Le replay de la 3e étape - Cyclisme sur route - Tour de Pologne

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Retrouvez le replay de la 3e étape du Tour de Pologne du 31/07/2023.

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00:00:00 On enchaîne ce début de Tour de Pologne avec la troisième étape, direction Dusznikis
00:00:07 Droj, pour une nouvelle étape pour punchers, grimpeurs, avec un peu plus de dénivelé
00:00:15 que tout à l'heure, un peu plus de 3000 mètres de dénivelé positif et une arrivée
00:00:19 à l'issue encore d'un mur avec de gros pourcentages.
00:00:24 Alors est-ce qu'on va avoir une bis repetita entre Matej Moric et João Almeida ?
00:00:29 Regardez ce profil, je vous laisse le détailler messieurs.
00:00:32 Ne me laissez pas tout seul comme ça.
00:00:36 On a vu que votre polonais était à son paroxysme.
00:00:39 Oui, je le referai tout à l'heure d'ailleurs.
00:00:42 Notre polonais n'est pas sans compter votre accent, donc on vous laisse détailler.
00:00:50 En tout cas c'est un parcours qui est réservé bien un peu comme hier, avec 3200 mètres
00:00:56 de dénivelé, avec des routes étroites et encore une arrivée au sommet.
00:01:00 Alors bis repetita oui ou non, en tout cas c'est un circuit rendu difficile par les
00:01:06 changements de direction, par les changements de dénivelé et toujours des conditions météo
00:01:15 changeantes.
00:01:16 Un final promis aux punchers avec des passages encore une fois à plus de 19% à moins d'un
00:01:22 kilomètre de l'arrivée.
00:01:23 C'est une étape typique du Tour de Pologne.
00:01:27 Après ce qu'on a vu sur la deuxième étape et la démonstration de force de Matej Maorik
00:01:32 mais surtout la présence dans la formation ultime Emirates, tout simplement de 3 coureurs
00:01:39 qui sont dans le groupe de tête.
00:01:42 La personne de Rao Almeida avec Rafael Machka également et Brandt McNulty qui ne s'est
00:01:46 pas relevé.
00:01:47 On peut assister aujourd'hui à un scénario assez explosif dans le final.
00:01:52 Et on va devoir jouer le collectif certainement pour essayer de détrôner le leader Matej
00:02:00 Maorik.
00:02:01 Comme on dit Pierre c'est mal plat aujourd'hui.
00:02:03 Il y a 160 kilomètres avec que des ascensions, des montées et des descentes.
00:02:11 Des montées toujours sur des petits trous, des descentes techniques et surtout un final
00:02:17 qui va être explosif avec cette arrivée.
00:02:21 C'est un terrain vraiment fait pour puncher mais avant cette arrivée il y aura plus de
00:02:26 3000 mètres de dénivelé dans les jambes des coureurs mais il y aura surtout dans le
00:02:30 final cette longue ascension qui va précéder une descente et puis l'arrivée finale.
00:02:37 En tout cas il y a moyen de durcir les cuisses et de rendre la tâche des punchers difficile.
00:02:44 Il va y avoir un sacré terrain de jeu pour les coureurs.
00:02:49 Ils sont dans la deuxième grosse difficulté du jour.
00:02:51 On voit d'ailleurs les quatre coureurs de tête et puis un coureur, un polonais en contre-attaque
00:02:57 qui abdique pas d'essayer de revenir même si ça paraît compliqué.
00:03:00 On va détailler l'identité et un français de cet échappé puisqu'on l'avait justement
00:03:05 à l'écran.
00:03:06 C'est tout simplement Bastien Tronchon qui est à l'avant pour la formation AG2R Citroën
00:03:11 Team.
00:03:12 Vous avez un représentant de la Jumbo-Visma de la FCOI plutôt réservé pour les sprints
00:03:18 sur ce Tour de Pologne.
00:03:19 C'est son lanceur tout simplement, Mick Van Dijk qui est à l'avant.
00:03:23 C'est Andreas Kroon, le coureur de la formation Loto-Destiny qui a initié ce mouvement et
00:03:29 ils sont accompagnés par Jacopo Mosca que l'on avait vu déjà à l'avant tout à l'heure
00:03:34 et qui sans doute va avoir un objectif du classement de la montagne.
00:03:39 Il va faire le plein de points aujourd'hui alors que vous découvrez à l'écran évidemment
00:03:43 le leader de ce Tour de Pologne pour l'instant.
00:03:45 Il s'agit de Matej Mowric.
00:03:47 C'est arrêté certainement pour un besoin naturel comme il est de coutume.
00:03:53 Ça se fait en principe au début d'étape quand l'échappée est partie et puis après
00:03:58 des fois un peu avant le final on se soulage un petit pipi avant d'attaquer la course,
00:04:05 avant de se remettre en mode on va faire l'arrivée, on va faire la bagarre.
00:04:08 Donc voilà, il était dans la route de deux de ses équipiers dont Carrozzo.
00:04:12 Et inversement à l'étape d'hier où on n'a pas vu les coureurs de la formation
00:04:18 Sudal Quick-Step se positionner à l'avant puisque Tim Merlier était le leader.
00:04:22 Aujourd'hui c'est bien la formation Barhain victorieuse du leader de Matej Mowric qui
00:04:27 se présente en tête de peloton et qui assure la poursuite sur ses quatre randes de tête
00:04:33 tout simplement parce qu'on croit en les chances de Matej Mowric après sa démonstration
00:04:39 sur la deuxième étape. On est sur un scénario à peu près similaire à hier avec des changements
00:04:46 de pourcentage dans le final avec des passages à 19% à 800 mètres de la ligne, une arrivée
00:04:53 certes sur le plat mais beaucoup de changements de direction, beaucoup de changements aussi
00:04:59 de pourcentage et c'est encore une arrivée qui peut lui correspondre au Sloven.
00:05:04 Petite forme pour Matej Mowric en ce moment Pierre ?
00:05:07 Petite forme, non mais oui l'arrivée elle est bien pour lui, beaucoup de changements
00:05:13 de direction aussi, une chicane dans le dernier kilomètre. Une belle étape, après c'est
00:05:20 les coureurs qui font la course, voir ce qu'ils vont nous donner. En ce moment on voit que
00:05:26 toutes les courses sont animées, toutes les courses sont disputées, donc il n'y a pas
00:05:29 de raison qu'aujourd'hui ce soit une journée chômée pour les coureurs, au contraire ils
00:05:33 ont un terrain de jeu idéal pour nous faire un beau spectacle.
00:05:36 C'est peut-être l'étape la plus dure avec celle de mercredi vers Bielsko-Biala.
00:05:41 Vous aurez évidemment à suivre en direct avec Claire Bricogne et vous-même messieurs.
00:05:49 Sur le dénivelé positif, on en parlait, plus de 3000 mètres de dénivelé positif, ça
00:05:54 commence à peser sur une étape. Sur 160 km oui.
00:05:57 C'est assez court aussi.
00:05:59 Et là on s'est lancé dans le boulot pour Brozina, le coureur polonais de la sélection
00:06:08 de Pologne, bien évidemment. On se retrouve dans une position assez inconfortable puisqu'on
00:06:15 est à une minute du groupe de tête et le peloton est à deux minutes. Pour pouvoir
00:06:20 faire la jonction, ça va être compliqué.
00:06:22 C'est soit les quatre coureurs à l'attendre, soit il ne pourra pas rentrer, il ne fait
00:06:27 pas le poids à 4 contre 1, c'est impossible. Soit les quatre coureurs décident de le laisser
00:06:33 rentrer, mais sachant que ça fait déjà un petit moment qu'il est dans cette situation,
00:06:37 les coureurs vont se dire qu'on va le laisser rentrer à un poids mort et ça c'est handicapant.
00:06:42 Donc voilà, on continue à 4 et puis s'il rentre, tant mieux pour lui. Sinon, tant pis,
00:06:47 on ne s'en occupe pas pour les quatre coureurs de devant. On peut noter quand même que la
00:06:51 présence d'un jumbo visma dans une échappée à 4, ce n'est pas fréquent.
00:06:55 C'est assez rare. On a des Wood Vonnart.
00:06:58 Des Wood Vonnart, c'est-à-dire des échappées tout seul.
00:07:00 Je dis des Wood, des Watt Vonnart, c'est parce qu'en fait, ils sont deux. Il y en a un dans
00:07:04 chaque jambe.
00:07:05 Il y a Wood à droite et Vonnart à gauche.
00:07:07 C'est ça, exactement.
00:07:09 Des fois, Wood Vonnart peut nous faire des échappées tout seul et puis occuper plusieurs
00:07:14 équipes à rouler derrière lui à se casser les dents, mais c'est très rare. Après,
00:07:17 il faut signaler qu'il y a eu un gros début de course. Il y a eu une échappée de 14
00:07:21 et 17 coureurs et après cette échappée s'est recomposée en ce que vous voyez là,
00:07:27 ces 4 coureurs. C'est la raison pour laquelle il y a un jumbo visma. Il y a eu un gros début
00:07:33 de course au début d'étape.
00:07:35 Ces 4 hommes, vous l'avez dit, ont un avantage de 3 minutes 30 à peu près sur le peloton
00:07:43 emmené par la baragne Victorius avec intercalé. Vous l'avez vu à l'image il y a quelques
00:07:48 instants, Piotr Brozina de la sélection polonaise. On sait que c'est un grand rendez-vous pour
00:07:53 ces coureurs polonais ce Tour de Pologne. Ils ont pour coutume évidemment de se battre
00:07:58 pour les classements annexes. Notamment, il y a un maillot bleu des sprints intermédiaires
00:08:02 de la combativité sur ce Tour de Pologne.
00:08:05 Et Jacopo Mosca qui était déjà échappé sur la deuxième étape et encore une nouvelle
00:08:10 fois à l'avant. Ce sont des signes de bonne forme. Effectivement, on en parlait avec
00:08:16 Victor sur les étapes précédentes. Autrefois, sur le Tour de Pologne, il n'était pas rare
00:08:23 de voir uniquement des coureurs polonais de la sélection de Pologne ou des équipes
00:08:27 polonaises invitées s'échapper. Désormais, ce n'est plus le cas. On est sur une vraie
00:08:32 course du World Tour qui a énormément d'importance pour les sponsors, pour les points. Et on
00:08:37 voit depuis le début qu'il y a une forte intensité dans la course. Et on se doute
00:08:44 bien que sur cette étape, on va voir progressivement une montée en pression avec des difficultés
00:08:54 qui vont s'enchaîner, un écrémage par l'arrière. Est-ce que Matej Mauric, le leader
00:08:59 du classement général, va être en mesure de garder son maillot ? Est-ce que Raoul
00:09:04 Meda va être en capacité de prendre sa revanche ? Il y a beaucoup de questions sur cette étape.
00:09:09 On a vu il y a quelques instants le maillot meilleur grimpeur de ce Tour de Pologne, un
00:09:16 maillot blanc à poids bleu sur cette course qui est sur les épaules de Lucas Hamilton,
00:09:21 le coureur de la formation de Jaikwalula, coéquipier de Ed Dunbar, bien placé au classement
00:09:27 général. Lucas Hamilton qui n'a pas fait de ce maillot un objectif puisqu'il n'est
00:09:30 pas à la blanc, à la différence de Jacopo Mosca qui a déjà des points et qui voudra
00:09:35 sans doute un petit peu consolider sa position et surtout prendre ce maillot à l'issue
00:09:40 de cette troisième étape. Il a le maillot de meilleur grimpeur un peu par circonstance.
00:09:46 Il est passé en tête et il était en train de faire le tempo avec Ed Dunbar dans la
00:09:50 dernière difficulté. En loussidé comme dit Pierre. Dans l'avant-dernière difficulté
00:09:54 de la deuxième étape et du coup il est passé en tête. C'est vrai que Mosca, lui,
00:09:59 il est clairement devant pour reprendre ce maillot de meilleur grimpeur. Je pense que
00:10:05 personne devant va lui contester les points au sommet. Ils étaient à égalité à l'issue
00:10:11 de la deuxième étape Mosca et Hamilton mais c'est au général que au classement
00:10:16 se sont départagés les deux coureurs. Ce qui est incroyable c'est que sur ce genre
00:10:24 d'étapes là la plupart des coureurs utilisent un vélo à aérodynamique avec des roues
00:10:33 relativement hautes. C'est le cas pour les coureurs de lacer vélo et on est sur mine
00:10:40 de rien un profil de presque de moyenne montagne sur ce genre d'étapes.
00:10:44 Les vélos, le matériel a beaucoup évolué. Pour avoir été sur le tour les trois dernières
00:10:51 semaines j'ai pu visiter le paddock à plusieurs reprises. Le paddock c'est là où les coureurs
00:10:57 s'installent avec les bus, les véhicules, les vélos. Ils se préparent à peu près
00:11:01 deux heures avant le départ. On a pu visiter un peu le matériel et c'est vrai que beaucoup
00:11:07 d'équipes utilisent les vélos à aéro même sur les grosses étapes de montagne.
00:11:11 On sait que l'aéro est vraiment très important même à faible vitesse. On voit même des
00:11:17 coureurs utiliser des maillots techniques. Le coureur de l'AutoDestini et Bastien Tronchon
00:11:25 de la G2R Citroën utilisent des maillots qu'on voit au niveau des manches avec un profil
00:11:32 très ajouré. C'est pour créer une espèce de petit vortex. Normalement à une époque
00:11:39 les Sky utilisaient ça sur les combinaisons mais maintenant on a trouvé l'apparat, ça
00:11:44 a été interdit, on le met dessous. C'est vraiment du matériel qu'on voit pour les
00:11:49 comptes la montre et on voit que même sur les courses en ligne montagneuse on optimise
00:11:53 l'aéro. C'est vraiment devenu quelque chose de très important.
00:11:56 D'ailleurs c'est rigolo, sur les quatre hommes de tête qui composent cet échappé,
00:12:00 on n'a qu'un bidon. Je me suis fait cette réflexion, c'était une réflexion qui
00:12:05 était venue de la part de Thomas Vauclair. Il m'avait dit "Pourquoi tu utilises deux
00:12:09 bidons en course ? C'est vrai que ça fait deux fois 500 millilitres, deux fois 500
00:12:12 milligrammes ça fait deux fois 500 grammes, deux fois 500 grammes ça fait un kilo. C'est
00:12:17 se trimballer avec 500 grammes de plus quand on a sa voiture derrière soi puisque les
00:12:22 coureurs qui sont échappés aujourd'hui ont leurs voitures derrière eux, les carrés
00:12:26 suffisants et dans les montées bien évidemment c'est beaucoup plus aisé de se trimballer
00:12:32 avec 500 grammes de moins sur son cadre.
00:12:35 C'est plus facile de monter avec un seul bidon que de perdre 500 grammes.
00:12:39 Il faut se priver de dessein alors que de se priver de bidon c'est plus facile.
00:12:43 Surtout maintenant, n'est-ce pas Pierre ?
00:12:45 Après bon les coureurs sont affûtés mais c'est vrai que 500 grammes sur une ascension
00:12:49 comme ils sont en train d'escalader, si on peut se les épargner c'est gratuit. Le directeur
00:12:57 sportif il est là pour ça, pour nous ravitailler, il est content de nous faire un petit coucou
00:13:01 tous les quarts d'heure, vingt minutes, nous donner un bidon.
00:13:04 Lui il doit être content aussi, Brosina de cette entreprise un petit peu désespérée,
00:13:10 n'est-ce pas ? Malgré tout le fait d'être à l'avant aussi c'est une question de visibilité
00:13:15 également, on ne va pas forcément se relever maintenant en tout cas, maintenant qu'on
00:13:19 est là autant faire son petit bonhomme de chemin à son rythme.
00:13:22 On parlait du Mercato qui a lieu au mois d'août, c'est important aussi pour certains coureurs
00:13:27 de se montrer mais comme l'a dit Pierre c'est soit les quatre coureurs de tête l'attendre
00:13:31 soit tout simplement son entreprise va connaître la crise.
00:13:36 On va faire appel à votre expérience, vous êtes déjà retrouvé dans ces positions-là
00:13:41 messieurs ? Moi j'ai un petit souvenir de vous Pierre.
00:13:43 Moi oui, ça m'est déjà arrivé notamment sur les routes du Tour, un 14 juillet, je n'ai
00:13:52 pas réussi à rejoindre l'échappée pour une dizaine de secondes, on ne m'a pas laissé
00:13:56 rentrer forcément.
00:13:58 Il se passe quoi dans la tête ? Est-ce qu'on passe par plusieurs états d'esprit en termes
00:14:05 d'espoir, de détestation sur ceux qui roulent devant ?
00:14:09 Là c'est compliqué parce que très sincèrement les quatre coureurs de tête, il y a peu de
00:14:14 chances que leur entreprise aboutisse.
00:14:16 Il n'est pas devant mais s'il rentre il ne va quand même pas aller au bout.
00:14:22 Ce qui est plus embêtant c'est quand on est dans cette démarche et on sait que l'échappée
00:14:26 va aller au bout, il y a vraiment une vraie chance de victoire.
00:14:29 Là au fond de nous on est dégoûté, il n'y a pas d'autre mot, on est désabusé et là
00:14:33 on ne lâche pas l'affaire.
00:14:35 On essaye coûte que coûte de rentrer parce qu'on sait qu'au bout il y a un résultat.
00:14:40 Là moi à sa place ou à la place de son directeur je lui dis "Rentre dans le rang, essaye de
00:14:45 récupérer ton effort parce que ça fait quand même 30 km qu'il est dans cette position
00:14:50 et puis on verra demain".
00:14:52 Mais là je pense qu'il va essayer d'aller jusqu'au sommet de cette difficulté, si
00:14:56 au sommet il n'est pas avec eux il va falloir qu'il se relève.
00:14:59 On le voit sur l'attitude de Moskva, de la formation Lidl Trek, en tout cas on n'attend
00:15:04 pas le coureur polonais.
00:15:06 Oui parce que peut-être l'écart est un peu trop grand, peut-être s'il vient mourir
00:15:09 à 20-25 secondes, peut-être qu'un 5ème homme, un homme en plus à l'avant, est-ce
00:15:14 que ça peut faire réfléchir un peu les directeurs sportifs de tête ?
00:15:18 Après il faut voir les références du coureur, si ce serait Thomas de Ghent, je vous promets
00:15:25 que les 4 coureurs l'attendent.
00:15:27 Donc voilà, ils ont pesé le pour et le contre, le contre c'est qu'ils vont perdre une
00:15:33 minute gratuitement, ils vont laisser le peloton reprendre une minute gratuitement, le pour
00:15:39 c'est un coureur de plus donc une économie au niveau des relais, de se partager les
00:15:44 relais à 5 au lieu de 4.
00:15:46 Donc voilà, ils ont discuté entre eux, je pense que ce n'est même pas dans les
00:15:50 voitures que ça discute, les 4 coureurs ont discuté, Mosca avec son expérience a dit
00:15:55 "on ne l'attend pas" et puis voilà c'est parti comme ça.
00:15:57 Mais c'est clair que ce serait un de Ghent ou je ne sais pas moi, des solid-rouleurs,
00:16:03 un Campenard, des coureurs de ce gabarit, je vous promets qu'on l'attend.
00:16:08 Et puis même il serait rentré tout seul.
00:16:10 Oui et puis ce sont des bons coureurs qui sont à l'avant surtout dans cet échappé
00:16:14 avec Van Dijk, avec Bastien Tronchon, avec Andreas Krohn également et puis Jacopo,
00:16:22 Mosca, 3 équipes World Tour, l'Autodestiny qui est une équipe continentale désormais
00:16:27 mais qui est en 2ème division après avoir été reléguée avec le fameux système de
00:16:33 points UCI à l'issue de ce cycle de 3 ans.
00:16:37 Mais Andreas Krohn qui a de solides références cette année, 4ème de l'Amstel Gold Race,
00:16:42 on le rappelle, 4ème du Grand Prix, Miguel Indurain également,
00:16:47 et qui est en phase de reprise depuis ses championnats nationaux
00:16:53 où il avait terminé notamment 3ème de la course en ligne,
00:16:58 battu par notamment Mathias Kielmose, coureur de la formation Lidl Trek.
00:17:06 On est sur le peloton pour l'instant, rien à signaler, on monte sur un bon rythme,
00:17:11 mais les sprinteurs peuvent largement suivre le peloton,
00:17:15 donc voilà on calcule sa vitesse par rapport à celle des échappés,
00:17:19 on leur laisse un crédit de 2-3 minutes et on va évoluer à la même vitesse que les échappés.
00:17:25 On a vu Rune Ergoth derrière, Gerben-Tinsen, Max Veitscheid,
00:17:30 beaucoup de sprinteurs qui peuvent pour l'instant à ce moment-là de la course encore discuter, s'accrocher.
00:17:37 Même des coureurs du général.
00:17:40 David Formolo aussi, équipier de Raoul Almeida dans les dernières positions.
00:17:45 On est sur une partie intermédiaire de la course,
00:17:49 une période de transition où il faut faire avancer le vélo, on fait avancer le peloton.
00:17:57 On est surtout sur une structure de course différente d'un Tour de France par exemple,
00:18:01 parce qu'une étape tracée comme cela sur les routes du Tour en deuxième, troisième semaine, on en voit partout.
00:18:06 Et là on est totalement sur un scénario de course différent, beaucoup plus classique.
00:18:12 Ça ressemble à une étape du Massif Central,
00:18:16 et je peux vous promettre que pour avoir discuté avec les coureurs comme Johan,
00:18:20 des étapes comme ça sur le Tour on les appréhende, mais là c'est sous contrôle.
00:18:27 La situation est sous contrôle, il n'y a pas de raison de mettre le feu.
00:18:31 Pas pour le moment, de toute façon tout le monde se tient.
00:18:35 Le général est très serré, donc il n'y aura pas d'échappée qui peut se développer avec 30 coureurs et se jouer l'étape.
00:18:43 Ça va se jouer entre favoris aujourd'hui.
00:18:45 Le tracé de l'étape est fait en sorte que dans le final il y a assez de moyens d'expression,
00:18:51 notamment dans la dernière difficulté, l'avant-dernière difficulté,
00:18:55 qui mèneront les coureurs à la ligne d'arrivée pour pouvoir s'exprimer.
00:19:00 Dans le peloton pour l'instant on est dans une partie relativement calme.
00:19:04 D'ailleurs on me demande souvent "Qu'est-ce qui se passe dans le peloton, comment êtes-vous capables d'avaler les kilomètres comme ça ?"
00:19:10 Non, bien évidemment on n'est pas toujours sous pression et sous tension.
00:19:14 Il y a des moments un peu plus d'accalmie où on est capable de rester à l'arrière du peloton,
00:19:19 de discuter, de parler et on va avoir finalement une mise en pression exponentielle
00:19:25 au fur et à mesure des kilomètres qui vont s'accumuler.
00:19:31 Les coureurs ne font pas 160 km à fond du début à la fin.
00:19:36 Sauf là, pour vous donner une idée, les sprinters qui sont à l'arrière du groupe,
00:19:40 Wildshide, ils sont à 70-80%.
00:19:46 Maréchco peut-être un peu plus, parce que lui il n'aime vraiment pas grimper.
00:19:51 Mais voilà, ils sont à 70-80% dans les ascensions.
00:19:55 Les meilleurs grimpeurs sont à 60% de leur capacité.
00:19:58 Dans l'échappée on va se gérer, on va tourner autour des 80-85%.
00:20:04 C'est un effort qu'on peut tenir 3-4 heures.
00:20:07 Ils vont se mettre à cette intensité-là et ils ne vont pas y bouger.
00:20:10 Qu'est-ce qui explique qu'on court différemment sur un Tour de Pologne, sur un Tour de France ?
00:20:14 Parce que regardez, ce début d'étape il est quand même très corsé.
00:20:17 Si on veut vraiment faire des différences au classement général, on aurait pu lancer la course de très loin.
00:20:21 Il y a eu, mais en fait ce qui va se passer c'est que 3-4 équipes qui vont décider de cadenasser le général,
00:20:28 Ineos, UAE, ils vont faire bloc, ils vont courir ensemble un peu comme si c'était une seule équipe.
00:20:33 Donc ces 3-4 meilleures équipes vont se mettre ensemble et vont anéantir les échappées une à une.
00:20:38 Il n'y a pas assez d'écarts, il n'y a pas assez d'équipes motivées et armées pour se propulser à l'avant.
00:20:46 Et les écarts ne sont pas assez faits.
00:20:49 Cette étape aurait peut-être lieu le 6-7e jour.
00:20:53 Ils pourraient avoir une échappée avec une vingtaine de coureurs qui sortent,
00:20:57 avec plus d'équipes intéressées pour développer une échappée.
00:21:01 Parce que c'est leur seul moyen de gagner la course.
00:21:05 Si on compare sur le Tour de France, quand on a Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar,
00:21:12 si on veut gagner la course, il faut prendre de l'avance.
00:21:15 Parce que sinon avec eux, on est mort.
00:21:17 C'est pour ça qu'il y a plein de coureurs qui attaquent,
00:21:20 qui essayent d'anticiper les mouvements de ces gros leaders.
00:21:24 Est-ce qu'elle vous est plus excitante cette course en Pologne, vu qu'il n'y a pas ces ogres au départ ?
00:21:31 Je pense au Primoz Roglic, au Remco Evenpool, au Jonas Vingegaard et au Tadej Pogacar.
00:21:35 Est-ce qu'une course ouverte pour le général, ça ne rend pas les choses un peu plus spéciales ou en tout cas un peu plus mystérieuses ?
00:21:43 Quand on est le leader d'une équipe, à fortiori celle de UAE Team Emirates,
00:21:50 quand on est un Raul Almeida et qu'on a déjà dans son équipe un Tadej Pogacar ou encore un Ayuso,
00:21:57 qui est la star montante du cyclisme espagnol,
00:22:01 on doit s'affranchir des barrières et être leader d'une course comme ça.
00:22:07 On se rend compte qu'on est dans un cyclisme désormais où, d'ailleurs ce qui est beau à regarder,
00:22:14 on a Jonas Vingegaard, on a Tadej Pogacar, on a Remco Evenpool qui va rentrer dans le jeu.
00:22:19 Ce sont souvent les mêmes hommes que l'on voit sur les courses d'une semaine du World Tour.
00:22:25 C'est vrai, mais sur ce genre de course là, c'est des courses qui sont plus ouvertes, où il faut être capable déjà de s'imposer.
00:22:34 On parlait de la guerre psychologique, mais c'est aussi physique bien évidemment.
00:22:39 Il n'y a plus de petites courses, toutes les courses du World Tour et toutes les courses sont importantes,
00:22:49 les points sont importants, c'est important d'exister.
00:22:52 Et quand on voit le gap qu'il y a entre Jonas Vingegaard, Tadej Pogacar et le reste du monde,
00:23:00 et bien forcément quand ces ogres là ne sont pas là, on rappelle que Remco Evenpool n'est pas là,
00:23:06 mais il sera présent sur la Vuelta, il faut saisir toutes les opportunités.
00:23:10 - On parle de la concurrence extérieure entre équipes, mais il y a aussi une concurrence interne dans ces grosses écuries,
00:23:16 où il faut s'affirmer, même si on est recruté en tant que leader, il faut aussi le prouver sur la route.
00:23:22 On pense à l'effectif faramineux des Ineos, où sur chaque course on a 2-3 leaders potentiels,
00:23:27 et si vous ne répondez pas présent, forcément vous reculez dans votre hiérarchie interne.
00:23:32 - Oui, on parle des coureurs du général, mais c'est sûr que UAE, la liste est non exhaustive,
00:23:40 des coureurs, même Formolo qui fait régulièrement l'équipier, je peux vous promettre,
00:23:43 pour avoir couru avec lui une course d'une semaine, il peut la gagner.
00:23:47 Un Tour de Catalogne, il a la capacité de terminer dans les 5-6 premiers, d'être leader dans pas mal d'équipes.
00:23:53 Mais voilà, il y a les équipiers qui pourraient être leaders, qui se mettent au service des autres,
00:23:59 et puis après, par exemple, pour parler de Soudal Quick-Step,
00:24:03 Evenepoel qui décide de changer son programme et de faire la Vuelta,
00:24:07 - Ça change beaucoup de choses !
00:24:09 - Team Merlier, ils sautent, alors que c'est Team Merlier, ils gagnent 15 courses par an,
00:24:13 c'est l'un des meilleurs sprinter du monde.
00:24:16 Donc voilà, il y a de la concurrence partout, et en interne aussi,
00:24:22 il faut être un bon manager pour gérer tout ça.
00:24:26 J'ai vu une équipe française qui a eu du mal à sélectionner ses coureurs pour le Tour de France,
00:24:32 donc voilà, il faut savoir gérer les égaux, etc.
00:24:37 Et puis, sur chaque course, prendre la meilleure équipe pour performer avec des objectifs collectifs, et pas individuels.
00:24:47 - Et on parlait justement de ces vitesses qui sont toujours en augmentation constante,
00:24:52 et ce niveau homogène mais par le haut, qui est tiré par le haut,
00:24:55 je pense que c'est une des raisons, justement, cette concurrence interne dans les équipes,
00:25:00 quand on a cette formation ultime Emirates, avec des Ayuso, avec des Almeda, avec des Pogacar,
00:25:04 il y a une concurrence en interne, mais cette concurrence en interne, elle n'est pas néfaste,
00:25:08 au contraire, elle tire tout le monde vers le haut.
00:25:10 Et on parlait effectivement de la groupe AMA FDJ, parce que c'est elle dont il est choisi,
00:25:16 on a laissé un coureur comme Arnaud Desmars de côté,
00:25:19 parce qu'on avait pour ambition de viser un classement général avec David Goddu et Thibaut Pinault,
00:25:24 et bien je pense que ça peut augmenter le niveau global,
00:25:29 parce qu'on se doit d'être le meilleur, non seulement du peloton, mais le meilleur de son équipe.
00:25:36 - On va déjà décrocher en queue de peloton, c'est Sacha Vimes de la formation Human Power Health,
00:25:45 alors que pendant qu'on discutait, qu'on disgraissait un petit peu,
00:25:49 on a vu Yacopo Mosca passer en tête de la deuxième difficulté de la journée,
00:25:53 ça fera 5 points de plus pour l'italien de la Little Trek,
00:25:57 qui va déposséder, selon toute vraisemblance, Lucas Hamilton, ce soir, de ce maillot de meilleur grimpeur.
00:26:03 - Les sprinters, ils ne vivent pas un rêve sur la fin d'ascension, c'est de coutume maintenant, on accélère.
00:26:09 Toujours avant la bascule, les équipes qui roulent en tête de peloton,
00:26:12 elles accélèrent pour ne pas prendre la tête dans la descente,
00:26:15 et maîtriser la descente, ne pas prendre de risque.
00:26:18 Donc voilà, c'est la petite accélération, les coureurs qui sont décrochés vont revenir dans la descente.
00:26:23 - On avait le poisson pilote d'Arvid De Klein, qui était à l'arrière pour l'équipe Tudor.
00:26:28 - Ne pas mettre la poitrine sur le guidon, ça c'est interdit.
00:26:32 - Toujours la selle avait positionné, plutôt l'inverse, le fessier positionné sur la selle,
00:26:39 ça reste les 3 points d'appui, ça a été changé.
00:26:43 On parlait de Matej Moric sur la deuxième étape,
00:26:45 qui a un excellent descendeur avec sa position caractéristique,
00:26:49 qui a été parfois assis sur le cadre, comme le faisait aussi Christopher Froome.
00:26:53 C'est désormais interdit, il faut que les mains restent sur le guidon,
00:26:57 les pieds sur les pédales bien évidemment, et le fessier sur la selle, et pas sur le cadre.
00:27:04 - Passage du peloton au sommet de cette deuxième difficulté.
00:27:09 Le peloton plutôt tranquille mené par cette équipe Barhain Victorious de Matej Moric.
00:27:15 - On voit pourquoi les équipes, les favoris accélèrent au sommet,
00:27:20 ils veulent être en tête dans les descentes comme ça, avec un revêtement un peu moyen,
00:27:26 des changements, de l'humidité, haute sèche, des virages, on ne prend pas de risques, on se met devant.
00:27:34 - C'est 3'02 l'écart au sommet entre les 4 garçons de tête et le peloton,
00:27:41 car GPS qui doit être réduit d'une trentaine de secondes à peu près,
00:27:45 alors que Brozina lui était revenu à 45-48 secondes dans la montée,
00:27:49 et il a reperdu du terrain dans cette fin d'ascension.
00:27:52 - Forcément à 4, les relais reviennent régulièrement, on prend plus de vitesse à 4 que tout seul.
00:28:01 Phénomène d'aspiration, d'inertie aussi, à 4 on va beaucoup plus vite.
00:28:05 Là il doit commencer à trouver le temps long.
00:28:11 - Sur ces longues parties de descente, même si on se met en position aéro,
00:28:24 dans le groupe de tête on arrive à passer des relais qui sont beaucoup plus courts que sur le plat,
00:28:29 on passe des tout petits relais et on s'écarte.
00:28:32 Derrière même si on arrive à choisir ses trajectoires, on perd tout de suite du temps,
00:28:36 même si on est un excellent descendeur.
00:28:39 On voit l'écart qui était passé de 45 secondes, il est désormais de 1'15,
00:28:44 ça semble très compromis pour le coureur polonais pour entrer sur le Kuatior,
00:28:49 d'ailleurs on ne s'en soucie pas du tout de derrière.
00:28:53 - Il ne descend pas super bien, ce n'est pas très fluide.
00:28:58 - On est dans la descente de cette deuxième difficulté de la journée,
00:29:02 il n'y aura plus rien de répertorié jusqu'au final, même s'il y aura quelques montées,
00:29:06 mais qui ne figurent pas au classement de la montagne.
00:29:09 On ne va faire que monter et descendre sur cette troisième étape.
00:29:14 - Ils auraient pu nous mettre quelques classements !
00:29:18 - Il y a deux belles montées qui vont arriver dans les 20 prochains kilomètres,
00:29:23 mais ils n'avaient que deux arches pour les classements de la montagne,
00:29:28 ils en ont mis trois grimpeurs, mais ils auraient pu mettre quatre ou cinq.
00:29:34 - On va laisser ces quatre hommes de tête dans cette descente,
00:29:40 le pilote Brozina qui est lui toujours intercalé,
00:29:43 l'écart d'un peu plus de 3 minutes avec la tête de peloton menée par les hommes du leader,
00:29:49 Matej Mowryc qui a pris pouvoir à l'issue de la deuxième étape.
00:29:53 On va marquer une première pause dans cette troisième étape,
00:29:56 et on se retrouve dans quelques instants pour la suite de ce Tour de Pologne.
00:30:01 Les 100 derniers kilomètres de cette troisième étape,
00:30:09 destination Dusnikisdoroi pour ce peloton polonais,
00:30:13 toujours mis sous le joug de la formation du leader,
00:30:17 Matej Mowryc avec cette avance de plus de 3 minutes sur un quatuor en tête.
00:30:22 On rappelle l'identité de ces quatre échappés,
00:30:25 nous avons Andreas Kroon, le danois de la formation Loto,
00:30:28 destiné Jakubo Moska qui lui fait le plein de points au classement de la montagne.
00:30:33 Ils sont accompagnés par Mik Van Dijk, le poisson pilote de la FKOI,
00:30:38 et puis un français est également à l'avant,
00:30:41 il s'agit de Bastien Tronchon de la formation AG2R Citroën Team.
00:30:47 Bastien Tronchon qui est par la même occasion le mieux classé de ce quatuor au classement général,
00:30:51 mais pas d'inquiétude pour Matej Mowryc puisque Bastien est classé,
00:30:56 pointé à plus de 8 minutes au général.
00:30:59 Très clairement c'est une échappée qui n'a pas vraiment de menace
00:31:03 pour les grands leaders de ce Tour de Pologne, Pierre.
00:31:06 Non, très clairement pour le général,
00:31:09 Bastien Tronchon ne va pas retourner le Tour de Pologne aujourd'hui,
00:31:13 il est quand même assez loin.
00:31:15 Et voilà, les échappés avec les difficultés qui vont se présenter devant eux,
00:31:21 il faudrait qu'ils prennent encore un petit peu de champ
00:31:24 pour pouvoir vraiment prétendre à s'imposer, à jouer la victoire.
00:31:29 Donc voilà, Bastien Tronchon qui a remporté une étape la saison passée.
00:31:36 Alors j'ai mangé le tour de Burgos, en tant que stagiaire.
00:31:43 Donc voilà, ça va être compliqué de réitérer l'exploit aujourd'hui,
00:31:48 mais en tout cas il est devant, il montre de bonnes aptitudes
00:31:52 à prendre régulièrement des échappées de ce type
00:31:55 et qui ne tentent rien à rien j'ai envie de dire.
00:31:58 Donc c'est bien de voir Bastien Tronchon à l'avant
00:32:02 et ça aussi, ça nous dit qu'il a passé un bon mois de juillet,
00:32:05 qu'il est déjà compétitif parce que c'est une échappée,
00:32:08 comme on vous l'a expliqué tout à l'heure, qui est partie en deux temps.
00:32:11 Mais au début c'était une échappée avec 17 coureurs,
00:32:14 partie dans une ascension, donc une échappée de costauds.
00:32:17 Donc voilà, ça nous fait dire qu'il a été sérieux
00:32:20 durant le mois de juillet, durant la coupure.
00:32:23 Pas trop de barbuck.
00:32:25 C'est pas évident quand on est jeune comme lui, 21 ans.
00:32:28 C'est le plus jeune de cet échappé,
00:32:31 et effectivement sur la Vuelta a Burgos,
00:32:34 il était échappé aussi en compagnie de trois autres coureurs.
00:32:39 Et il avait su résister sur une étape de moyenne montagne,
00:32:43 on le voit, il était arrivé avec Pavel Sivakov,
00:32:46 il avait fait preuve de beaucoup de sang-froid,
00:32:49 puisque Pavel Sivakov c'est un coureur d'expérience,
00:32:52 et il avait réussi à le déposer dans les 100 derniers mètres
00:32:56 et s'imposer hauteur d'une superbe victoire d'étape
00:32:59 pour le jeune coureur de la formation AG2R Citroën Team.
00:33:02 Sivakov jouait le général de ce tour de Burgos,
00:33:05 alors que Bastien Tronchon lui était dans l'échappé,
00:33:08 et on avait un peu mutualisé les forces,
00:33:11 et Bastien Tronchon qui s'était offert son premier succès,
00:33:14 et son seul à ce jour succès en professionnel,
00:33:17 en tant que stagiaire.
00:33:19 Le lendemain, un autre stagiaire n'était pas passé loin non plus
00:33:22 pour cette formation AG2R Citroën Team.
00:33:25 Bastien Tronchon qui est dans sa première vraie saison,
00:33:30 et c'est toujours le plus difficile dans n'importe quel sport,
00:33:34 c'est de confirmer tout simplement.
00:33:36 Ce n'est pas évident, ce qu'il a fait l'année dernière
00:33:39 de remporter une étape à Burgos,
00:33:41 c'était l'étape Rennes,
00:33:43 Pavel Sivakov qui lui était retombé dessus,
00:33:46 il avait fait vraiment du derrière Sivakov,
00:33:49 j'avais vu cette étape,
00:33:52 Sivakov était vraiment très très fort,
00:33:55 et Bastien lui doit une bonne partie de son succès.
00:33:58 En tout cas ce n'est pas évident,
00:34:01 parce que quand on rentre par la grande porte,
00:34:04 comme il l'a fait l'année dernière en remportant,
00:34:07 même pas sa première année,
00:34:09 avant même de signer son premier contrat, une course,
00:34:12 on sait qu'il y a des coureurs,
00:34:14 ils font toute leur carrière,
00:34:16 10-15 ans de carrière sans jamais lever les bras,
00:34:19 et de remporter une course, donc forcément de l'attente,
00:34:22 et ce n'est pas évident,
00:34:24 parce qu'on sait que s'affirmer c'est quelque chose,
00:34:27 confirmer en est une autre,
00:34:29 et forcément au fond de lui,
00:34:31 il doit avoir envie de réitérer l'exploit,
00:34:34 pour pas qu'on imagine que c'était un one shot,
00:34:37 ou un coup de chance,
00:34:39 donc au fond de lui,
00:34:41 il doit bouillir d'envie de réitérer.
00:34:43 C'était Valentin Rotailloux,
00:34:45 le jour suivant qui avait pris la deuxième place,
00:34:48 par Gaufcard,
00:34:50 sur ce Tour de Burgos.
00:34:52 Rotailloux, il me semble qu'il n'est toujours pas passé pro,
00:34:55 il est encore...
00:34:57 Si !
00:34:59 Tu ne le savais pas non plus ?
00:35:01 J'ai un doute.
00:35:03 Autant pour moi,
00:35:05 parce qu'il y en a un qui gagne,
00:35:07 il passe pro, et l'autre...
00:35:09 Il fait 2 ou 3...
00:35:11 Ça se voit pas grand chose.
00:35:13 On parlait de ce Tour de Burgos,
00:35:15 souvent, c'est une partie de saison
00:35:18 où les coureurs sont...
00:35:20 Vous savez, il y a des coureurs qui s'expriment
00:35:23 pendant les classiques de printemps,
00:35:25 d'autres un peu plus tard,
00:35:27 et il y a des coureurs qui affectionnent le mois d'août,
00:35:30 et c'est le cas, certainement, de Bastien Tranchon,
00:35:33 ou d'autres coureurs, il y a des périodes comme ça,
00:35:36 où des coureurs se sentent mieux que d'autres.
00:35:39 La chaleur, aussi, ses profils de course,
00:35:42 je ne vais pas y arriver...
00:35:44 - Burgos ? - Burgos, c'est des routes larges,
00:35:47 où il n'y a pas besoin de frotter,
00:35:49 il fait très chaud, des ascensions...
00:35:52 C'est particulier, courir en Pologne, en Italie,
00:35:55 ou en Espagne, on n'a pas le même feeling.
00:35:58 On sait qu'un David Moncoutier, en Espagne,
00:36:01 il se régalait parce que les routes étaient larges,
00:36:04 il pouvait rester un peu plus derrière.
00:36:07 On le mettait sur une course en Italie,
00:36:10 donc peut-être que Bastien, le mois d'août,
00:36:13 la chaleur, ça lui correspond.
00:36:16 Je suis persuadé qu'il a envie de réitérer
00:36:19 sa performance du mois d'août.
00:36:22 - On voit l'écart entre le coureur polonais
00:36:25 qui était intercalé et le groupe du peloton...
00:36:28 - Il est passé derrière !
00:36:31 Peut-être qu'il s'est arrêté, on l'a vu...
00:36:34 - Il me semble qu'il faut ajouter les deux écarts
00:36:37 du peloton.
00:36:40 - Il y a 4 minutes 36.
00:36:43 - On a vu sur les images précédentes
00:36:46 qu'il se relevait, Piotr Brozina,
00:36:49 après avoir été en chasse-patate
00:36:52 pendant des dizaines de kilomètres,
00:36:55 n'est pas parvenu à rentrer sur ce quatuor
00:36:58 qui ouvre la route depuis notre prise d'antenne.
00:37:01 On rappelle leur identité, Yacopo Mosca,
00:37:04 le bonhomme de chemin en route vers le maillot
00:37:07 du meilleur grimpeur. On a également
00:37:10 Bastien Tronchon pour la formation AG2R Citroën Team,
00:37:13 Andreas Kroon, le Danois de l'auto-destiny,
00:37:16 et Mick Van Dijk pour la Jumbo-Visma.
00:37:19 - C'est toujours la formation Barénain Victorius
00:37:28 qui fait le plus gros du travail en tête de peloton
00:37:31 puisque le leader est Matej Moric.
00:37:34 Pour l'instant, on n'a pas de renfort
00:37:37 en tête de peloton car il n'y a pas forcément
00:37:40 de danger. On l'a dit, les difficultés
00:37:43 sont essentiellement dans le final
00:37:46 avec une partie ascendante assez importante
00:37:49 et ce final très punchy
00:37:52 où on va avoir des pourcentages importants.
00:37:55 L'idée, c'est de faire un petit peu
00:37:58 de retard, de maintenir un écart
00:38:01 raisonnable avec l'échappée.
00:38:04 On voit le maillot jaune bien placé
00:38:07 dans la roue de ses coéquipiers.
00:38:10 Derrière, c'est la formation Ineos qui vient
00:38:13 se positionner derrière la formation Barénain Victorius.
00:38:16 Et en troisième rideau, c'est la formation AEE
00:38:19 de Rao Almeida, le coureur portugais
00:38:22 de la formation Ultime Merits.
00:38:25 On a fait de Michel Katkowski le leader
00:38:28 principal, leader désigné de cette équipe
00:38:31 Ineos, celui qui est à domicile, on le rappelle
00:38:34 l'ancien champion du monde, vainqueur d'une étape
00:38:37 sur les routes du Tour de France cet été
00:38:40 et qui va un peu capitaliser sur sa bonne forme.
00:38:43 Il a retrouvé, il a débloqué le compteur
00:38:46 au Gros Colombier au mois de juillet
00:38:49 et pourquoi pas tenir cette forme et jouer
00:38:52 un rôle, même s'il y a ce chrono.
00:38:55 Ça fait longtemps qu'il n'a pas sorti de chrono
00:38:58 au plus haut niveau, Michel Katkowski, mais peut-être
00:39:01 avec cette ambition au général, on va le voir
00:39:04 performer cette semaine. Messieurs, vos avis
00:39:07 sur Michel Katkowski, est-ce qu'il est encore
00:39:10 capable de jouer un podium sur une course
00:39:13 par étapes du World Tour ?
00:39:16 De ce qu'il a montré sur le Tour de France,
00:39:19 de ce que se rendront les coureurs d'expérience
00:39:22 que ça s'impose sur une étape très difficile
00:39:25 de Tour de France, où Michel Katkowski
00:39:28 qui est lui-même un coureur d'expérience
00:39:31 qui est souvent équipier de ses leaders
00:39:34 finalement on se rend compte que c'est ce qu'on disait
00:39:37 en préambule de ce qui va se passer sur la Vuelta
00:39:40 on a une génération de coureurs avec
00:39:43 Lenny Martínez, avec Romain Grégoire
00:39:46 avec Ayuso qui sont des coureurs très très jeunes
00:39:49 face à des coureurs d'expérience et finalement
00:39:52 sur des étapes où la maturité est importante
00:39:55 ces coureurs-là sont encore
00:39:58 en capacité de pouvoir s'imposer
00:40:01 sur un Tour de Pologne comme ça, avec l'expérience
00:40:04 qui plus est en jouant à domicile
00:40:07 je pense que Michel Katkowski a toutes les capacités
00:40:10 de pouvoir remporter son Tour national
00:40:13 - Pierre ? - Oui, je suis d'accord avec Johan
00:40:16 je pense qu'il peut prétendre
00:40:19 à un bon classement, gagner
00:40:22 peut-être qu'en compte la montre ça risque d'être
00:40:25 un peu juste face à des coureurs qui ont l'habitude
00:40:28 de faire les comptes la montre à fond, il y a ça aussi
00:40:31 parce qu'on perd l'habitude de faire les chronos à fond
00:40:34 quand on ne joue plus le général
00:40:37 on fait les chronos en dedans
00:40:40 peut-être qu'il va manquer quelque chose là-dessus
00:40:43 mais c'est sûr que Michel Katkowski
00:40:46 on le catégorise un peu dans les anciens coureurs
00:40:49 mais il n'a que 33 ans, ce n'est pas non plus un dinosaure
00:40:52 - Il a une trajectoire aussi assez spéciale
00:40:55 parce qu'on le rappelle, il est devenu champion du monde
00:40:58 dans les rangs de l'équipe de Patrick Lefebvre
00:41:01 on lui a fait peut-être parfois confiance sur un général
00:41:04 d'un Tour de France qui n'avait pas trop souri à l'époque
00:41:07 et on a eu ce cliché de dire que Michel Katkowski
00:41:10 était devenu l'équipier le mieux payé du monde
00:41:13 et qu'il avait peut-être un peu renoncé
00:41:16 à ses ambitions personnelles tout en gardant
00:41:19 quelques cartes, notamment Amstel Gold Race
00:41:22 - Il en sent vraiment...
00:41:25 - Mais il avait fait peut-être une croix quasi définitive
00:41:28 sur des ambitions ou sur des généraux de course
00:41:31 d'une semaine voire même de trois semaines
00:41:34 - Michel Katkowski, je crois que son meilleur classement
00:41:37 sur le Tour, ça doit être 10ème, il a bien compris
00:41:40 qu'il ne pouvait pas faire beaucoup mieux
00:41:43 peut-être une année où le Tour est moins montagneux
00:41:46 un peu plus typé puncher ou quoi
00:41:49 mais voilà, il fait partie de ces coureurs
00:41:52 qui a rangé son ambition sur certaines courses
00:41:55 pour se mettre au service de leaders eux capables
00:41:58 de vraiment l'emporter, quand ils roulent pour Froome
00:42:01 ils peuvent vraiment l'emporter et ils ont des équipiers
00:42:04 comme cette année sur le Tour
00:42:07 il y a des coureurs qui sont équipiers
00:42:10 qui peuvent faire 5, 6, 7, 8ème
00:42:13 et ils se mettent au service
00:42:16 et c'est comme ça, c'est ça la force d'un collectif
00:42:19 et la force de ces grosses équipes comme Jumbo, UAE
00:42:22 qui ont les capacités financières de dire
00:42:25 "nous on va te payer plus mais par contre ton ambition
00:42:28 tu vas la mettre au service du collectif, au service de ton leader"
00:42:31 Oui parce que pour revenir à ce cas précis de Michel Ketkovski
00:42:34 on pourrait se dire, même sur les courses d'une semaine
00:42:37 qui peut-être pourraient lui sourire davantage qu'un grand Tour
00:42:40 même dans l'équipe où il était, c'est-à-dire Sky ou Ineos
00:42:43 il avait toujours un ou deux leaders plus grands que lui
00:42:46 et ce qui fait qu'il aurait pu être largement leader
00:42:49 dans d'autres équipes mais il a préféré rester dans cette structure-là
00:42:52 Oui dans ce registre-là
00:42:55 et quand l'équipe a son service
00:42:58 il a une équipe 5 étoiles
00:43:01 quand le matin de l'Amstel c'est lui le leader
00:43:04 il va avoir 6 équipiers autour de lui
00:43:07 ce sera les meilleurs, ou les tout meilleurs
00:43:10 ou parmi les meilleurs
00:43:13 donc voilà, il a brillé
00:43:16 il est quand même sacrément inspirant
00:43:19 la capacité qu'il a à se sacrifier
00:43:22 quand il s'écarte en montagne, qu'il ne peut plus pédaler
00:43:25 et c'est Ketkovski, c'est pas non plus un escaladeur
00:43:28 et il arrivait à se transcender pour ses leaders
00:43:31 et on voyait que de jour en jour
00:43:34 c'était lui qui reculait dans la hiérarchie
00:43:37 à la base c'était quasiment un coureur roulé en pleine
00:43:40 et il se retrouvait à être le dernier ou l'avant-dernier en montagne
00:43:43 donc voilà, c'est que de jour en jour il devient de meilleur
00:43:46 parce que c'est un talent pur
00:43:49 champion du monde, 1.100 Rémeau
00:43:52 l'Amstel et puis des cours d'une semaine
00:43:55 Thyrénaud, le Tour de Pologne également en 2018
00:43:58 et puis plus récemment en 2021
00:44:01 quand Raoul Medak gagne le Tour de Pologne
00:44:04 il était sur le podium
00:44:07 donc c'est un coureur et je pense que c'est ce qu'on disait tout à l'heure
00:44:10 de cette stratégie de la formation INEOS
00:44:13 cette stratégie de leader comme Geraint Thomas
00:44:16 de capitaliser et de renvoyer l'ascenseur
00:44:19 et ça c'est quand même vachement important
00:44:22 d'avoir des équipiers
00:44:25 et de leur donner parfois du crédit
00:44:28 et de leur donner la capacité de pouvoir s'exprimer
00:44:31 qui plus est sur des courses qui leur tiennent à coeur
00:44:34 comme leur Tour Nationaux
00:44:37 et le Tour de Pologne en l'occurrence
00:44:40 pour Michel Kwiatkowski c'est quelque chose d'important
00:44:43 On parlait de ces montées non répertoriées tout à l'heure
00:44:46 le peloton qui est aux prises justement
00:44:49 même l'échappée est également dans ses rampes
00:44:52 et c'est dur pour Max Valchaïd notamment
00:44:55 Quand on va dire Max Valchaïd qui n'a pas de classement là-haut
00:44:58 il va avoir du mal à y croire quand même
00:45:01 mais oui le dénivelé commence à faire son effet
00:45:04 son petit effet en queue de peloton
00:45:07 on voit que ça commence à se dandiner
00:45:10 ça devient de plus en plus difficile
00:45:13 mais c'est quand même une étape très condensée
00:45:16 montée, descente, il n'y a quasiment pas de transition
00:45:19 le peu de transition qu'il y a c'est de la tôle ondulée
00:45:22 ça va être des petites montées, descentes
00:45:25 mais c'est surtout aussi les coureurs qui évoluent sur des mauvaises routes
00:45:28 donc il faut pédaler, il faut appuyer beaucoup plus fort
00:45:31 sur des mauvaises routes que sur du bel enrobé
00:45:34 ça paraît bête de dire ça
00:45:37 mais c'est pourtant la vérité
00:45:40 quand on a une belle route le vélo va rouler automatiquement plus vite
00:45:43 et là sur ce type de route
00:45:46 il faut vraiment appuyer fort sur les pédales pour faire avancer le vélo
00:45:49 confirmation, l'écart qui nous a été donné par le GPS
00:45:52 c'était bien celui des 2+2
00:45:55 ce qui nous donne désormais 3 minutes 43
00:45:58 entre les 4 hommes de tête et le groupe
00:46:01 du leader de Matej Maorik
00:46:04 qui est le plus gros des lotons désormais pointé à 3 minutes 43
00:46:07 on parlait de ce maillot de combatif tout à l'heure
00:46:10 voici le maillot blanc porté par Patrick Stotz
00:46:13 c'est un habitué de ce maillot puisqu'il l'avait porté l'année dernière
00:46:16 vous le voyez blanc Théo ?
00:46:19 bleu j'ai dit ?
00:46:22 il est bleu
00:46:25 Max Lowech à je vois le couvre-voix rouge lui
00:46:28 c'est vrai qu'on parlait parfois de ces difficultés
00:46:31 qui sont en répertoriée
00:46:34 la plupart des coureurs ont des compteurs
00:46:37 on voit les pourcentages
00:46:40 et quand on lui dit "vous allez arriver dans 20km"
00:46:43 on entend les directeurs sportifs dire "vous allez avoir une difficulté"
00:46:46 "attends, t'as pas vu dans ta voiture"
00:46:49 "mais je suis déjà dans une difficulté"
00:46:52 "en tout cas je suis moins en difficulté"
00:46:55 il faut faire attention à ce qu'on dit à la radio
00:46:58 les coureurs sont aussi équipés de GPS
00:47:01 leurs compteurs font également GPS
00:47:04 il y a des applis
00:47:07 sur certaines marques
00:47:10 ça va s'appeler Climb Pro
00:47:13 quand on va arriver au pied d'une bosse
00:47:16 ça va nous mettre à toute la difficulté
00:47:19 le nombre de kilomètres, le nombre de pourcentages
00:47:22 le dénivelé restant, on sait qu'on a 600m de dénivelé positif
00:47:25 y compris celles qui ne sont pas répertoriées
00:47:28 on peut sélectionner des petites ou de grandes ascensions
00:47:31 le mieux c'est de mettre tout
00:47:34 on a toutes les informations
00:47:37 quand on est dans le dur
00:47:40 et qu'on voit le compteur affiché 12, 13km
00:47:43 la pente
00:47:46 ça permet de savoir où on en est
00:47:49 il y a deux écoles
00:47:52 "yoh, il mettait le compteur dans la poche"
00:47:55 pareil pour l'oreillette
00:47:58 je préférais simuler une panne d'oreillette
00:48:01 plutôt que de savoir ce qui me restait au programme
00:48:04 parce que quand on voit
00:48:07 ce qui est le cas dans le Tour de France
00:48:10 quand on arrive au pied de la croix de fer
00:48:13 et qu'on voit 28km du sommet
00:48:16 on peut prendre un coup au moral
00:48:19 la croix de fer on sait que c'est en 3 fois
00:48:22 mais quand le compteur s'allume et qu'il y a marqué "Sommet 36"
00:48:25 ça fait mal, je vous promets
00:48:28 et qu'il fait 40°
00:48:31 la baragne au complet à l'avant du peloton
00:48:34 "on va faire travailler les équipiers"
00:48:37 "les Camille Gradec, les Matej Govkar"
00:48:40 "Pragne Iouievic également"
00:48:43 on accélère un peu
00:48:46 on veut se rapprocher de l'échappée
00:48:49 leur faire comprendre que ça sert à rien d'insister
00:48:52 que de toute façon ça va se jouer dans le peloton
00:48:55 c'est une manière psychologiquement
00:48:58 de faire comprendre à l'échappée
00:49:01 ça sert à rien de vous épuiser
00:49:04 eux vont appuyer un bon coup pour revenir à 2min30
00:49:07 et comme ça tout le monde va ralentir
00:49:10 quand on n'a pas de marge
00:49:13 ça sert à rien de s'épuiser
00:49:16 donc ça va ralentir à l'avant
00:49:19 "on va laisser les équipiers de Matej Mowic"
00:49:22 "contrôler cet écart avec une asphalte"
00:49:25 "qui est assez régulière dans ces forêts polonaises"
00:49:28 "on va marquer une nouvelle pause"
00:49:31 "et on se retrouve dans quelques instants"
00:49:34 "pour la suite de cette 3ème étape"
00:49:40 "86km encore à couvrir dans cette 3ème étape"
00:49:43 "de ce 80ème tour de Pologne"
00:49:46 "et messieurs, la formation de Barane Victorius"
00:49:49 "qui a repris un petit peu de temps"
00:49:52 "sur les 4 hommes de tête, l'écart n'est plus que de 2min40"
00:49:55 "désormais entre Andreas Kroon, Iacopo Mosca"
00:49:58 "Bastien Tronchon et Mik Van Dijk"
00:50:01 "et le peloton, on a gratté quelques secondes"
00:50:04 "dans une difficulté qui n'était pas répertoriée"
00:50:07 "au classement de la montagne"
00:50:10 "on a accéléré sur le haut de l'ascension"
00:50:13 "et surtout on a fait la descente du côté de la baragne"
00:50:16 "avec Pasqualon, l'italien, un très bon descendeur"
00:50:19 "il s'est fait plaisir dans cette descente technique"
00:50:22 "trop la relance"
00:50:25 "Wacheide à l'arrière, ça va piquer"
00:50:28 "ça pique quand on se retrouve en dernière position"
00:50:31 "comme ça, les coureurs de tête ne freinent pas"
00:50:34 "il faut s'assurer de ne pas se faire tirer"
00:50:37 "en fait, il faut s'assurer de ne pas se faire tirer"
00:50:40 "en fait, il faut s'assurer de ne pas se faire tirer"
00:50:43 "en fait, il faut s'assurer de ne pas se faire tirer"
00:50:46 "en fait, il faut s'assurer de ne pas se faire tirer"
00:50:49 "en fait, il faut s'assurer de ne pas se faire tirer"
00:50:52 "en fait, il faut s'assurer de ne pas se faire tirer"
00:50:55 "en fait, il faut s'assurer de ne pas se faire tirer"
00:50:58 "en fait, il faut s'assurer de ne pas se faire tirer"
00:51:01 "il m'a attrapé par l'épaule"
00:51:04 "il m'a attrapé par le maillot comme si c'était un relais à l'américaine"
00:51:07 "il m'a renvoyé au fond de la classe"
00:51:10 "lui, il a réussi à rentrer, à gicler et à rentrer dans le peloton"
00:51:13 "je me suis retrouvé comme un cadet tout seul"
00:51:16 "lui, il a fait plus de 10 km/h et toi, moins de 10"
00:51:19 "c'est pas cool"
00:51:22 "là où ils se font plaisir, les barènes"
00:51:25 "comme je l'avais expliqué avant la pause"
00:51:28 "c'est pas nécessaire, ils vont se rapprocher à 2'30"
00:51:31 "2 minutes, et comme ça, devant, ils vont ralentir"
00:51:34 "ils vont comprendre qu'il n'y a aucune chance"
00:51:37 "que ça aboutisse et du coup, eux, derrière"
00:51:40 "ils pourront ralentir aussi, donc c'est un petit jeu d'intox"
00:51:43 "on va faire bloc par bloc, c'est ça, Pierre ?"
00:51:46 "on va rester à 2'30, ensuite on va reprendre..."
00:51:49 "re-gagner 30 secondes, une minute pour leur refaire comprendre"
00:51:52 "que ça ne sert plus à rien d'espérer, quoi que ce soit"
00:51:55 "mais voilà, le poids de l'équipe, c'est pas un problème"
00:51:58 "il va continuer sur son rythme, ils vont se rapprocher gentiment"
00:52:01 "et puis après, ils vont calquer leur vitesse sur celle de devant"
00:52:04 "et on n'a pas vu d'autres équipes se porter à l'avant"
00:52:07 "ni la formation Eutymimirets, ni la formation Ineos"
00:52:10 "prêter main-forte à celle de la barène Victorious"
00:52:13 "tout simplement parce qu'on a Matej Moric"
00:52:16 "qui semble être un solide leader"
00:52:19 "et qui est aussi un des favoris de l'étape"
00:52:22 "quand on voit le final qui nous a été proposé sur la 2ème étape"
00:52:25 "il est en pleine capacité de ses moyens"
00:52:28 "au sortir du Tour de France, après une belle victoire d'étape"
00:52:31 "sur le Tour et sur la 2ème étape du Tour de Pologne"
00:52:34 "il fait partie des favoris, du coup on assume le travail"
00:52:37 "voici ces 4 hommes de tête, donc Andreas Kroon, Jakub Omoska"
00:52:45 "Bastien Trottinier, Andreas Kroon"
00:52:48 "et les deux autres, les deux autres"
00:52:51 "Bastien Tronchon et Mik Van Dijk"
00:52:54 "qui ouvrent la route depuis de nombreux kilomètres maintenant"
00:52:57 "étape de 163 kilomètres au total aujourd'hui"
00:53:00 "après la plus longue, qui était la 2ème tout à l'heure"
00:53:06 "on aura demain une étape réservée normalement au sprinter"
00:53:14 "avant une nouvelle arrivée difficile à Bielsko-Biala"
00:53:18 "et puis on aura le contrôle à montre"
00:53:21 "évidemment qui sera décisif aussi, même si"
00:53:24 "ce n'est pas irrémédiable"
00:53:27 "parce que la distance fait qu'on peut rivaliser"
00:53:30 "grosso modo avec un spécialiste"
00:53:33 "alors rivaliser, pas forcément, mais en tout cas limiter la casse"
00:53:36 "oui exactement, ne pas perdre trop d'écart"
00:53:39 "d'autant plus que c'est un prénom assez simple"
00:53:42 "pas trop technique, complètement plat"
00:53:45 "il y a des très bons rouleurs"
00:53:48 "on l'a vu sur le chrono du Tour de France"
00:53:51 "entre Passy et Combloux il y avait des écarts énormissimes"
00:53:54 "entre un Jonas Vingegaard, un Tadespo Gachard"
00:53:57 "et un Wood Van Aert relégué à quasiment 3 minutes"
00:54:00 "là on est sur un chrono qui va être différent"
00:54:03 "avec des écarts aussi qui seront assez sensibles"
00:54:06 "entre les leaders du classement général"
00:54:09 "on l'a vu hier, sur la 2ème étape"
00:54:12 "il n'y a que 4 secondes qui séparent Raul Almeida"
00:54:15 "Matej Maorik et le reste des outsiders"
00:54:18 "aujourd'hui on peut s'attendre à voir un scénario assez similaire"
00:54:21 "c'est d'ailleurs pour ça qu'on roule du côté de la barille"
00:54:24 "au niveau du chrono, on rappelle la présence de Tobias Foss"
00:54:27 "le champion du monde pour l'instant encore"
00:54:30 "jusqu'à Glasgow dans quelques jours de la discipline"
00:54:33 "on a Joao Almeida également qui se défend très bien"
00:54:36 "dans l'exercice chronométré"
00:54:39 "on a Geraint Thomas mais il n'est pas forcément là"
00:54:42 "dans l'optique d'un classement général"
00:54:45 "sur ce tour de Pologne on a Tim Henarensman"
00:54:48 "qui roule assez bien également le néerlandais"
00:54:51 "et puis derrière Brandon McNulty"
00:54:54 "qui ne faudra pas écarter de l'équation"
00:54:57 "s'il reste encore bien placé au classement général"
00:55:00 "ce qui a été assez étonnant"
00:55:03 "c'est de voir sur le tour de Wallonie"
00:55:06 "un contre-la-monte qui était très long"
00:55:09 "supérieur à une trentaine de kilomètres"
00:55:12 "on avait certainement eu envie de voir un Remco Evenepoel présent"
00:55:15 "afin de se tester, on a eu un des favoris du contre-la-monte"
00:55:18 "en la personne de Philippe Ogana"
00:55:21 "mais qui n'a pas écrasé ce contre-la-monte"
00:55:24 "il a devancé seulement de 8 secondes son coéquipier Joshua Terling"
00:55:27 "le champion de Grande Bretagne du contre-la-monte"
00:55:30 "jeune champion puisqu'il n'a que 19 ans"
00:55:33 "il est le premier champion du monde qui va être excitant"
00:55:36 "sur tous les points de vue"
00:55:39 "aussi bien sur le contre-la-monte que sur la course en ligne"
00:55:42 "parlant de ces championnats du monde"
00:55:45 "on sait que côté belge"
00:55:48 "il y aura Wout van Aert et Remco Evenepoel sur le chrono"
00:55:51 "et puis une triple carte"
00:55:54 "triple leadership sur la course en ligne"
00:55:57 "avec une nouvelle fois Wout van Aert, une nouvelle fois Remco Evenepoel"
00:56:00 "et l'ajout de Jasper Philipsen"
00:56:03 "sur un circuit difficile, ouvert"
00:56:06 "et qui sera sans doute très excitant à suivre"
00:56:09 "oui, c'est assez impressionnant"
00:56:12 "la composition de cette équipe"
00:56:15 "Tige Benote, Campenart et Frédéric Frison"
00:56:18 "surtout Frédéric Frison"
00:56:21 "je pense qu'ils vont avoir du boulot"
00:56:24 "parce que là c'est une équipe 5 étoiles"
00:56:27 "il y a 4 leaders"
00:56:30 "Stuyens, il ne faut pas oublier"
00:56:33 "qu'il a fait podium l'année"
00:56:36 "pour le 2ème titre de Julien"
00:56:39 "là c'est quand même quelque chose"
00:56:42 "et Jasper Philipsen"
00:56:45 "au vu de ce qu'il nous a montré sur le Tour de France"
00:56:48 "aussi bien sur les étapes au sprint"
00:56:51 "que sur les étapes où il a fallu taper dedans"
00:56:54 "il était présent aussi"
00:56:57 "il allait dans les échappées"
00:57:00 "il n'a pas peur de mouiller le maillot"
00:57:03 "et au vu de sa condition"
00:57:06 "je pense qu'on ne peut pas l'écarter"
00:57:09 "ça va être compliqué le briefing"
00:57:12 "en espérant que le debriefing se passe bien"
00:57:15 "il y a souvent des..."
00:57:18 "c'est des coureurs, on leur demande d'être équipiers"
00:57:21 "alors qu'ils se mettent des pains dans la figure"
00:57:24 "à longueur d'année"
00:57:27 "il y a des égaux à gérer"
00:57:30 "Renko Evenepoel est un champion du monde"
00:57:33 "il ne faut pas oublier que Renko Evenepoel"
00:57:36 "historiquement ce sera le champion du monde"
00:57:39 "à avoir porté le moins longtemps le maillot arc-en-ciel"
00:57:42 "il y a eu un changement de date"
00:57:45 "sur toutes les courses à étapes auxquelles il participe"
00:57:48 "il a un maillot distinctif sur le dos"
00:57:51 "donc meilleur jeune ou classement général ou autre"
00:57:54 "donc forcément il a envie de le conserver"
00:57:57 "et c'est légitime"
00:58:00 "et puis il y a Woodvonard"
00:58:03 "ça se refuse un petit peu à lui"
00:58:06 "et puis il y a Sperrphilipsen"
00:58:09 "la forme qu'il a, ce qu'il nous a montré sur le tour"
00:58:12 "il aurait pu gagner 6 ou 7 étapes"
00:58:15 "il en a gagné 4, c'est déjà énorme"
00:58:18 "mais quand on dit d'un coureur qu'il aurait pu gagner 6 ou 7 étapes"
00:58:21 "ça représente presque la moitié des étapes du Tour de France"
00:58:24 "Limoge aurait très bien pu battre Pedersen"
00:58:27 "sur les Champs-Elysées il aurait pu également s'imposer"
00:58:30 "les deux fois où il règle le spring du peloton"
00:58:33 "et qu'il y a une échappée qui résiste"
00:58:36 "mais j'ai l'impression que Sperrphilipsen"
00:58:39 "il a passé un cap, aussi bien physiquement"
00:58:42 "bien évidemment en remportant 4 étapes sur le tour"
00:58:45 "mais il aurait pu en remporter 5, voire 6, voire 7"
00:58:48 "mais aussi c'est sa manière de courir qui m'a impressionné"
00:58:51 "il a fait un peu le cow-boy, le shérif à de multiples reprises"
00:58:54 "il assume quand même, il assume d'avoir un"
00:58:57 "Vanderpool qui roule pour lui à chaque fois"
00:59:00 "qui part au chigny à se sacrifier"
00:59:03 "il a été un des hommes du Tour de France"
00:59:06 "et je pense qu'il a été un des meilleurs"
00:59:09 "pour le championnat du monde"
00:59:12 "ce sera un client 5 étoiles"
00:59:15 "Course en ligne dimanche, messieurs"
00:59:18 "à partir de 9h30 en Ecosse"
00:59:21 "Oui, en Ecosse où la météo est parfois aussi capricieuse"
00:59:24 "il fait toujours beau en Ecosse"
00:59:27 "il pleut parfois et on peut assister"
00:59:30 "à un scénario de course assez débridé"
00:59:33 "avec des sélections qui sont toutes avec"
00:59:36 "des coureurs très en forme"
00:59:39 "mais il y a aussi une guerre d'égo"
00:59:42 "un Jasper Philipsen qui a l'habitude de gagner"
00:59:45 "un Wout Van Aert qui a envie de devenir champion du monde"
00:59:48 "et côté français, on a un Julien Alaphilippe"
00:59:51 "certes qui n'a pas scoré sur le Tour de France"
00:59:54 "mais qui s'est échappé à quasiment 1000km sur le Tour"
00:59:57 "s'il a bien récupéré, il sait faire"
01:00:00 "il a été 2 fois champion du monde"
01:00:03 "s'il sait gérer la partie entre le Tour de France"
01:00:06 "et le Championnat du monde"
01:00:09 "il a abandonné sur la Classica Saint-Sébastien"
01:00:12 "mais c'est Remco Evenepoel qui a gagné son équipier"
01:00:15 "ça va être un chouette championnat"
01:00:18 "Certes c'est un championnat par équipe nationale"
01:00:21 "mais ce sont 3 leaders d'équipes différentes"
01:00:24 "on ne peut pas vraiment dire qu'on va avoir une entente cordiale"
01:00:27 "la presse belge a fait les sous-drats"
01:00:30 "de la déclaration d'Yasper Philippsen"
01:00:33 "sur la première journée de repos"
01:00:36 "il se disait pas très chaud pour rouler derrière Mathieu Van Der Poel"
01:00:39 "qui est son coéquipier dans la formation avec le Signe de Codunck"
01:00:42 "mais qui sera son rival avec l'équipe des Pays-Bas dimanche"
01:00:45 "il y a toujours des petites et des grandes histoires"
01:00:48 "dans les championnats du monde"
01:00:51 "c'est ce qui fait son charme également à cette course"
01:00:54 "il y a Lefebvre qui va s'en mêler à un moment ou à un autre"
01:00:57 "avec une déclaration atomique"
01:01:00 "il y a l'équipe de France"
01:01:03 "qui a 3 représentants quick-step"
01:01:06 "sachant qu'Yves Nepeul peut clairement l'emporter"
01:01:09 "est-ce que Patrick Lefebvre n'aura pas un mot à dire ?"
01:01:12 "parce que ça va se courir en équipe nationale"
01:01:15 "mais si on a un manager qui appuie un peu sur le bouton"
01:01:18 "équipe et marque"
01:01:21 "ça peut influencer des fois sur les championnats du monde"
01:01:24 "on ne comprend pas trop les tactiques"
01:01:27 "il faut regarder le casque et le vélo"
01:01:30 "pour voir dans quelle équipe tu appartiens vraiment"
01:01:33 "on sait que Peter Sagan a remporté 3 fois le championnat du monde"
01:01:36 "il n'avait pas d'équipiers"
01:01:39 "sauf qu'en vrai il courait chez Bora ou Tim Koff"
01:01:42 "et il avait des équipiers un peu partout"
01:01:45 "il avait la Pologne qui roulait un peu pour lui"
01:01:48 "il avait un Tchèque qui roulait un peu pour lui"
01:01:51 "il arrivait à trouver des alliés"
01:01:54 "des alliés de marque"
01:01:57 "et ça se comprend en même temps"
01:02:00 "il faut dire les choses"
01:02:03 "on a un leader à l'année depuis des années"
01:02:06 "c'est compliqué de courir contre lui"
01:02:09 "et puis il faut être honnête"
01:02:12 "il y a aussi des primes"
01:02:15 "que les managers de marque peuvent très bien payer"
01:02:18 "même aux coureurs d'autres nationalités"
01:02:21 "en sélection nationale il n'y a pas forcément"
01:02:24 "ce sont des primes qui sont actées sur le contrat"
01:02:27 "et ça donne parfois des courses complètement décousues"
01:02:30 "et qui plus est sur des championnats du monde"
01:02:33 "il n'y a pas d'oreillettes"
01:02:36 "donc ça laisse un peu plus de possibilités"
01:02:39 "aux coureurs de communiquer entre eux"
01:02:42 "d'établir des stratégies qui sont parfois divergentes"
01:02:45 "de celles de leurs directeurs sportifs"
01:02:48 "c'est pour ça que c'est toujours intéressant"
01:02:51 "de regarder un championnat du monde"
01:02:54 "puisque c'est un vélo complètement différent"
01:02:57 "tout à fait complet sur cette page"
01:03:00 "championnat du monde"
01:03:03 "mais on va quand même rappeler la sélection française"
01:03:06 "qui a concocté le sélectionneur Thomas Vauclair"
01:03:09 "autour de Christophe Laporte"
01:03:12 "qui est protégé dans cette sélection"
01:03:15 "avec évidemment Julien Laphilippe"
01:03:18 "deux coureurs de la formation Soudal Quick-Step"
01:03:21 "à ses côtés Rémi Cavagna et Florian Sénéchal"
01:03:24 "on aura également Brian Cocca de la Cofidis"
01:03:27 "on aura Valentin Madouas, Benoit Cosnefroy"
01:03:30 "et Olivier Legac également dans cette sélection"
01:03:33 "alors que Bruno Armirail et Rémi Cavagna"
01:03:36 "eux feront le contre la montre"
01:03:39 "c'est un match très homogène"
01:03:42 "et c'est vrai qu'il va y avoir des stratégies"
01:03:45 "on sait que Thomas nous réserve toujours des stratégies"
01:03:48 "particulières, osées, en tout cas qui aboutissent"
01:03:51 "à des beaux résultats"
01:03:54 "aussi bien au championnat d'Europe qu'au championnat du monde"
01:03:57 "est-ce que ce n'est pas la première année peut-être"
01:04:00 "où on part d'un peu plus loin dans la hiérarchie ?"
01:04:03 "l'année dernière quand même, 2ème, Christophe Laporte"
01:04:06 "ou Zubriel, parce qu'Eve Neupoule a tellement fait un numéro"
01:04:09 "impressionnant en partant tout seul"
01:04:12 "en faisant 40 km tout seul"
01:04:15 "mais 2ème, Benoit Cosnefroy"
01:04:18 "3ème du championnat d'Europe, 2 titres avec Julien"
01:04:21 "je pense qu'il va nous concocter une stratégie"
01:04:24 "je pense qu'on pense beaucoup à Alain Philippe"
01:04:27 "et à Christophe Laporte, ce qui est légitime"
01:04:30 "mais à Valentin Madouas, s'il est dans un bon groupe"
01:04:33 "à l'avant, on sait qu'il y a beaucoup de virages"
01:04:36 "s'il se propulse à l'avant en jouant sur des équipes"
01:04:39 "comme la Belgique, ils vont avoir une stratégie particulière"
01:04:42 "parce qu'ils ne vont pas pouvoir tout contrôler à 2 coureurs"
01:04:45 "donc il va y avoir de belles choses à mettre en place"
01:04:48 "et je pense que ça va être un championnat très excitant"
01:04:51 "palpitant et intéressant à regarder"
01:04:54 "et aussi Thomas nous a livré plus de 40 virages par tour"
01:04:57 "donc on va voir comment ça va se faire"
01:05:00 "sachant qu'il y a une partie en ligne heureusement pour les coureurs"
01:05:03 "histoire de figer la course avant d'arriver sur les circuits"
01:05:06 "mais il va falloir être un bon"
01:05:09 "quelqu'un qui soit à l'aise dans les virages"
01:05:12 "c'est pour ça que Philippe Seine avec ses qualités de sprinter"
01:05:15 "Mao Rich, etc..."
01:05:18 "la liste est non exhaustive de ceux qui peuvent"
01:05:21 "tirer profit de la course"
01:05:24 "et qui peuvent se mettre à l'aise"
01:05:27 "donc la liste est non exhaustive de ceux qui peuvent"
01:05:30 "tirer profit de ce circuit"
01:05:33 "on a perdu quelques secondes pour ce quartier"
01:05:40 "l'écart qui est de 2.20"
01:05:43 "désormais avec la tête de peloton pour Bastien Tronchon"
01:05:46 "Yakopo Moskvin, Amik Van Dijk"
01:05:49 "et donc Andreas Kroon"
01:05:52 "ils sont dans une nouvelle difficulté"
01:05:55 "qui ne va pas répertorier"
01:05:58 "ils sont sur une belle route"
01:06:01 "ils vont pouvoir en profiter un peu"
01:06:04 "on a vu des routes en mauvais état"
01:06:07 "avec pas mal de rustines"
01:06:10 "on vient boucher les trous"
01:06:13 "ça donne plein d'aspérités différentes"
01:06:16 "c'est pas très agréable de rouler là dessus"
01:06:19 "comme je vous l'avais expliqué"
01:06:22 "il faut que vous vous concentriez"
01:06:25 "à 3.30, 3 minutes max"
01:06:28 "comme ça on fait comprendre"
01:06:31 "c'est pas la peine d'insister"
01:06:34 "après cette difficulté il va y avoir une transition"
01:06:37 "avec un petit peu de plat"
01:06:40 "3e jour de course, on voit les coureurs qui s'alimentent"
01:06:43 "c'est important de prendre la musette"
01:06:46 "de prendre le bidon"
01:06:49 "mais aussi toute la nervosité qu'il y a eu dans le peloton"
01:06:52 "que ce soit sur la première étape"
01:06:55 "avec les nombreuses chutes et la nécessité de rester devant"
01:06:58 "on brûle beaucoup d'énergie"
01:07:01 "il faut s'alimenter, s'hydrater"
01:07:04 "un petit peu de pavé"
01:07:07 "du pavé de ville"
01:07:10 "c'est pas du pavé de Roubaix comme Johan appréciait"
01:07:13 "mais un petit pavé de ville en montée"
01:07:16 "c'est cool pour casser les jambes"
01:07:19 "le fait d'être sur les pavés"
01:07:22 "quand on fait du vélo, avec les vibrations"
01:07:25 "ça rend les muscles beaucoup plus durs"
01:07:28 "c'est pas très agréable"
01:07:31 "on peut pas se mettre en danseuse avec difficulté"
01:07:34 "il faut monter assis dans l'idéal"
01:07:37 "un petit coup de flash Brabanson"
01:07:40 "un petit revêtement"
01:07:43 "ils sont à 440 m d'altitude"
01:07:46 "ils vont monter jusqu'à 600 m"
01:07:49 "Andreas Kroon"
01:07:52 "qui aurait pu être un prétendant"
01:07:55 "à la sélection danoise"
01:07:58 "ne figure pas dans la sélection"
01:08:01 "qui se jouera le titre dimanche"
01:08:04 "avec la forme qu'a Matt Pedersen"
01:08:07 "du côté du Danemark"
01:08:10 "et ses capacités à braver n'importe quel météo"
01:08:13 "que ce soit la chaleur ou la pluie"
01:08:16 "quand il a été déjà à Arrogate"
01:08:19 "où la météo était plus que capricieuse"
01:08:22 "il fait partie aussi de ces outsiders"
01:08:25 "qui sont capables de bien figurer"
01:08:28 "il me semble que Jonas Vingegaard"
01:08:31 "ne fait pas partie de cette sélection"
01:08:34 "Allez au Tour d'Espagne"
01:08:37 "Vingegaard avec Primoz Roglic"
01:08:40 "contre Evenepoel"
01:08:43 "c'est déjà un peu les confrontations annoncées"
01:08:46 "il va y avoir quelques arbitres"
01:08:49 "avec Ayuso, Martínez, Braguégoire"
01:08:52 "petit plateau presque tout à gauche"
01:08:55 "en principe les coureurs utilisent 40"
01:08:58 "en plateau à l'avant"
01:09:01 "et en bas à droite"
01:09:04 "et 30 à l'arrière"
01:09:07 "donc ils font à peu près 2,70 mètres"
01:09:10 "par tour de pédale"
01:09:13 "il faut en faire beaucoup"
01:09:16 "pour faire 1 km avec cette pente"
01:09:19 "on voit les voitures des soigneurs"
01:09:22 "qui se positionnent à différents points"
01:09:25 "c'est tout simplement pour avoir des points de ravitaillement"
01:09:28 "et ça sert aussi d'éclaireur"
01:09:31 "les différents soigneurs peuvent donner des informations"
01:09:34 "au directeur sportif quant à la qualité de la chaussée"
01:09:37 "du vent, ce qui n'est pas forcément le cas aujourd'hui"
01:09:40 "on voit les soigneurs de Bora sur la droite de la route"
01:09:43 "avec des musettes"
01:09:46 "c'est tout simplement pour éviter de descendre à la voiture"
01:09:49 "ça fait toujours des efforts en moins"
01:09:52 "vos questions, vos remarques pour Pierre et Yoann"
01:09:55 "sur le hashtag #l'équipevélo"
01:09:58 "ça fera un plaisir de vous répondre"
01:10:01 "alors que le peloton est en prise"
01:10:04 "avec ce mur urbain pavé"
01:10:07 "c'est compliqué pour certains"
01:10:10 "c'était Harvey Ducklin, le sprinter de la Tudor"
01:10:13 "notre bon vieux Mayakoum Maréchko"
01:10:16 "qui a toujours du mal quand la route s'élève"
01:10:19 "il va aller chercher un bidon, il a toujours soif quand ça monte"
01:10:22 "il va aller s'allonger un peu le bras droit"
01:10:25 "avec son directeur, il va le soulager"
01:10:28 "on appelle un peu la voiture"
01:10:31 "la voiture arrive, elle nous donne un bidon ou deux"
01:10:34 "un gel, une pâte de fries, surtout les donner une par une"
01:10:37 "pour bien remplir les poches"
01:10:40 "c'est des petites tactiques qui peuvent être tolérées une fois"
01:10:43 "par les arbitres"
01:10:46 "on l'a vu gagner sur la chaîne l'équipe cette année"
01:10:49 "on était ensemble sur les routes du ZLM Tour"
01:10:52 "avant le Tour de France au mois de juin"
01:10:55 "les petits gabarits comme ça, ils ont cette capacité à se faufiler"
01:10:58 "et pourtant, difficile à grimper"
01:11:01 "on a eu Max Votschild également en difficulté"
01:11:04 "avec sa grande carcasse, il faut la trimballer"
01:11:07 "Michel Kiatowski lui, en rondanceuse"
01:11:10 "pas de soucis pour le leader de la formation Ineos"
01:11:13 "c'est pas un cadeau"
01:11:16 "que les organisateurs ont concocté aux coureurs"
01:11:19 "on voit la pente en contre plongée"
01:11:22 "il y a vraiment de la pente"
01:11:25 "plus de 10% sur les pavés, c'est loin d'être simple"
01:11:28 "un petit deuxième catégorie en haut là ?"
01:11:31 "non, rien"
01:11:34 "on va dire bonjour alors"
01:11:37 "on se rend bien compte avec le mur sur la droite"
01:11:40 "de l'inclinaison"
01:11:46 "Yann Senpereit également en difficulté"
01:11:49 "coureur de la formation Alpecin de Konink"
01:11:52 "un écart qui diminue sensiblement"
01:11:59 "à chaque relais de la formation Ineos"
01:12:02 "Bahrein Victorius, on a mis des coureurs à rouler"
01:12:05 "on n'en a mis que deux"
01:12:08 "ça fait deux contre l'échappée"
01:12:11 "mais ce sont des coureurs qui sont beaucoup plus frais"
01:12:14 "on va bien le revoir dans cette équipe"
01:12:17 "on a la capacité d'accélérer"
01:12:20 "plus on va s'approcher de la dernière difficulté"
01:12:23 "plus on va accélérer"
01:12:26 "pour l'instant on est sur un train relativement soutenu"
01:12:29 "seulement les grosses cuisses sont mises en difficulté"
01:12:32 "pas les autres coureurs"
01:12:35 "mais cette vitesse va s'augmenter au fur et à mesure des kilomètres"
01:12:38 "il y a un petit travail de sape, on use tout le monde"
01:12:41 "les Bahreins se font plaisir dans les relais"
01:12:44 "aussi bien dans les montées que dans les descentes"
01:12:47 "ça crée de la fatigue à ceux qui traînent à l'arrière"
01:12:50 "ça bascule"
01:12:53 "et voilà, l'arche du GP, non, il n'y en a pas"
01:12:56 "Mosca doit être déçu qu'il n'y ait pas plus de classement"
01:12:59 "il aurait pu faire une razia de points"
01:13:02 "il en restait une mais le sommet est situé à 13 km de l'arrivée"
01:13:05 "ça va être très difficile"
01:13:08 "très peu de chance"
01:13:11 "de résister jusque là pour Mosca"
01:13:14 "il sera pourtant bien leader du maillot des grimpeurs"
01:13:17 "parce que Lucas Hamilton n'a marqué aucun point"
01:13:20 "ils étaient à égalité"
01:13:24 "les coureurs sont concentrés sur les relais"
01:13:27 "sur les forts, ils se répartissent parfaitement le travail"
01:13:30 "on va être aux portes des 2 minutes"
01:13:39 "pour le premier coup de temps"
01:13:42 "et on va voir comment ça va se passer"
01:13:45 "le premier coup de temps, c'est le premier coup de temps"
01:13:48 "on va voir comment ça va se passer"
01:13:51 "les portes des 2 minutes pour l'écart"
01:13:54 "le travail de Sape de la Barragne Victorius"
01:13:57 "qui continue de porter ses fruits"
01:14:00 "on avait pris l'antenne avec 3 minutes, 3,4 minutes"
01:14:03 "jusque là d'écart"
01:14:06 "et depuis maintenant 20, 30 km"
01:14:09 "c'est des écarts qui font progressivement"
01:14:12 "on a envie de se jouer la victoire d'étape"
01:14:15 "très clairement encore pour Matei Moritz"
01:14:18 "on va se retrouver dans quelques instants"
01:14:21 "pour les 70 derniers kilomètres de cette 3ème étape"
01:14:24 "moins de 63 km dans cette 3ème étape"
01:14:32 "et toujours ces 4 hommes de tête"
01:14:35 "Mike Van Dijk, Jacopo Mosca, Bastien Tronchon et Andreas Kroon"
01:14:38 "qui comptent désormais plus qu'1 minute 40 d'avance"
01:14:41 "sur un peloton mené par les coéquipiers"
01:14:44 "de Matei Moritz"
01:14:47 "qui est le maillot jaune de ce Tour de Pologne"
01:14:50 "prise de pouvoir sur la 2ème étape"
01:14:53 "à l'issue d'une arrivée pour puncher, grimpeur"
01:14:56 "il s'est isolé à l'avant avec João Almeida"
01:14:59 "derrière c'est Michel Kaczkowski"
01:15:02 "qui était le premier des poursuivants des autres"
01:15:05 "avec un français, on le rappelle toujours dans le coup"
01:15:08 "au classement général, il s'agit de Léni Martinez"
01:15:11 "qui est toujours dans les clous pour un bon classement général"
01:15:14 "en tout cas, l'ambition au départ de ce Tour de Pologne"
01:15:17 "de toute cette équipe Groupama et VDG"
01:15:20 "oui, une mini répétition de la Vuelta"
01:15:23 "qui aura lieu dans quelques semaines maintenant"
01:15:26 "et tous les voyants s'automèrent du côté de Léni Martinez"
01:15:29 "9ème du classement général, il aura un contre la montre"
01:15:32 "pour s'exercer, puisqu'il y en aura aussi sur la Vuelta"
01:15:35 "ça sera sur la 6ème étape de ce Tour de Pologne"
01:15:38 "il y a des étapes vallonnées, des sprints"
01:15:41 "il y a tous les ingrédients pour bien préparer la Vuelta"
01:15:44 "et on voit toujours la formation de BV au commande"
01:15:47 "et l'écart qui diminue sensiblement, 1min44"
01:15:50 "ça semble compliqué pour le créateur de tête"
01:15:53 "pour envisager une victoire d'étape"
01:15:56 "Alicette BV, toujours au travail dans le peloton"
01:16:09 "on parlait de cette victoire de Matei Mauriz"
01:16:12 "sur cette 2ème étape"
01:16:15 "on va peut-être profiter de ce moment d'incalmie dans les difficultés"
01:16:18 "pour justement revoir ces images et ce triomphe"
01:16:21 "du Slovene sur cette 2ème étape"
01:16:24 "il a dominé de la tête et des épaules"
01:16:27 "d'abord en laissant travailler"
01:16:30 "Rafal Maschka qui avait attaqué un peu plus tôt dans l'ascension"
01:16:33 "rejoint par Lennart van Eetvelt"
01:16:36 "bien aidé ensuite par son coéquipier Damiano Caruso"
01:16:39 "et puis par l'attaque de Samuel E.Battistella dans le final"
01:16:42 "et puis au 400m"
01:16:45 "c'est à partir de ce moment là que Mauriz va faire un premier effort"
01:16:48 "pour recoller à van Eetvelt et Rafal Maschka"
01:16:51 "regroupement à l'avant dans ce groupe"
01:16:54 "où Lenny Martinez figure en 7/8ème position sur ces images"
01:16:57 "et puis ce 2ème jump un peu caractéristique des punchers"
01:17:00 "qui va être un peu plus difficile à faire"
01:17:03 "avec João Almeida qui s'était bien replacé également"
01:17:06 "et vous voyez l'attaque donc"
01:17:09 "de Matei Mauriz au 300m"
01:17:12 "la cassure se fait avec Ed Dunbar"
01:17:15 "Kalkowski qui réagit un petit peu trop en retard"
01:17:18 "et donc la victoire qui va se jouer sur la résistance"
01:17:21 "un sprint très long messieurs pour résister à João Almeida"
01:17:24 "Et oui un sprint très long"
01:17:31 "en mode résistance à l'acide lactique"
01:17:34 "plus de 20 secondes"
01:17:37 "et surtout Matei Mauriz qui a fait en quelque sorte"
01:17:40 "2 sprints, un premier sprint pour revenir sur Maschka"
01:17:43 "et puis après un très long sprint"
01:17:46 "il a lancé à près de 200m"
01:17:49 "mais à cette vitesse là il a mis plus de 20 secondes"
01:17:52 "donc 20 secondes on a le temps de vraiment le sentir passer"
01:17:55 "il a résisté à ce sprint"
01:17:58 "on sait qu'il est redoutable dans cette situation"
01:18:01 "mais il n'a pas réussi à remonter à la hauteur du pédalier"
01:18:04 "de Matei Mauriz"
01:18:07 "et en plus Mauriz très intelligemment il restait le long des barrières"
01:18:10 "sur la droite de la route"
01:18:13 "il était à l'intérieur de la courbe"
01:18:16 "donc pour Almeida il fallait faire vraiment un gros détour"
01:18:19 "faire plus de chemin et aller plus vite"
01:18:22 "donc voilà c'était quasi mission impossible"
01:18:25 "il a fait preuve de beaucoup de sérénité"
01:18:28 "on l'a vu à 500m"
01:18:31 "pourtant avec l'écart sur Raphaël Maschka"
01:18:34 "il y avait quasiment 10 secondes"
01:18:37 "il a su bénéficier de l'effort de Baptiste Ella"
01:18:40 "le corps de la formation Astana"
01:18:43 "et de mettre un peu ce double kick"
01:18:46 "alors qu'ont certains sprinters notamment Kavey"
01:18:49 "certains sprinters notamment Mark Cavendish"
01:18:52 "qui ont essayé d'être en lactatémie"
01:18:55 "en lactate maximale"
01:18:58 "et pouvoir quand même se refaire mal encore plus"
01:19:01 "et rares sont les coureurs qui peuvent le faire"
01:19:04 "et Matej Morik fait partie de cette race de coureurs à part"
01:19:07 "les lactates on va peut-être expliquer"
01:19:10 "un peu vulgariser ce que c'est"
01:19:13 "c'est tout simplement la brûlure"
01:19:16 "quand on fait un effort max"
01:19:19 "et tout ça c'est des déchets"
01:19:22 "que le corps fabrique très rapidement"
01:19:25 "mais c'est presque impossible à tenir"
01:19:28 "plus de 10, entre 10 et 15 secondes à ces intensités là"
01:19:31 "mais il y a quelques coureurs, très peu notamment des sprinters"
01:19:34 "ou dans d'autres disciplines comme les coureurs de 100, de 200 mètres"
01:19:37 "ou de 500 qui sont vraiment capables"
01:19:40 "de supporter cette brûlure et d'aller au-delà de ça"
01:19:43 "et là Matej Morik clairement il a fait un sprint"
01:19:46 "comme on dit à l'acide lactique"
01:19:49 "donc voilà c'est être capable de supporter"
01:19:52 "un tout petit peu plus que l'adversaire"
01:19:55 "cette fameuse brûlure"
01:19:58 "et c'est ça qui fait la différence de pouvoir rester"
01:20:01 "encore en danseuse quelques coups de pédale supplémentaires"
01:20:04 "alors que les autres ont le besoin"
01:20:07 "pas le choix que de se rasseoir parce que c'est tout simplement insupportable"
01:20:10 "il y a un exercice que vous pouvez faire d'ailleurs chez vous"
01:20:13 "c'est de faire la chaise"
01:20:16 "la chaise c'est d'avoir le dos contre le mur"
01:20:19 "et d'avoir les genoux pliés"
01:20:22 "à 90 et vous allez voir"
01:20:25 "c'est lactate qui vont monter progressivement dans les jambes"
01:20:28 "et au bout d'un moment on n'est plus capable de tenir cette position"
01:20:31 "ça tremble et généralement on cède"
01:20:34 "et il y a des coureurs qui sont en capacité"
01:20:37 "ou des personnes qui sont en capacité justement au moment où on est au rupteur"
01:20:40 "de pouvoir rester encore une dizaine, une quinzaine de secondes"
01:20:43 "et c'est ce qui fait la différence"
01:20:46 "et quand on voit le profil qui nous est proposé aujourd'hui dans le final de cette étape là"
01:20:49 "on est sur le même effort"
01:20:52 "on a des pourcentages à près de 19%"
01:20:55 "et à 800 mètres de la ligne"
01:20:58 "on a pas loin de 500 mètres à 18% de moyenne"
01:21:01 "il va falloir être en capacité justement d'emmagasiner ces lactates"
01:21:04 "et une capacité justement à passer à l'extérieur"
01:21:07 "de la douleur"
01:21:10 "ce que je vous propose messieurs c'est d'écouter justement Matej Mohoric"
01:21:13 "à l'issue de sa prise de pouvoir sur la deuxième étape"
01:21:16 "Vous savez sur le papier ce n'était pas une étape si difficile"
01:21:24 "le final a été parcouru à un rythme effréné avec des ascensions très lactiques"
01:21:27 "aujourd'hui c'est la victoire d'une équipe, de la Bahrein Victorious"
01:21:30 "mais mon équipier en fait un travail incroyable"
01:21:33 "on a fait une course de 100 mètres"
01:21:36 "et mes équipes en fait un travail incroyable"
01:21:39 "pour toujours me garder dans les meilleures positions"
01:21:42 "je tiens à remercier chacun d'entre eux, c'est la victoire du collectif"
01:21:45 "dans la dernière ascension je me sentais très bien"
01:21:48 "j'ai préservé beaucoup d'énergie parce que j'étais déjà bien placé"
01:21:51 "j'avoue j'ai commencé à devenir un petit peu nerveux"
01:21:54 "lorsque Maïka et Van Eetvelt ont attaqué"
01:21:57 "Damiano Caruso a fait un gros travail pour limiter les écarts"
01:22:00 "ça m'a permis de faire le jump dans les derniers hectomètres"
01:22:03 "lors du sprint final la pente était moins raide"
01:22:06 "j'ai cru que quelqu'un allait réussir à me disputer la victoire"
01:22:09 "mais j'avais réussi à creuser un petit écart que j'ai pu maintenir"
01:22:12 "jusqu'à la ligne, je suis vraiment heureux aujourd'hui"
01:22:15 - Il nous a tout raconté - Quelle lucidité
01:22:21 Il a repris nos propos, les lactates, Mashka
01:22:24 - Non non c'était... - Caruso aussi
01:22:27 Caruso qui a fait un gros travail
01:22:30 et on le voit, Matej Moric
01:22:33 il est bien placé dans la route, ses coéquipiers
01:22:36 on voit Thomas Degaine de la formation Loto Destiné lui aussi bien à l'avant
01:22:39 les coureurs de la formation EFE Education
01:22:42 qui tentent de garder leur place
01:22:45 et cette formation, Tudor Cycling
01:22:48 qui est une équipe de 2ème division
01:22:51 mais qu'on s'habitue à voir sur les routes du plateau européen
01:22:54 et sur la chaîne d'équipe
01:22:57 on a eu sur le Tour de Sicile notamment
01:23:00 des coureurs très en forme
01:23:03 Joël Schutter notamment
01:23:06 qui est capable de s'imposer au terme d'un gros final
01:23:09 lui le rouleur suisse de la formation Tudor
01:23:12 une équipe qui est en train de monter
01:23:15 quand on parle de Mercado à cette période-là
01:23:18 c'est une équipe qui est en train de faire un sacré recrutement
01:23:21 on voit aussi l'équipe Q36.5 avec les maillots gris
01:23:24 et la Cazac jaune
01:23:27 c'est une équipe aussi qui est en train de faire un sacré recrutement
01:23:30 on parle de cette période charnière
01:23:33 quand on arrive au mois d'août
01:23:36 c'est la période des transferts il me semble
01:23:39 il me semble que Théo a quelques infos sur ce qui se passe
01:23:45 il reste discret
01:23:48 oui, on a quelques informations qui commencent à se confirmer
01:23:51 ici et là ce serait une information d'importance
01:23:54 notamment pour notre environnement cycliste français
01:23:57 ce serait le changement d'équipe
01:24:00 mais dès le 1er août
01:24:03 Darnot démarre en contact avec l'équipe bretonne Arkea-Samsic
01:24:06 pour la saison prochaine
01:24:09 mais il se pourrait selon nos confrères du Parisien
01:24:12 que cela soit effectif dès demain, 1er août
01:24:15 l'officialisation du marché des transferts
01:24:18 l'ouverture du marché des transferts
01:24:21 on aurait eu un accord tripartite
01:24:24 entre l'UCI, la groupe AMAVDJ, l'équipe Arkea-Samsic
01:24:27 et même une repartie avec Arnaud Desmars
01:24:30 pour que ce soit officiel dès demain
01:24:33 ce qui voudrait dire la fin de l'aventure
01:24:36 pour Arnaud Desmars au sein de cette équipe groupe AMAVDJ
01:24:39 qu'il avait rejoint en 2011
01:24:42 Messieurs, un avis ?
01:24:45 sur le plateau de Savas-Frotté
01:24:48 sur quel maillot vous l'imaginiez ?
01:24:51 c'était ce qui revenait le plus dans vos prises de position ?
01:24:54 Oui, au boucle de la Mayenne
01:24:57 je crois, ou au tour de Suisse
01:25:00 on avait commencé à évoquer les possibilités
01:25:03 de nouvel environnement pour Arnaud Desmars
01:25:06 et c'est vrai qu'Arkea était ressorti
01:25:09 on avait joué à plusieurs
01:25:12 on avait partagé les équipes
01:25:15 mais c'était le nom qui ressortait le plus
01:25:18 moi j'aurais été plus loin
01:25:21 j'aurais bien vu Arnaud Desmars signer dans cette équipe Arkea
01:25:24 au 1er juillet pour faire le tour
01:25:27 ça aurait été une bonne chose
01:25:30 mais je pense que c'est intelligent
01:25:33 pour moi, de la part de tout le monde
01:25:36 aussi bien de l'équipe groupe AMAVDJ
01:25:39 d'Arnaud, d'Arkea
01:25:42 plutôt que de laisser une situation désagréable
01:25:45 passer à autre chose
01:25:48 retenir les bons moments passés ensemble
01:25:51 les victoires sur le Giro, sur le Tour et autres
01:25:54 retenir tout ça
01:25:57 on n'arrive plus à s'entendre
01:26:00 on se sépare, surtout garder les bons souvenirs
01:26:03 plutôt que de laisser une situation
01:26:06 désagréable pour personne
01:26:09 c'est intelligent de la part de tous ceux
01:26:12 qui ont fait en sorte que ce transfert au 1er août soit réalisable
01:26:15 et rejoindre une équipe qui "sait faire"
01:26:18 qui a un "pole sprint" dans cette équipe
01:26:21 avec David Decker, Dan Maclay, Clément Russeau
01:26:24 avec Nasser Bouani
01:26:27 il prendra sa retraite en fin de saison
01:26:30 il devrait continuer peut-être
01:26:33 il y a quelques mois, ils avaient été ensemble
01:26:36 Arnaud Desmars et Nasser Bouani
01:26:39 ça ne s'est pas toujours bien passé
01:26:42 je suis totalement d'accord avec Pierre
01:26:45 c'est une décision très intelligente
01:26:48 on a senti Marc Madiot très ému
01:26:51 de devoir se séparer d'un coureur comme Arnaud Desmars
01:26:54 qui a apporté plus de 90 victoires
01:26:57 à cette formation groupe AMAVDJ
01:27:00 des coureurs qui sont en capacité
01:27:03 de briller sur les grands tours
01:27:06 avant il était possible d'emmener un sprinter
01:27:09 et un coureur de classement par étapes
01:27:12 pour le classement général c'est quasiment impossible
01:27:15 quand on a l'ambition de gagner
01:27:18 ou de faire un bon classement général
01:27:21 il faut tous les atouts de son côté
01:27:24 Arnaud Desmars n'était pas dans les plans de cette année
01:27:27 il était déçu de sa non sélection
01:27:30 peut-être qu'il était arrivé au bout d'une aventure
01:27:33 Pierre est le bon exemple
01:27:36 c'est parfois nécessaire et salvateur
01:27:39 de changer d'écurie, de changer de crèmerie
01:27:42 de changer d'habitude, pourquoi pas
01:27:45 j'aurais bien aimé voir Arnaud Desmars découvrir
01:27:48 une équipe étrangère
01:27:51 une autre manière d'envisager le cyclisme
01:27:54 de sortir de sa zone de confort
01:27:57 mais nul doute que dans l'équipe d'Emmanuel Hubert
01:28:00 il va trouver sa place
01:28:03 Manus Heffer, il s'est remobilisé des coureurs
01:28:06 il va réussir à trouver sa place dans cette équipe archéare
01:28:09 et j'ai hâte d'ailleurs de voir la fin de saison
01:28:12 d'Arnaud Desmars parce que
01:28:15 un champion et ce qui fait la qualité d'un champion
01:28:18 c'est cette capacité justement à rebondir
01:28:21 dans les moments difficiles
01:28:24 On l'a vu avec Mark Cavendish, malgré les années qui passent
01:28:27 un champion, ça reste un champion
01:28:30 et nul doute qu'Arnaud Desmars va trouver sa place
01:28:33 rapidement au sein de cette équipe archéare
01:28:36 pour moi dans leur train, il leur manquait que lui
01:28:39 ils ont tout pour aller vite, il manquait juste le coureur
01:28:42 capable vraiment de faire les 150, les 200 derniers mètres
01:28:45 donc voilà, Arnaud Desmars va avoir une équipe
01:28:48 un train, je pense que pour lui c'est quelque chose de très important
01:28:51 d'avoir un train, d'être mis en confiance
01:28:54 Arnaud quand il prend la tête d'un sprint, il se fait rarement remonter
01:28:57 sauf qu'il faut avoir un train
01:29:00 capable de l'amener à 200 mètres en tête et de le déposer
01:29:03 après une fois qu'il est déposé, c'est très rare qu'il se fasse remonter
01:29:06 Il serait accompagné de deux eux courts également
01:29:09 pour l'année prochaine, Ignatas Konovalovas et
01:29:12 Emile Skotsson qui était son lanceur attitré
01:29:15 et puis Konovalovas qui a fait l'ancien champion de l'Italie
01:29:18 qui a fait une grande partie de sa carrière avec Arnaud
01:29:21 c'est important d'avoir
01:29:24 des figures autour de soi
01:29:27 une habitude, une confiance, Pierre parlait de confiance
01:29:30 c'est important d'avoir la confiance de ses directeurs sportifs
01:29:33 de ses managers, une fois que cette confiance est rompue, il faut passer à autre chose
01:29:36 C'est chose faite, Arnaud il est encore très jeune
01:29:39 93 victoires chez les pros
01:29:42 il va bien évidemment passer les 100 victoires
01:29:45 et il va réussir à rebondir encore une fois
01:29:48 et cette équipe parquée à Samsic
01:29:51 elle a tous les atouts pour pouvoir
01:29:54 l'accompagner dans cette fin de carrière
01:30:11 L'écart qui est remonté au-dessus des 2 minutes
01:30:14 avec les 4 hommes de tête
01:30:17 de 0,8 désormais avec le Quatuor
01:30:20 et toujours cette baragne Victorious au travail
01:30:23 on est dans une situation
01:30:26 de calme avant la tempête si je puis dire
01:30:29 dans cette 3ème étape
01:30:32 avant d'arriver au pied de l'avant-dernière difficulté
01:30:35 de la journée, même si le mur final n'est pas répertorié
01:30:38 au classement de la montagne, on va avoir une longue montée
01:30:41 Pierre, explication finale
01:30:44 On est encore dans cette période de transition
01:30:47 c'est quasiment la partie du parcours
01:30:50 la plus facile de cette étape
01:30:53 donc là les coureurs vont commencer tout doucement
01:30:56 à grimper en 2 fois
01:30:59 sur une dizaine de kilomètres, ils vont grimper 2 bosses
01:31:02 de 4 kilomètres qui ne sont pas répertoriées
01:31:05 et après ils vont attaquer cette longue ascension
01:31:08 il y a 8 kilomètres de répertoriés en tant que grimpeurs
01:31:11 mais moi j'ai bien regardé
01:31:14 ça monte près de 15 kilomètres
01:31:17 500 mètres de dénivelé sur 15 kilomètres
01:31:20 donc ça ne fait pas un pourcentage important
01:31:23 mais avec la fatigue accumulée
01:31:26 on va peut-être voir une équipe commencer un peu à durcir
01:31:29 dans cette longue ascension
01:31:32 qui va commencer dans une petite quinzaine de kilomètres
01:31:35 Quel serait le scénario selon vous dans cette ascension ?
01:31:38 Est-ce qu'on va commencer à...
01:31:41 Est-ce qu'on peut voir des premières attaques ?
01:31:44 Un durcissement de tempo peut-être ?
01:31:47 Ce sera un mouvement collectif
01:31:50 ce ne sera pas des individualités
01:31:53 qui vont attaquer, essayer de s'isoler seules
01:31:56 ce sera une équipe
01:31:59 je verrais bien peut-être INEOS, UAE
01:32:02 voire même la Barregne
01:32:05 commencer à durcir et surtout
01:32:08 là où ça va être vraiment très important
01:32:11 ces kilomètres 150, donc à 13 kilomètres de l'arrivée
01:32:14 il va y avoir cette descente de plus de 10 kilomètres
01:32:17 et là ça va être très très important
01:32:20 on va voir clairement les équipes entières accélérées
01:32:23 pour prendre la tête dans cette descente
01:32:26 et la montée finale, il ne va pas y avoir de transition
01:32:29 donc ça va être très très important
01:32:32 le placement au kilomètre 150, donc à 13 kilomètres de l'arrivée
01:32:35 On va essayer de durcir automatiquement
01:32:41 dans ce dernier grimpeur
01:32:44 on va accélérer pour réduire le peloton, réduire les risques
01:32:47 donc il y a forcément une équipe
01:32:50 qui va accélérer, moi je vois bien INEOS
01:32:53 c'est quand même leur façon de faire
01:32:56 c'est leur schéma habituel
01:32:59 de mettre leur train en place
01:33:02 donc voilà, ça va être Puccio
01:33:05 après deux plus
01:33:08 et puis Guérin-Thomas certainement
01:33:11 qui va accélérer sur le sommet de la dernière difficulté
01:33:14 L'avantage qu'ont certaines équipes, notamment la formation UAE Team Imeret
01:33:17 c'est qu'on peut jouer sur plusieurs tableaux
01:33:20 On a Rao Almeida qui est bien placé
01:33:23 qui a terminé deuxième de la deuxième étape
01:33:26 On a également Branden MacDulty
01:33:32 qui ne s'est pas relevé hier
01:33:35 On a Raphaël Machcard, on a un coureur comme David Eformolo
01:33:38 qui est capable de rouler très fort
01:33:41 On a vu Tim Wellems aussi sur la dernière étape
01:33:44 ça va être stratégique, il va falloir écrémer
01:33:47 et tenter de mettre en difficulté
01:33:50 un coureur comme Matej Mauric
01:33:53 qui va tout simplement perdre des unités
01:33:56 parce qu'on a roulé dans cette formation Bahreïn
01:33:59 depuis le début de l'étape
01:34:02 On a fait rouler à l'image Andrea Pasquolan, l'italien
01:34:05 le sprinter de cette formation
01:34:08 et ils vont être isolés
01:34:11 On a fait rouler aussi Camille Gradek, le polonais de la formation
01:34:14 Bahreïn et petit à petit il va y avoir un écrémage
01:34:17 qui va s'effectuer par l'arrière comme sur la deuxième étape
01:34:20 Il ne va pas falloir manquer de vigilance
01:34:23 puisqu'il va forcément y avoir des tentatives d'échapper
01:34:26 On voit la groupe AMA FDJ bien représentée sur la droite
01:34:29 et petit à petit on se désintéresse du créateur de tête
01:34:32 et chacun rentre dans sa course un peu comme hier
01:34:35 à l'approche de la dernière difficulté
01:34:39 L'équipe UAE est clairement multi-carte
01:34:42 pour une étape comme aujourd'hui
01:34:45 pour le classement général
01:34:48 ils ont vraiment beaucoup d'atouts dans leur jeu
01:34:51 et je reste persuadé que Rafa Machka
01:34:54 sur la deuxième étape
01:34:57 s'il n'aurait pas été accompagné de Vendette Welt
01:35:00 il aurait été beaucoup plus vite
01:35:03 ils se sont un petit peu dépassés
01:35:06 Vendette Welt avait besoin de souffler
01:35:09 il était un peu à bout
01:35:12 quand il a fait l'effort pour revenir sur Rafa Machka
01:35:15 et du coup il a un petit peu temporisé
01:35:18 mais je pense très sincèrement qu'hier
01:35:21 c'était presque le plus fort
01:35:24 - Un peu trop précoce pour vous ?
01:35:27 - Peut-être, mais bon
01:35:30 ce n'est pas lui qui a la plus belle pointe de vitesse
01:35:33 donc il se doit de lancer de très loin
01:35:36 ou d'anticiper un petit peu
01:35:39 mais si Vendette Welt ne revient pas sur lui
01:35:42 je pense que Rafa Machka aurait pu aller un peu plus vite
01:35:45 dans cette transition
01:35:48 et il aurait pu donner un peu plus de fil à un retordre
01:35:51 à Maoric et au reste du peloton
01:35:54 en tout cas il affiche une très grande condition
01:35:57 et forcément une très grosse motivation
01:36:00 pour le tour de Pologne
01:36:03 et à suivre Rafa Machka sur l'ensemble de la semaine
01:36:06 et sur l'étape d'aujourd'hui
01:36:09 - Alors on vous fait l'inventaire des tatouages
01:36:12 des coureurs de ce tour de Pologne
01:36:15 - Un petit lion !
01:36:18 - Un petit lion, un apache du côté de Fernando Gaviria
01:36:21 - C'était un fan de Fort Boyard
01:36:24 - Félindra !
01:36:27 - Les tatouages avec le soleil que les coureurs prennent
01:36:30 sur les bras, c'est quand même pas...
01:36:33 - On ne juge pas !
01:36:36 - Il faut mettre de la crème, beaucoup de crème
01:36:39 - Et puis pour en revenir à cette formation UAE
01:36:42 dont on détaillait un petit peu les cartes au classement général
01:36:45 il ne faudra pas oublier que demain
01:36:48 il y aura un rôle à jouer aussi pour Pascal Ackermann dans le sprint
01:36:51 on sait qu'il n'a pas pris part au premier à cause de cette fameuse chute
01:36:54 à 7 km de l'arrivée, mais Pascal Ackermann a montré
01:36:57 qu'il était en forme cette saison
01:37:00 un joli retour en forme, et demain pourquoi pas ?
01:37:03 - C'est une solide équipe d'une manière générale
01:37:06 elle a fière allure, on parlait de cette formation INEOS
01:37:09 avec Kwiatowski, Sivakov, Thomas, Rensman, de plus
01:37:12 Edou Kibutsu, mais cette formation est une émirates
01:37:15 quand on a Ackermann qui va vite au sprint
01:37:18 Raoual Meda qui est un coureur de classement par état
01:37:21 Fischer Black qui va vite contre la monde, Formolo
01:37:24 comme l'a dit Pierre, c'est un coureur qui est capable de s'imposer
01:37:27 sur les courses à étapes, mais qui se mûre en équipiers
01:37:30 Raphal Machka, Brando, Matt Luchti ou Tim Wellens
01:37:33 - C'est vrai que ça fait beaucoup, alors après peut-être
01:37:36 la limite de Pascal Ackermann, c'est le fait qu'il n'y aura pas beaucoup de monde
01:37:39 pour bosser avec lui - Il va falloir qu'il se débrouille un petit peu tout seul
01:37:42 il va falloir être très opportuniste du côté d'Ackermann
01:37:45 parce que mis à part Fischer Black, je ne vois personne
01:37:48 lui donner un coup de main pour le sprint de demain
01:37:51 et à voir, parce qu'il va avoir des écarts
01:37:54 à voir qui va contrôler pour un sprint
01:37:57 certainement Soudal Quick-Step
01:38:00 mais oui, Ackermann va falloir qu'il soit opportuniste
01:38:03 et va falloir se débrouiller tout seul dans l'emballage final demain
01:38:06 - On voit que les jambes commencent à être lourdes
01:38:09 du côté de Bastien Tronchon
01:38:12 le coup de pédale est moins incisif
01:38:15 plus les kilomètres passent
01:38:18 on a tendance à mettre du gros braquet
01:38:21 à ne pas forcément tourner les jambes
01:38:24 on parlait de cette acide lactique, elle monte dans un effort violent
01:38:27 mais elle s'accumule au fur et à mesure des kilomètres
01:38:30 et c'est important de tourner les jambes
01:38:33 de bien faire circuler la machine
01:38:36 de s'alimenter, de s'hydrater
01:38:39 et on voit cette position qui n'est pas forcément simple à tenir
01:38:42 on a le pied du guidon, les mains dans le creux du cintre
01:38:45 c'est un gros effort que font les coureurs
01:38:48 Pierre parlait tout à l'heure dans le peloton
01:38:51 quand on est en échappé
01:38:54 on est face à une résistance qui est celle du vent
01:38:57 il y a un ennemi pour une cycliste
01:39:00 c'est fort le sémant, le vent, les relais reviennent plus souvent
01:39:03 et on voit qu'ils ont du mal à stabiliser cet écart
01:39:06 et ça ne va faire que diminuer à l'approche de la prochaine difficulté
01:39:10 Les coureurs évoluent sur une seule file
01:39:13 ils sont en file indienne les uns derrière les autres
01:39:16 c'est pour permettre de récupérer plus longtemps
01:39:19 ils prennent des relais d'à peu près une minute chacun
01:39:22 ils restent trois minutes à l'abri dans les roues
01:39:25 pour se protéger du vent, le fameux vent
01:39:28 c'est ça qui freine le plus les coureurs
01:39:31 il y a le contact avec la roue
01:39:34 et le contact avec la machine
01:39:37 mais ce qui les freine le plus c'est le vent
01:39:40 et la gravité quand il y a de la pente
01:39:43 ils s'abritent et ils essayent de se protéger le plus longtemps possible
01:39:46 le coureur de Trek repasse en 4ème position
01:39:49 là il économise entre 25 et 30% par rapport au Jumbo Visma
01:39:52 qui est en tête
01:39:55 l'aspiration, le vent, on essaye de se protéger
01:39:58 quand on est au relais on plie un peu les coudes
01:40:01 on baisse un peu la tension
01:40:04 on abaisse le centre de gravité
01:40:07 pour avoir moins de résistance à l'air et au vent
01:40:10 là où il commence à trouver un peu le temps long
01:40:22 on voit que c'est beaucoup moins tonique
01:40:25 qu'à la prise d'antenne
01:40:28 le coureur de Jumbo Visma n'a pas fait sa minute
01:40:31 il a plus fait 20 secondes
01:40:34 c'est le jeu, on sait que c'est compliqué
01:40:37 dans l'oreillette on lui dit
01:40:40 tu passes des relais de courtoisie
01:40:43 mais on va commencer à réfléchir à une tactique
01:40:46 et une stratégie collective pour le final
01:40:49 et aussi pour les jours qui viennent
01:40:52 et justement ce final on aborde
01:40:55 bientôt le pied de cette fameuse montée de Zinniech
01:40:58 la mise en bouche avant le mur final
01:41:01 de cette 3ème étape du Tour de Pologne
01:41:04 patientez un peu dans cette approche
01:41:07 on va marquer une nouvelle pause
01:41:10 et on va se retrouver très proche de ce pied de cette montée
01:41:13 à tout de suite !
01:41:16 De retour pour vivre en intégralité la fin
01:41:20 de cette 3ème étape de ce Tour de Pologne
01:41:23 avec toujours le travail
01:41:26 de la barane Victorius en tête de peloton
01:41:29 ça n'a pas changé depuis qu'on est à l'antenne
01:41:32 puisque aucune équipe n'est venue relayer l'équipe du leader
01:41:35 Matej Moric prouve qu'on fait confiance
01:41:38 au Slovene aujourd'hui pour faire le doublé
01:41:41 pourquoi pas après son triomphe sur la 2ème étape
01:41:44 l'écart qui est de 2 minutes
01:41:47 avec les 4 hommes de tête toujours à l'avant
01:41:50 avec Andreas Kroon, Mik Van Dijk, Pastien Tronchon
01:41:53 et Jacopo Mosquin
01:41:56 alors que l'on approche tout doucement
01:41:59 de cette montée classée en 2ème catégorie
01:42:02 la montée de Zilnietsch
01:42:05 qui va être le pied d'une petite dizaine de kilomètres
01:42:08 on va commencer à replacer les leaders
01:42:11 c'est de bonne guerre
01:42:14 pour les formations U-Team Emirates
01:42:17 et les formations U-Team Grenadiers
01:42:20 on va pouvoir collaborer
01:42:23 on garde des forces pour le final
01:42:26 on sait que la prochaine difficulté qui va arriver
01:42:29 est un terrain d'expression pour les grimpeurs
01:42:32 pour les punchers
01:42:35 et il y a ce mur final qui fait peur à beaucoup de coureurs
01:42:38 et on risque de voir des équipes apparaître petit à petit
01:42:41 on voit les coureurs de la formation Ineos
01:42:44 qui se délestent des quelques bidons
01:42:47 et qui sont les dernières musettes pour la dernière heure de course
01:42:50 cette montée fait au profil de ce Tour de Pologne 11 kilomètres
01:42:53 mais elle est plutôt difficile dans sa première partie
01:42:56 ensuite on sera sur un plateau
01:42:59 après 7,5 kilomètres d'ascension
01:43:02 il y aura tout de même des passages importants
01:43:05 à 10-11%
01:43:08 globalement 4 kilomètres à 8,5-9% de moyenne
01:43:11 ensuite la pente qui va se radoucir
01:43:14 jusqu'à l'arche de classement de la montagne
01:43:17 ascension classée en 2ème catégorie
01:43:20 est-ce que Iacoppo Mosca va pouvoir survivre jusqu'en haut ?
01:43:23 Une chose est sûre
01:43:26 c'est qu'il sera assuré de porter le maillot de meilleur grimpeur
01:43:29 en étant passé en tête au sommet
01:43:32 des 2 premières difficultés répertoriées
01:43:35 plus les points d'hier
01:43:38 il a désormais 15 points
01:43:41 et il aura le maillot à poids ce soir
01:43:44 à l'issue de la 3ème étape
01:43:47 en revanche beaucoup d'incertitude
01:43:50 est-ce que Matej Mamouric va être en capacité de garder ce leadership ?
01:43:53 est-ce qu'on peut avoir un Raoul Almeida revanchard de ce qui s'est passé hier ?
01:43:56 explication dans quelques kilomètres
01:43:59 Pour vous Pierre
01:44:02 le profil même de cette montée de Zinniets
01:44:05 il n'est pas vraiment propice à des attaques de loin
01:44:08 des outsiders
01:44:11 le fait que ça se termine un peu en faux plat montant
01:44:14 sans réelle difficulté
01:44:17 ça peut faire réfléchir les attaquants
01:44:20 j'ai du mal à croire qu'un coureur se lance seul
01:44:23 dans la bagarre
01:44:26 déjà il faut rattraper, les échapper
01:44:29 je reste convaincu qu'une équipe va bouger
01:44:32 mais c'est vrai que cette ascension
01:44:35 la pente moyenne, la difficulté
01:44:38 est un peu faussée
01:44:41 du fait que le sommet soit plat
01:44:44 voire même qu'il y ait une petite descente
01:44:47 avant de remonter et de basculer le classement de meilleurs grimpeurs
01:44:50 en vrai il y a 6-7 kilomètres qui sont très difficiles
01:44:53 avec des pourcentages importants
01:44:56 dès le pied on va voir
01:44:59 je suis convaincu qu'une équipe va durcir
01:45:02 c'est une évidence
01:45:05 laquelle ?
01:45:08 j'ai misé sur Ineos avec leur stratégie habituelle
01:45:11 pour l'instant Bahrain est bien en place
01:45:17 il y a deux coureurs
01:45:20 les deux mêmes qui roulent depuis le début de l'étape
01:45:23 avec l'expérimenté italien
01:45:29 Andrea Pasqualone
01:45:32 qui fait le plus gros du travail
01:45:35 notamment dans les parties plates, descendantes
01:45:38 son travail à lui est bientôt terminé
01:45:41 encore une dizaine de kilomètres
01:45:44 Karuzo qui vient donner des consignes
01:45:47 ça discute, on parle avec les oreillettes
01:45:54 certes, mais on parle aussi en direct
01:45:57 on se communique entre coureurs
01:46:00 quand on a une information à se faire passer
01:46:03 là ils sont dans la petite difficulté
01:46:06 juste avant ce dernier grimpeur
01:46:09 difficulté non répertoriée
01:46:12 mais qui fait mal aux germains
01:46:15 c'est justement ce changement de braquet
01:46:18 Pierre l'a dit, on était sur une partie assez plate
01:46:21 on pouvait emmener du braquet
01:46:24 et ça, ça fait profit au peloton
01:46:27 qui est capable d'avaler ces difficultés
01:46:30 bien plus facilement que le cuateur
01:46:33 et je donne pas cher de leur pot au pied
01:46:36 de l'avant-dernière difficulté
01:46:39 cet égard qui va sensiblement baisser petit à petit
01:46:42 puisque, comme Pierre l'a dit
01:46:45 il y avait Andrea Pasqualone qui fait la plupart du travail
01:46:48 mais désormais il va y avoir d'autres coureurs
01:46:51 qui vont pouvoir placer Matej Morik notamment
01:46:54 dans les meilleures dispositions
01:46:57 et en fait il y a un phénomène d'aspiration globale
01:47:00 et toutes les équipes qui cherchent à remonter devant
01:47:03 c'est un peloton qui roule plus vite
01:47:06 ça remonte, ça remonte et on ne veut pas perdre sa place
01:47:09 et du coup, tout simplement, le peloton roule
01:47:12 à une allure beaucoup plus conséquente
01:47:19 On voit le meilleur polonais avec
01:47:22 Michal Kwiatkowski
01:47:25 Dany Neos Grenadier
01:47:28 On fait voir quelques lignes de son palmarès
01:47:31 notamment le Championnat du Monde, 1100 Rémeaux
01:47:34 Il pourrait y avoir match toute la semaine avec Rafa Machka
01:47:37 au vu de ce qu'il a démontré sur la deuxième étape
01:47:40 Là c'est leur Championnat du Monde
01:47:43 très clairement, c'est une blague
01:47:46 Il n'y a qu'une course dans la saison en Pologne
01:47:49 de ce niveau-là, après il y a les championnats
01:47:52 nationaux qui ont lieu
01:47:55 une semaine avant le Tour de France
01:47:58 je ne sais même pas si Kwiatkowski participe
01:48:01 Ils sont chez eux, une fois
01:48:04 ils ont les médias pour eux
01:48:07 en plus c'est souvent des coureurs qui sont équipés le reste de l'année
01:48:10 là on leur laisse carte blanche, Machka va avoir carte blanche
01:48:13 avec tous les services qu'il rend toute l'année
01:48:16 pour ses leaders, notamment Pogacar
01:48:19 Kwiatkowski a été Champion de Pologne du Contre-la-Montre
01:48:22 devant Michel Buendorff
01:48:25 Cette année, il a pris la 10ème place de la course en ligne
01:48:28 qui avait alors été remportée par Alan Banaszczek
01:48:31 de la formation Human Power Health
01:48:34 qui est sur 6 routes
01:48:37 d'ailleurs de Pologne, avec cette équipe
01:48:40 américaine
01:48:43 Malgré l'effort du Kuatior, on a accéléré
01:48:48 on a décidé d'accélérer
01:48:51 mais cet écart ne fait que diminuer
01:48:54 c'est désormais le peloton qui décide
01:48:57 d'ailleurs on voit sur l'image du peloton
01:49:00 l'arrière du peloton et l'avant aussi
01:49:03 est en fil, alors il y a l'avant-garde du peloton
01:49:06 qui se met en fil, il y a ce ventre mou
01:49:09 autour de la 20ème-30ème position
01:49:12 et puis derrière, ce peloton qui est en fil
01:49:15 c'est en fil parce que ça roule vite
01:49:20 la route, monter-descendre, des virages, ça s'étire
01:49:23 et la meilleure position, c'est de loin dans la boule
01:49:26 autour de la 25ème-30ème position
01:49:29 c'est là qu'on est le plus économe
01:49:32 en énergie
01:49:35 et devant, on continue à se relayer
01:49:38 qui fait le plus gros du boulot
01:49:41 lui qui était déjà échappé hier
01:49:44 Mosca et Kroon, ça va encore assez bien
01:49:47 à l'avance, je trouve un tout petit peu plus compliqué
01:49:50 pour Bastien Tronchon et Mike Van Dijk
01:49:53 au niveau du langage corporel
01:49:56 il faut se méfier du langage corporel
01:49:59 mais Mosca, il est généreux dans ses relais
01:50:05 Belle bagarre à distance entre les barrains
01:50:08 et les 4 coureurs échappés
01:50:11 Quand on est en tête du peloton
01:50:23 on sait que derrière, on leur fait mal aux jambes
01:50:26 et là, ça fait des kilomètres et des kilomètres
01:50:29 qu'ils sont à l'avant, qu'ils appuient sur les pédales
01:50:32 ils coupaient le vent pour tous ceux qui étaient derrière eux
01:50:35 et là, on sait qu'on peut un peu rendre la monnaie de la pièce
01:50:38 et on s'en donne à cœur joie en principe
01:50:41 c'est pour ça qu'il a jeté un petit coup d'œil
01:50:44 il a vu que c'était étiré, il a appuyé un petit peu plus sa relance
01:50:47 pour leur dire "j'ai mal aux jambes et vous derrière
01:50:50 vous là, au fond, vous aussi"
01:50:53 C'est assez plaisant quand on mène la poursuite comme ça
01:50:56 quand on a des descentes et des relances
01:50:59 on sait que certes, on a mal aux jambes
01:51:02 mais on fait mal aux jambes à tout le monde
01:51:05 et ça c'est assez agréable et c'est un travail qui est assez gratifiant
01:51:08 le travail d'équipier pour un leader
01:51:11 qui plus est, pour un leader qui score
01:51:14 la personne de Matej Morik, encore une fois
01:51:17 il a sur le papier toutes les qualités
01:51:20 pour pouvoir s'exprimer dans le final
01:51:23 aussi bien sur la descente après la dernière difficulté répertoriée
01:51:26 au kilomètre 150.6, le sommet
01:51:29 et cette longue descente qui a son avantage
01:51:32 et ce dernier kilomètre avec ses passages
01:51:35 à 18,8% soit quasiment 19%
01:51:38 de moyenne, il a montré hier
01:51:41 qu'il est capable, il parlait de cet effort lactique
01:51:44 bien tout simplement d'être plus résistant
01:51:47 que les autres
01:51:50 Oui, au briefing ce matin, très clairement, ils ont pris l'étape d'hier
01:51:53 et l'étape d'aujourd'hui, ils ont dit "bon, c'est la même"
01:51:56 "tu me refais la même et puis c'est bon"
01:51:59 très clairement, à un moment donné
01:52:02 A ceci près que c'est plus court aujourd'hui
01:52:05 C'est un petit peu plus court, mais c'est vrai que l'adversité c'est la même
01:52:08 le profil est similaire, il y a un peu plus de dénivelé
01:52:11 auparavant, l'étape est un peu plus courte
01:52:14 les difficultés sont plus condensées
01:52:17 mais très clairement, il avait déjà un capital confiance important
01:52:20 mais ce matin, on lui a encore boosté sa confiance
01:52:23 et là, sur le terrain, ses équipiers le mobilisent
01:52:26 le mettent en conditions parfaites
01:52:29 à l'avant du peloton
01:52:32 et là, le capital confiance est au max
01:52:35 on ne peut pas le mettre dans de meilleures conditions
01:52:38 Du côté de la formation INEOS, on s'est mis devant
01:52:41 la formation ULTIME EMIRETS
01:52:44 alors qu'on voit la liste des coureurs
01:52:47 qui composent cette équipe
01:52:50 Raoul Almeida, David Deformolo, Majka Maknuti, Tim Wellens
01:52:53 ce sont tous des coureurs qui pourraient être en capacité
01:52:56 de gagner sur une course à étapes
01:52:59 ils vont être aujourd'hui équipiers
01:53:02 il reste à définir les rôles
01:53:05 mais normalement, l'équipe du leader est en tête
01:53:08 et c'est la deuxième équipe
01:53:11 qui est avec le deuxième du classement général
01:53:14 et pourtant, c'est Raoul Almeida qui est deuxième
01:53:17 et c'est la formation INEOS qui est venue se porter derrière
01:53:20 pour l'instant, ça n'a pas forcément d'incidence
01:53:23 mais dès que la route va s'élever, on risque
01:53:26 de voir des équipes se positionner à l'avant
01:53:29 c'est certainement pas la Marine Victorious
01:53:32 qui va continuer à être seule leader de ce peloton
01:53:35 on va voir des équipiers se positionner à l'avant
01:53:38 et certainement accélérer progressivement
01:53:41 afin de faire de l'élimination par derrière
01:53:44 focus sur le deuxième de cette deuxième étape
01:53:52 Raoul Almeida en phase de reprise lui aussi
01:53:55 avec cet objectif évidemment du Tour d'Espagne
01:54:03 dans quelques semaines
01:54:06 Raoul Almeida n'a pas couru quasiment
01:54:09 depuis le Giro
01:54:12 il a fait les championnats du Portugal
01:54:15 mais ça fait quand même une longue partie
01:54:18 sans course où il faut être en capacité
01:54:21 de pouvoir s'entraîner, de pouvoir accumuler
01:54:24 des kilomètres pour les objectifs à venir
01:54:27 certes, le Giro a été compliqué
01:54:30 de par les conditions météo, de par cette menace
01:54:33 du Covid qui planait
01:54:36 avec un Giro un peu attentiste
01:54:39 où finalement tout s'est dénoué en 3ème semaine
01:54:42 et surtout avec le contre la montre final
01:54:45 qui a vu la victoire de Primoz Roglic
01:54:48 au détriment de Guérin-Thomas
01:54:51 et de Raoul Almeida
01:54:54 mais c'est une reprise assez conséquente
01:54:57 sur ce Tour de Pologne
01:55:00 à voir comment il va se comporter dans le final
01:55:03 la 3ème étape, c'est pas la 2ème et c'est pas la 1ère
01:55:06 on commence déjà à accumuler un peu de fatigue
01:55:09 et la réponse dans la prochaine difficulté
01:55:12 c'est de savoir est-ce qu'il est capable
01:55:15 de suivre les accélérations s'il y en a
01:55:18 et finalement la phase de reprise
01:55:21 elle est vraiment décisive lorsque la fatigue s'accumule
01:55:24 parce que souvent on peut être bien le 1er, le 2ème jour
01:55:27 et peut-être 3ème, 4ème, 5ème jour
01:55:30 et ça peut être un peu compliqué
01:55:33 lorsqu'on manque un peu de rythme et de course
01:55:36 même si maintenant l'entraînement en altitude
01:55:39 a tellement progressé
01:55:42 qu'on simule de plus en plus des rythmes de course
01:55:45 et on travaille de mieux en mieux
01:55:48 lorsqu'on part en stage
01:55:51 - Joao Almeida a quand même pas mal couru cette année
01:55:54 48 jours de course, 7600km de course
01:55:57 il a des statistiques quand même 24 top 10
01:56:00 sur presque une course sur 2
01:56:03 il termine dans les 10 premiers
01:56:06 mais à mi-saison c'est déjà important
01:56:09 plus de 50 jours de course
01:56:12 il a fait que des grosses courses à étapes
01:56:15 type World Tour
01:56:18 donc forcément il a bien coupé
01:56:21 après le Tour d'Italie
01:56:24 c'est important pour la suite
01:56:27 - Je regardais par rapport à ses statistiques
01:56:30 notamment, il termine 2ème
01:56:33 de la 2ème étape
01:56:36 c'était sa 16ème 2ème place
01:56:39 c'est un peu le Raymond Pulidor portugais
01:56:42 il tombe toujours sur un os
01:56:45 en l'occurrence hier c'était Matej Maorik
01:56:48 est-ce qu'aujourd'hui il aura les capacités
01:56:51 de pouvoir s'exprimer ?
01:56:54 en tout cas c'est un terrain qui lui correspond bien
01:56:57 cette dernière montée
01:57:00 - Allez, on est descendu sous les minutes
01:57:03 à un peu plus de 32km de l'arrivée
01:57:06 une dizaine de kilomètres du pied
01:57:09 de cette fameuse ascension de Zilnièche
01:57:12 - Ça sent pas bon !
01:57:15 - Ils vont bientôt arrêter les voitures
01:57:18 - Ils vont commencer à arrêter les voitures
01:57:21 on va bientôt avoir moins d'une minute
01:57:24 les directeurs sportifs ou quatre coureurs échappés
01:57:27 doivent les ravitailler rapidement
01:57:30 on va bientôt leur dire de se mettre sur le côté
01:57:33 et de repasser dans les 4 coureurs
01:57:36 - On va voir si on peut le faire
01:57:39 on va bientôt leur dire de se mettre sur le côté
01:57:42 et de repasser derrière le peloton
01:57:45 on voit les assistants pour la IF, Cofidis, Wanti
01:57:48 qui vont donner des bidons avant la dernière ascension
01:57:51 - Ce que on voit sur ces images qui nous sont proposées
01:57:54 c'est mal plein
01:57:57 c'est des parties qui sont en faux plat montant
01:58:00 aux alentours des 3-4%
01:58:03 et ça c'est des parties qui font mal au peloton
01:58:06 on voit la formation Groupe AMA-FDJ
01:58:09 de Lénie Martinez se replacer
01:58:12 c'est le bon moment de rester concentrée
01:58:15 on parlait des temps où on est capable de parler
01:58:18 d'aller discuter dans le peloton
01:58:21 désormais c'est plus le cas
01:58:24 il faut être concentré sur ce final
01:58:27 et sur la difficulté qui va arriver
01:58:30 c'est ce que je souhaite pour la Groupe AMA-FDJ
01:58:33 - Il est encore là !
01:58:36 - Il est bien
01:58:39 - Il attend la journée de demain avec impatience
01:58:42 - Essayer de terminer l'étape
01:58:45 en essayant de s'épuiser le moins possible
01:58:48 - Changement de physionomie
01:58:51 le train de la baragne qui est un peu bousclié
01:58:54 par l'arrivée des autres équipes
01:58:57 à la fin du peloton
01:59:00 avec l'IJ-Eco à Loula autour de Ed Dunbar
01:59:03 avec la Groupe AMA-FDJ autour de Lénie Martinez
01:59:06 l'équipe de Joao Almeida qui a pris place
01:59:09 devant cette formation baragne Victorius
01:59:12 - C'est une nouvelle fois Pascal Ackermann
01:59:15 dans la formation E-Team Emirates
01:59:18 avec ses liserés d'anciens champions d'Allemagne
01:59:21 on utilise toutes les forces en présence
01:59:24 et il y en a des forces en présence dans cette équipe
01:59:27 Pascal Ackermann est le moins rapide
01:59:30 dans les bosses, le plus rapide sur le plat
01:59:33 et on l'utilise sur le plat
01:59:36 et effectivement, changement de physionomie
01:59:39 c'est un peu énervant quand on est dans l'équipe
01:59:42 du leader de la baragne Victorius
01:59:45 d'avoir à assumer le travail toute la journée
01:59:48 et de voir ces équipes qui remontent petit à petit
01:59:51 et de ne plus garder le lead du peloton
01:59:54 et du coup, cette équipe baragne se fait
01:59:57 complètement enfermer par les autres équipes
02:00:00 au profit d'une route beaucoup plus large
02:00:03 - Alors on voit l'équipe IF qui a guère deux représentants
02:00:06 dans les 20 premiers du général
02:00:09 le meilleur pour l'instant de cette équipe
02:00:12 c'est Stéphane Debode, le sud-africain
02:00:15 qui est déjà à une 13 au classement général
02:00:18 à la 35ème place, mais ils viennent tout de même se mêler
02:00:21 de se nouer avant le début
02:00:24 de cette ascension de Zilnietsch
02:00:27 et ça se tend un peu quand on est directeur sportif
02:00:30 d'une équipe quelle qu'elle soit
02:00:33 on voit ces images d'hélico
02:00:36 on voit la formation Groupama FDJ
02:00:39 emmenée par Frédéric Guédon, le directeur sportif
02:00:42 sur ce tour de Pologne, on les encourage
02:00:45 en revanche, on a vu les coureurs de la formation
02:00:48 qui sont un peu éparpillés
02:00:51 c'est l'occasion avec cette vue d'hélico de dire "attention"
02:00:54 on arrive au pied de l'ultime difficulté
02:00:57 les gars vous êtes un peu éparpillés, on se regroupe
02:01:00 - On ne peut pas se cacher
02:01:03 - On a Rune Rogots encore dans cette formation belge
02:01:06 en embuscade au général, mais déjà à 50 secondes
02:01:09 tout de même de Mohoric, il est 25ème
02:01:12 pour l'instant le jeune belge
02:01:15 - On voit que ça monte 10 km, mais en vrai
02:01:18 c'est bien plus long que ça, il y a presque 25 km
02:01:21 de montée, certes avec deux petites redescentes
02:01:24 - C'est beaucoup trop fort
02:01:27 - C'est difficile, l'approche est difficile
02:01:30 on voit que les coureurs ne vont pas très vite
02:01:33 le parcours proposé est loin d'être simple
02:01:36 Pascal Hollande qui revient au boulot
02:01:39 il s'était fait aspirer par le peloton
02:01:42 - On entend souvent dans la bouche des coureurs
02:01:45 l'expression de "machines à laver"
02:01:48 c'est vraiment ça de l'intérieur ?
02:01:51 - Machines à laver, comme s'il y avait des vagues
02:01:54 qui nous remontent et qui nous aspirent
02:01:57 - Qui vont redescendre aussi
02:02:00 - C'est exactement ça, mais c'est une machine à laver
02:02:03 il faut toujours se battre pour rester à l'avant
02:02:06 sinon on se fait aspirer, une fois au milieu
02:02:09 on ne peut plus s'en sortir, il faut reprendre un côté
02:02:12 après il y a des coureurs qui arrivent à se faufiler
02:02:15 mais ce n'est pas donné à tout le monde
02:02:18 - C'est un peu comme quand vous êtes sur l'océan Atlantique
02:02:21 et que vous faites du surf, ce phénomène de baleine
02:02:24 les baleines qui emmènent au large
02:02:27 c'est un peu ça, quand on vient se positionner à l'avant
02:02:30 on a ce phénomène qui nous aspire vers l'intérieur
02:02:33 parce que tous les coureurs souhaitent être devant
02:02:36 et qu'il n'y a pas de place pour tout le monde
02:02:39 ce qui est rigolo, c'est que la plupart des directeurs sportifs
02:02:42 quand on est sur les classiques ou sur des courses
02:02:45 on dit "stay in the front", rester devant
02:02:48 sauf qu'il y a 167 coureurs qui veulent être devant
02:02:51 - Et tout en équipe
02:02:54 - Là ça va, c'est large, ça passe
02:02:58 - On a vu sur le coup de pédale de Bastien Tronchon
02:03:01 que ça devient difficile
02:03:04 même si on n'est pas sur les pentes les plus raides
02:03:07 les pourcentages moyens font que
02:03:10 on est dans un braquet un peu mitigé
02:03:13 on est encore sur la plaque mais on diminue les dents de derrière
02:03:16 et ça, ça fait mal aux jambes
02:03:19 - C'est pour vous, c'est pour vous
02:03:22 - Merci
02:03:25 - Ah, c'est pour vous Théo je crois
02:03:28 - Un musée du papier peint
02:03:31 de Douphiné Kisdoroy
02:03:34 qui est un lieu également de biathlon
02:03:37 qui a accueilli les étapes de DB Cup
02:03:40 de coupe d'Europe même de biathlon
02:03:52 - Et ce sera du vélo aujourd'hui
02:03:55 - Est-ce que ça vous donne des idées de décoration, messieurs ?
02:04:06 - On va peut-être faire imprimer nos cartes de visite
02:04:09 - Ah, c'est sympa ! Je ne suis pas sûr que les coureurs aient le temps de revenir
02:04:12 mais il y a un patrimoine en tout cas en Pologne
02:04:15 que ça soit sur toutes les étapes
02:04:18 et le dernier jour, je me rappelle de cette arrivée
02:04:21 à Krakow avec la mine de sel
02:04:24 et ça fait partie de mes grands souvenirs de vélo
02:04:27 - On va commencer la guerre de placements
02:04:39 dans le peloton, équipe par équipe
02:04:42 et petit à petit, quand la route va commencer à se rétrécir
02:04:45 la largeur, ça va accélérer
02:04:48 et ça va être un des points stratégiques
02:04:51 pour moi dans 10 km
02:04:54 certainement le premier point stratégique
02:04:57 c'est la bascule qui va lancer les coureurs
02:05:00 dans la descente pendant plus de 10 km
02:05:03 ça va être vraiment un premier point stratégique
02:05:06 et puis après il y aura la montée finale
02:05:09 avec tous les virages, les changements de direction
02:05:12 et surtout la pente qui va être importante
02:05:15 - C'est un point placé également
02:05:18 parce qu'il va y avoir aussi un phénomène d'élan
02:05:21 on va avoir de l'élan au début de la dernière ascension
02:05:24 donc plus on est à l'avant, moins on aura besoin
02:05:27 de toucher les freins et plus on pourra bénéficier
02:05:30 de cet élan que la descente va nous donner
02:05:33 - Et puis 4 virages dans le dernier kilomètre
02:05:36 dont 3 dans les derniers 200 m
02:05:39 c'est assez rare pour être signalé
02:05:42 la nécessité des arrivées ici en Pologne
02:05:45 c'est souvent tortueux
02:05:48 - Oui, c'est souvent tortueux et d'où la nécessité
02:05:51 d'être placé, on voit les équipiers de Oskarhorn
02:05:54 la formation DSM se replacer à l'avant
02:05:57 on a vu également Raphaël Majka
02:06:00 dans la roue de ses équipiers
02:06:03 et on a compris pour le 4e qu'on se retourne
02:06:06 que c'était désormais terminé
02:06:09 - On voit également une moto suiveuse
02:06:12 avec des roues derrière eux
02:06:15 mais ils sont en train d'être avalés
02:06:18 pour le peloton par le peloton
02:06:36 - Les Ineos n'ont pas pris le parti de rester à gauche
02:06:39 cette fois-ci, on est plein centre
02:06:42 on voit Guérin-Thomas bien placé
02:06:45 avec Michel Katowski, Ahrensman également
02:06:48 - C'est DSM qui leur a utilisé la place
02:06:54 mais c'est vrai que là pour l'instant
02:06:57 il n'y a pas de vitesse, souvent on les voit
02:07:00 se mettre sur un côté quand il y a de la vitesse du danger
02:07:03 dans cette ascension sur une route large
02:07:06 avec un asphalte parfait
02:07:09 il n'y a pas de danger, ils sont au milieu du peloton
02:07:12 - C'est un tronchon qui se laisse décrocher
02:07:15 de l'échapper, terminé
02:07:18 pour le jeune tricolore, il n'y aura plus qu'Andreas Kronmik
02:07:21 et Jakub Omoska à l'avant
02:07:24 alors que l'écart n'est plus que de 15 secondes
02:07:27 sur la tête de peloton
02:07:31 - C'est un tronchon qui va être le premier
02:07:34 à être repris aujourd'hui
02:07:37 à un peu plus de 20 km
02:07:40 de l'arrivée de cette 3ème étape
02:07:43 - On n'est pas encore au pied officiellement de la difficulté
02:07:46 c'est quand même quelque chose cette étape
02:07:49 - On rappelle 3257 m de dénivelé positif
02:07:52 au total, ramassé sur 163 km
02:07:55 - Bastien va essayer de s'accrocher un petit peu
02:07:58 dans le peloton
02:08:01 peut-être essayer
02:08:04 la route est très large
02:08:07 donc si on est mal placé
02:08:10 on peut encore remonter assez facilement
02:08:13 parce qu'il y a de la pente, peu de vitesse
02:08:16 et puis c'est très large, là on voit les Movistar
02:08:19 ils en profitent sur la gauche
02:08:22 - On surveillera Andréa Vendramé et Dorian Godon
02:08:25 peut-être dans cette formation AG2R Citroën Team
02:08:28 si jamais ça passe cette avant-dernière ascension
02:08:31 c'était peut-être un poil trop long hier
02:08:34 pour Dorian cette 2ème étape
02:08:37 mais ce mur est un peu plus court aujourd'hui, pourquoi pas ?
02:08:40 - Dorian, ça lui correspond bien
02:08:43 normalement s'il arrive à passer la partie raide
02:08:46 sans trop puiser dans ses réserves
02:08:49 il peut sortir un beau spring derrière
02:08:52 - C'est terminé pour Jacopo Mosca également à l'avant
02:08:55 - Ce Pull 2, on a vu Vandenberg
02:08:58 dans la formation FEDUcation en difficulté
02:09:01 c'est un peloton qui va clairement se réduire
02:09:04 on va perdre des unités par l'arrière dans un premier temps
02:09:07 - Mosca, on est à plus de 300km d'échappée en 2 jours
02:09:10 donc non inéchappé à 2 hier, là à 4
02:09:13 il va commencer à avoir sérieusement mal aux jambes
02:09:16 - Heureusement qu'il ne dure pas 3 semaines ce tour de Pologne
02:09:19 parce que sinon...
02:09:22 - Cette semaine qui sera totalement dans le sud du pays
02:09:28 on a commencé à l'ouest, donc à Poznan
02:09:31 et on va aller jusqu'à Krakowi
02:09:34 vendredi
02:09:37 pour la traditionnelle dernière étape
02:09:40 qui est sûrement destinée à un sprinter
02:09:43 puisque Arnaud Desmars l'avait emportée l'année dernière
02:09:46 - Ce virage va faire malin dans le peloton
02:09:55 quand les coureurs vont tourner à gauche
02:09:58 - Début d'ascension officielle
02:10:01 - Un pourcentage qui augmente considérablement
02:10:04 et cette route qui était très large devient un peu plus étroite
02:10:07 - La vitesse qui s'est passée de 30km/h à 22-23
02:10:10 - Mais Kroon qui insiste
02:10:13 tout de même devant
02:10:16 il n'a pas rendu les armes facilement
02:10:19 en tout cas pour Van Dijk et le Danois
02:10:22 - On a l'impression qu'il en avait encore sous la pédale
02:10:25 mais c'est un peu trop tard pour accélérer
02:10:28 à 20km de l'arrivée une fois que le peloton est revenu
02:10:31 à une quinzaine de secondes d'avance
02:10:34 c'est difficile d'autant plus que...
02:10:37 - Pierre avait parié sur Ineos
02:10:40 - J'avais dit Ineos ou UAE
02:10:43 - C'était l'une ou l'autre
02:10:46 - Je pense qu'ils vont s'y mettre à deux
02:10:49 - Pascal Ackermann qui vient de se garer
02:10:52 le sprinter allemand de la formation U-Team Emirates
02:10:55 a fait son travail
02:10:58 - C'est l'expression de faire le pied de la montée
02:11:01 - Formolo qui a pris le relais
02:11:04 aux leaders de cette équipe de se débrouiller
02:11:07 - Il y avait quelques garçons qui ont un peu sauté
02:11:10 autour de la 30ème ou 35ème place
02:11:13 ça a laissé quelques petites cassures
02:11:16 qu'il faut combler alors que devant Andreas Krohn s'envole
02:11:19 Amixem Van Dijk pour tenter de résister seul
02:11:22 au tempo de la formation de Rafal Majkarin
02:11:25 - C'est celui qui faisait la meilleure impression
02:11:28 sur le coup de pédale et dans cette échappée
02:11:31 - Ça semble compliqué, d'ailleurs il a accéléré
02:11:34 il se retourne, il va enlever les lunettes
02:11:37 puisqu'on transpire, il a comme le font certains
02:11:40 un écarteur nasal qui permet de mieux respirer
02:11:43 dans les montées mais le danger vient de derrière
02:11:46 puisqu'il va y avoir une explication entre les cadors
02:11:49 l'explication entre la formation INEOS
02:11:52 la formation UAE Team Emirates
02:11:55 - C'est un tempo pour faire du dégât
02:11:58 c'est l'un de ses 6 premiers kilomètres d'ascension
02:12:01 6 kilomètres à l'allure à laquelle ils vont évoluer
02:12:04 il y en a pour 15-20 minutes
02:12:07 donc ces 20 minutes-là les coureurs savent
02:12:10 ils sont étalonnés, ils savent que Formolo peut tenir
02:12:13 10 minutes à tant de puissance
02:12:16 et à cette puissance-là ils savent que ça va faire du dégât
02:12:19 Léni Martinez derrière qui se replace tout seul
02:12:24 pour la groupe AMA
02:12:27 là il n'a plus besoin d'équipier
02:12:30 maintenant il est bien placé, il va pouvoir se débrouiller tout seul
02:12:33 - Kevin Vauclin malheureusement
02:12:38 il n'était pas très bien sur la deuxième étape
02:12:41 confirmer les séquelles de sa chute
02:12:44 ça n'a pas dû faire du bien, ça n'a pas dû arranger
02:12:47 - Surtout quand on revient de blessure, retomber
02:12:50 ce n'est pas très rassurant, on n'aime pas avoir les fesses par terre
02:12:53 on n'aime pas...
02:12:56 - Ce n'est pas une reprise idéale
02:12:59 on va espérer que de jour en jour sa condition s'améliore
02:13:02 - Samuel Watson, l'équipier de Léni Martinez s'est écarté
02:13:05 lui qui a fait un gros travail sur le plat
02:13:08 le 2 sard 13 retourné de Dorian Godon
02:13:11 - Il a retourné les deux
02:13:16 - Évidemment juste après l'étape rendez-vous avec Giovanni Castaldi
02:13:19 pour l'équipe du soir
02:13:24 - Vous aurez du chaste-tag également ce soir
02:13:27 et puis votre film "La surface de réparation"
02:13:30 à suivre à partir de 22h30
02:13:33 Andreas Krohn
02:13:36 lui est en passe de se faire reprendre la 4ème étape
02:13:39 elle sera à suivre à partir de 13h30 demain
02:13:42 avec ces mêmes messieurs
02:13:45 elle sera évidemment en direct
02:13:48 - C'est bien David De Formolo
02:13:51 le coureur italien qui fait le travail
02:13:54 on voit sur son visage qu'il imprime un tempo
02:13:57 qui ne permet pas aux autres coureurs
02:14:00 dans un premier temps de remonter
02:14:03 Léni Martinez en bas de l'écran
02:14:06 qui est en train de lui tenter de se rapprocher
02:14:09 du top 10, du maillot jaune
02:14:12 du top 10 de la tête de peloton
02:14:15 c'est important parce qu'il y a 7 descentes
02:14:18 c'est important d'être placé dans les montées
02:14:21 mais c'est aussi important d'être placé dans les descentes
02:14:24 il peut y avoir des cassures dans cette descente
02:14:27 le soleil a fait son apparition
02:14:30 mais il peut y avoir des parties un peu humides
02:14:33 Michel Katowski toujours vigilant à l'oreillette
02:14:36 - Il n'y a plus d'échappée devant
02:14:39 c'est désormais un peloton groupé qui ouvre la route
02:14:45 - On va se regrouper autour de l'Enerve Roenetveld
02:14:48 qui a montré de belles choses hier
02:14:51 - De plus il n'attend qu'une chose
02:14:59 c'est de pouvoir mettre en route
02:15:02 - Allez à mon tour !
02:15:05 Les équipiers aiment vraiment ça
02:15:08 ils prennent du plaisir à se mettre au service des autres
02:15:11 et on sait que Lorenz de plus attend que ça
02:15:14 - Vas-y, durci, accélère
02:15:17 - Ce qui est étonnant c'est de voir que
02:15:20 Matej Morik n'a plus qu'un équipier
02:15:23 en la personne de Damiano Caruso devant lui
02:15:26 - Il n'y avait pas une barène Victorius très grimpante
02:15:29 très grimpeuse sur ce tour de Pologne
02:15:32 - Vous voyez ces ascensions toujours typiques
02:15:35 très irrégulières avec des redescentes
02:15:38 des gros pourcentages
02:15:41 - C'est terrible de reprendre de la vitesse
02:15:44 ça redonne de l'élan, ça casse le rythme
02:15:47 on navigue entre le petit plateau et le grand plateau
02:15:50 - A l'arrière du peloton on a vu Michael Scherel
02:16:02 pour AG2R Citroën
02:16:05 Marie Warbas à côté de lui
02:16:08 Carpret d'Agekagen
02:16:11 Kroon qui va tenter de s'accrocher un peu
02:16:14 Il reste Tim Willems dans la roue de David Effermolo
02:16:17 une fois qu'il va s'écarter
02:16:20 et Brandt-Matlulti qui fait l'état de ce qui se passe derrière
02:16:23 - On a repris une portion montante
02:16:29 - On voit les coureurs qui regardent sur leur compteur
02:16:37 comme l'expliquait Pierre
02:16:40 et là on est dans des pourcentages
02:16:43 qui sont assez roulants
02:16:46 mais qui font mal à tout le monde
02:16:49 car David Effermolo imprime à un tempo
02:16:52 qu'on voit souvent regarder son compteur
02:16:55 comme le faisait habituellement Christopher Froome
02:16:58 Il fait mal à tout le monde
02:17:01 même à Tim Willems qui est dans sa roue
02:17:04 - On a la groupe à Mabé-Dégy pour Lenny Martinez
02:17:07 Un peu plus haut on a Max Poul
02:17:10 et Oscar Olny également bien placé
02:17:13 Un peu plus haut on a également Ed Dunbar pour la Jayco
02:17:16 et c'est Kimé Hidouk pour l'équipe Ineos
02:17:19 et Tosh Vandersand
02:17:22 qui clôt cette fin de peloton
02:17:25 - Plus pour longtemps
02:17:28 puisque cet écrémage se fait vraiment par l'arrière
02:17:31 on perd des unités petit à petit
02:17:34 au fur et à mesure des kilomètres
02:17:37 que l'allure augmente
02:17:40 il va rester plus que les meilleurs
02:17:43 c'est certainement un peloton d'une quarantaine
02:17:46 une cinquantaine d'unités pour l'instant
02:17:49 - Il y a une relative déception
02:17:56 pour la Jumbo-Bismarck
02:17:59 qui a terminé tout de même assez loin
02:18:02 il est désormais 37ème au classement général
02:18:05 seul Sam Moomen a passé la ligne à moins d'une minute
02:18:08 de Matej Mouric
02:18:11 il ne risque pas de jouer les premiers rôles
02:18:14 cette semaine en Pologne pour cette formation néerlandaise
02:18:17 - On peut gagner le chrono du côté de Tobias Huss
02:18:20 plus trop d'espoir au général pour l'instant
02:18:23 - Après ils ne peuvent pas tout gagner non plus
02:18:26 ils vont gagner le Giro et le Tour
02:18:29 ils vont aligner leurs deux leaders sur la Volta
02:18:32 - Ça peut faire grand chelem cette année
02:18:35 - Une quarantaine de coureurs dans le groupe Maillot Jaune
02:18:41 - Damiano Caruso toujours avec Matej Mouric
02:18:53 - Lenny Martinez qui surveille ce qui se passe devant
02:18:56 il n'a pas un très grand gabarit
02:18:59 il est obligé de se décaler
02:19:02 il regarde qui c'est qui roule
02:19:05 c'est encore Davide Formolo
02:19:08 - Encore une cinquantaine de coureurs dans ce peloton de tête
02:19:15 - Garin Thomas fait forte impression
02:19:22 depuis ce début de Tour de Pologne
02:19:25 il fait preuve d'une grande sérénité
02:19:28 certes pas le leader d'après ce qu'on a cru comprendre
02:19:31 à l'issue de la deuxième étape et de son travail
02:19:34 mais il est affûté, toujours à gare, toujours vigilant
02:19:37 - On se dirige tout droit vers une course de côte
02:19:50 la dernière ascension
02:19:53 je n'ai pas l'impression qu'il y aura un mouvement dans cette course
02:19:56 - J'ai l'impression que ça roule presque trop vite
02:19:59 pour pouvoir anticiper
02:20:02 on a vu Baptiste Tella, le coureur de la formation Astana
02:20:05 bien placé, le dossard 31
02:20:08 c'est lui qui a condamné Rapha Machka
02:20:11 on le regardait se retourner
02:20:14 regarder devant
02:20:17 mais finalement l'allure
02:20:20 qui est imposée par David Deformolo
02:20:23 est telle que c'est impossible d'attaquer à ce moment-là de la course
02:20:26 - Cette ascension n'est pas forcément propice
02:20:32 on le voit, on craignait
02:20:35 au niveau du profil, ça reste très irrégulier
02:20:38 ce n'est vraiment pas propice pour un grimpeur
02:20:41 pour faire des différences
02:20:44 - La course est un peu plus raide
02:20:47 un petit kilomètre à près de 11%
02:20:50 - C'est rentré pour Kevin Vauquelin
02:20:53 en queue peloton
02:20:56 - Ça veut dire que ça ne roule pas
02:20:59 ou que ce n'est pas aussi dur que ce qu'on avait imaginé
02:21:02 - Luxembourgeois Michel Rys
02:21:05 également à ses côtés
02:21:11 - C'est quand même un seul équipier
02:21:14 alors qu'il y a presque 40 ou 50 coureurs dans le peloton
02:21:17 ça pour les prochains jours
02:21:20 s'il reste leader, s'il y a une ascension loin de l'arrivée
02:21:23 on va essayer de l'isoler
02:21:26 - La 5ème étape est pas mal propice à ça
02:21:29 avec de grosses ascensions en début
02:21:32 et ensuite un circuit dur
02:21:35 vers Bielsko-Biala
02:21:38 - Il y a les UAE qui sont 5
02:21:41 Ineos pareil
02:21:44 et lui il est tout seul avec Carruzzo
02:21:47 s'il y a un début d'étape difficile
02:21:50 il va vite se retrouver esselé avec Carruzzo
02:21:53 et ils ne pourront pas contrôler toutes les velléités
02:21:56 - On l'a vu, ils ont fait rouler Andrea Pasqualone
02:21:59 Antonio Tiberi, Camille Cradec sur les parties de plane
02:22:02 mais dès que la route s'élève
02:22:05 on a un petit problème avec l'italien Damiano Carruzzo
02:22:08 alors que les autres équipes sont bien en complet
02:22:11 on est désormais dans une partie de faux plat descendant
02:22:14 on n'a pas encore passé le sommet du meilleur grimpeur
02:22:17 - Ah non, encore 5 kilomètres
02:22:20 - Ça c'est piège quand ça redescend
02:22:23 on a l'impression que c'est la fin de la difficulté
02:22:26 et finalement non, non
02:22:29 - C'est bon, on est bien
02:22:32 - Ouais, c'est bon
02:22:35 - C'est bon, on est bien
02:22:38 - C'est bon, on est bien
02:22:41 - C'est bon, on est bien
02:22:44 - C'est bon, on est bien
02:22:47 - C'est bon, on est bien
02:22:50 - C'est bon, on est bien
02:22:53 - C'est bon, on est bien
02:22:56 - C'est un vrai effort de puncher final sur les 500 derniers mètres
02:22:59 - Ça va être explosif
02:23:02 - Dorian Godon qui est là
02:23:08 - Cataneau qui remonte sur la gauche de l'écran
02:23:11 avec Ilan Vanwielder en 3ème position
02:23:14 pas tout de suite dans sa roue, il me semble que c'est Kevin Vauclin
02:23:17 qui est encore là
02:23:24 - C'est Michel Orisfeld
02:23:27 - C'est un vrai travail d'asphyxie finalement
02:23:45 Messieurs, on fait un tempo pour dissuader tout attaquant
02:23:48 pour garder le plus au chaud Rafaël Maschka
02:23:51 tactique plutôt défensive pour l'instant
02:23:54 même si on a l'impression que l'équipe UAE se livre
02:23:57 - Oui, ils se livrent, ils ont durci dans la première partie
02:24:00 qui était celle avec le plus de pente
02:24:03 maintenant ils vont essayer de ne pas se faire déborder
02:24:06 avant la descente
02:24:09 dès qu'ils vont sentir qu'une équipe commence à remonter
02:24:12 certainement Tim Wilhelms qui va essayer d'accélérer
02:24:15 mais il faut utiliser, comme l'a dit Johan
02:24:18 chacun tire le meilleur de ses qualités
02:24:21 et là pour l'instant c'est David Deformolo
02:24:24 mais dès qu'on va sentir le souffle d'une autre équipe
02:24:27 essayer de remonter
02:24:30 ce sera à Tim Wilhelms d'accélérer
02:24:33 - Ils n'arrivent pas, d'ailleurs on a vu les coureurs de la formation
02:24:36 DSM tenter de remplacer Oscar Hinley
02:24:39 mais ça roule tellement vite, aussi bien dans les montées
02:24:42 que dans les descentes et regardez ce que vont faire
02:24:45 le team Emirates, c'est simplement qu'ils vont aller chercher
02:24:48 tantôt l'intérieur, tantôt l'extérieur
02:24:51 - Ferme les portes - Ferme les portes
02:24:54 - Là ils sont dans la petite redescente
02:25:03 et ils vont reprendre une dernière petite montée
02:25:06 pour aller chercher la ligne du meilleur grimpeur
02:25:09 - Le renseignement de Sarr4 de la formation INEOS
02:25:12 à l'arrière du peloton
02:25:15 - Voilà, Formolo terminé, c'est Tim Wilhelms qui prend le relais
02:25:18 qui va essayer de ne pas se faire déborder
02:25:21 en gardant tous ses équipiers, tous ses leaders dans sa roue
02:25:24 - Alors est-ce que comme hier Lucas Hamilton va faire l'air de rien
02:25:27 passer le petit vélo sur la ligne ? - Ça serait bien joué
02:25:30 - Lui qui porte, on le rappelle, le maillot de meilleur grimpeur
02:25:33 même s'il le perdra au profit de Jacopo Mosca
02:25:36 On a bien compris que c'était la priorité
02:25:39 à Ed Dunbar dans cette formation
02:25:42 Jaco Aloulin, Tim Wilhelms qui a perdu son passé
02:25:45 - C'est son équipe qui a perdu la roue de Tim Wilhelms
02:25:48 - Cataneo qui est passé en tête - Il me semble que sur les 5 derniers mètres
02:25:51 il y a eu le vélo passé par l'italien
02:25:54 - Les points, la petite prime
02:26:00 - Et là c'est parti pour une longue descente
02:26:04 à l'approche de l'arrivée à Duschnikisdreui
02:26:07 On va revoir, vu de face ça va être compliqué
02:26:10 de voir grand chose
02:26:13 sur ce passage
02:26:16 - On ne peut pas dire qu'elle était fortement disputée
02:26:19 C'est Caruso même qui passe en tête
02:26:22 - On annonce Caruso
02:26:25 - Bon, dans Cataneo
02:26:28 - Ils ne sont pas dans le classement
02:26:31 - C'était Jens Keukelaer, le corps de la formation IF
02:26:34 - Et on va voir la fin de la formation du passage de Damiano Caruso
02:26:37 En tête de cette ascension de Zinnietsch
02:26:40 Voici le classement général
02:26:43 - Voilà, anecdotique puisque Jacopo Mosca a fait le plein
02:26:46 Aujourd'hui il va y avoir une avance confortable
02:26:49 ce soir de 10 unités face à Lucas Hamilton et Damiano Caruso
02:26:52 Mais la force peut-être de Jacopo Mosca c'est que ce sont
02:26:55 deux coureurs qui ne vont pas jouer ce maillot
02:26:58 et on devrait retrouver Jacopo Mosca au moins en tête
02:27:01 - On est certes en descente
02:27:04 mais c'est un travail très important ce qu'est en train de faire Tim O'Lambs
02:27:07 de garder cette position en tête
02:27:10 On a vu Michael Scherrel derrière, Damiano Caruso qui est venu se replacer
02:27:13 et la formation INEOS qui pointe le bout de son nez désormais
02:27:16 sur la gauche de l'écran
02:27:19 - Le travail des signaleurs pour ce virage à gauche
02:27:28 cet épingle même
02:27:31 - Passe qu'un demi-tour
02:27:34 - Heureusement chaussée sèche aujourd'hui
02:27:37 à la différence de la première étape
02:27:40 qui a fait des dégâts avec les orages
02:27:43 - Michael Scherrel qui est revenu se positionner
02:27:46 dans les tout premières positions
02:27:49 je ne sais pas s'il roule pour lui ou s'il roulait pour quelqu'un
02:27:52 mais il n'a pas réussi à le suivre
02:27:55 il a fait signe qu'il voulait redescendre
02:27:58 chercher son équipier
02:28:01 - On cherche Andrea Vendra
02:28:04 puisque c'est le plus petit gabarit dans les premières positions
02:28:07 le coureur italien
02:28:10 et là ça roule très vite, plus de 90 km/h
02:28:13 - C'est technique
02:28:16 - Et puis encore beaucoup de rustine
02:28:19 il faut faire attention où on met les roues
02:28:22 - C'est la dernière étape
02:28:25 - C'est la dernière étape
02:28:28 - C'est la dernière étape
02:28:31 - C'est la dernière étape
02:28:34 - C'est la dernière étape
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