la dynamique de sa victoire d'hier, il s'est imposé.
00:59:35 Et il va donc donner le relais dans un instant à Cassandre Beaugrand.
00:59:39 Mesdames et messieurs, le premier de la course masculine pour le premier de la course féminine.
00:59:43 Ça c'est un superbe relais. Le relais va se faire au niveau de la 2e position.
00:59:46 Mais derrière la Nouvelle-Zélande avec Aiden Wilde qui a fait le métier qui a été exceptionnel.
00:59:50 Allez Pierre Lecorre, top, c'est parti pour Cassandre Beaugrand, 2e position pour l'équipe France.
00:59:54 Avec les Portugais en 3e position, la Norvège, la Suisse, la Grande-Bretagne, qui a perdu un petit peu.
00:59:59 Max Tapley qui était un peu moins fort sur la course à pied.
01:00:02 Voilà, ils sont 7, ça va se jouer entre ces 7 nations dont l'équipe de France.
01:00:06 Mais attention, l'Espagne et la France ont 10 secondes de pénalité.
01:00:11 Mais là ça va être le show Cassandre Beaugrand. Regardez là, elle est partie, elle va tout de suite faire la remontée sur la Néo-Zélandaise.
01:00:18 Et je pense qu'elle va faire le trou, ça va lui permettre un petit peu d'asseoir les choses sur la partie vélo.
01:00:23 Cassandre qui n'était pas prévue aujourd'hui, elle ne devait pas courir.
01:00:26 Heureusement, c'est Léonie Periot qui devait prendre le départ, qui a chuté hier sur la 2e transition.
01:00:33 C'est pour ça qu'on n'a pas eu notre triplé. Sincèrement, je pense que sinon on aurait fait un 2-3.
01:00:38 Léonie qui est tombée, qui avait les genoux esquintés, qui ne pouvait pas prendre le départ aujourd'hui.
01:00:42 Et du coup, Cassandre ce matin qui était en phase de récupération, qui a déjà neigé 3000 mètres.
01:00:47 On l'a prévenue un petit peu à la volée, il fallait qu'elle intervienne dans ce relais.
01:00:51 Et voilà, ça y est, elle a pris la tête.
01:00:53 C'est possible de modifier le quatuor jusqu'à une heure avant l'ouverture du parc.
01:00:59 C'est-à-dire combien de temps à peu près ?
01:01:01 A peu près une heure, allez, on va dire deux heures avant le début de la course.
01:01:04 Il peut arriver plein de choses, une maladie, un problème à l'échauffement.
01:01:08 Pour ne pas pénaliser l'équipe, on se donne cette souplesse.
01:01:11 Et là, clairement, vu qu'on enchaîne les courses, et là, regardez Cassandre.
01:01:14 Regardez le trou qu'elle a fait.
01:01:15 Cassandre Beaugrand qui est en train de grignoter Bréa Roderic, la Néo-Zélandaise,
01:01:21 qui a vu passer un ouragan, un dauphin à côté d'elle.
01:01:24 Elle qui nageait comme un petit poisson.
01:01:27 Et voilà, ça passe à l'arrache.
01:01:30 Vous voyez la bagarre.
01:01:31 Oh là là, Cassandre Beaugrand.
01:01:32 Elles ne sont que quatre.
01:01:33 Heureusement, Cassandre, elle est en tête.
01:01:35 Et vous savez ce qui peut se passer.
01:01:36 Elle sort avec 10 secondes d'avance.
01:01:38 Et on est bien par rapport à notre pénalité.
01:01:41 On est dans les temps.
01:01:42 Sauf que la pénalité, elle ne peut se faire maintenant que sur la course à pied.
01:01:45 Oui, on est bien d'accord.
01:01:46 Donc là, elle va être obligée de partir à vélo.
01:01:47 Derrière, il y a des dynamiques de course.
01:01:49 Avec 6 secondes d'avance, ça va.
01:01:51 Mais sur la symbolique.
01:01:52 Mais là, sur le fond, et dans la manière avec laquelle les choses se passent,
01:01:56 là, on voit la Néo-Z qui reste à distance.
01:01:59 Cassandre qui est en train de creuser le trou.
01:02:01 Troisième, c'est Jessica Fulagar qui va être très très forte à vélo.
01:02:05 Attention à Jessica Fulagar sur le vélo.
01:02:07 J'ai déjà pu la voir plusieurs fois sur le Grand Prix,
01:02:10 elle est dans l'équipe du triathlon Val-de-Grès des Pink Panthers.
01:02:14 Elle est très agile sur le vélo.
01:02:16 Elle prend très très bien ses virages.
01:02:18 Donc attention à elle.
01:02:19 Par contre, sur la partie course à pied, Cassandre est un ton au-dessus.
01:02:22 Alors, Hayden Wild, pourquoi voyons-nous cela ?
01:02:26 Hayden Wild qui est en train de terminer.
01:02:27 On le voit, c'est dur.
01:02:28 Là, le passage de relais entre la main de Cassandre et Pierre Lecor.
01:02:33 Oui, en fait, l'assistante qui était là, la bénévole,
01:02:37 appelons-le comme vous voulez, demandez à Hayden Wild de se dégager
01:02:42 pour bien laisser les autres nations opérer leur relais.
01:02:46 C'était un ralenti, il n'y avait pas de problème concernant
01:02:49 le Néo-Zélandais médaillé de bronze aux derniers Jeux Olympiques.
01:02:53 Un circuit qui est très sympa, mais par contre, c'est vrai que ces petites zones techniques
01:02:56 sont peut-être à avoir parce qu'elles sont un peu limites, il faut se le dire.
01:02:59 Oui, notamment sur ces zones de transition.
01:03:03 Avec combien d'écarts Cassandre Beaugrand va sortir de ses 300 m de natation ?
01:03:10 Plus l'écart est important, mieux c'est, mais après, comment gérer sur la partie cycliste ?
01:03:15 7,7 km, il y a du vent, 30 km/h en moyenne, mais des fois, il y a des bourrasques.
01:03:21 C'est très technique. Hier, sur la partie cycliste, elle était la plus forte en individuelle.
01:03:26 Donc, est-ce que pour Cassandre Beaugrand, c'est...
01:03:30 Elle se retire bien dans l'arrière pour voir où sont les concurrentes.
01:03:34 Elle est obligée de savoir avec qui elle va faire le vélo.
01:03:37 Est-ce qu'elle prend le risque de s'associer avec quelqu'un ou pas ?
01:03:40 Non, là, il faut y aller toute seule.
01:03:42 Là, les écarts sont tels, il faut qu'elle trace son chemin.
01:03:44 Si ça revient de derrière, ce n'est pas grave.
01:03:46 Par contre, il faudra être vigilant sur d'éventuelles attaques.
01:03:49 Et là, pour le coup, moi, c'est Jessica Fulagar, il faut faire attention à elle.
01:03:52 Maintenant, il y a vraiment ce tiercé qui se détache.
01:03:55 Cassandre, elle va faire sa transition, il faut qu'elle parte à vélo,
01:03:58 qu'elle fasse son effort seule.
01:04:00 Et puis, on verra quand est-ce que ça rentre, si ça rentre.
01:04:02 Cassandre Beaugrand, grande, 1m77, très élancée,
01:04:08 l'une de nos meilleures représentantes.
01:04:10 Elle a en tête, bien sûr, les JO de Paris 2024
01:04:15 et d'aller chercher une médaille d'or, que ce soit en relais mixte
01:04:18 ou que ce soit en individuel.
01:04:20 Attention à la zone de transition.
01:04:22 Elle a mis son casque, elle prend son vélo, elle va pouvoir courir.
01:04:24 Pour l'instant, c'est bien, mais j'ai l'impression...
01:04:26 - Elle aura une petite dizaine de secondes d'avance, à peu près.
01:04:28 - Ça devrait aller, oui, à 10 secondes.
01:04:30 On va compter ensemble parce que, finalement, s'il y a 10 secondes,
01:04:33 au niveau du symbole, encore une fois, par rapport aux 10 secondes de pénalité,
01:04:37 eh bien, ça sera ce qu'il faut.
01:04:40 L'écart, l'écart, l'écart.
01:04:42 Pour l'instant, oui, ça va faire ça.
01:04:46 - A peu près, il y a rien de dit.
01:04:48 - Rodic et Fulagar qui vont se retrouver ensemble pour collaborer,
01:04:51 essayer de rentrer sur Cassandre.
01:04:53 - Vous êtes sûrs, elle ne les attend pas ?
01:04:55 - Non, pour le moment, il faut mettre la pression, il faut qu'elle roule.
01:04:57 Si ça rentre, ben écoute, tant pis.
01:04:59 Maintenant, c'est elle la meilleure à pied.
01:05:01 Et il faut garder en tête qu'elle a une pénalité de 10 secondes.
01:05:04 10 secondes, ça veut dire qu'il faut qu'on décélère un petit peu avant la penalty box.
01:05:07 Il faut qu'on prenne cette pénalité de 10 secondes, il faut qu'on se relance.
01:05:11 Donc, Cassandre, elle va avoir vraiment...
01:05:14 Il va y avoir du travail pour que, si on veut l'emporter.
01:05:16 - C'est elle que nous revoyons ralentie dans ces 300 mètres de natation,
01:05:20 avec, dans cette mer du Nord, une température de 13,7°C.
01:05:26 Seulement 21°C à l'extérieur.
01:05:29 Le moment où il faut se relancer.
01:05:31 Elle est sereine, elle ne s'affole pas.
01:05:33 Vous voyez les banderoles, là, sur le côté, ça souffle, il y a du vent.
01:05:36 Et les deux poursuivantes, la britannique et la néo-zélandaise,
01:05:40 vont essayer de revenir tout de suite.
01:05:43 - En fait, ce qui est très bien, c'est que Jessica Fulagard,
01:05:45 elle est obligée de rouler très, très fort.
01:05:47 Et ça, ça sera des cartouches qui seront perdues pour la course à pied.
01:05:51 Et ça sera l'avantage de Cassandre.
01:05:53 Donc, c'est aussi pour ça que moi, je le dis, il ne faut pas que Cassandre ait peur.
01:05:56 Il faut qu'elle roule. Si ça rentre de derrière, ce n'est pas grave.
01:05:58 Par contre, derrière, vigilance sur d'éventuelles attaques.
01:06:01 Parce que, clairement, Jessica Fulagard, elle ne va pas attendre Cassandre.
01:06:04 Et elle va tout faire pour essayer de s'en séparer à un moment ou un autre.
01:06:08 - Bon, elles ne sont que deux derrière, effectivement.
01:06:10 Donc, même si elles se relaient, on le rappelle,
01:06:13 vous faites 40% d'efforts en moins en étant à l'abri du vent,
01:06:16 sur un vélo, sur un effort comme celui-là.
01:06:18 Mais là, les relais reviennent, a priori, assez vite.
01:06:21 Il faut juste savoir comment ça relaie, justement.
01:06:24 Et j'ai l'impression que la Britannique française d'origine, Fulagard,
01:06:29 est seule à assurer la poursuite.
01:06:32 Quand même, quand même, Grégory, la Néo-Zélandaise, nous l'avons dit,
01:06:37 n'est pas au niveau des deux autres.
01:06:39 - Non, non, non. La Néo-Zélandaise, elle est dans une position idéale.
01:06:43 Elle va se faire emmener. Elle a prêt à faire une très belle course à pied.
01:06:46 - Elle est là pour limiter la casse. Si elle fait 3e, elle est contente.
01:06:49 - Par contre, elle court bien. À mon avis, c'est peut-être elle...
01:06:52 Il faudra faire attention à elle sur la partie course à pied.
01:06:54 - Non, vous pensez qu'elle peut gagner encore ?
01:06:56 - Ah, là, ça va se jouer entre ces trois nations.
01:06:58 Roderick, c'est une bonne coureuse à pied.
01:07:00 Voilà, elle a de la chance.
01:07:02 Elle va pouvoir bénéficier du travail de Jess Fulagard sur le vélo.
01:07:05 - Oui.
01:07:06 - Alors, mais est-ce que Jessica Fulagard n'a pas intérêt, alors, du coup,
01:07:09 à demander à Bréa Roderick, la Néo-Zélandaise, de l'aider ?
01:07:12 Parce que, pour l'instant, elle ne prend pas de relais.
01:07:14 - J'ai l'impression que c'est... Ah, non, c'est pas le cas.
01:07:16 - Bah, non.
01:07:17 - Pour le moment, en tout cas, Jessica Fulagard, elle lui demande rien.
01:07:19 Cassandre, elle, elle est dans son effort.
01:07:21 Elle est concentrée sur elle-même. Et là, c'est ce qu'il faut faire.
01:07:23 Il faut se concentrer sur soi. Encore une fois, si ça rentre, ça rentre.
01:07:26 Par contre, attention au moment de la jonction, qu'il n'y ait pas un contre ou une attaque.
01:07:29 - Elle est énervée, Jessica Fulagard.
01:07:32 Elle voit bien qu'elle est la seule à relayer.
01:07:34 Et pour l'instant, c'est tout bénéfice.
01:07:36 C'est ça qu'il fallait aussi observer.
01:07:38 Moi, j'avais un petit doute, effectivement.
01:07:40 Vous, Grégory, plus que moi, parce que vous avez œuvré au plus haut niveau.
01:07:46 Et vous le savez.
01:07:47 Mais, moi, bon, modestement, j'avais ce doute sur le fait qu'il fallait peut-être
01:07:52 permettre le retour des deux autres pour rouler à trois pour Cassandre Beaugrand.
01:07:57 Mais, là, dans la mesure où Jessica Fulagard est la seule à rouler,
01:08:02 c'est un face-à-face pour l'instant.
01:08:04 C'est très bien qu'elle continue comme ça.
01:08:06 Cassandre Beaugrand, elle est en tête.
01:08:08 - C'est un face-à-face et surtout, ça force tout le monde à rouler.
01:08:10 Parce que si Cassandre s'était arrêtée, ça se serait sûrement regardé.
01:08:13 Jess Fulagard et la Neo Z n'auraient pas emmené Cassandre dans un fauteuil
01:08:17 quand on connaît ses qualités à pied.
01:08:19 Là, au moins, entre guillemets, tout le monde est à bloc.
01:08:21 Donc, il n'y a pas de triche.
01:08:23 À la limite, la seule qui s'en sort très, très bien, c'est la Neo Z
01:08:26 qui est dans la roue de Jessica Fulagard.
01:08:28 - Voilà, le deuxième venon.
01:08:29 Et pour le moment, elle, elle se fait emmener sur un plateau.
01:08:31 J'espère seulement que Cassandre a les grandes jambes
01:08:34 parce qu'il va falloir qu'elle fasse une sacrée course à pied derrière
01:08:38 pour amortir la pénalité et je l'espère pouvoir l'emporter.
01:08:42 - Bréa Roderic, le mystère.
01:08:46 La Neo Z va-t-elle sur la partie course à pied
01:08:54 mettre tout le monde d'accord ?
01:08:57 - Alors, sur le papier, je le dis clairement,
01:08:59 la plus forte, c'est Cassandre.
01:09:01 - On est bien d'accord.
01:09:02 - Maintenant, il y a cette fichue pénalité de 10 secondes.
01:09:04 - Il y a cette fichue pénalité de 10 secondes.
01:09:06 Elle est pour l'instant 44e mondiale, Bréa Roderic.
01:09:09 Elle est jeune, elle est née en 2002.
01:09:11 Elle a presque 21 ans.
01:09:14 Sur ses derniers résultats, notamment au relais mixte,
01:09:19 après en 2023, elle était dans les catégories jeunes encore.
01:09:23 Elle est encore dans les catégories jeunes.
01:09:25 Elle a surtout des références avec les jeunes néo-zélandais.
01:09:29 Médaille de bronze notamment au championnat du monde de relais mixte.
01:09:33 C'est très bien.
01:09:35 Après, elle est effectivement jeune.
01:09:38 On a une interrogation concernant Roderic.
01:09:42 En tout cas, l'interrogation concernant le retour des deux sur Cassandre Beaugrand,
01:09:47 nous ne l'avons plus.
01:09:48 Ça va revenir, il va y avoir la jonction.
01:09:50 - La jonction en fin de premier tour.
01:09:52 - Elle a du mal à le regarder.
01:09:54 Elle perd du temps sur la partie descente.
01:09:57 - Je pense que c'est surtout Jessica Fulagar qui est très habile.
01:10:01 Elle vire très bien.
01:10:03 - Ça n'empêche pas que Roderic a raté son...
01:10:05 - Attention, c'est là où Cassandre doit être hyper vigilante.
01:10:08 Elle ne va pas lui faire de cadeau.
01:10:11 Cassandre, il faut s'accrocher.
01:10:13 - Jessica Fulagar qui joue son va-tout.
01:10:16 C'est sur la partie cycliste qu'elle se sent la mieux.
01:10:20 Il faut absolument que Cassandre Beaugrand prenne l'abri.
01:10:23 Cassandre, dans la roue, elle ramène son vélo.
01:10:26 Elle est à l'abri du vent, elle fait 40 % d'effort en moins.
01:10:29 Roderic, votre jeune Néo-Zélandaise, elle est en train de craquer.
01:10:34 - La Néo-Z est sous pression.
01:10:37 Elle a lâché 10-15 m au mauvais moment.
01:10:40 Jessica Fulagar a l'avantage d'avoir le support et l'aide du public.
01:10:46 Elle est à la maison.
01:10:48 C'est le facteur en plus qui va venir l'aider.
01:10:53 - Il y a des questions tous les 500 m dans cette épreuve exceptionnelle.
01:10:59 Si les 3 filles posent ensemble dans la zone de transition
01:11:03 et attaquent la course à pied ensemble,
01:11:06 10 secondes de retard puisqu'il y a cette pénalité contre l'équipe de France.
01:11:10 10 secondes de retard sur 1,7 km.
01:11:13 Ça se gère quand même, Grégory.
01:11:16 - Ça se gère quand on s'appelle Cassandre Beauvent.
01:11:19 On a une référence sur 1500 m, à 4'17" quand elle était cadette.
01:11:23 Elle a été recordwoman de France sur 1500 m en athlétisme.
01:11:28 C'est vous montrer le niveau de Cassandre en course à pied.
01:11:32 C'est quelqu'un qui vaut aux alentours de 9 minutes au 3000 m en indoor.
01:11:36 Aujourd'hui, si elle pourrait être sur le championnat de France, ça a le billet.
01:11:40 - En plus, on donne le relais à François-Xavier Chateaufort et toute son équipe.
01:11:45 - Cassandre qui a vraiment des capacités à pied.
01:11:49 Je sais qu'il y a une belle finale du 800 m.
01:11:52 Un jour, peut-être, on la verra sur...
01:11:55 - Peut-être, bien sûr.
01:11:58 - En tout cas, c'est une course à 3.
01:12:01 Cassandre laisse faire Jessica Fulagard.
01:12:04 Il faut qu'elle soit vigilante sur les phases techniques.
01:12:07 On a vu Jessica Fulagard.
01:12:09 Elle a un centre de gravité qui est plus bas.
01:12:12 Elle a un entraînement final vers l'arrivée.
01:12:15 Je pense que c'est là où Jessica Fulagard aura un petit avantage sur Cassandre.
01:12:19 - Je vous donne un écart qui peut avoir son importance.
01:12:23 La 4e de la course, la norvégienne, se trouve à 25 secondes.
01:12:28 La pédale, même dans le virage, s'aurait pu toucher.
01:12:33 Elle prend un maximum de risque.
01:12:36 Jessica Fulagard, en se couchant sur le virage.
01:12:41 25 secondes de retard pour la 4e la norvégienne.
01:12:44 Ensuite, nous avons un duo la Suisse et l'Espagne à 44 secondes.
01:12:49 Le Portugal à 49 secondes.
01:12:52 Ensuite, les Etats-Unis à 1 minute 31.
01:12:55 On va dire que peut-être que la Norvège, il y a 25 secondes.
01:13:00 Peut-être, peut-être, mais on ne voit pas comment le podium pourrait échapper à ces 3 nations.
01:13:07 La Grande-Bretagne, la Nouvelle-Zélande et la France.
01:13:11 - En tout cas, belle impression la Néo Z, la Bréa Roderick.
01:13:14 Ce qu'elle fait, c'est très bien, même si elle est jeune.
01:13:17 Elle ne donne pas sa part au chien.
01:13:19 Maintenant qu'elle a "amorti" un peu la natation et le début du vélo, ça y est, elle collabore.
01:13:24 Cassandre, clairement, elle, elle n'a rien à faire.
01:13:26 Il faut qu'elle attende un petit peu maintenant.
01:13:28 Parce que ça va jouer sur la course à pied.
01:13:30 - Et peut-être que ça se neutralise un petit peu.
01:13:33 La norvégienne n'a pas dit son dernier mot.
01:13:36 - Non, non, la norvégienne est un peu loin derrière.
01:13:38 Bon, maintenant, il faut quand même rentrer.
01:13:41 - 25 secondes.
01:13:42 - 25 secondes.
01:13:43 Et encore une fois, la meilleure coureuse dans le lot, c'est Cassandre Beaugrand.
01:13:47 Donc voilà.
01:13:48 Mais coup de chapeau, moi, je trouve, à l'école anglaise de vélo.
01:13:51 On voit Jessica Fulagard, le numéro qu'elle vient de faire.
01:13:54 Et c'est une marque de fabrique, surtout chez les filles.
01:13:57 On les voit, Georgia Taylor-Brown, on le voit maintenant avec Jessica Fulagard, Sophie Colwell.
01:14:01 Il y a une vraie école du vélo de formation.
01:14:04 Et là, on le voit, Jessica Fulagard qui s'entraîne à Leeds, au fameux centre d'entraînement des Brownlees, avec Bess Potter.
01:14:12 Et qui est maintenant, voilà, qui est en train de montrer qu'elle a presque le niveau mondial.
01:14:17 Donc, chapeau à elle.
01:14:18 Ça fait plaisir pour cette jeune triathlète du club d'Annecy, qui a longtemps couru pour ses couleurs du club d'Annecy.
01:14:26 Et qui est en train de monter en puissance.
01:14:29 - Et qui est britannique.
01:14:30 - Tout à fait.
01:14:31 - Désormais, maintenant.
01:14:32 - Voilà.
01:14:33 - Et la Norvégienne Solveig Loveset, donc toujours à 25 secondes pour ce relais mixte absolument exceptionnel.
01:14:41 Relais comme en athlétisme, on le rappelle.
01:14:43 Tout de suite après, ce sera le championnat de France.
01:14:46 Ce seront les championnats de France à Albi, sur la chaîne L'Equipe.
01:14:51 On va prolonger ce type d'effort fabuleux où l'athlète est face à lui-même.
01:14:57 Et c'est exactement ce qui est en train de se passer avec une dose de stratégie énorme.
01:15:01 Rappelons-le, donc.
01:15:03 19 secondes, elle revient.
01:15:04 C'était 25 tout à l'heure.
01:15:06 19 secondes pour la Norvégienne.
01:15:07 - Ouais.
01:15:08 - Attention, attention.
01:15:09 - Attention à la Norvégienne, mais encore une fois, pour moi le match c'est France-Angleterre-Nouvelle-Zélande.
01:15:14 Et là, les filles qui sont au marquage.
01:15:16 - Elle est là.
01:15:17 - Cassandre.
01:15:18 Cassandre clairement, là elle est en train de se reposer pour faire surtout une très très grosse course à pied.
01:15:23 Parce que ce qu'on lui demande c'est pas simple.
01:15:24 Absorber une pénalité de 10 secondes et l'emporter sur 1,7 kilomètre.
01:15:28 Il n'y a pas grand monde qui est capable de le faire.
01:15:30 Nous on a de la chance.
01:15:31 On a la fille qui est capable de le faire.
01:15:33 Elle s'appelle Cassandre Beaumont.
01:15:34 - Vous l'avez vu la petite zone de pénalité ?
01:15:36 Où est-ce qu'elle est là ?
01:15:37 Parce que je ne l'ai pas vue.
01:15:39 - Je ne l'ai pas vue non plus.
01:15:40 Donc là on va voir, est-ce que Cassandre le fait sur le premier ou deuxième tour ?
01:15:43 Et là vous voyez, là c'est cette partie-là où Cassandre faut qu'elle soit hyper vigilante.
01:15:47 - Oui parce que sur chaque virage elle prend de l'avance.
01:15:49 - Ouais, tout à fait.
01:15:50 - Vraiment, Jessica fout la guerre.
01:15:52 - Et les quelques secondes qui peuvent être gagnées à transition,
01:15:55 c'est des secondes qui doivent être récupérées en course à pied.
01:15:58 Et avec la pénalité, on n'a pas vraiment ce matelas d'avance.
01:16:01 - All of set.
01:16:02 C'est passé très très très limite.
01:16:04 Alors vous imaginez, là elle était seule.
01:16:07 Quand vous avez un peloton, alors il y avait 20 nations au départ.
01:16:11 Sur le premier tour où nous avons vu d'ailleurs la chute du concurrent japonais.
01:16:15 C'est difficile à négocier.
01:16:17 - Oh là là là là là là là là là, mais Jessica fout la guerre.
01:16:20 Nous fait une démonstration sur son vélo.
01:16:22 A chaque passage sur la descente, elle fait l'écart.
01:16:25 Et du coup, ce qui est intéressant, il y a deux choses.
01:16:28 Alors bien sûr, on ne s'affole pas.
01:16:30 Cassandre Beaugrand laisse partir pour l'instant,
01:16:32 enfin contrainte de laisser partir la britannique,
01:16:35 mais elle fait l'écart sur la néo-zélandaise.
01:16:37 C'est-à-dire la tendance tout à l'heure qu'on avait remarqué
01:16:40 avec Grégory Rouault, notre consultant.
01:16:42 C'est-à-dire que oui, elle est très très forte dans les virages, la britannique.
01:16:45 Et la néo-zélandaise est quand même très très faible aussi.
01:16:48 - Je vais vous dire un truc.
01:16:50 Ce que vient de faire l'anglais, c'était peut-être la pire des choses,
01:16:52 parce que là, elle a énervé Cassandre.
01:16:54 Cassandre, vous la voyez, elle va recoller.
01:16:56 Et elle va tout de suite partir à fond en course à pied.
01:16:59 - Alors là, pour l'instant, il ne faut pas s'énerver,
01:17:01 parce qu'il faut bien faire la zone de transition.
01:17:03 - Cassandre va sortir première et elle va tout de suite partir à bloc.
01:17:06 Là, je pense que l'anglaise, elle s'est frottée à qui fallait pas.
01:17:10 - Jessica fout la guerre et sort derrière.
01:17:13 Cassandre Beaugrand et Bréa Roderick en troisième position pour l'instant.
01:17:19 Pour l'instant, ça se présente bien, mais il y a toujours ces 10 secondes.
01:17:23 Plus vite elle le fera, plus vite on sera débarrassé de cette affaire,
01:17:26 parce que c'est une pression énorme quand même.
01:17:28 La concurrente norvégienne maintenant, Solveig Lovset,
01:17:32 qui va sortir avec cet écart qu'elle avait finalement.
01:17:36 Elle a reperdu un petit peu 22 secondes.
01:17:39 Mais attention, attention, on va avoir un nouveau pointage à la sortie.
01:17:44 Alors Cassandre Beaugrand, allez, au moins on prend 10 secondes
01:17:47 et puis après, elle pourra s'arrêter et laisser revenir Jessica Foudagar
01:17:52 lorsqu'elle respectera cette pénalité concédée, rappelons-le,
01:17:56 dans le deuxième relais par Emma Lombardi.
01:17:59 Puisque ce relais mixte est une histoire de garçons et de filles,
01:18:03 nous avons commencé avec Tom Richard, qui avait fait un premier relais très propre,
01:18:07 qui avait assuré les affaires courantes.
01:18:10 Lui qui a, on va dire, le palmarès le moins étoffé des quatre.
01:18:13 Ensuite, Emma Lombardi a fait son jeu, elle était parmi les meilleures,
01:18:17 mais elle a eu cette petite erreur avec les 10 secondes de bonification.
01:18:21 Pierre Lecors s'est un peu loupé sur une zone de transition,
01:18:23 mais nous a fait une course à pied de feu de Dieu.
01:18:26 Et Cassandre Beaugrand, elle est comme lors de l'épreuve individuelle
01:18:30 qu'elle a remportée ici, elle est exceptionnelle pour l'instant.
01:18:35 Cassandre est en train de montrer pourquoi c'est une athlète formidable
01:18:38 et pourquoi c'est un atout majeur en vue du relais.
01:18:40 Et là on voit l'erreur.
01:18:41 Elle s'est trompée, elle s'est trompée.
01:18:43 C'est fini pour Rodéric.
01:18:44 Par contre, dans les bonnes nouvelles, au pointage, au petit virage à gauche,
01:18:47 il y avait déjà 12 secondes d'avance pour Cassandre sur Jessica Fulagar.
01:18:51 Donc Cassandre là, on va la voir arriver un petit moment.
01:18:54 Ne vous inquiétez pas si vous la voyez s'arrêter,
01:18:56 elle va s'arrêter dans ce qu'on appelle la penalty box.
01:18:58 Il y a un arbitre qui va lui démarrer un chronomètre, qui va la laisser repartir.
01:19:02 Alors normalement, elle est visible, mais vous avez essayé, j'imagine,
01:19:05 comme moi, Grégory, d'essayer de la voir, mais je ne l'ai pas vue moi.
01:19:08 Je ne l'ai pas vue.
01:19:09 Généralement, elle se situe à aller entre 200 et 400 mètres de l'arrivée.
01:19:13 Il est possible qu'au vu de l'écart qu'elle est en train de faire,
01:19:16 elle va le faire vraiment à la fin.
01:19:17 Elle va creuser au maximum sur sa concurrence qu'on ne voit à peine derrière.
01:19:21 Et puis, elle terminera tranquillement derrière.
01:19:24 Mais voilà, Cassandre, elle a fait vraiment exactement ce qu'il fallait faire.
01:19:27 Oh, mais quel talent !
01:19:28 Et regardez cette foulée, ça paraît presque facile.
01:19:31 Quel talent !
01:19:32 Vous vous souvenez quand même que quand elle a pris son relais en natation,
01:19:36 elle avait quoi, 10 secondes de retard ?
01:19:38 Elle a mangé complètement la néo-néo-célandaise.
01:19:42 Roderick, elle est sortie avec 10 secondes d'avance sur le cycliste.
01:19:46 Jessica Fulagard, la Britannique.
01:19:48 Ça y est, ça y est, ça y est, ça y est, ça y est !
01:19:50 Elle le fait, voilà, ça y est.
01:19:51 Elle s'arrête dans la penalty box.
01:19:52 Elle le fait au premier tour.
01:19:53 Ça passe, elle resserre, elle resserre en plus.
01:19:55 Elle est vraiment zen.
01:19:56 Très bien.
01:19:57 Allez, encore.
01:19:58 Et top !
01:19:59 C'est pour ça qu'on ne la voyait pas.
01:20:00 C'est le rabide qui va décider.
01:20:01 C'est lui qui décide.
01:20:02 Allez, c'est parti !
01:20:03 Voilà, voilà.
01:20:04 Là, maintenant, à partir de ce moment, c'est une autre course qui commence.
01:20:07 On sait exactement où en sont vraiment les concurrentes.
01:20:10 Et pour l'instant, la situation, elle est claire.
01:20:12 C'est 23 secondes d'avance pour Cassandre Beaugrand !
01:20:15 Elle est énorme, exceptionnelle !
01:20:17 Oh, quel spécialiste !
01:20:19 Quel...
01:20:20 C'est magnifique.
01:20:22 Elle vient d'être, ne l'oublions pas, championne du monde de super sprint.
01:20:28 C'est-à-dire cette distance la plus courte des distances.
01:20:31 C'est les distances qu'elle aime bien.
01:20:32 Bon, alors, les 23 secondes, n'hésitons pas, parce que les 23 secondes, c'était avant l'arrêt.
01:20:35 Et l'Allemagne, ne vous trompez pas, l'Allemagne a un tour de retard.
01:20:39 C'est la Mannschaft qui a un tour de retard.
01:20:41 C'est pas souvent qu'elle se retrouve dans cette situation.
01:20:44 L'Anglaise est en deuxième position.
01:20:46 La Neo Z en troisième.
01:20:48 Dommage qu'elle ait fait cette petite erreur à la transition pour la Nouvelle-Zélande.
01:20:51 Sinon, je pense qu'elle jouerait la deuxième place.
01:20:52 Mais Cassandre, mettre 23 secondes en 800 mètres de course à Jessica Fulagar,
01:20:56 c'est juste exceptionnel.
01:20:58 Et pour être très précis pour nos téléspectateurs, la distance olympique,
01:21:02 celle où vous allez retrouver Cassandre Beaugrand et toute l'équipe de France
01:21:06 du 17 au 20 août sur le Test Event Olympique dans les rues de Paris,
01:21:09 dans la Seine et puis après Paris 2024,
01:21:12 la distance, c'est 1,5 km de natation, 40 km de cyclisme, 10 km de course à pied.
01:21:19 Sur le format sprint, où c'est imposé d'ailleurs en individuel,
01:21:22 et Pierre Lecorre et Cassandre Beaugrand.
01:21:25 C'est la moitié, c'est la moitié, c'est-à-dire 750 mètres, 20 et 5.
01:21:30 Et là, on est sur un super sprint.
01:21:34 C'est encore plus court, 300 mètres, 1,7 km de course à pied, nous y sommes.
01:21:39 Et puis, il y a les 7 km, 700, donc à peu près 8 km.
01:21:42 Et sur cette distance hyper courte, qui demande beaucoup d'explosivité,
01:21:47 aujourd'hui, nous pouvons dire que la meilleure au monde, c'est Cassandre Beaugrand.
01:21:51 Et là où c'est exceptionnel, c'est que c'est une fille, je le disais tout à l'heure,
01:21:55 qui mesure 1,77 m, qui est très élancée, mais elle a une explosivité sans pareil.
01:22:01 - Elle est très explosive, elle a beaucoup d'élasticité.
01:22:03 Vous la prenez sur un départ, elle est phénoménale.
01:22:06 Sur un départ ponton, et là, on la voit, elle a vraiment fait du grand Cassandre.
01:22:10 Il faut rappeler qu'elle a été prévenue ce matin à 11 heures.
01:22:13 Pour la petite anecdote, j'étais sur le vélo,
01:22:15 elle m'a envoyé un message pour me dire "Greg, au final, c'est moi qui fais le relais".
01:22:18 Donc voilà, elle a été prévenue ce matin à 11 heures qu'elle faisait le relais
01:22:21 à cause de la blessure de Léonie.
01:22:23 Et là, elle a réussi vraiment à mettre en avant cette équipe de France
01:22:27 qui va remporter cette étape. C'est génial, fantastique, bravo !
01:22:31 - Voilà, et j'explique à ceux qui vous accompagnaient sur le vélo ce matin
01:22:34 que si vous avez accéléré, c'était parce que c'était une bonne nouvelle et que ça vous a motivé.
01:22:38 Allez, nous y sommes, attention maintenant, voilà la ligne d'arrivée.
01:22:41 Une nouvelle fois, ce relais mixte souris à l'équipe de France.
01:22:45 Je pense que ce sera la même chose à Paris 2024.
01:22:48 En tout cas, avec ces garçons français, avec ces filles françaises,
01:22:52 nous pouvons aller très loin.
01:22:54 C'est gagné pour l'équipe de France, c'est Cassandre Beaugrand,
01:22:57 Pierre Lecor, Emma Lombardi, Tom Richard.
01:23:02 Bravo les garçons et les filles.
01:23:04 Avec ce collectif, la France peut peut-être réaliser, peut-être l'un des plus grands coups
01:23:08 des Jeux Olympiques de Paris 2024.
01:23:11 Un relais mixte sur la Seine, devant les Champs-Élysées, dans les rues de Paris.
01:23:15 Ça serait magnifique.
01:23:16 Elles ont pris rendez-vous deuxième place pour les Britanniques,
01:23:19 avec Jessica Fulagar et Bess Potthard, la numéro 1 mondiale, qui le félicitent.
01:23:23 Et puis pour la troisième position...
01:23:25 C'est la Norvège qui termine troisième parce que la Nouvelle-Zélande a pris une pénalité.
01:23:30 On était passé un petit peu à côté, voilà.
01:23:32 Mais en tout cas, quelle course.
01:23:34 Et je le répète, mais Cassandre Beaugrand, aujourd'hui, c'est l'atelier de l'équipe de France.
01:23:37 Ce qu'elle a fait aujourd'hui, c'est fantastique.
01:23:39 Elle a vraiment porté cette équipe de France qui était un petit peu mal partie avec la pénalité.
01:23:43 Beaucoup de péripéties, mais au final, c'est la France qui gagne.
01:23:46 Elle est déçue, la Néo-Zélandaise.
01:23:48 Mais c'est vrai, c'est complètement trompé de positionnement lors de la zone de transition,
01:23:54 dans le parc à vélo.
01:23:55 Elle a posé son vélo au mauvais endroit.
01:23:57 Et là, vous voyez, tout à gauche, Pierre Lecorre, et puis Tom Richard.
01:24:01 Et ici, Emma Lombardi.
01:24:04 Ça discute, la pénalité.
01:24:05 Voilà, elles ont gagné.
01:24:09 Quel week-end, messieurs, pour le triathlon français.
01:24:13 Puisqu'on rappelle qu'il y a cette victoire en relais, mais aussi deux victoires individuelles qu'on a vécues.
01:24:17 La victoire de Cassandre Beaugrand, et la victoire également de Pierre Lecorre,
01:24:21 avec le doublé avec Léo Berger.
01:24:22 Vraiment un sans-faute des Français aujourd'hui.
01:24:25 On s'est régalés, on va se régaler encore, puisqu'on prendra le temps, bien sûr, d'aller vivre ce podium du côté de Sunderland.
01:24:30 Écoutez, la Marseillaise également.
01:24:32 Et vous n'oubliez pas, votre rendez-vous qui vous attend désormais.
01:24:35 Là aussi, il y a de la tension, là aussi, il y a de la pression.
01:24:37 Le championnat de France d'athlétisme pour la deuxième journée, ce sera à Albi.
01:24:41 Le concours de la Perche avec les frères Lavi-Loni à suivre.
01:24:44 Et puis aussi le 110 m E.
01:24:45 Laetitia Bapté et Sirena Samba-Mayela.
01:24:47 Restez avec nous, c'est maintenant.
01:24:49 [Musique]