Retrouvez le replay de la 7e étape du Tour de Pologne du 04/08/2023.
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00:00:00 De retour sur cette dernière étape de ce Tour de Pologne.
00:00:04 On va vivre ensemble le kilomètre zéro, le départ de cette dernière étape.
00:00:09 Pierre Roland et Ioann Offredo sont rentrés de la cantine.
00:00:12 Ils sont présents pour une belle journée de vélo.
00:00:16 Trois heures avant le départ, comme les coureurs.
00:00:19 On voit les coureurs derrière la voiture neutre.
00:00:22 Ils sont prêts. On voit déjà Thomas Durent prêt sur la droite de la voiture.
00:00:29 Il va bientôt s'écarter, laisser place aux premières attaques de cette dernière étape.
00:00:34 J'ai une première question pour vous.
00:00:36 Est-ce qu'on s'attend à un départ classique ?
00:00:38 On rappelle qu'il y a quelques dixièmes de seconde d'écart entre Matei Maurits et João Almeida.
00:00:45 Est-ce que ça va changer quelque chose ?
00:00:47 Dans les premiers kilomètres, on sait qu'il y aura des bonifications sprint intermédiaires.
00:00:53 Au kilomètre 67, vous voyez ce profil entre Zap'G et Cracovie.
00:00:58 On a 166 kilomètres au total au programme.
00:01:01 Est-ce que ça va changer quelque chose ce sprint intermédiaire ?
00:01:04 Est-ce qu'on va laisser partir une échappée d'abord et revenir ensuite ?
00:01:06 Ou est-ce qu'on va tout contrôler de la part de la formation ?
00:01:09 Est-ce qu'on a envie de faire la course aujourd'hui ?
00:01:12 Forcément, on a envie de gagner le clashment général.
00:01:16 Quelques dixièmes de seconde séparent Maurits de João Almeida.
00:01:20 Est-ce qu'il est en capacité de pouvoir prendre des secondes de bonification ?
00:01:23 Il y a des secondes de bonification sur ce circuit.
00:01:25 Ils interviendront au kilomètre 65.
00:01:28 Trois secondes, deux secondes et une seconde.
00:01:30 Idem à l'arrivée, 10, 6 et 4.
00:01:33 Pour pouvoir mettre en difficulté Matej Mauric, il va falloir surveiller ce départ.
00:01:37 On voit que Thomas Derent est vigilant. Il a envie d'aller en échappée.
00:01:41 Il va falloir suivre le comportement de la formation Team Emirates.
00:01:44 On s'attend à un sprint, bien évidemment.
00:01:46 Mais il va y avoir une course dans la course, un peu comme hier.
00:01:49 Mathieu Cataneo, qui a remporté le chrono, lui, a fait un rapproché au général.
00:01:53 Les deux coureurs, le sloven et le portugais, dans un dixième de seconde.
00:01:59 On sait que c'est important de remporter une course comme le Tour de Pologne,
00:02:04 avec ce circuit final qui aura lieu dans Krakow.
00:02:08 La météo est bonne.
00:02:10 Ça va être stratégique.
00:02:12 On voit ce départ, mine de rien, départ fictif.
00:02:15 Ça donne souvent des indications sur ce qui va se passer.
00:02:18 On voit Bernd Landberg, puisque tout simplement, de la formation Sudal Quick-Step,
00:02:22 il a un coureur comme Team Merlier.
00:02:24 On a des coureurs qui sont intéressés par un sprint.
00:02:26 On a des coureurs qui sont intéressés par un général.
00:02:28 On a des intérêts contraires.
00:02:30 On a des intérêts divergents.
00:02:32 Thomas Derenf, lui, a bien envie de s'échapper.
00:02:36 On le voit, ça va être très intéressant ce départ.
00:02:38 On a tous les ingrédients pour avoir une étape de folie.
00:02:42 Il en manque peut-être un, messieurs.
00:02:44 Contrairement aux années précédentes, on avait quelques difficultés au début de l'étape.
00:02:48 C'est un peu la tradition.
00:02:50 Quand on allait vers Krakow, les choses étaient plus faciles.
00:02:54 Mais le début d'étape, parfois, était assez escarpé.
00:02:56 Mais cette année, on n'a pas de difficultés notoires.
00:02:59 C'est là, peut-être, que le bas blesse pour la formation UAE.
00:03:02 On aurait eu 2-3 difficultés un peu pentues.
00:03:04 Peut-être qu'on aurait pu tenter de mettre en difficulté ou en tout cas d'isoler Matei Moric.
00:03:08 On sait qu'en termes d'équipe de supériorité naturelle,
00:03:15 la Bahreïn est un peu moins armée par rapport à cette formation UAE.
00:03:18 Elle est moins armée quand ça monte.
00:03:20 Là, aujourd'hui, ils ont largement ce qu'il faut.
00:03:23 C'est vrai qu'on aurait tous aimé avoir le classement inversé.
00:03:27 C'est-à-dire Almeida avec une petite seconde d'avance sur Mauric.
00:03:31 Ça nous aurait rappelé l'édition du Tour de Croatie la saison passée,
00:03:36 où Mauric a été chassé les secondes dans le dernier jour.
00:03:40 Une seconde prise en route, plus une seconde à l'arrivée.
00:03:45 Et voilà, ça c'est le départ fictif.
00:03:48 L'équipe UAE qui se met à rouler.
00:03:50 Intéressant, après les premiers enseignements.
00:03:53 On voit tout de suite.
00:03:55 On ne veut pas d'échapper.
00:03:57 Ils vont vouloir aller jusqu'à la bonif, grouper ou essayer.
00:04:00 Là, c'est un gros message qu'ils envoient à l'ensemble du peloton.
00:04:03 David De Formolo qui se place en tête.
00:04:05 Lui qui a été habitué à rouler aussi bien dans les bosses que sur le plat.
00:04:09 Le message est envoyé à tout le peloton.
00:04:11 On a décidé de faire le sprint de bonification qui interviendra au kilomètre 65.
00:04:16 Trois secondes de bonification à aller chercher.
00:04:19 Deux secondes pour le deuxième, une seconde pour le troisième.
00:04:22 Il va y avoir match, il va y avoir du sport sur cette étape.
00:04:25 Si on suit cette tactique adoptée par cette formation,
00:04:28 ça veut dire qu'on va asphyxier les tentatives d'attaque.
00:04:31 Ça veut dire qu'on va mettre un tempo assez important.
00:04:34 On va rouler vite dans ce début d'étape.
00:04:37 Après, on va ralentir un tout petit peu.
00:04:40 Ils ne vont pas rouler à 55 km/h pendant 60 km.
00:04:43 Mais là, ils font comprendre, ils font passer un message au peloton.
00:04:46 C'est-à-dire pas d'échapper avant le kilomètre 60.
00:04:48 Regardez l'attitude de Thomas Noren qui lui voulait y aller.
00:04:51 Il va attendre peut-être le kilomètre 60.
00:04:53 Peut-être qu'il y a des coureurs qui vont tenter le coup.
00:04:56 Mais ils vont se poser 10, 20, 30 secondes devant.
00:04:59 L'échapper ne pourra pas se développer.
00:05:01 C'est un message passé.
00:05:03 Il faudra être patient pour essayer de s'extirper du peloton.
00:05:08 Il y a aussi quelques sprinters qui manquent.
00:05:12 Du côté de la Jumbo-Visma notamment.
00:05:14 La FCOI qui n'a pas pris le départ du contre-la-monte
00:05:17 en vue des championnats du monde qui arrivent ce dimanche.
00:05:20 Il y a une lutte divergente avec des intérêts différents.
00:05:26 On a du côté de la formation UAU Team Emirates,
00:05:29 bien évidemment, le général en vue.
00:05:31 On est dans le même 10e que Matej Mauric.
00:05:34 Et on a également un sprinter du côté de cette formation.
00:05:38 La personne de Pascal Ackermann qui n'a pas pu disputer tous les sprints.
00:05:42 On va avoir du renfort du côté de la formation intermarché Circus Wanti.
00:05:47 On a Gaben Tintzen qui n'a pas pu s'exprimer pleinement dans les sprints.
00:05:52 Ça va être une course intéressante et surtout stratégique.
00:05:57 Comment on va gérer les choses ?
00:05:59 Est-ce que Matej Mauric est capable de résister à un Jaou Almeida
00:06:04 aussi bien sur les sprints intermédiaires que dans le final ?
00:06:07 Ça promet beaucoup de sport.
00:06:09 Il va y avoir beaucoup de marquages entre les coureurs.
00:06:12 Ça va être sympathique.
00:06:15 Est-ce que pour vous, le seul espoir de Jaou Almeida,
00:06:19 c'est ce sprint bonification au kilomètre 67 ?
00:06:22 Vous pensez quand même qu'on peut assister à de la course
00:06:25 même dans le circuit final ?
00:06:27 On rappelle que c'est 10-6-4 à l'arrivée.
00:06:30 3-2-1 sur ce sprint intermédiaire.
00:06:32 Oui, mais ça va être compliqué.
00:06:34 En tout cas, il la tente.
00:06:36 Il tente le tout pour le tout.
00:06:38 Ça va être compliqué de surprendre Matej Mauric
00:06:41 qui, sur le plat, a une meilleure pointe de vitesse qu'Almeida.
00:06:45 Mais en tout cas, on joue la carte à fond.
00:06:48 On aurait pu penser qu'Almeida, lui qui vise la Vuelta dans quelques semaines,
00:06:53 ne prenne pas tous les risques.
00:06:55 Mais là, c'est une course à étapes, World Tour d'une semaine,
00:06:58 le Tour de Pologne, course très importante du calendrier.
00:07:01 On essaye de mettre ce qu'on a sous la main,
00:07:04 ce que l'organisateur propose, ce que le parcours propose.
00:07:07 Et là, il y a ce sprint bonif dans une soixantaine de kilomètres.
00:07:11 Et c'est une opportunité de reprendre la main sur le classement général.
00:07:15 Et Johan, sur ce que l'on a vu pendant la semaine,
00:07:18 ces dernières semaines, au vu de l'équipe de Matej Mauric
00:07:24 qui a un stage conçu pour contrôler sur le plat et emmener,
00:07:27 en tout cas protéger le leader qui est Matej Mauric en ce moment,
00:07:31 on a quand même un petit avantage du côté de la Bahrein Victorius.
00:07:34 Même sur la pointe de vitesse pure, comme le disait Pierre,
00:07:37 par rapport à Joao Almeida, cette équipe UAE,
00:07:39 elle était faite pour faire des différences lorsque la route s'élevait.
00:07:42 Ils ne l'ont pas fait, peut-être à regret, aujourd'hui.
00:07:45 Et maintenant, on a un sprint intermédiaire, mais qui est plutôt roulant,
00:07:50 en tout cas plat, sans aucune difficulté.
00:07:52 L'avantage, c'est que c'est bien pour les téléspectateurs,
00:07:55 devant nos écrans, c'est intéressant de voir une course comme ça.
00:08:00 On a vu du côté de la Bahrein un coureur qui va très vite,
00:08:05 en la personne d'Andrea Pasqualone.
00:08:07 On peut trouver des alliés de circonstance du côté de la Bahrein,
00:08:12 des coureurs qui vont pouvoir essayer de disputer le sprint.
00:08:15 Est-ce qu'il y a entente ou pas ?
00:08:16 Les directeurs sportifs vont-ils se parler ou non,
00:08:19 afin qu'il n'y ait pas de secondes de bonification attribuées à Jaou Almeda ?
00:08:25 Mais ça va être stratégique sur le papier, effectivement.
00:08:29 Jaou Almeda, ce n'est pas le plus rapide.
00:08:31 Sauf que sur le terrain, il peut y avoir des circonstances différentes.
00:08:37 On voit que si cette équipe UAE se place à l'avant,
00:08:41 c'est qu'on ne va pas se contenter de terminer à la deuxième place de ce Tour de Pologne.
00:08:45 On a envie de le gagner.
00:08:47 Le seul moyen de remporter ce Tour de Pologne,
00:08:50 c'est de prendre des secondes de bonification.
00:08:52 Pierre, j'ai une interrogation.
00:08:54 Ce sera le rôle joué par Pascal Ackermann, qui est un sprinter.
00:08:57 Dans la préparation de ce sprint,
00:08:59 est-ce que vous attendez à ce qu'il joue le rôle de poisson pilote,
00:09:03 inversé finalement, un petit peu ?
00:09:05 Parce qu'on sait que cette formation UAE était plutôt composée de grimpeurs.
00:09:09 Très clairement, Ackermann va avoir un rôle important,
00:09:12 aussi bien pour le lancer, et pour essayer de terminer juste derrière.
00:09:16 Essayer de faire un intercalé entre lui et Mauric.
00:09:21 Mais bon, je trouve que c'est une belle initiative.
00:09:25 Il la joue à fond.
00:09:27 On voit Formolo qui travaille toute l'année et qui est encore au boulot aujourd'hui pour la UAE.
00:09:33 En tout cas, on joue à fond.
00:09:35 Mais quand on voit, je ne sais pas si on va revoir le tableau des secondes de bonification
00:09:41 remporté par Matej Mauric,
00:09:43 il y a quand même de grandes chances qu'il en remette une petite ou deux sur le coup
00:09:48 et qu'il se tranquillise au final pour le général.
00:09:52 Mais c'est bien joué de la part de UAE.
00:09:55 On voit Matej Mauric sur 7 jours de course,
00:09:58 qui a glané 22 secondes de bonification.
00:10:01 João Almeida 10, Majka 10, Kwiatkowski 8.
00:10:05 Voilà pour les prétendants au classement général.
00:10:07 Pour vous Pierre, ça montre la supériorité si on prend juste ce duel.
00:10:12 Ça veut dire que Mauric a terminé plus souvent dans les trois premiers.
00:10:17 Ça va être la première fois de ce Tour de Pologne qu'une bonification en cours d'étape est disputée.
00:10:22 Donc on va voir.
00:10:23 Ce sprint bonification au kilomètre 67,5 est quand même dans une partie montante.
00:10:31 Alors c'est quand même relatif.
00:10:33 Les coureurs vont avoir 5 kilomètres.
00:10:36 Ils vont partir de 225 mètres d'altitude pour aller jusqu'à 275.
00:10:40 Il va quand même avoir 50 mètres de dénivelé.
00:10:43 Est-ce que Marusko peut passer ?
00:10:44 Je pense que Marusko va passer.
00:10:46 Mais voilà, c'est un léger faux plat montant.
00:10:48 C'est quand même à prendre en compte.
00:10:50 En tout cas, on la joue à fond.
00:10:53 Et les coureurs qui veulent s'échapper,
00:10:55 donc il va y avoir une deuxième course.
00:10:57 Ça, ça va rendre cette étape intéressante.
00:10:59 C'est-à-dire qu'on va se rapprocher de l'arrivée.
00:11:02 Donc pour les coureurs qui vont s'échapper après la bonification,
00:11:06 il ne restera plus que 100 kilomètres.
00:11:08 Et 100 kilomètres, c'est plus facile à tenir.
00:11:10 C'est un effort qui va être beaucoup moins long.
00:11:12 Ça va être un effort d'un tout petit peu plus de 2 heures.
00:11:15 Ça promet une belle bataille.
00:11:17 En tout cas, ça nous rend cette course, cette étape,
00:11:20 la UAE va nous rendre cette étape très intéressante.
00:11:24 On a vu la composition de cette équipe UAE,
00:11:27 avec outre Pascal Ackermann et Joao Almeida.
00:11:29 On a Finn Fischer-Black, David Eformolo,
00:11:31 qui travaille depuis le début de cette étape.
00:11:33 Rafaël Machka, Brandon McNutty et Tim Wellens.
00:11:36 On n'a pas forcément le train pour un pur sprinter.
00:11:40 Ackermann devait se débrouiller un peu tout seul.
00:11:43 C'était ce qui s'était passé,
00:11:45 ce qui s'était dit au départ de cette course en Pologne.
00:11:48 Ils ont joué le général.
00:11:49 On a amené un sprinter,
00:11:50 mais qui devait se débrouiller tout seul,
00:11:52 sans forcément avoir un poisson pilote attitré.
00:11:54 On peut créer aussi de la difficulté à l'équipe Bahrein,
00:11:59 du côté de la UAE,
00:12:01 en envoyant après ce sprint bonification,
00:12:04 Brandon McNutty à l'avant.
00:12:07 Brandon McNutty, il est sixième à 39 secondes.
00:12:10 Il a fait une très grosse remontée hier,
00:12:13 à l'issue du compte Lamontre.
00:12:15 Très clairement, lui, je ne pense pas qu'il va avoir
00:12:17 à collaborer et à travailler pour le sprint intermédiaire.
00:12:21 Mais peut-être que c'est dans les plans de l'envoyer
00:12:24 après la bonne hive, dans une échappée,
00:12:27 et essayer de mettre en difficulté la Bahrein.
00:12:30 Oui, et puis d'autant plus que,
00:12:32 certes, on prévoit un sprint à Krakow,
00:12:35 mais moi, ce que j'aimerais vous montrer,
00:12:37 c'est les images d'il y a deux ans,
00:12:39 lors du Tour de Pologne victorieux de João Almeida.
00:12:43 C'était en 2021.
00:12:45 Même arrivé à Krakow,
00:12:46 on ne sera pas vraiment au même endroit.
00:12:48 La ligne d'arrivée ne sera pas vraiment au même endroit,
00:12:50 mais on a un profil,
00:12:51 l'arrivée plutôt plate,
00:12:53 destinée aux sprinters.
00:12:56 Et puis, en fait, on avait un groupe d'échappée
00:12:59 qui a résisté, qui a su résister.
00:13:01 Alors, le groupe était plutôt de très bonne qualité,
00:13:04 puisqu'on avait côté français Alexis Ronard,
00:13:06 on avait Julius Vandenberghe,
00:13:08 et puis on avait surtout Matteo Jorgensen,
00:13:11 désormais à la Movistar et qui quittera cette équipe.
00:13:14 Et puis, il y avait également Janni Moscon à l'époque.
00:13:17 Et regardez ce groupe qui avait terminé avec une dizaine de mètres
00:13:20 d'avance sur le peloton.
00:13:21 Et c'était Julius Vandenberghe qui était allé gagner.
00:13:24 Donc, cette hypothèse, Pierre,
00:13:27 de faire de la course,
00:13:29 elle n'est pas totalement à exclure,
00:13:30 même si, évidemment,
00:13:32 elle n'est pas la plus prévisible.
00:13:34 Oui, surtout, comme je vous ai expliqué,
00:13:36 l'échappée, elle ne va pas partir avant le kilomètre 60.
00:13:40 On aura des garçons frais.
00:13:41 On aura des garçons qui vont sortir plus tard
00:13:43 et qui seront plus frais.
00:13:44 Ça n'a rien à voir avec une échappée du matin
00:13:46 qui part au kilomètre zéro,
00:13:47 où on va s'épuiser tout au long de l'étape.
00:13:50 Là, il va y avoir des coureurs frais.
00:13:52 Ils vont tenir deux heures.
00:13:53 Ce ne sera pas des coureurs qui attaquent le kilomètre zéro
00:13:57 où leur seule chance de prendre l'échappée,
00:13:59 c'est d'attaquer le kilomètre zéro.
00:14:00 Ce sera des coureurs vaillants,
00:14:02 parce que ça va rouler très, très vite pour la Bonif.
00:14:04 Donc, derrière, les coureurs qui vont s'échapper,
00:14:06 ce sera automatiquement de solides rouleurs
00:14:07 et des coureurs en grandes conditions.
00:14:09 Donc, voilà, il y a des chances.
00:14:11 Et aussi, il ne faut pas oublier
00:14:13 qu'il y a les championnats du monde à Glasgow ce week-end.
00:14:16 Il y a quand même quelques sprinteurs qui se sont retirés.
00:14:19 Donc, à part l'équipe de Merlier, la Soudal Quick-Step,
00:14:24 il reste quelques noms.
00:14:27 Il reste quelques noms, mais pour contrôler vraiment le peloton,
00:14:30 je vois principalement cette équipe.
00:14:32 Après, il y a l'équipe Movistar pour Gaviria.
00:14:35 Autour de Gaviria, qu'on a vu sur les images,
00:14:37 c'est lui qui règle le sprint derrière les quatre échappées.
00:14:40 Donc, voilà, certainement, beaucoup de motivation
00:14:43 du côté de Gaviria également.
00:14:45 Mais il manque quelques sprinteurs.
00:14:47 Il y a des équipes qui sont quand même bien décimées,
00:14:49 comme la Jumbo-Visma, qui a perdu trois coureurs sur cette course.
00:14:54 Il y a des coureurs qui vont avoir des équipes,
00:14:56 qui vont avoir intérêt aussi.
00:14:58 C'est le cas de Marine Vandenberg du côté de l'AF Education.
00:15:01 Il a montré qu'il était capable d'avoir une belle pointe de vitesse
00:15:04 aussi bien dans un peloton réduit
00:15:06 que sur une arrivée quasiment massive.
00:15:11 - Là, on a un kilomètre de ligne droite.
00:15:13 - Oui, un kilomètre de ligne droite.
00:15:15 Maréchco, qu'on a vu souvent distancé,
00:15:18 ce final, il est tout plat, il pourrait lui correspondre.
00:15:21 On va avoir un des alliés de circonstance.
00:15:23 Je pense que la formation intermarché Circus Fonty,
00:15:25 également, qui est passée à côté,
00:15:28 va avoir un intérêt forcément à disputer le sprint.
00:15:32 Je pense aussi à des cohortes comme Edward Tunz
00:15:35 ou Milan Menten qui peuvent s'imposer au sprint.
00:15:38 Ça va être vraiment stratégique et c'est assez étonnant
00:15:40 de voir ce début de course avec une seule formation
00:15:43 qui n'est pas celle du leader,
00:15:45 qui est celle du deuxième du classement général,
00:15:47 du dauphin du maillot jaune,
00:15:49 de se mettre en traite.
00:15:51 Et l'objectif, il est clair, on l'a compris.
00:15:54 Dans le peloton, il n'y aura pas d'échappée
00:15:56 avant le premier sprint intermédiaire.
00:15:59 - Pour être totalement précis, ce sprint intermédiaire tant attendu,
00:16:03 avec ce repère kilométrique en haut à gauche de votre image,
00:16:07 il est à 99,1 km de l'arrivée.
00:16:11 On va se mettre ça comme repère.
00:16:14 Il reste un peu plus de 56 km encore pour y arriver,
00:16:20 avec toujours ce peloton mené par cette équipe UAE
00:16:23 de João et Maïda, avec David et Formolo
00:16:25 comme premier étage pour rouler
00:16:28 et pour décourager les attaques derrière.
00:16:32 On a bien compris qu'on ne laisserait pas sortir.
00:16:34 On ne va pas gaspiller de force inutilement,
00:16:37 même si je pense qu'il y avait pas mal de motivé ce matin
00:16:40 pour pourquoi pas aller à l'avant.
00:16:42 On a déjà bien balisé ce début d'étape.
00:16:47 Ce que je vous propose, c'est de prendre une première pause
00:16:49 et on revient tout de suite pour la suite de cette dernière étape.
00:16:52 152 km encore à couvrir dans cette dernière étape
00:17:00 du Tour de Pologne et la situation reste inchangée.
00:17:03 Aucune échappée depuis le départ de cette étape.
00:17:06 Le peloton contrôlé par la formation UAE Team Emirates
00:17:09 de João et Maïda, on le rappelle deuxième,
00:17:12 mais ex-aequo dans le même temps que Matei Mauric
00:17:15 et il y a un sprint intermédiaire tout à l'heure
00:17:18 dans une cinquantaine de kilomètres
00:17:20 pour peut-être décider qui de Matei Mauric
00:17:23 ou de João et Maïda va remporter ce 80e Tour de Pologne.
00:17:28 On en arrive à la dernière étape.
00:17:30 Messieurs, c'est l'occasion de faire un bilan tous ensemble
00:17:34 de ce Tour de Pologne, notamment pour les équipes françaises.
00:17:38 Et on va débuter tout simplement avec l'équipe Arkea Samsic
00:17:42 qui avait emmené Kevin Vauclin pour le classement général,
00:17:45 David Decker et Dan Maclay pour les arrivées au sprint.
00:17:48 Et je crois que Yvon Caire, le directeur sportif
00:17:51 de cette formation bretonne est avec nous.
00:17:53 Bonjour Yvon.
00:17:54 Oui, bonjour.
00:17:55 Vous nous entendez bien, ça c'est une belle nouvelle
00:17:58 parce que le réseau en Pologne est parfois peut-être capricieux.
00:18:01 N'est-ce pas ?
00:18:02 Première question, Yvon, elle est toute simple.
00:18:06 Ce Tour de Pologne pour Kevin n'avait pas forcément
00:18:09 commencé de la plus belle des manières
00:18:11 mais il y a eu un beau résultat hier
00:18:13 et c'est sans doute bien rassurant
00:18:15 avec un top 10 en World Tour sur un chrono.
00:18:18 Oui, tout à fait.
00:18:20 C'est vrai que l'entame a été un peu compliquée
00:18:23 d'autant plus qu'il était en reprise sur cette épreuve-là.
00:18:27 On ne savait pas trop avec quelles ressources il arrivait.
00:18:30 Il a été un petit peu échaudé par cette chute.
00:18:32 Mais par contre, sur les deux arrivées un peu difficiles,
00:18:36 on a pu voir qu'il était en bonnes conditions
00:18:40 sans être au top.
00:18:41 Et là, sur le chrono, on sentait qu'il allait de mieux en mieux.
00:18:44 Et clairement, hier, on est satisfait de sa performance.
00:18:48 Quelques petites précisions sur la chute
00:18:50 de ce début de Tour de Pologne.
00:18:53 Évidemment, il n'y a rien de cassé puisqu'il a continué.
00:18:56 Mais ça a tapé fort ou on s'est finalement
00:18:59 très peu inquiété le soir au niveau du staff ?
00:19:02 Non, ça n'a pas été vraiment très grave.
00:19:05 Je pense qu'il a été plus marqué psychologiquement
00:19:08 par cette chute-là.
00:19:10 La route était bien grasse.
00:19:12 On est arrivé sur un circuit qui était aussi assez particulier.
00:19:16 Les jours qui suivaient, la météo n'était pas non plus
00:19:20 très avantageuse.
00:19:22 Ce qui fait que je pense qu'il a été plus marqué psychologiquement
00:19:25 que physiquement.
00:19:27 Très bien.
00:19:28 Ce sera quoi la suite pour Kevin après ce Tour de Pologne ?
00:19:32 Il va bien récupérer ce Tour de Pologne.
00:19:35 Il est prévu normalement sur le Tour du Limousin
00:19:38 et sur la Volta dans la foulée.
00:19:40 Très bien.
00:19:41 Je vais laisser mes acolytes, Iono Fredo et Pierre Roland,
00:19:44 qui sont avec moi, pour une petite question pour vous.
00:19:47 Salut Ivon, j'espère que vous allez bien.
00:19:50 J'ai une petite question concernant ce que tu viens de nous dire,
00:19:54 que Kevin était prévu au Tour du Limousin
00:19:58 avant sa participation à la Volta.
00:20:01 Nous, on est très contents à la chaîne L'Equipe
00:20:04 parce qu'on va commenter cette course.
00:20:07 Est-ce que tu penses que ce n'est pas un petit peu trop
00:20:10 le Tour du Limousin avant le Tour d'Espagne ?
00:20:14 Effectivement, sur le papier, on peut penser que ça fait beaucoup.
00:20:18 Mais il faut savoir que Kevin n'a pas couru depuis le Tour de Romandie,
00:20:22 le Tour de Pologne et une reprise.
00:20:24 Donc le fait qu'il ait un support encore sur le Tour du Limousin
00:20:28 où il pourra gérer à la journée, à la carte,
00:20:31 je pense que c'est un bon tremplin quand même
00:20:33 parce qu'il manque de compétition.
00:20:35 Oui, une dernière prise d'informations et de sensations.
00:20:38 C'est ça qui va être recherché sur les routes du Limousin ?
00:20:42 Il a réussi à se rassurer déjà sur le Tour de Pologne
00:20:46 et puis maintenant, aller faire des efforts
00:20:48 pour aller jouer les étapes sur le Limousin,
00:20:51 voir peut-être un bon clément général.
00:20:53 Ça va vraiment le rassurer. Il récupère très bien.
00:20:56 Je pense que c'est le bon tremplin pour la Volta.
00:20:58 Une dernière petite question, Yvon, avant de vous laisser tranquille.
00:21:01 Ce scénario de cette dernière étape, vous vous y attendiez ?
00:21:04 Est-ce que la formation UAE bloque toute vélité offensive
00:21:08 pour aller chercher les bonifications au sprint intermédiaire ?
00:21:12 On avait deux scénarios possibles.
00:21:14 Soit on figeait le clément général, comme il était hier soir,
00:21:18 soit l'UAE ne lâcherait rien et essaierait de remporter le général.
00:21:24 Donc on est parti sur ce scénario-là.
00:21:26 Il va y avoir un peu de support, je pense, à cette bonne ive
00:21:29 et peut-être aussi dans la foulée de cette bonne ive-là
00:21:32 pour des opportunités.
00:21:33 En ce qui vous concerne, des ambitions pour un potentiel sprint à Krakow.
00:21:37 On sait que vous avez David Decker et Dan Maclay au sein de votre effectif.
00:21:41 Il y a eu une reprise un peu délicate pour David.
00:21:45 Est-ce qu'il y a quelque chose qui sera mis en place aujourd'hui pour vous ?
00:21:49 Oui, David était malade en début de Tour de Pologne.
00:21:52 Il semble être revenu dans une bonne disposition.
00:21:55 Donc je pense que c'est notre meilleur placement aujourd'hui
00:21:57 et on va faire en sorte qu'on le mette dans la meilleure disposition
00:22:01 pour faire un très bon résultat à l'arrivée sur un sprint éventuel.
00:22:05 Rendez-vous, Epris. Merci beaucoup, Yvan, d'avoir été avec nous en direct sur la chaîne L'Equipe.
00:22:10 On vous souhaite une bonne fin de course et à très vite.
00:22:13 Merci, à très vite. Merci à vous.
00:22:15 C'est intéressant de connaître l'avis du directeur sportif de Kevin Vauclin.
00:22:24 On sait que c'est un coureur qui est tout jeune, qui a des capacités,
00:22:30 qui se découvre, qui a fait un excellent chrono.
00:22:35 C'était intéressant aussi de voir que le Tour de Limousin,
00:22:39 c'est un passage peut-être pas forcément incontournable pour Kevin,
00:22:44 mais il va pouvoir se tester un grand tour.
00:22:47 C'est toujours intéressant pour, on l'a dit,
00:22:49 ce sera le cas pour Lenny Martinez également,
00:22:52 mais pour augmenter sa cylindrée.
00:22:55 On va voir cette capacité qu'il a à franchir les étapes, étape par étape.
00:23:01 C'est toujours intéressant d'avoir un programme,
00:23:06 un plan de carrière qui soit étalé sur plusieurs années,
00:23:12 de ne pas réfléchir forcément à l'instant T, mais de réfléchir un peu plus à long terme.
00:23:17 J'ai envie de vous entendre, Pierre, de prolonger un peu votre question,
00:23:21 un peu poil à gratter pour Yvan tout à l'heure,
00:23:25 sur cette participation plus ou moins prévue pour l'instant sur les routes du Limousin.
00:23:30 Il y avait quand même pas mal de conditionnels.
00:23:32 On a envie de le faire, on est motivé pour,
00:23:35 parce que c'est une course qui lui correspond, le profil lui correspond.
00:23:38 C'est une course française, on la diffuse, donc c'est important d'y participer.
00:23:44 Mais on a senti que c'était une option et que très clairement,
00:23:48 on a décidé la semaine prochaine de savoir si on le fait ou pas,
00:23:52 dans quelles conditions, est-ce qu'on vise une étape sur deux ou quelque chose dans ce genre,
00:23:56 ou on y va à fond pour le général.
00:23:58 Mais ma question, elle était que dans ce cyclisme moderne,
00:24:01 on a tendance à privilégier l'entraînement à la compétition.
00:24:04 Et en fait, cette course, le Tour du Limousin,
00:24:07 se termine pile une semaine avant le départ du Tour d'Espagne.
00:24:11 On sait que maintenant, ce qu'il y a de vraiment très important,
00:24:15 c'est la fraîcheur, cet aspect physique et psychologique, la fraîcheur.
00:24:19 Et sachant aussi qu'avant une course-étape comme un grand tour, comme la Vuelta,
00:24:24 les coureurs sont convoqués trois ou quatre jours avant le départ,
00:24:27 donc en principe le mardi ou le mercredi au plus tard,
00:24:31 et que cette course se termine le vendredi soir, du côté de Limoges.
00:24:35 On sait que Limoges, ce n'est pas facile d'accès, de retourner chez lui,
00:24:39 je crois qu'il habite du côté de la Normandie.
00:24:41 Donc voilà, très peu de repos.
00:24:44 Quand on connaît cette course, le Tour du Limousin,
00:24:47 c'est ce que j'allais vous demander, elle est très exigeante.
00:24:50 Elle est très exigeante, c'est une course qu'il ne faut surtout pas sous-estimer,
00:24:53 surtout que là, on a commencé à travailler les parcours.
00:24:57 D'ailleurs, je vais aller les reconnaître avec Charles-Antoine et l'équipe de la chaîne.
00:25:02 Des parcours très musclés cette année, avec des circuits à chaque étape très difficiles.
00:25:08 C'est une course où on laisse de l'énergie, on laisse de l'influx,
00:25:12 mais dans sa situation, c'est particulier.
00:25:15 On nous a expliqué qu'il n'a pas couru depuis la Normandie,
00:25:18 il a été blessé et il a besoin d'encore un petit peu d'information.
00:25:22 Mais voilà, en tout cas, on sera très content de le retrouver la semaine prochaine
00:25:25 sur les routes du Tour du Limousin.
00:25:27 Est-ce que ça se fait, ça, de faire une course à la carte, un peu, Johan, quand on est leader ?
00:25:31 Oui, ça peut se faire. On l'a vu, ne serait-ce que sur ce Tour de Pologne,
00:25:34 on a vu Olaf Koei se retirer pour préparer les Championnats du Monde.
00:25:39 Pourquoi pas être présent sur les Tours du Limousin ?
00:25:43 Le Tour du Limousin, on laisse aussi pas mal d'influx nerveux parce que ça frotte.
00:25:48 Petites routes, il y a beaucoup de changements de direction,
00:25:52 le goudron et l'asphalte n'est pas forcément terrible.
00:25:55 On ne laisse pas que de l'influx nerveux, on laisse parfois des plumes.
00:25:59 Il m'est arrivé de tomber sur le Tour du Limousin,
00:26:02 ce n'est pas forcément la préparation idéale.
00:26:06 Après, c'est au choix du coureur.
00:26:09 Il y a autant de coureurs que de possibilités de préparer une course.
00:26:13 Il y a des coureurs qui aiment bien se tester en course,
00:26:17 il y a des coureurs qui préfèrent se tester à l'entraînement.
00:26:20 Il y a deux écoles, c'est vrai qu'on voit ces dernières années,
00:26:23 la plupart des coureurs passent leur temps en stage en altitude,
00:26:26 ce qui peut être fatigant psychologiquement avec l'éloignement de la famille.
00:26:31 Le fait de pouvoir aussi courir, c'est aussi une possibilité de ne pas forcément s'entraîner,
00:26:39 ce qui peut être aussi efficace.
00:26:41 Quand on est en course, on est massé, tous les soirs on a une récupération,
00:26:45 on a son staff autour de soi, on prend des repères.
00:26:50 Kevin Vauquelin, c'est un coureur qui est jeune, il a 22 ans,
00:26:54 il est en pleine possession de ses moyens et nul doute qu'il va arriver
00:26:58 dans les meilleures dispositions pour lui.
00:27:01 Et encore une fois, c'est Miguel Martinez qui nous disait hier sur la chaîne
00:27:08 qu'il avait l'habitude de dire à Lenny qu'il n'y avait pas d'échecs.
00:27:14 Effectivement, il n'y a jamais d'échecs en cyclisme et d'une manière géante dans la vie.
00:27:19 On apprend de ses erreurs et si c'est une erreur cette année,
00:27:24 cette préparation, il l'adaptera et ce sera son propre échelon pour les années à venir.
00:27:31 Si on compare, ce nouveau cyclisme, il y a des dizaines de façons de préparer une course,
00:27:39 d'un jour, d'une semaine et de trois semaines, mais quand on compare,
00:27:43 on ne va pas comparer Kevin Vauquelin avec Primoz Roglic,
00:27:45 mais Primoz Roglic, sa dernière course, c'est le Tour d'Italie,
00:27:48 et il va se présenter à la Vuelta sans compétition.
00:27:52 Il n'a pas énormément de jours de course, il en a autant que Kevin Vauquelin.
00:28:01 C'est un peu la spécificité Jumbo-Visma, de faire très peu de courses et beaucoup de stages.
00:28:06 Le contraste avec courir une semaine avant un grand tour est quand même assez important,
00:28:12 mais on ne va pas comparer Primoz Roglic et Kevin Vauquelin,
00:28:15 lui qui va découvrir son premier grand tour, la Tour d'Espagne.
00:28:22 Il y a différentes approches et de toute façon, on a besoin de coureurs sur les courses.
00:28:27 C'est important, ça reste la base, parce que si tous les coureurs faisaient comme la Ineos
00:28:32 ou l'équipe Jumbo-Visma, c'est-à-dire se déplacer uniquement sur les objectifs,
00:28:36 on s'ennuierait bien tout le reste de l'année.
00:28:38 C'est ce que nous disait un peu en creux Marc Madiou en début d'année sur la chaîne L'Equipe,
00:28:43 qu'il y a une responsabilité de la part des équipes d'alimenter les courses importantes du calendrier,
00:28:50 parce que ce sont des équipes françaises.
00:28:52 Des phénomènes de mode.
00:28:53 Voilà, aussi.
00:28:54 Des phénomènes de mode dans la préparation.
00:28:56 À une époque, les coureurs qui préparaient les classiques flandriennes,
00:29:00 enchaînaient les jours de course au début de saison avec le Tour d'Oman, le Tour d'Australie,
00:29:04 le Tour de plein de choses, et puis après arriver en Belgique avec déjà 25 jours de course au compteur.
00:29:11 Cette année, on a vu Dylan Van Baarle dérouler sur les premières semi-classiques avec zéro jour de course.
00:29:17 Quasiment toute l'équipe Jumbo-Visma reprenait au Niusblad.
00:29:21 Oui, c'est assez impressionnant.
00:29:23 Il y a une qualité d'entraînement qui est vraiment extraordinaire.
00:29:26 On poursuit. On parlait de cette préparation pour la Vuelta.
00:29:30 On a un autre garçon français qui va aborder ce premier grand tour.
00:29:34 Vous en parliez tout à l'heure, Johan, c'est tout simplement Lenny Martinez.
00:29:38 On va justement continuer ce premier bilan de cette semaine.
00:29:42 On enchaîne après la formation Arkea-Samsic avec la formation Groupama-FDJ, tout simplement.
00:29:46 Puisque Frédéric Guédon est avec nous. Est-ce que vous nous entendez bien, Frédéric ?
00:29:50 Oui, je vous entends bien.
00:29:52 Bonjour.
00:29:53 Bonjour. Ravis de vous accueillir une nouvelle fois sur la chaîne L'Equipe.
00:29:58 Première question, elle est simple.
00:30:00 Egalement, ce sera la même que posée à Yvon Caire, votre homologue de la formation Arkea-Samsic.
00:30:05 Comment s'est passée cette semaine pour Paul-Lenny Martinez ?
00:30:09 Elle est encourageante cette semaine en World Tour.
00:30:12 Paul-Lenny n'est pas mal passée.
00:30:16 Nous, nous étions là pour faire un top 10 et surtout aussi pour travailler en vue de la Vuelta.
00:30:21 Pour l'instant, tout ne s'est pas trop mal passé.
00:30:24 Il y a juste eu une chute lors de la quatrième, j'ai vu, troisième étape.
00:30:30 Je suis content de l'avoir fait et qui nous a fait un peu peur, mais nous, tous les renseignements, on l'a fait rapidement.
00:30:35 Pour l'instant, on se retrouve bien.
00:30:37 Quel bilan sur le contre-la-montre ?
00:30:40 Hier, il a un petit peu reculé, mais c'est plutôt dans ses standards.
00:30:45 Là aussi, il y avait des repères à prendre face à des garçons qui évoluent au plus haut niveau mondial dans l'exercice.
00:30:52 Oui, il faut dire que le parcours n'était pas vraiment promis.
00:30:56 Le maître, justement, il a perdu 9' par bord au premier.
00:31:02 On groupait à 35-50 secondes du Bruno Hélio.
00:31:06 Ce n'est pas trop mal, il a quand même limité la case.
00:31:09 C'est vrai qu'on ne cherche pas d'essuie-d'un, mais le parcours du Tour de Pologne, il n'avantageait pas quand même.
00:31:16 J'aurais préféré voir un parcours un peu plus dur.
00:31:18 Justement, c'était ma question suivante.
00:31:20 Est-ce qu'il n'y a pas un petit peu de regret de ne pas avoir, en tout cas, eu une étape au moins un peu plus dure
00:31:25 et qu'il se soit couru de manière un peu plus agressive pour vraiment pleinement être acteur de ce Tour de Pologne ?
00:31:32 Oui, c'est vrai qu'on a connu des Tours de Pologne avec des profils un peu plus durs quand même.
00:31:37 Cette année, c'était pas facile, je ne vais pas dire ce petit plat.
00:31:41 Mais c'est vrai qu'on a connu des Tours de Pologne avec des étapes un peu plus dures.
00:31:44 Donc, il aurait préféré ça.
00:31:46 Après, on s'en sort bien aussi avec l'étape où il a fallu avoir des bordures.
00:31:52 Donc, heureusement, je pense que Lenny n'aurait pas été à l'aise.
00:31:55 Donc, ça aussi, c'est plus clair du terrain.
00:31:57 Comme tu dis, on va avoir une étape au plus dur.
00:31:59 Salut Fred, c'est Johan.
00:32:05 Je ne sais pas si tu m'entends bien.
00:32:07 Je voulais savoir, j'ai posé la même question au papa de Lenny hier, Miguel.
00:32:13 Comment il est, Lenny, dans un groupe ?
00:32:15 Est-ce que justement, il arrive à fédérer autour de lui ?
00:32:17 Est-ce que sur un grand tour, comme la Vuelta qui arrive très prochainement,
00:32:23 c'est un coureur qui a cette capacité de fédérer autour de lui
00:32:29 et d'être concentré sur un grand tour de trois semaines ?
00:32:34 Oui, après, ce n'est pas évident.
00:32:38 Comme vous le connaissez, il a un physique un peu de gamal.
00:32:41 Donc, ce n'est pas évident de fédérer des enfants autour de lui.
00:32:44 C'est plus nous qui prenons la parole.
00:32:47 Même ses équipiers le comprennent aussi.
00:32:49 Ça se fédère tout de suite.
00:32:51 Ce n'est pas vraiment Lenny qui continue mon briefing en disant
00:32:56 que je veux que tout le monde soit autour de moi.
00:32:58 Après, nous, on comprend que...
00:33:00 Il faut que tu viennes, tu cours la jeu.
00:33:03 Viens tranquille, on est à la pote.
00:33:05 On ne peut pas parler en même temps.
00:33:07 Sur une Vuelta, qu'est-ce qu'on peut attendre de Lenny ?
00:33:14 De passer un cap, clairement,
00:33:17 parce qu'on sait que les grands tours, ça fait prendre de la caisse,
00:33:20 ou simplement de prendre de l'expérience,
00:33:24 d'en magasiner de l'expérience en allant chercher des accès-sites ?
00:33:28 C'est plus ça, on va qualifier les objectifs d'entrée en disant
00:33:33 que le terrain est top 10 et qu'on va venir faire les tâches.
00:33:36 Il y a un gros problème.
00:33:38 Un premier des zones qui s'énerve à la radio pour les bidons.
00:33:41 Je vais leur répondre.
00:33:43 Allez-y Fred, c'est direct.
00:33:45 Il y a des bidons que sur l'entrée du circuit,
00:33:47 donc ce sera la voiture qui va demander les bidons.
00:33:50 Pardon.
00:33:51 Non mais au moins, on vit la course de l'intérieur avec vous.
00:33:55 C'est François qui me demande, donc je vais quand même leur répondre.
00:33:59 Je dis pour Lenny parce qu'il a découvert la Vuelta.
00:34:02 On va vivre le jour le jour.
00:34:04 Tu peux me dire, regarde, le profil de la Vuelta, c'est pas simple.
00:34:09 Il peut se passer beaucoup de choses sur France 9.
00:34:12 On va y aller, pas tranquillement,
00:34:15 mais on va découvrir le jour le jour ce qu'il peut se faire.
00:34:18 Et voilà.
00:34:19 Ensuite Fred, la priorité, ça va être de la fraîcheur,
00:34:22 de l'entraînement pour arriver au départ à Barcelone.
00:34:25 Oui, lui il ne recourt pas à la Pologne,
00:34:29 il reviendra plutôt à la Vuelta.
00:34:32 - Salut Jean-Pierre.
00:34:34 - Eh bien parfait, on a vu toutes les informations.
00:34:38 Merci beaucoup Fred.
00:34:39 J'imagine qu'on va protéger Paul Pénouet tout de même
00:34:42 pour l'arrivée à Cracovie, s'il y a arrivé Massimilien.
00:34:44 - Oui, aujourd'hui, ça va être pour Paul.
00:34:47 Il y a 30 km de distance jusqu'à la Bonite.
00:34:51 Après, il faudra être bien vigilant,
00:34:53 il faudra penser jusqu'à la Bonite.
00:34:55 En plus, il y a 3,6 km.
00:34:57 C'est là qu'il faudra faire un petit test.
00:35:00 C'est avec toi qu'on va faire.
00:35:02 - Ok, c'est entendu.
00:35:04 Merci d'avoir été avec nous Fred.
00:35:06 Bonne fin de course.
00:35:07 - Salut.
00:35:08 - A bientôt.
00:35:09 - Merci.
00:35:10 - C'est toujours intéressant d'avoir le ressenti
00:35:15 des différents directeurs sportifs,
00:35:16 que ce soit Yvan Kerr...
00:35:18 ou Frédéric Guenaud.
00:35:25 - On a eu des écoles.
00:35:27 Vous parliez des écoles de courir ou non
00:35:29 avant un grand événement.
00:35:31 Là, on a compris que, du côté de Kevin Vauclin
00:35:34 et de Lenny Martinez, on a cet objectif
00:35:37 de ce premier grand tour de leur carrière.
00:35:40 Mais on ne va pas les approcher forcément
00:35:42 de la même manière.
00:35:43 - Oui, et puis après, on peut parler
00:35:45 d'autres coureurs qui ne sont pas présents ici.
00:35:47 Romain Lévy, qui est un des grands
00:35:49 coureurs de la course.
00:35:51 Romain Grégoire a une approche encore différente.
00:35:54 Mais chacun a son plan et chacun a eu un passé
00:35:57 dans sa saison, un passif.
00:35:59 On a bien compris que Kevin avait été blessé.
00:36:02 Il a besoin de reprendre un peu ses repères.
00:36:05 Rouler dans un peloton, etc., c'est quand même
00:36:08 quelque chose de particulier.
00:36:10 Moi, par exemple, si tu peux parler de moi,
00:36:13 de mon exemple, j'avais besoin de sentir le peloton,
00:36:16 de prendre des repères.
00:36:18 Je n'aurais pas pu faire, comme Primoz Roglic,
00:36:21 trois mois sans courir.
00:36:23 J'aurais été complètement perdu dans ce peloton,
00:36:26 dans cette atmosphère sauvage.
00:36:28 C'est quelque chose...
00:36:30 Là, c'est assez simple aujourd'hui, pour le moment,
00:36:32 mais c'est quand même quelque chose
00:36:34 de très particulier.
00:36:35 J'avais besoin d'y aller, j'avais besoin de repères.
00:36:37 Il y a différents types, différentes approches.
00:36:40 Et aussi les blessures, ce qu'on a fait précédemment,
00:36:43 etc.
00:36:44 Il y a plein de choses à prendre en compte
00:36:46 et aussi son profil.
00:36:47 Si on est un sprinter, qu'on vise uniquement
00:36:50 la première semaine, on peut aller courir
00:36:53 la semaine avant, une grande course à étapes,
00:36:56 parce que, très concrètement, soit on s'arrête
00:36:59 parce que c'est trop dur après pour nous,
00:37:01 soit on n'a plus d'objectif.
00:37:03 Donc, il faut arriver opérationnel.
00:37:05 Et à contrario d'un coureur qui vise
00:37:07 la troisième semaine, il peut encore avoir
00:37:10 une montée en pression.
00:37:11 - Et ce qui est intéressant dans ces nouvelles préparations,
00:37:13 c'est justement quand vous demandez aux entourages
00:37:15 et aux équipes qui pratiquent ce genre de préparation,
00:37:18 la question naturelle, c'est de demander
00:37:20 pourquoi vous faites ça désormais ?
00:37:21 Quel est le secret ? Quel est l'intérêt ?
00:37:23 Et souvent, on vous répond que le problème
00:37:27 des courses préparatoires, c'est qu'on est toujours
00:37:30 dépendant de la manière dont elles se courent.
00:37:33 Alors qu'à l'entraînement, on fait des entraînements,
00:37:35 forcément, on décide forcément de ce qu'on fait.
00:37:38 Et souvent, une course de préparation,
00:37:40 parfois, vous voulez avoir du rythme
00:37:42 et elles se courent de manière plutôt
00:37:44 tranquille et forcément, vous ne faites pas
00:37:46 forcément les efforts que vous auriez pu faire en stage.
00:37:49 Ces éléments de réponse, qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:37:52 - C'est ce que nous a dit Frédéric Guédon.
00:37:54 Il nous disait que cette course-là,
00:37:57 elle ne s'était pas courue forcément
00:37:59 comme il pouvait se l'attendre,
00:38:01 malgré le parcours qui était proposé.
00:38:04 Les organisateurs proposent le parcours,
00:38:06 les coureurs en disposent.
00:38:07 C'est deux choses différentes.
00:38:09 Ça dépend de la manière dont les choses sont faites.
00:38:11 À l'entraînement, on est capable de reproduire
00:38:15 un modèle de course assez similaire.
00:38:18 Maintenant, tous les coureurs utilisent
00:38:21 des capteurs de puissance.
00:38:23 On a des entraînements derrière scooter.
00:38:25 Encore une fois, ça dépend complètement de la philosophie.
00:38:29 Je sais que, par exemple, pour avoir couru en Belgique,
00:38:32 la plupart des coureurs, c'est le cas aussi en France,
00:38:34 bien évidemment, mais la plupart des coureurs
00:38:36 sont massés à l'entraînement.
00:38:38 Ils n'ont pas besoin forcément
00:38:40 de beaucoup de jours de course.
00:38:42 À l'entraînement, on est capable de reproduire
00:38:44 des efforts très similaires à ceux de la course,
00:38:47 avec ce qu'on appelle un profil de puissance.
00:38:52 On est capable d'aller toucher ces profils de puissance.
00:38:57 Un profil de puissance, c'est quoi ?
00:38:58 C'est ses records sur la puissance développée,
00:39:02 la puissance qui est imprimée sur les pédales
00:39:04 par les coureurs, sur des records,
00:39:07 sur une minute, sur cinq minutes, sur vingt minutes,
00:39:09 avec des prises de lactate.
00:39:11 Il y a des coureurs, tout simplement,
00:39:13 c'est le cas de Primoz Roglic,
00:39:15 qui n'est pas vieux, mais il est beaucoup plus âgé
00:39:18 que Carménie Martinez.
00:39:20 Il se connaît, Primoz, c'est un coureur
00:39:23 qui a l'habitude, qui a l'expérience.
00:39:25 Encore une fois, il y a autant d'écoles
00:39:28 que de coureurs différents.
00:39:30 Après, ne pas courir, des fois,
00:39:32 ça réserve quelques surprises à Primoz Roglic,
00:39:35 qui a souvent les fesses par terre.
00:39:37 Il y a quelque chose, encore une fois,
00:39:40 rouler dans un peloton, il n'y a rien d'anodin,
00:39:42 surtout quand on n'a pas fait les jeunes catégories.
00:39:45 Lui qui est arrivé un peu sur le tard au cyclisme.
00:39:48 Mais pour moi, la course, ça reste quelque chose
00:39:51 d'important, et aussi de respecter
00:39:54 ses organisateurs en envoyant de belles équipes
00:39:58 sur chacune de ses épreuves.
00:40:00 Justement, Pierre Vaux, qui avait préparé
00:40:02 sans faire injure, à vous, Yoann,
00:40:04 des objectifs avec des ambitions
00:40:06 de classement général.
00:40:08 C'est un mode de préparation
00:40:10 qui ne vous aurait pas forcément plu ?
00:40:12 Ou si on vous l'avait proposé,
00:40:14 vous auriez tout de même peut-être essayé ?
00:40:17 J'ai aimé la compétition.
00:40:19 Je faisais beaucoup de jours de course.
00:40:22 Après, c'est vrai que petit à petit,
00:40:24 on a réduit un petit peu.
00:40:26 Mais voilà, c'était mon époque.
00:40:29 C'est révolu.
00:40:31 Il y a un autre temps, il y a plus de 10 ans,
00:40:33 on a joué le classement général.
00:40:35 Mais c'est vrai que moi, ça m'aurait paru
00:40:37 dérisoire de courir peu.
00:40:39 J'aimais trop la compétition.
00:40:41 J'aimais trop cette adrénaline.
00:40:43 Mettre un dossard, être aussi
00:40:45 avec cet effet de groupe.
00:40:47 Ce n'était pas encore l'époque
00:40:49 des longs stages en altitude.
00:40:51 J'ai connu ça plus sur le tard,
00:40:53 à partir de 2015-2016,
00:40:55 où je commençais à faire des longues périodes
00:40:58 du côté de Ténérife, en Sierra Nevada
00:41:00 ou en Andorre.
00:41:02 Mais j'aimais quand même la compétition.
00:41:05 Je n'aimais pas tellement ces longues périodes
00:41:07 de creux et de stages.
00:41:09 Même si, très honnêtement,
00:41:11 on se sent progresser,
00:41:13 on se voit progresser de bloc en bloc.
00:41:16 Les coureurs, ils évoluent,
00:41:18 ils font en principe des blocs
00:41:20 entre 3 et 4 jours en stage.
00:41:22 Et c'est vrai que de bloc en bloc d'entraînement,
00:41:24 on se voit progresser.
00:41:26 On se voit bien plus progresser qu'en course.
00:41:28 - Est-ce que finalement, la clé dans ces stages-là,
00:41:30 c'est de garder de la fraîcheur mentale ?
00:41:33 De ne pas être lassé, justement,
00:41:35 de ne pas courir, de ne faire que de l'entraînement ?
00:41:37 - Il y a plein de choses.
00:41:39 En course, les coureurs font la course.
00:41:41 Il y a le stress de la course,
00:41:43 mais il y a aussi les transferts le matin,
00:41:45 les transferts le soir.
00:41:47 Ils sont éparpillés partout en Europe.
00:41:49 Il y a même des Américains.
00:41:51 Dans la UAE, il y a Brandon McNulty, etc.
00:41:53 Il ne fait pas les retours aux États-Unis
00:41:55 à chaque compétition, mais de temps en temps.
00:41:57 En tout cas, il y a cette fatigue
00:41:59 sur l'épreuve, souvent la veille ou l'avant-veille,
00:42:01 de rentrer le soir tard, etc.
00:42:03 Il y a une fatigue qu'on ne maîtrise pas.
00:42:05 Quand on est en stage, on s'entraîne,
00:42:07 on récupère,
00:42:09 on dort,
00:42:11 et on recommence.
00:42:13 En fait, c'est assez drastique.
00:42:15 - Quand je parlais de lassitude mentale,
00:42:17 là aussi, il y a une clé de fraîcheur.
00:42:19 - Les entraîneurs de la Jumbo disent
00:42:21 que quand ils vont en course, ils ont faim.
00:42:23 Ils ont l'envie de courir.
00:42:25 Ils sont tellement frustrés que quand ils arrivent en course,
00:42:27 ils ont envie de tout détruire.
00:42:29 Ils ont envie d'y aller à fond.
00:42:31 Et puis, voilà.
00:42:33 Après, c'est leur façon de voir les choses.
00:42:35 - Il y a certaines équipes aussi.
00:42:39 C'est le cas de la formation de Jumbo-Visma
00:42:41 qui inclut désormais la famille.
00:42:43 Souvent, c'est l'isolement
00:42:47 qui est difficile pour les coureurs.
00:42:49 Le fait d'être longtemps en stage
00:42:51 en altitude,
00:42:53 désormais, on inclut cette donnée,
00:42:55 l'isolement,
00:42:57 le fait de pouvoir avoir sa famille à proximité,
00:42:59 ce qui n'est pas le cas sur les courses.
00:43:01 Mais moi, je suis plus partisan
00:43:03 de l'ancienne école.
00:43:05 Je pense que pour exister
00:43:07 sur des grandes courses
00:43:09 comme le Tour de France, la Vuelta,
00:43:11 le Giro ou encore toutes les courses du Vueltour,
00:43:13 il faut qu'il y ait des courses
00:43:15 de second rang.
00:43:19 Ce n'est pas le bon terme.
00:43:21 C'est des courses qui existent
00:43:23 dans le cyclisme et qui font
00:43:25 qu'il peut y avoir des grandes courses.
00:43:27 Sans courses inférieures,
00:43:29 comme le Tour de Limousin,
00:43:31 le Tour du Poitou-Charente,
00:43:33 le Tour des Boucles de la Mayenne.
00:43:35 Ce n'est pas le bon
00:43:37 naming.
00:43:39 Mais il y a des courses qui sont importantes
00:43:41 et il faut participer à ces courses-là.
00:43:43 Comme Pierre le disait,
00:43:45 on a beau reproduire
00:43:47 tout ce qu'on veut à l'entraînement,
00:43:49 il y a ce côté impalpable,
00:43:51 ce côté adrénaline,
00:43:53 ce côté endorphine qui est développé
00:43:55 avec cette approche
00:43:57 au pied des bosses,
00:43:59 cette simulation dans le sprint,
00:44:01 toute cette émulsion qu'il y a
00:44:03 à l'approche d'une difficulté
00:44:05 et toute cette tension impalbable,
00:44:07 ce qui n'est pas le cas
00:44:09 actuellement pour Max Vachal
00:44:11 qui est bien au chaud
00:44:13 dans le peloton.
00:44:15 Encore une fois,
00:44:17 il y a 50 cours,
00:44:19 il y a 50 possibilités
00:44:21 différentes de préparer une course.
00:44:23 Le peloton, pendant ce temps-là,
00:44:31 continue son avancée
00:44:33 avec David Deformolo
00:44:35 qui est toujours en tête de peloton pour la UAE.
00:44:37 Les coureurs font comme nous,
00:44:39 ils font un petit débriefing de leur semaine
00:44:41 parce qu'ils ne se croisent pas toujours.
00:44:43 - Comment tu prépares ton retour ?
00:44:45 - Est-ce que tu pars aux championnats du monde ce soir ?
00:44:47 - Non, je vais aller là.
00:44:49 Il y a les coureurs de différentes nationalités
00:44:51 qui se connaissent plus ou moins.
00:44:53 On a toujours quelques amis
00:44:55 plus ou moins proches dans le peloton
00:44:57 avec qui on aime bien discuter
00:44:59 quand il y a des moments calmes
00:45:01 comme ça l'est actuellement.
00:45:03 - D'ailleurs, on a vu tout à l'heure
00:45:05 Léline Martinez en discussion avec Michael Scherrel.
00:45:07 C'est l'occasion aussi
00:45:09 d'avoir deux générations qui se rencontrent
00:45:11 avec deux versions différentes
00:45:13 de voir les choses, de partager son expérience.
00:45:15 - Ils vivent tous les deux dans le sud de la France
00:45:17 du côté de Nice.
00:45:19 Désormais, les NIVI du côté de Nice
00:45:21 comme Michael,
00:45:23 donc certainement collègues d'entraînement
00:45:25 se sont peut-être croisés.
00:45:27 C'est vrai que c'est deux générations
00:45:29 qui se croisent.
00:45:31 - En tout cas, cette première partie de course
00:45:35 elle est assez étonnante
00:45:37 de ne voir aucune attaque.
00:45:39 On l'a très bien compris du côté de toutes les équipes
00:45:41 que la stratégie de la formation UAE,
00:45:43 Team Emirates, elle était claire.
00:45:45 C'était celle d'arriver
00:45:47 au sprint intermédiaire
00:45:49 sans échapper.
00:45:51 On va faire le sprint,
00:45:53 mais j'ai du mal à voir
00:45:55 comment vont manœuvrer
00:45:57 toute cette formation UAE,
00:45:59 Team Emirates,
00:46:01 afin de mettre des secondes de bonification.
00:46:03 Il faudra passer soit premier, soit deuxième, soit troisième
00:46:05 sur la ligne et ne pas
00:46:07 se faire battre
00:46:09 par aucun coureur
00:46:11 de formation Bahreïn.
00:46:13 Et ça, ça semble compliqué.
00:46:15 - Les équipes sont bien rangées
00:46:21 les unes derrière les autres.
00:46:23 À l'avant du peloton,
00:46:25 après à l'arrière c'est un petit peu plus
00:46:27 tranquille, mais à l'avant
00:46:29 on est déjà bien concentrés
00:46:31 sur son sprint qui va arriver dans
00:46:33 une trentaine de kilomètres.
00:46:35 - Parce que là on ne fait pas semblant
00:46:37 du côté de la UAE, Team Emirates,
00:46:39 on est à la barre depuis le kilomètre
00:46:41 zéro, personne n'a été en mesure.
00:46:43 On est d'attaqué, on l'a très bien rempli
00:46:45 et à la vitesse où ça roule, on se range
00:46:47 par équipe, la formation Team Emirates
00:46:49 devant, la Bahreïn derrière,
00:46:51 la formation DSM
00:46:53 en quatrième rang,
00:46:55 derrière la formation INEOS et ça roule très vite !
00:46:57 52 km/h ! - David
00:46:59 est formolo, il a vu que son avion
00:47:01 s'était un petit peu juste ce soir, il s'est dit
00:47:03 "Bon les gars, on va aller faire la première bonnif,
00:47:05 vous inquiétez pas, je m'en occupe".
00:47:07 - Il roule à peu près à 45,
00:47:09 46 km/h.
00:47:11 Regardez ça exactement.
00:47:15 - 47 de moyenne depuis le kilomètre
00:47:17 zéro. - Il se fait plaisir, David est
00:47:19 formolo tout seul, personne l'a relayé
00:47:21 depuis le départ.
00:47:23 47 km/h
00:47:25 depuis 45 minutes.
00:47:27 - Finalement ce qui va être intéressant, c'est pas
00:47:29 tant cette première partie, c'est aussi
00:47:31 l'arrivée sur ce sprint
00:47:33 intermédiaire où il y aura
00:47:35 une seconde de modification,
00:47:37 mais aussi sur l'après-sprint.
00:47:39 Forcément il va y avoir une course de mouvement
00:47:41 avec des coureurs qui vont
00:47:43 être capables d'attaquer,
00:47:45 de contrer, voire même
00:47:47 de faire le sprint et de
00:47:49 partir. Comme le disait Pierre,
00:47:51 il ne restera plus beaucoup de... - Il y en a eu une étape du tour
00:47:53 d'ailleurs,
00:47:55 un petit peu s'ouvrir après un sprint
00:47:57 intermédiaire avec L'Aspergfissen et
00:47:59 Mathieu Van Der Poel. - Là il va y avoir
00:48:01 un vrai kilomètre zéro, dans 30 km
00:48:03 après le sprint Bonif, comme l'a dit
00:48:05 Johan, il y a des petits malins qui vont
00:48:07 accompagner le sprint, qui ne vont pas forcément
00:48:09 le disputer, mais après ils vont tout de suite attaquer,
00:48:11 essayer de prendre le large.
00:48:13 Le kilomètre, le vrai kilomètre zéro,
00:48:15 il est dans 28 km
00:48:17 exactement. Donc là ils ont
00:48:19 fait 60 km d'échauffement à 47
00:48:21 de moyenne et après ils vont lancer la course.
00:48:23 - Oui justement, il reste
00:48:25 28 km avant ce sprint intermédiaire.
00:48:27 On va poursuivre évidemment le tour d'horizon
00:48:29 des équipes françaises sur ce tour de Pologne
00:48:31 avec l'équipe Cofidis autour de
00:48:33 Roberto Damiani, puis l'équipe AG2R Citroën
00:48:35 autour de Didier Janel.
00:48:37 On va marquer juste une petite pause avant et on
00:48:39 prendra les deux directeurs
00:48:41 sportifs ensuite en direct
00:48:43 avant la préparation de ce sprint
00:48:45 intermédiaire. A tout de suite.
00:48:47 David Efformolo toujours au travail
00:48:55 pour son leader
00:48:57 João Almeida qui lorgne sur
00:48:59 la bonification
00:49:01 qui seront à jouer sur le
00:49:03 premier sprint intermédiaire de la journée
00:49:05 alors qu'il restera 99 km.
00:49:07 On le rappelle dans cette ultime
00:49:09 étape de ce 80ème
00:49:11 tour de Pologne. On s'y approche tout doucement
00:49:13 et Johan on va
00:49:15 progressivement accélérer, progressivement préparer
00:49:17 ce sprint, même si
00:49:19 l'essentiel des efforts seront évidemment faits
00:49:21 dans les cinq derniers kilomètres grosso modo.
00:49:23 - Alors est-ce que la course sera perdue pour la formation
00:49:25 ultime Emirates si on ne franchit pas
00:49:27 en tête ce sprint intermédiaire ?
00:49:29 Pas forcément, il y a encore 10, 6
00:49:31 et 4 secondes sur la ligne d'arrivée.
00:49:33 On se doute bien qu'il y a des sprinters qui vont
00:49:35 se mêler à la lutte
00:49:37 et qui ont un intérêt
00:49:39 à s'imposer
00:49:41 à Krakow.
00:49:43 En revanche, ça va être intéressant de voir
00:49:45 cette formation
00:49:47 UAE Team Emirates
00:49:49 en la personne de Brandon McDulcey
00:49:51 qui est quand même à 39 secondes de Matej Moric
00:49:53 de pouvoir peut-être justement
00:49:55 être de ces personnes capables
00:49:57 de s'extraire
00:49:59 après ce
00:50:01 sprint intermédiaire.
00:50:03 Également pour la formation Soudal Quick-Step,
00:50:05 on a en la personne de Ilan Vanwilder
00:50:07 et de Mathia Cataneo.
00:50:09 Ilan Vanwilder est à 19 secondes de
00:50:11 Matej Moric et Mathia Cataneo
00:50:13 qui est désormais 5ème du classement
00:50:15 général et à 38 secondes. Ça fait partie
00:50:17 de ces cours. - Oui c'est vrai parce qu'on se focalise
00:50:19 forcément sur le duel parrain UAE
00:50:21 mais pour vous, il y a d'autres équipes qui auraient
00:50:23 potentiellement leur mot à dire ?
00:50:25 - Oui, notamment cette équipe-là, la Soudal.
00:50:27 Quand on est 4ème et 5ème
00:50:29 du classement général à 20 secondes,
00:50:31 on n'a pas à piquer
00:50:33 le but d'une course cycliste, c'est
00:50:35 de la remporter, c'est pas de terminer
00:50:37 ni 4ème ni 5ème. - Dans les têtes, sur une étape de plat
00:50:39 comme celle-ci, même dans les rangs
00:50:41 de la Soudal Quick-Step, on y croit, franchement, Pierre ?
00:50:43 - Je pense que
00:50:45 Vanwilder, ça va être
00:50:47 compliqué. Cataneo,
00:50:49 il va peut-être tenter quelque chose, mais dans
00:50:51 cette équipe-là, Tim Merlier, je pense qu'aujourd'hui,
00:50:53 ce matin au briefing,
00:50:55 on a dit, bon,
00:50:57 vous êtes 4ème
00:50:59 et 5ème, c'est très bien,
00:51:01 ça met des gros points, on sait qu'on
00:51:03 est intéressé de faire un
00:51:05 bon classement, aussi bien individuel que
00:51:07 par équipe au niveau du World Tour.
00:51:09 Également, Tim Merlier
00:51:11 qui n'a pas gagné, tout simplement, mais lui,
00:51:13 il a l'habitude... - Oui, il a gagné la première.
00:51:15 - Oui, il a gagné la première.
00:51:17 - C'était il y a longtemps.
00:51:19 - Mais normalement, il gagne tous les 3 jours.
00:51:21 Donc là, il faut qu'il re-score
00:51:23 et gagner la première et la dernière,
00:51:25 je pense que ce serait bien
00:51:27 pour Tim Merlier. - Oui, parce que même l'hypothèse
00:51:29 McNulty qui revient, que ce soit vous,
00:51:31 Yohann ou Pierre tout à l'heure en prise d'antenne,
00:51:33 McNulty, il est tout de même à 39 secondes.
00:51:35 Donc si on veut renverser un petit peu
00:51:37 les choses, ça voudrait dire qu'il faut arriver avec 30 secondes
00:51:39 d'avance sur la ligne à Krakow.
00:51:41 - 30 secondes, non, parce qu'il y aura
00:51:43 10 secondes de bonification
00:51:45 sur la ligne, effectivement,
00:51:47 mais non, c'est vrai que ça semble
00:51:49 une entreprise compliquée.
00:51:51 Mais il y a
00:51:53 moyen de jouer.
00:51:55 On voit davantage
00:51:57 désormais dans le sport cycliste
00:51:59 moderne que la plupart des coureurs jouent.
00:52:01 Alors certes, les points sont importants,
00:52:03 mais il va falloir placer
00:52:05 des coureurs, être assez
00:52:07 attentif. On a vu Thomas Durent
00:52:09 au début de cette étape,
00:52:11 bien placé derrière
00:52:13 la voiture ouvreuse.
00:52:15 C'est forcément qu'on a des idées.
00:52:17 Derrière la tête, après ce sprint intermédiaire,
00:52:19 on aura des
00:52:21 enseignements, clairement,
00:52:23 et ce que la UAE Team
00:52:25 Emirates est en capacité.
00:52:27 Honnêtement, moi je serais le directeur
00:52:29 sportif de la Bahreïn Victorius.
00:52:31 J'embaucherais, enfin j'embaucherais.
00:52:33 C'est pas tout à fait le cas.
00:52:35 - On voit qu'il a couru dans les équipes belges.
00:52:37 - La mafia belge est de retour.
00:52:39 - Pas forcément du côté mafia, mais c'est des choses
00:52:41 qui se font aussi du côté de la Bahreïn,
00:52:43 Matej Morik, et dans le même temps
00:52:45 que Jaou Almeda,
00:52:47 dans le même dixième de seconde.
00:52:49 Il serait peut-être intéressant,
00:52:51 de la part du directeur sportif,
00:52:53 d'ailleurs c'est Michel Golas, c'est un
00:52:55 Polonais, l'ancien coureur
00:52:57 au côté de Michel Kwiatowski
00:52:59 notamment, c'est des coureurs qui savent
00:53:01 faire. Ils ont été coureurs,
00:53:03 on sait très bien qu'il y a des sprinters
00:53:05 dans ce peloton qui sont beaucoup plus
00:53:07 rapides que Jaou Almeda, et
00:53:09 on peut imaginer
00:53:11 que dans les voitures des directeurs
00:53:13 sportifs, il y ait des discussions
00:53:15 entre directeurs sportifs
00:53:17 en disant,
00:53:19 on va arriver sur ce sprint intermédiaire
00:53:21 au kilomètre 67,5
00:53:23 à 99,1 km de l'arrivée
00:53:27 et pourquoi pas,
00:53:29 si vous ne voulez pas nous filer un petit coup de main,
00:53:31 aller faire ce sprint, disputer ce sprint
00:53:33 à Jaou Almeda.
00:53:35 - Pour qu'il n'y ait zéro bonification.
00:53:37 - Pour qu'il n'y ait tout simplement zéro bonification.
00:53:39 C'est quelque chose de très probable.
00:53:41 - On parlait de directeurs sportifs,
00:53:43 justement, on en a un nouveau
00:53:45 avec nous, messieurs. On accueille
00:53:47 Roberto Damiani sur les antennes
00:53:49 de la chaîne L'Equipe, il est directeur sportif pour l'équipe
00:53:51 FIDIS. On va parler avec
00:53:53 un petit accent italien, n'est-ce pas ?
00:53:55 Johan et Pierre, Roberto, bonjour !
00:53:57 - Ciao Roberto !
00:53:59 - Ciao !
00:54:01 - Roberto, merci beaucoup
00:54:03 d'être avec nous, on sait que c'est un petit peu délicat,
00:54:05 évidemment, vous êtes sur la course en direct,
00:54:07 donc c'est toujours un plaisir
00:54:09 d'avoir vos remontées d'informations.
00:54:11 Premier bilan,
00:54:13 c'était nos premières questions à vos
00:54:15 homologues de la Groupe Ama Evdj et
00:54:17 d'Arkea Samsic. Premier bilan pour vous, pour l'équipe
00:54:19 Cofidis sur ce Tour de Pologne. Vous aviez
00:54:21 Max Valchaïd pour les sprints,
00:54:23 Jonathan Lastra un petit peu protégé
00:54:25 pour le classement général,
00:54:27 à la clé, il y a deux top 5 pour l'instant
00:54:29 pour Maximilian. Est-ce que
00:54:31 ça va être la carte encore
00:54:33 aujourd'hui à Krakow ?
00:54:35 - On a perdu, Roberto !
00:54:37 - Vous parliez de ce réseau téléphonique.
00:54:39 - L'Operto Auto.
00:54:41 - Ça peut arriver, malheureusement,
00:54:43 mais...
00:54:45 - On va le reprendre,
00:54:47 évidemment, on va tout faire avec nos amis
00:54:49 de la régie, évidemment, pour...
00:54:51 - Peut-être ta question qui ne lui a pas plu.
00:54:53 - C'est bon, allez, c'est bon.
00:54:55 - Est-ce qu'il me reprend le P.O. encore ?
00:54:57 - C'est un peu la même chose,
00:54:59 c'est un peu la même chose.
00:55:01 - C'est un peu la même chose.
00:55:03 - C'est un peu la même chose.
00:55:05 - C'est bon, quatrième, cinquième ?
00:55:07 - Allez, mode avion, on termine.
00:55:09 - Bon, bah, écoutez,
00:55:11 on va répondre
00:55:13 à la question nous-mêmes, alors,
00:55:15 à Maximilian Walsheide.
00:55:17 - Il est là, d'ailleurs, Maximilian Miller,
00:55:19 il a le dossard.
00:55:21 - Côté de Yacoub Maréchko, ils ne se sont pas quittés
00:55:23 de la semaine.
00:55:25 - Non, ils ne se sont pas quittés,
00:55:27 mais ils pourraient ne pas se quitter
00:55:29 dans le final aussi.
00:55:31 - Côté de la formation Alpecin, on n'a pas scoré,
00:55:33 effectivement, encore sur ce tour de Pologne.
00:55:35 - Oui, mais présent, tout de même,
00:55:37 dans le final. - Toujours présent.
00:55:39 Aussi bien à l'avant qu'à l'arrière.
00:55:41 Sur les étapes vallonnées, on est derrière.
00:55:43 Sur les étapes de plat, on est devant.
00:55:45 Et on nous annonce...
00:55:47 - Alerte ! On a récupéré Roberto.
00:55:49 Roberto, vous êtes là ?
00:55:51 - Oui, oui, je suis là.
00:55:53 - Justement, je vous parlais
00:55:55 de votre tour de Pologne,
00:55:57 à vous, dans cette formation Cofidis,
00:55:59 avec Max Valchaïd et Jonathan Lastra,
00:56:01 un peu plus pour le général.
00:56:03 Est-ce que la carte Valchaïd
00:56:05 aujourd'hui, ce sera celle priorisée
00:56:07 pour votre formation aujourd'hui à Cracovie ?
00:56:09 - Non, on a bonnie
00:56:13 les conditions de jeu.
00:56:15 Je pense que
00:56:17 le moment va...
00:56:19 ...
00:56:21 ...
00:56:23 ...
00:56:25 - Malheureusement, la ligne n'est pas très bonne,
00:56:27 Roberto, je suis désolé, on ne vous entend pas très bien.
00:56:29 - Oui, oui.
00:56:31 - Bon, écoutez, on va...
00:56:33 - Je pense qu'il faut laisser faire
00:56:35 si c'est possible. - Oui.
00:56:37 - Il faut laisser faire à qui va se jouer
00:56:39 le général.
00:56:41 Et nous, on essaie de faire le string final.
00:56:43 - Très bien.
00:56:45 - Très clairement,
00:56:47 c'est la chose qu'on va faire aujourd'hui.
00:56:49 La place de Lastra, en général,
00:56:51 c'est une place
00:56:53 bonne, mais rien de spécial.
00:56:55 - Tout à fait.
00:56:57 La Pologne, on a
00:56:59 une course dans laquelle il y a
00:57:01 beaucoup de monde qui rentre après la coupure
00:57:03 de juillet. - Oui.
00:57:05 - On doit penser que c'est
00:57:07 vraiment l'ouverture de la
00:57:09 deuxième partie de la saison.
00:57:11 - Et justement, avec quelles ambitions
00:57:13 vous abordez cette deuxième partie de saison ?
00:57:15 - Avec le prévis,
00:57:19 d'avoir fait une
00:57:21 bonne partie, la première partie
00:57:23 de saison, mais
00:57:25 pour la réalité de
00:57:27 s'y jouer chaque course
00:57:29 au mieux.
00:57:31 Parce que, à la fois,
00:57:33 on doit se baisser les bras et continuer
00:57:35 à travailler jusqu'au tour de l'Ouverture.
00:57:37 - Oui, et puis il y a
00:57:39 ce Tour d'Espagne qui est toujours très important
00:57:41 pour votre sponsor,
00:57:43 pour votre équipe, Cofidis,
00:57:45 qui est assez bien implanté
00:57:47 en Espagne. Et surtout, c'est une course
00:57:49 qui vous sourit habituellement,
00:57:51 avec les victoires d'étape de Ressus-Serrada
00:57:53 les années précédentes.
00:57:55 - Oui, vous avez aussi évoqué
00:57:57 un point très important
00:57:59 dans cette cyclisme,
00:58:01 ce sont les points.
00:58:03 Chaque course, on va se mettre en jeu
00:58:05 pour vraiment
00:58:07 grapier, on peut dire,
00:58:09 les plus gros points.
00:58:11 C'est important de gagner,
00:58:13 mais dans ce cyclisme, c'est aussi important
00:58:15 de regarder la mathématique des points.
00:58:17 - Ces fameux points aussi.
00:58:19 - Oui, c'est très important pour nous.
00:58:21 - Très bien, merci beaucoup Roberto
00:58:23 d'avoir été avec nous en direct
00:58:25 sur les antennes de la chaîne L'Equipe.
00:58:27 C'est une bonne fin de course et à très vite avec nous.
00:58:29 - OK, merci à vous.
00:58:31 - Merci Roberto.
00:58:33 - C'est intéressant
00:58:35 d'avoir...
00:58:37 pardon, d'avoir ces retours
00:58:39 sur les points.
00:58:41 - Oui, une dimension qu'on n'avait pas vraiment abordée.
00:58:43 - Oui, ça faisait un petit moment
00:58:45 qu'on n'avait pas entendu parler.
00:58:47 - On rappelle que l'année dernière,
00:58:49 c'était le fin de ces cycles de 3 ans
00:58:51 où sont comptabilisés les points UCI
00:58:53 qui permettent les promotions
00:58:55 et les relégations en World Tour.
00:58:57 Et là, on est déjà à la première année
00:58:59 et déjà, ces points font partie
00:59:01 de l'équation.
00:59:03 - C'est assez impressionnant, déjà, de penser à ça.
00:59:05 On sait qu'une équipe comme l'AutoDestini,
00:59:07 qui est dans ce peloton du Tour de Pologne,
00:59:09 a été reléguée
00:59:11 à la Continental Pro,
00:59:13 mais leur programme de course n'a strictement pas évolué.
00:59:15 Mais oui, c'est particulier.
00:59:17 On pense, voilà,
00:59:19 le classement général,
00:59:21 on sait qu'il y a des points
00:59:23 jusqu'à loin dans le classement.
00:59:25 Et David De Formolo
00:59:33 qui continue son travail
00:59:35 à 46,5 km/h de moyenne,
00:59:37 tout seul, en tête de peloton.
00:59:39 Très honnêtement, il y aurait une échappée,
00:59:41 ça ne roulerait pas beaucoup plus vite.
00:59:43 On a l'impression que c'est un défilé,
00:59:45 mais ce n'est pas du tout l'étape
00:59:47 des Champs-Élysées.
00:59:49 Il va y avoir une vraie course
00:59:51 qui va se lancer d'ici une quinzaine de kilomètres.
00:59:53 - Finalement, une course...
00:59:55 - Vous disiez, Yoann ?
01:00:01 - Je disais, finalement, une course en deux temps.
01:00:03 - Ben oui.
01:00:07 - C'est tout ?
01:00:09 - Ben oui, c'est tout.
01:00:11 - C'est le teneur qui vous a un petit peu...
01:00:13 - Non, non, je disais...
01:00:15 - Déconcentré, c'est ça ?
01:00:17 - Non, non, mais une course en deux temps,
01:00:19 forcément, puisqu'on va avoir ce sprint intermédiaire
01:00:21 et cette course qui va être complètement relancée derrière.
01:00:23 - Pierre, aidez-moi, s'il vous plaît.
01:00:29 Bon, on va laisser David De Formolo
01:00:37 rouler en tête de peloton.
01:00:39 - Lui, il ne se pose pas de question.
01:00:41 En tout cas, il a un objectif, c'est d'arriver
01:00:43 à 99 kilomètres de l'arrivée,
01:00:45 soit dans une quinzaine,
01:00:47 16 kilomètres exactement,
01:00:49 d'arriver dans les meilleurs dispositions,
01:00:51 de placer certainement Pascal Ackermann,
01:00:53 on en parlait, le sprinter allemand
01:00:55 de cette formation Team Emirates,
01:00:57 et de pouvoir lancer le sprint
01:00:59 de Jaou Almeida.
01:01:01 En revanche, il y a une chose
01:01:03 qui va être claire et définie,
01:01:05 c'est que Matej Moric,
01:01:07 le coureur de la formation Bahreïn,
01:01:09 avec son maillot jaune de leader,
01:01:11 il va avoir un objectif en tête,
01:01:13 c'est de rester tout simplement
01:01:15 dans la roue du portugais.
01:01:17 Une fois que ce sprint intermédiaire
01:01:19 sera passé et que ces 3 secondes de bonification
01:01:21 seront distribuées,
01:01:23 3, 2 et 1 seconde,
01:01:25 sa course sera quasiment gagnée.
01:01:27 Il faudra être simplement vigilant sur ce qui va...
01:01:29 - Il faudra qu'il devance Jaou Almeida,
01:01:31 s'il y a les bonifs, quand même.
01:01:33 - Oui, mais qui est
01:01:35 sur la valeur intrinsèque
01:01:37 entre un Jaou Almeida
01:01:39 et un Matej Moric,
01:01:41 ou encore dans cette formation
01:01:43 Bahreïn victorieuse,
01:01:45 on a un coureur comme Andrea Pasqualone
01:01:47 qui a une belle pointe au sprint.
01:01:49 Honnêtement,
01:01:51 est-ce que Jaou Almeida est le plus rapide
01:01:53 de ce peloton ?
01:01:55 On parlait des alliés aussi que pouvait
01:01:57 trouver la formation Bahreïn.
01:01:59 Pas évident.
01:02:01 En tout cas, ils ont eu le mérite
01:02:03 de prendre les devants,
01:02:05 de ne pas laisser
01:02:07 la possibilité
01:02:09 à cette formation Bahreïn
01:02:11 de se dire "tout est acquis"
01:02:13 et cette victoire de Matej Moric
01:02:15 est signée et officialisée.
01:02:17 Non, non.
01:02:19 On laisse le suspens jusqu'au bout.
01:02:21 C'est un comportement
01:02:23 qui est agréable à regarder
01:02:25 de toute cette formation
01:02:27 UTM-Emirates.
01:02:29 On n'a pas abdiqué tant que la ligne
01:02:31 n'est pas franchie.
01:02:33 Ce n'est pas spectaculaire à regarder.
01:02:35 On voit un peloton
01:02:37 grouper, évoluer.
01:02:39 Ça roule fort.
01:02:41 On tente.
01:02:43 Il n'y a que cette option
01:02:45 pour Almeida
01:02:47 de renverser la situation.
01:02:49 C'est de faire cette bonne if
01:02:51 et on joue à fond.
01:02:53 Dans 13 km, on va être fixé.
01:02:55 Mais pour moi,
01:02:57 de mon point de vue,
01:02:59 on va avoir une chance
01:03:01 d'avoir une victoire.
01:03:03 On va voir ce que l'on va avoir
01:03:05 d'ici une quinzaine de minutes.
01:03:07 La formation Bahreïn est armée
01:03:09 pour contrer la tentative
01:03:11 de la UAE.
01:03:13 Est-ce que sur ce circuit final,
01:03:15 on n'aurait pas pu voir
01:03:17 cette formation UAE-UTM-Emirates
01:03:19 prendre le lead dans le final
01:03:21 pour faire semblant
01:03:23 d'emmener le sprint
01:03:25 pour Pascal Ackermann
01:03:27 ou pour Mathej Maoric ?
01:03:29 Il peut y avoir un décastre
01:03:31 et de mettre en difficulté
01:03:33 un grand comme Mathej Maoric.
01:03:35 Il y aura beaucoup d'autres équipes
01:03:37 qui seront concernées par cet arrivé.
01:03:39 Le sprint intermédiaire,
01:03:41 celui-là qu'on va avoir
01:03:43 dans quelques instants,
01:03:45 il est important que pour João Almeida
01:03:47 et Mathej Maoric.
01:03:49 Même derrière, au classement général,
01:03:51 on ne va pas se faire la guerre
01:03:53 pour aller chercher une 8e place.
01:03:55 Il n'y aura que deux équipes
01:03:57 qui seront motivées à le faire.
01:03:59 Les Ineos vont accompagner au cas où.
01:04:01 Après, il va y avoir les petits malins
01:04:03 qui vont accompagner
01:04:05 pour contrer la Bonif.
01:04:07 Ça ne m'étonnerait pas de voir
01:04:09 Brandon McNulty commencer
01:04:11 à rentrer dans la bagarre.
01:04:13 Dans une douzaine de kilomètres,
01:04:15 on va avoir un vrai départ de course.
01:04:17 Une nouvelle course, des attaques,
01:04:19 des offensives.
01:04:21 Pendant un bon petit moment,
01:04:23 à 100 km de l'arrivée,
01:04:25 ça ne devrait pas se relever aussitôt.
01:04:27 Quand on regarde le classement général,
01:04:31 Mathej Maoric est le leader.
01:04:33 Dans le même 10e,
01:04:35 João Almeida,
01:04:37 Kwiatkowski à 14 secondes
01:04:39 et Ilan Van Wilder à 19 secondes.
01:04:41 En 4e place, ça veut dire que même
01:04:43 si Ilan Van Wilder passe en tête
01:04:45 sur le sprint intermédiaire,
01:04:47 il passerait avec 3 secondes de bonification.
01:04:49 Il serait toujours à 2 secondes
01:04:51 de bonification.
01:04:53 C'est ce que je pense.
01:04:55 C'est ce que je pense.
01:04:57 C'est ce que je pense.
01:04:59 C'est ce que je pense.
01:05:01 C'est ce que je pense.
01:05:03 C'est ce que je pense.
01:05:05 C'est ce que je pense.
01:05:07 C'est ce que je pense.
01:05:09 C'est ce que je pense.
01:05:11 C'est ce que je pense.
01:05:13 C'est ce que je pense.
01:05:15 C'est ce que je pense.
01:05:17 C'est ce que je pense.
01:05:19 C'est ce que je pense.
01:05:21 C'est ce que je pense.
01:05:23 On s'attend à ce qu'il y ait un petit peu de mouvement
01:05:25 derrière ce sprint intermédiaire.
01:05:27 On sera rapidement aux alentours
01:05:29 des 70-80 km de l'arrivée.
01:05:31 On va devoir contrôler un peu l'écart
01:05:33 si jamais il y a 2, 3, 4, 5
01:05:35 voire même plus de coureurs motivés à aller prendre l'échappée.
01:05:37 Il ne va pas y avoir vraiment
01:05:39 de temps mort. Même si le profil
01:05:41 reste topographiquement
01:05:43 parlant, pas très compliqué.
01:05:45 On le voit sur la forme
01:05:47 que prend le peloton avec
01:05:49 cette première partie en ligne,
01:05:51 ce qui poule aux alentours de la 4ème,
01:05:53 40ème place. C'est forcément
01:05:55 que ça roule très vite.
01:05:57 Pierre le disait tout à l'heure, plus de 46 de moyenne
01:05:59 depuis le départ avec un seul homme qui roule
01:06:01 en tête, David Effort-Mollo.
01:06:03 Il y aurait une échappée et on n'aurait pas roulé plus vite.
01:06:05 L'idée est claire.
01:06:07 C'est d'arriver
01:06:09 au sprint intermédiaire pour la formation
01:06:11 et le Team Emirates et d'essayer d'envisager
01:06:13 de prendre ne serait-ce qu'une seconde
01:06:15 de bonification. Ça veut dire de prendre
01:06:17 même la 3ème place de ce
01:06:19 sprint intermédiaire et d'en magasiner
01:06:21 une seconde. Et surtout,
01:06:23 après, il va y avoir une 2ème course qui va
01:06:25 s'opérer et forcément, ça ne va pas
01:06:27 débrancher du tout. Si Almeida
01:06:29 réussit à prendre une seconde sur
01:06:31 Maorid, ça nous promet un final et un
01:06:33 circuit à la fin. Ça va être quelque chose.
01:06:35 C'est finalement ce qu'on pourrait espérer
01:06:37 de mieux. En paires de suspense.
01:06:39 Ça serait fantastique. Ça nous rappellerait
01:06:41 le final du côté du Tour
01:06:43 de Croatie où il a été chercher la
01:06:45 2ème, 3ème place et il a été
01:06:47 prendre le leadership à Jonas Vingegaard.
01:06:49 Excusez-nous du peu.
01:06:51 Mais voilà,
01:06:53 il pourrait y avoir participé. L'année
01:06:55 dernière, au Tour de Croatie, quand Maorid
01:06:57 a renversé sur les bonifs le dernier jour
01:06:59 l'étape générale,
01:07:01 c'était quelque chose. Il y avait eu
01:07:03 du sport, comme on dit dans le jargon.
01:07:05 Il y a peut-être
01:07:07 une dimension qu'on n'a pas encore abordée.
01:07:09 On parlait justement de l'après-sprint.
01:07:11 Il y aura des attaques.
01:07:13 Kilomètre zéro. Forcément.
01:07:15 Baissez le drapeau. C'est parti.
01:07:17 On va peut-être aussi assister à un petit
01:07:19 changement de physionomie en tête de peloton.
01:07:21 Parce que forcément, il y a des équipes de sprinters.
01:07:23 Je pense à la Movistar de Gaviria.
01:07:25 Je pense à l'équipe intermarchée de Gerben-Thijssen.
01:07:27 Il va falloir filtrer aussi.
01:07:29 On ne va pas laisser partir
01:07:31 10 ou 12 garçons à l'avant.
01:07:33 Parce que justement,
01:07:35 on aura une échappée "fraîche".
01:07:37 Et plus on est,
01:07:39 on le sait, dans une échappée, plus elle est dangereuse.
01:07:41 On va essayer de filtrer 3 ou 4
01:07:43 heures dans l'idéal.
01:07:45 Des équipes invitées.
01:07:47 Voilà, ça c'est dans un monde
01:07:49 parfait. Mais après,
01:07:51 il y a des équipes qu'on passe friseur.
01:07:53 Il y a peut-être des garçons intelligents aussi qui vont sentir le coup.
01:07:55 C'est peut-être une étape difficile
01:07:57 à contrôler.
01:07:59 Il y a pas mal de choses qui se passent dans le peloton.
01:08:01 Il y en a beaucoup qui sont en attente.
01:08:03 Ils disent vivement qu'ils fassent leur sprint.
01:08:05 Qu'on attaque et qu'on passe
01:08:07 à l'offensive. Et puis il y en a d'autres
01:08:09 qui disent qu'il va falloir contrôler.
01:08:11 Il va falloir aider.
01:08:13 Il y a des équipes qui comptent sur les autres
01:08:15 pour faire ce boulot-là.
01:08:17 Et puis il y a des sprinteurs dans le peloton.
01:08:19 Johan les a émunérés tout à l'heure.
01:08:21 Mais ce n'est pas des équipes
01:08:23 qui ont l'habitude de contrôler la course et
01:08:25 de rouler derrière les échappées.
01:08:27 La IF, la Movistar,
01:08:29 peut-être ils vont essayer de se
01:08:31 glisser dans les échappées,
01:08:33 dans les offensives. En tout cas, c'est leur façon
01:08:35 de faire en règle générale.
01:08:37 Surtout la IF.
01:08:39 Pour l'instant, ce qu'il nous a proposé,
01:08:41 ça ressemble à une dernière étape du Tour de France.
01:08:43 Un espèce de défilé qui roule
01:08:45 bien plus vite. On a eu le cas
01:08:47 sur un Tour de France
01:08:49 où on a eu Romain Bardet
01:08:51 qui était 3ème du classement
01:08:53 général. Mikel Landa
01:08:55 4ème à 1 seconde.
01:08:57 Il y a eu une sorte de pacte de non-agression
01:08:59 sur la dernière étape, la 21ème
01:09:01 sur les Champs-Elysées. Ce qui n'est pas le cas
01:09:03 bien évidemment sur ce Tour de Pologne.
01:09:05 Chaque seconde va être
01:09:07 importante et on va
01:09:09 défendre chaque place.
01:09:11 Ça va être très intéressant de voir
01:09:13 les équipes de sprinter. Est-ce qu'ils vont
01:09:15 se positionner à l'avant ? Est-ce qu'ils vont
01:09:17 tenter de prendre l'échappée ?
01:09:19 Est-ce qu'on va avoir des McNulty se positionner à l'avant ?
01:09:21 Des Mattia Cattaneo ? Des Ilan Vanwielder ?
01:09:23 On voit la formation Loto
01:09:25 qui remonte petit à petit.
01:09:27 Plus on s'approche du sprint,
01:09:29 on va rester vigilants
01:09:31 et nul doute qu'il va y avoir
01:09:33 du sport après
01:09:35 ce sprint intermédiaire. On commence à voir
01:09:37 le peloton sur la gauche
01:09:39 de l'écran commencer un peu
01:09:41 à remonter. C'est un petit peu
01:09:43 moins en fil. On se rapproche de la tête pour voir
01:09:45 tout simplement ce qui se passe.
01:09:47 On a 10 km pile. Et puis pas démarrer avec un temps
01:09:49 de retard. Si on loupe
01:09:51 la vague qui va partir,
01:09:53 si ça se trouve, l'échappée
01:09:55 l'échappée du jour, pas l'échappée
01:09:57 la bonne échappée,
01:09:59 va peut-être partir tout de suite après le
01:10:01 sprint intermédiaire. Ça se trouve 10 km, 20 km
01:10:03 si ça se trouve, ça va être la bagarre
01:10:05 pendant toute la journée.
01:10:07 Il n'y a pas de règle, il n'y a pas tellement de règle.
01:10:09 Surtout avec un départ
01:10:11 réel, on va dire,
01:10:13 à 100 km de l'arrivée.
01:10:15 On l'a dit, il y a deux ans,
01:10:17 quatre hommes avaient su résister
01:10:19 au peloton.
01:10:21 Je ne dis que quatre,
01:10:23 ce n'est pas beaucoup, mais il y avait
01:10:25 de gros rouleurs à l'époque, on le rappelle,
01:10:27 Janny Moscon, Alexis Ronard,
01:10:29 Mathéo Jorgensen, qu'on en a beaucoup vu
01:10:31 cet été sur les routes du Tour et le vainqueur
01:10:33 de l'étape, c'était
01:10:35 Julius von Enberg.
01:10:37 Il va falloir faire attention aussi au casting de cet
01:10:39 échappé. Oui, mais ça on y pense.
01:10:41 Les coureurs ont l'information. Les équipes
01:10:43 qui n'ont pas de sprinter,
01:10:45 comme l'AutoDestiny avec De Gendt,
01:10:47 il a les mêmes informations
01:10:49 que nous. L'échappée, elle a été au bout
01:10:51 il y a deux ans. Les garçons,
01:10:53 vous n'avez pas de sprinter, il n'y a pas de mec
01:10:55 pour le général, à protéger.
01:10:57 Saisissez votre chance.
01:10:59 Vous avez tout le temps l'opportunité de vous faire
01:11:01 plaisir et d'aller devant et de jouer la gagne.
01:11:03 Allez-y à 100%.
01:11:05 On a eu des retournements de situation
01:11:09 par le passé sur des courses à étapes,
01:11:11 où le leader a changé
01:11:13 entre l'avant-dernière étape
01:11:15 et la dernière étape.
01:11:17 Ça a été le cas récemment,
01:11:19 en tout cas l'année dernière sur le Tour de Suisse,
01:11:21 entre Ildi Taeg et Rennes Thomas,
01:11:23 sur le Tour de Romandie, entre
01:11:25 Denis et Vlasov.
01:11:27 On a eu des changements entre
01:11:29 l'avant-dernière étape et la dernière étape,
01:11:31 des changements de leader,
01:11:33 ce qui peut être le cas aujourd'hui.
01:11:35 C'est pour ça que,
01:11:37 encore une fois,
01:11:39 on dit, c'est un adage
01:11:41 qui est de coutume,
01:11:43 mais tant que la ligne n'est pas franchie,
01:11:45 la course n'est pas gagnée.
01:11:47 Il peut se passer différents scénarios,
01:11:49 différentes possibilités
01:11:51 envisageables. On le voit,
01:11:53 Jao Almeida, lui, il est concentré
01:11:55 sur la route, ses équipiers.
01:11:57 Ça sera dans moins de 7 kilomètres,
01:11:59 désormais, pas le moment clé,
01:12:01 mais un des moments décisifs
01:12:03 s'il veut pouvoir envisager
01:12:05 de remporter ce Tour de Pologne.
01:12:07 Il y a un truc à prendre en compte,
01:12:09 c'est que ces sprints intermédiaires
01:12:11 ne sont pas matérialisés
01:12:13 comme une arrivée. Des fois,
01:12:15 on navigue un petit peu à l'aveugle.
01:12:17 En termes de signalisation,
01:12:19 il y a une petite part de chance.
01:12:21 Des fois, sur le bouquin,
01:12:23 il y a un petit peu de détail.
01:12:25 Il y a un petit peu de détail.
01:12:27 Il y a un petit peu de détail.
01:12:29 Il y a un petit peu de détail.
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01:22:01 Il y a un petit peu de détail.
01:22:03 Il y a un petit peu de détail.
01:22:05 Il y a un petit peu de détail.
01:22:07 Il y a un petit peu de détail.
01:22:09 Il y a un petit peu de détail.
01:22:11 - Et c'est pour Matej Moric qui va vraisemblablement
01:22:14 remporter ce 80e Tour de Pologne.
01:22:18 - Trois secondes pour Matej Moric.
01:22:21 Deux secondes pour Jaouel Médas
01:22:24 qui remet les comptes à zéro.
01:22:26 Une seconde d'écart.
01:22:28 - C'est dommage qu'il n'y en ait pas un deuxième.
01:22:30 - Le check contre les deux hommes.
01:22:32 - Par contre, les équipiers ne vont pas trop se faire de...
01:22:35 - Du côté de la groupe Amaev Degis,
01:22:37 on va désormais enclencher.
01:22:39 - Il y a une petite cassure.
01:22:41 En plus, ce sprint était en faux plat montant.
01:22:44 - Du côté de l'autodestin, on était aussi vigilants.
01:22:46 Ça va être intéressant de voir le devant du peloton.
01:22:49 - C'est plutôt l'avant de ce peloton qui nous intéresse
01:22:52 plus que l'arrière désormais, alors qu'on le revoit.
01:22:54 Ce sprint, alors que Moric avait pris l'intérieur
01:22:56 sur Andrea Pasqualone.
01:22:58 On a cru un moment que Almeida serait en mesure
01:23:00 de remonter au pédalier, mais Moric a conservé,
01:23:03 a même lancé son vélo, comme sur sa victoire d'étape
01:23:07 à Poligny, il me semble, face à Kasper Asgreen
01:23:10 sur les routes du Tour.
01:23:12 - Une seconde supplémentaire.
01:23:14 - Donc, pour l'instant, de ce maillot jaune,
01:23:16 il faudra attendre l'arrivée.
01:23:18 Évidemment, il y aura encore 10 secondes, 6 secondes
01:23:20 et 4 secondes de bonification,
01:23:22 mais il reprend un petit matelas, tout petit.
01:23:24 - Oui, parce qu'il y a eu du sport sur ce sprint intermédiaire
01:23:27 pour ces 3 secondes de bonification desservie.
01:23:29 Du coup, une seconde d'écart désormais.
01:23:31 Regardez les cassures en s'y attendant.
01:23:33 Il y a des coureurs qui ne vont pas se relever.
01:23:36 La Soudal Quick-Step a été un peu piégée
01:23:39 du côté d'Ilan Manwil derrière Mathia Cattaneo.
01:23:42 - Confirmation, officialisation de ce résultat
01:23:45 avec Matei Moric qui s'impose sur ce sprint intermédiaire
01:23:47 devant João Almeida.
01:23:49 Andréa Pasqualone, qui a fait le poisson pilote
01:23:52 pour le Sloven, lui prend la 3e place.
01:23:56 Une nouvelle course, messieurs.
01:23:58 On en parlait depuis la prise d'antenne.
01:24:01 À quoi va-t-elle ressembler, donc ?
01:24:04 - Attention aux équipiers de João Almeida.
01:24:08 Un seul équipier, puisque c'est David De Formolo
01:24:13 qui a assuré les 60 premiers kilomètres en tête.
01:24:16 Il va falloir être vigilant du côté des formations du leader,
01:24:19 notamment à cause de ses cours.
01:24:21 De la Jumbo Visma, de l'Auto Destini,
01:24:23 qui sont bien déterminés à être devant.
01:24:26 C'est le cas de la formation DSM également.
01:24:28 - La Jumbo Visma Orpheline, on le rappelle de Lafcoe
01:24:31 qui a abandonné ce Tour de Pologne
01:24:33 préparé pour les Mondiaux de Glasgow dimanche.
01:24:36 On n'a plus de sprinter, forcément,
01:24:38 donc on veut continuer à faire la course.
01:24:40 On a la formation Human Power Health également,
01:24:42 la sélection polonaise.
01:24:43 - Kevin Vauclin qui est à l'avant, qui va attaquer.
01:24:46 - C'est bien joué, ça.
01:24:47 - Oui, intéressant de voir Kevin tenter d'être offensif
01:24:51 sur cette étape.
01:24:52 - C'est bien joué.
01:24:53 - Il y a un Bora, il me semble, dans la roue.
01:24:55 - C'est parti. De toute façon, il n'a rien à perdre.
01:24:57 Il est loin au classement général.
01:25:00 - La fanfare de Krakow qui se prépare au passage des coureurs.
01:25:06 - Je ne suis pas sûr qu'on soit à Krakow encore.
01:25:09 - C'est la banlieue.
01:25:11 - La banlieue krakowienne.
01:25:14 La fanfare.
01:25:15 Ce serait pas mal de voir ce qui se passe à l'avant.
01:25:17 - On attend que ça depuis les 60 km.
01:25:20 - Cette attaque de Kevin Vauclin a été un peu décisive.
01:25:23 - Est-ce qu'on va sortir la clarinette ?
01:25:26 - C'est parti du côté de la formation INEOS.
01:25:29 C'est Reinsman.
01:25:31 - Avec Tobias Foss.
01:25:36 - Il va y avoir du mouvement sur cette...
01:25:39 - Ce ne sont pas des petits gabarits.
01:25:41 - Attention à Tobias Foss.
01:25:43 Encore pour l'heure, champion du monde de contre la montre.
01:25:47 - Tim Wehler-Moschke est bien vigilant.
01:25:50 - Il est bien vigilant.
01:25:52 - Comme Pierre le disait, on est sur les 2 dernières heures de course.
01:25:56 94 km.
01:25:58 - À moins de 2 heures.
01:26:00 - À la vitesse où ça s'écroule depuis le début.
01:26:03 Seul coureur capable d'emmener une moyenne de 46 km/h
01:26:07 jusqu'au sprint intermédiaire.
01:26:09 Il y a beaucoup de coureurs qui sont frais.
01:26:11 C'est la dernière étape de ce tour de Pologne.
01:26:13 On jette ses dernières forces dans la bataille.
01:26:15 Attention, il peut y avoir un retournement de situation.
01:26:18 - Il y a un retournement de situation.
01:26:20 - Il peut y avoir un retournement de situation.
01:26:22 - On voit les coureurs de Sudal Quick-Step
01:26:27 essayer de contrôler un petit peu ce peloton.
01:26:30 Essayer de mettre un tout petit peu d'ordre,
01:26:32 même si c'est compliqué pour le moment.
01:26:34 Ça fait 60 km que les coureurs sont frustrés
01:26:36 d'attendre que cette situation s'éclaircisse,
01:26:40 que ce sprint intermédiaire soit passé.
01:26:42 Là, 6 coureurs, c'est trop.
01:26:47 - On a l'information.
01:26:49 On donne vite les informations entre coureurs.
01:26:51 Ce n'est pas Radio Course qui passe les informations.
01:26:53 On énumère les coureurs échappés.
01:26:56 On dit telle équipe, telle équipe,
01:26:58 si on n'a pas l'identité du coureur.
01:27:00 On sait que ça roule vite.
01:27:02 Un Jumbo-Bismarck et un Ineos.
01:27:05 - En range de coureurs, c'est peut-être satisfaisant.
01:27:07 Du côté de la Sudal, c'est beaucoup plus aisé
01:27:10 pour contrôler sur la Groupe Ama et la J-Eco
01:27:13 pour la formation Sudal Quick-Step.
01:27:16 - On rappelle qu'il y a Tim Merlier
01:27:18 qui est en quête d'un deuxième succès sur ce tour de Pologne.
01:27:20 - On a un Lewis Esky offensif pour la Groupe Ama et VDJ.
01:27:24 On est en train de sortir avec un J-Eco à l'Oulà.
01:27:27 Dommage pour l'instant de pas voir de renfort.
01:27:31 - Un Jumbo-Bismarck qui repart.
01:27:32 - Avec la Jumbo, on a envie de faire la course.
01:27:34 Du côté de la formation néerlandaise.
01:27:36 - Nous aussi, on veut de la course.
01:27:38 - Ça ne va faire que ça à mon avis.
01:27:40 Ce n'est pas dit qu'on ait une échappée
01:27:42 qui arrive à se constituer avant le circuit final.
01:27:44 - Sudal Quick-Step qui essaie d'anéantir tout de suite.
01:27:47 Faire comprendre aux autres coureurs
01:27:50 qu'on a décidé de filtrer et d'avoir un street massif.
01:27:53 - C'est Bernd Lennberg, le coureur de la Sudal
01:27:56 qui vient faire le shérif en tête de peloton.
01:28:00 - Van Wilder également qui arrive.
01:28:02 - Van Poppel du côté de l'intermarché Circus Ranty.
01:28:05 - Et on ressort à tour de rôle pour la Jumbo-Bismarck.
01:28:08 - C'est le Van Der Sam.
01:28:10 - Van Wilder vigilant.
01:28:11 - Attention, du côté de la Sudal,
01:28:14 ça sera intéressant de voir cette équipe Sudal Quick-Step
01:28:17 de mettre un coureur comme Ilan Van Wilder,
01:28:19 comme Mathieu Cataneo à l'avant.
01:28:21 Ne pas avoir à subir le travail et de subir la poursuite.
01:28:25 Et pour pouvoir justement faciliter une mise en avant de Tim Merlier.
01:28:30 On peut jouer sur les deux tableaux sur cette formation Sudal Quick-Step.
01:28:34 - Vu qu'ils sont placés au classement général,
01:28:36 l'échappée ne pourra pas se développer.
01:28:38 Comme ça, ils n'auront pas à rouler à l'avant.
01:28:40 - Dans cette dernière étape plate,
01:28:42 on a peut-être vu le plus d'attaques dans toute la semaine.
01:28:46 Un peu plus difficile, n'est-ce pas messieurs ?
01:28:48 - On vide la cartouchière ce dernier jour.
01:28:52 Mais il va y avoir du mouvement, c'est certain.
01:28:54 - Thomas Degens, il a repris sa position favorite.
01:28:58 Dernier ou premier.
01:29:00 - Échappé ou en queue de peloton, moto 1 ou moto 3.
01:29:05 Il passe à la télé quoi qu'il arrive.
01:29:07 - C'est vrai, c'est une bonne stratégie.
01:29:09 - Et Astana maintenant.
01:29:11 - Guérin-Thomas à la roue de peloton.
01:29:13 - Guérin-Thomas en personne.
01:29:15 - Tout le monde va mettre sa petite pièce pour faire monter la moyenne.
01:29:19 - Ça va vite.
01:29:26 - Il a une Van Wilder bien placée dans la roue de Guérin-Thomas.
01:29:30 On reste vigilant.
01:29:32 - Heureusement qu'il n'y a pas trop de vent pour durcir cette partie de course.
01:29:36 - La Van Wilder veut s'échapper.
01:29:38 - Pas la peau contrôlée.
01:29:40 - C'est intéressant pour Hélène Van Wilder de s'échapper.
01:29:43 Il est à 19 secondes seulement.
01:29:45 Maintenant que Matej Moric l'est passé en tête avec 3 secondes supplémentaires.
01:29:50 Il est à 21 secondes du leader.
01:29:52 Mais ça pourrait être une opération intéressante.
01:29:55 4 secondes.
01:29:57 24 secondes.
01:29:59 Du leader Matej Moric.
01:30:01 - Un petit problème mécanique pour Shane Archibald.
01:30:04 - Voilà, qui revient dans le peloton.
01:30:06 Il remercie la voiture neutre de l'avoir légèrement aidée.
01:30:09 - Oui.
01:30:10 On a le nouveau classement actualisé du classement général.
01:30:14 Avec 7 secondes.
01:30:17 Prise par Matej Moric sur João Almeida.
01:30:20 - 7 secondes ?
01:30:22 - 7...
01:30:24 Oui, bon. D'accord.
01:30:26 - Ça relance en thème de peloton toujours.
01:30:29 - C'est la 3ème tentative.
01:30:31 - Il y a un Alpecin de Quenin dans sa roue.
01:30:35 L'AutoDestini également vigilante derrière.
01:30:39 - À l'arrière du peloton, on se rend compte de la vitesse.
01:30:42 Quand on voit les coureurs se dandiner pour s'accrocher et suivre.
01:30:46 Et ce peloton en file indienne.
01:30:48 - C'est la Tudor qu'on n'avait pas vue également.
01:30:51 À l'avant avec ce maillot noir derrière qui est en train de faire la jonction.
01:30:54 - Dorian Godon.
01:30:56 - Sur ce quatuor.
01:30:58 - Il vient condamner cet échappé.
01:31:01 - Il joue son rôle de garde-fou.
01:31:04 On n'a pas envie de laisser partir un gros groupe.
01:31:07 En tout cas sans la présence de coureurs de la Soudal.
01:31:10 Il a devant de Wilder bien placé.
01:31:12 - Vous avez vu qui s'est glissé dans l'échappé pour la Movistar.
01:31:16 Qui accompagne les coups.
01:31:18 C'est Fernando Gaviria.
01:31:20 Il sent bien que la course n'est pas sous contrôle.
01:31:23 Il n'hésite pas à y aller.
01:31:25 - Dorian Godon qui va y aller également.
01:31:28 - Tout le monde est vigilant à ce moment-là de la course.
01:31:31 C'est peut-être le moment d'y aller au profit d'une route plus étroite.
01:31:35 - Gaviria intelligemment qui se relève.
01:31:40 Et qui laisse partir un duo.
01:31:43 Il y aura peut-être même un trionné qui va rejoindre ces deux hommes.
01:31:47 - Ça peut être une bonne opération.
01:31:49 Pour Dorian Godon, encore de la formation G2R Citroën.
01:31:52 Trois coureurs à la vente.
01:31:54 La formation Sudal Quickstep de Tim Merlier.
01:31:57 Pas non plus inquiétant pour la formation Bahreïn.
01:32:00 - Petite route.
01:32:02 Les équipes de sprinters, les équipes du leader au leader du classement général.
01:32:07 Qui peuvent bloquer sur une petite route.
01:32:10 Si on est bloqué derrière, on ne peut pas remonter.
01:32:13 On ne peut plus faire de mouvements.
01:32:15 - Il n'y a pas ce phénomène de barrage sur les petites routes.
01:32:18 Qui est beaucoup plus facile à faire que sur les grandes routes.
01:32:21 Les équipiers des sprinters se positionnent à l'avant.
01:32:24 - L'un qui essaye de passer dans l'herbe.
01:32:27 On voit bien l'état de la chaussée sur le bas-côté.
01:32:30 Ce n'est pas facile.
01:32:32 Il suffit d'un et la course peut se relancer.
01:32:35 - Pour l'instant, c'est un trio qui est parti.
01:32:39 Avec en son sein le Français.
01:32:41 Vainqueur de la Flèche Brabantson.
01:32:43 Cette saison, Dorian Godon.
01:32:46 Accompagné par Martin Budzinski.
01:32:49 Et Cora Stanek.
01:32:52 Je n'ai pas eu le temps d'identifier.
01:32:55 - C'était bien joué.
01:32:58 C'était le bon moment pour partir.
01:33:01 Sur cette petite route étroite.
01:33:04 On entend les bruits dans le peloton.
01:33:07 Mais les différentes équipes de sprinters et de leaders du classement général.
01:33:11 Sont très alertes à l'avant.
01:33:14 On a vu qu'il n'y avait pas de danger.
01:33:17 Pas d'équipe de la Soudal-Puxet représentée.
01:33:20 Ils vont mener la poursuite derrière.
01:33:23 Derrière Skaroni, Godon et Budzinski.
01:33:26 On se retourne de la part de Dorian Godon.
01:33:29 Il avait mis les 2 sars à l'envers hier et avant-hier.
01:33:32 Il en a un à l'endroit à l'envers.
01:33:35 C'est peut-être signe de chance pour Dorian.
01:33:38 - Il doit être déçu d'être seulement accompagné de 2 coureurs.
01:33:41 - C'est ce que je voulais vous poser comme question.
01:33:44 - Il s'est retourné.
01:33:47 A 3, ça aurait été compliqué.
01:33:50 A 6, 7, ça aurait été bien.
01:33:53 Le nombre aidé à l'un d'une échappée sur le plat.
01:33:56 C'est 7.
01:33:59 7, 8, on est vraiment bien au-delà.
01:34:02 Il va y avoir des coureurs qui vont essayer de sauter des relais.
01:34:05 A moins que les relais reviennent trop rapidement.
01:34:08 Le bon nombre, c'est entre 6 et 8.
01:34:11 C'est là où on arrive à être le plus efficace.
01:34:14 - Entre 6 et 8 ou alors 4, mais avec un Thomas Degaine qui compte pour 3.
01:34:23 - Si on a des coureurs qui comptent double.
01:34:26 Dorian, c'est parti.
01:34:34 - Il va essayer de profiter du moment d'accalmie dans le peloton.
01:34:37 Pour creuser un maximum d'écarts.
01:34:40 Là, c'est un écart, les secondes et les minutes qu'on prend quand le peloton ne roule pas vite.
01:34:44 C'est du temps gratuitement gagné.
01:34:47 On essaye d'en prendre un maximum.
01:34:50 - Ce qui va être intéressant, c'est de voir dans le peloton.
01:34:58 Les premiers coureurs à se positionner à l'avant.
01:35:01 Et à mener la poursuite très certainement.
01:35:04 La formation Soudal qui était vigilante avec Eilean Van Linnever et Mathieu Cattaneo.
01:35:08 Puisqu'on a certainement le meilleur sprinter dans cette équipe.
01:35:13 En la personne de Tim Merlien.
01:35:16 - On a fait légèrement monter la moyenne après le sprint intermédiaire.
01:35:27 Et arrivé à 47 de moyenne.
01:35:30 - Pour une dernière étape dite de procession.
01:35:33 Ce n'est pas un défilé.
01:35:36 - Est-ce qu'on a abdit du côté de la formation ultimé ?
01:35:39 - J'ai l'impression que le check d'après sprint voulait dire...
01:35:42 - Il y a eu un check d'avant sprint aussi.
01:35:45 - Il y a eu un check d'avant sprint et un check d'après sprint.
01:35:48 - Au milieu, il y a eu un beau petit cafouillage entre les équipiers.
01:35:51 Je ne sais pas si on aura l'occasion de revoir ce sprint.
01:35:54 Il y a un petit temps mort.
01:35:57 Mais ça a été "houl" entre Ackermann et les coureurs de Baraigne.
01:36:01 Ça a été rugueux.
01:36:04 À la limite de la politesse.
01:36:07 - C'est forcément musclé quand on voit l'enjeu et l'intérêt qu'il y a
01:36:11 pour quelques secondes de bonification.
01:36:14 Parce qu'Ackermann a très bien fait son travail.
01:36:17 - Cadeau pour Pierre.
01:36:20 - Ackermann, ça joue un peu des coudes.
01:36:23 - On se retourne.
01:36:26 - Il est venu se mettre dans la file.
01:36:29 Tim Wilhelms qui arrive sur la droite.
01:36:32 Il se retourne. Il n'y a plus mon leader.
01:36:35 - Et Joao Almeida qui fait le sixième.
01:36:38 - C'était bien avant tous les virages sur la petite route que ça a été chaud.
01:36:41 Et là on voit Karuzo qui lance à Maoridj.
01:36:44 Dans la roue Almeida.
01:36:47 Il attend son heure. Il retarde.
01:36:50 Il voit qu'Almeida est derrière Maoridj.
01:36:53 Il hésite à se rabattre.
01:36:56 Mais il se dit qu'il va rester poli.
01:36:59 Mais c'est avant que ça a été chaud sur ces petites routes.
01:37:02 L'enchaînement de virages.
01:37:05 Le premier à avoir eu un geste un peu moyen.
01:37:08 C'est Tim Wilhelms avant ce virage sur la droite.
01:37:11 Qui a accéléré.
01:37:14 Qui est venu dans la file des barrains.
01:37:17 C'est un peu moyen.
01:37:20 Surtout que son leader n'était pas dans sa roue.
01:37:23 - C'était Tim Vilain.
01:37:26 - Il s'était fait chahuter sur le Golden Kilomètre autour de Belgique.
01:37:29 Des fois il y a des rancœurs.
01:37:32 - Le Golden Kilomètre ?
01:37:35 - Oui. Un kilomètre en or qui distribue tous les 300 mètres.
01:37:38 3, 2 et 1 seconde.
01:37:41 3 fois sur un kilomètre.
01:37:44 C'était avec Adekunang Quick-Step.
01:37:47 C'était un peu moyen.
01:37:50 Il l'avait un peu serré.
01:37:53 Il lui avait fait perdre le général.
01:37:56 Des fois il y a des petits trucs qu'on garde dans un coin de sa tête.
01:37:59 Un collègue qui était chez Quick-Step s'est retrouvé chez Barrains.
01:38:02 Il lui a peut-être voulu lui rendre la monnaie.
01:38:05 Il y a des choses qu'on garde dans un coin de sa tête.
01:38:08 Quand on nous fait une crasse sur le vélo.
01:38:11 Il y a le karma, le dieu du vélo.
01:38:14 Des fois il y a un peu de rancœurs qui peuvent surgir.
01:38:17 - Il y a Niswazar qui a fait un très bon chrono hier.
01:38:20 En tout cas, devant on spotte pas ce question pour le trio tête.
01:38:23 On a désormais glané une minute au profit du peloton en moins de 10 km.
01:38:26 - Le peloton ça roule déjà.
01:38:29 Le peloton est étiré.
01:38:32 C'est fini. La pause pipi a été très rapide.
01:38:35 On s'est vite mis en marche en avant.
01:38:38 La marche en avant.
01:38:41 Parce qu'il y a 80 km de l'arrivée.
01:38:44 On ne peut pas laisser cette échappée se développer.
01:38:47 Prendre 3-4 minutes, ce serait trop risqué.
01:38:50 - D'autant plus qu'avec ce circuit final de 3 fois 5 km.
01:38:53 Il ne faut pas arriver avec trop d'écart.
01:38:56 Puisque ce n'est pas forcément l'idéal pour contrôler.
01:38:59 Il y aura 1, 2, 3, 4 virages sur ce circuit.
01:39:02 Avec des bonnes lignes d'envoi.
01:39:05 La mise en place ne peut pas être évidente à faire.
01:39:08 On ne va pas leur donner beaucoup de crédit.
01:39:11 - On va les laisser là.
01:39:14 1 minute 20.
01:39:17 Entre 50 secondes et 1 minute 30.
01:39:20 Pas plus près, pas plus loin.
01:39:23 Pour faire comprendre que ce n'est pas la peine de jouer.
01:39:26 On ne va pas jouer au chat et la souris.
01:39:29 On va se mettre à rouler.
01:39:32 On veut un sprint du côté du peloton.
01:39:35 - On n'a pas vu l'avant-garde du peloton.
01:39:48 Est-ce qu'il va y avoir seulement la formation Soudal Quick-Step ?
01:39:51 A mener la poursuite ?
01:39:54 Est-ce qu'on va voir toutes les autres équipes
01:39:57 qui n'ont pas été en mesure de s'imposer
01:40:00 depuis ce début de Tour de Pologne ?
01:40:03 On a eu tout à l'heure Roberto Damiani
01:40:06 qui a en son sein Max Valschail,
01:40:09 le sprinter allemand, autour d'un très bon sprint.
01:40:12 On a vu du côté de la formation EF Education,
01:40:15 Van Den Berghe, une fois deuxième, une fois premier,
01:40:18 qui est capable d'aller très très vite.
01:40:21 - Il y a une grosse chute pour un coéquipier de Mateo Imovic
01:40:24 qui est dans le fossé.
01:40:27 - Il y en a un par terre à gauche !
01:40:30 - Oui, il y en a un par terre à gauche.
01:40:33 - Il y en a un qui fait pipi dessus.
01:40:36 C'est grandiose.
01:40:39 - Qu'est-ce qui s'est passé ?
01:40:42 - Il est remonté des bidons.
01:40:45 Il a plein de bidons sur le devant de sa combinaison.
01:40:48 Il n'a pas l'air de se faire très mal.
01:40:51 - Plus ou moins, ça a l'air d'aller.
01:40:54 - Il va pouvoir donner ses bidons.
01:40:57 - Il est bien amoché, Franck Miliudovic.
01:41:00 - Il est bien amoché.
01:41:03 Il est remonté dans la file des voitures
01:41:06 ou la file des coureurs.
01:41:09 Certainement pas de place sur la gauche de la route.
01:41:12 Il a terminé sa course dans le fossé.
01:41:15 Il a quelques éraflures,
01:41:18 mais rien de grave pour ce coureur qui a fait un bon sprint.
01:41:21 - Franck Miliudovic qu'on avait découvert
01:41:24 sur les antennes de la chaîne L'Equipe
01:41:27 en remportant une étape en solitaire.
01:41:30 Il était néo-pro dans une équipe italienne
01:41:33 sur le Tour de Sicile.
01:41:36 Il a ensuite signé dans cette formation
01:41:39 Barhain Victorius dans la foulée.
01:41:42 - Un équipier de moins pour Matej Mauric.
01:41:45 Il va certainement, comme je l'ai dit,
01:41:48 repartir.
01:41:51 Dans le vélo, on n'abandonne pas.
01:41:54 C'est la règle.
01:41:57 En plus, son leader de la course.
01:42:00 On va essayer d'aller donner un coup de main
01:42:03 même si c'est un tout petit peu d'aide.
01:42:06 - L'équipe IF à l'avant avec la Movistar
01:42:09 de Fernando Gaviria.
01:42:12 - Avec Padoum en tête de peloton.
01:42:15 - Il y a également de la formation
01:42:18 intermarché Circus Fonti de German Titsen.
01:42:21 La formation Soudal également.
01:42:24 Ça fait 5 équipes intéressées pour une victoire
01:42:27 au sprint.
01:42:30 5 coureurs contre 3.
01:42:33 L'écart est stabilisé à 80 km de l'arrivée.
01:42:36 - Dorian Godon à sa voiture
01:42:43 pour le détaillement.
01:42:46 Un bidon.
01:42:49 Deux gels.
01:42:52 Gels énergétiques.
01:42:55 Composés de grande partie de sucre.
01:42:58 - Caféine aussi, non ?
01:43:01 - C'est selon la tolérance.
01:43:04 On le découvre rapidement.
01:43:07 Les gels caféinés, ça ne passe pas
01:43:10 pour tout le monde.
01:43:13 - Je ne prenais pas de café habituellement.
01:43:16 Quand je prenais un gel avec de la caféine,
01:43:19 je sentais un vrai effet.
01:43:22 Ça permet d'avoir les idées plus claires.
01:43:25 Quand on arrive sur une dernière étape
01:43:28 d'un tour de Pologne qui s'est roulé
01:43:31 relativement vite, c'est important
01:43:34 d'avoir un apport glucidique important.
01:43:37 Ne serait-ce que physiquement.
01:43:40 Mais aussi pour avoir les idées claires
01:43:43 à l'approche du final.
01:43:46 On voit qu'il y a des chutes.
01:43:49 Il y a de la fatigue.
01:43:52 Lenny Martinez a pris une grosse musette.
01:43:55 - On a là Tudor qui a mis un garçon
01:44:04 à rouler pour son sprinter.
01:44:07 Arvid De Klein qui a passé une petite marche
01:44:10 cette année en allant s'imposer
01:44:13 sur une des classiques les plus vieilles
01:44:16 du calendrier Milan Turin en Italie
01:44:19 qui a un peu changé de profil
01:44:22 en délaissant les ascensions
01:44:25 pour devenir une classique plus facile
01:44:28 pour sprinter.
01:44:31 On a vu l'éducteur d'étapes de Joel Sutter
01:44:34 sur le tour de Sicile.
01:44:37 Et puis cette formation Tudor qui a annoncé
01:44:40 de sacrés noms, de sacrés renforts
01:44:43 pour le Mercato l'année prochaine
01:44:46 avec notamment Matteo Trentin
01:44:49 et des garçons rapides, Alberto Dainese,
01:44:52 Marius Merofer.
01:44:55 - Oui, pas mal de coureurs de la formation DSM
01:44:58 parce qu'effectivement après
01:45:01 cette belle victoire qu'il avait remportée
01:45:04 sur Milan Turin, il va falloir aujourd'hui
01:45:07 avoir aussi un train de qualité
01:45:10 pour pouvoir s'imposer sur ces routes
01:45:13 de Cracovie si on fait un peu
01:45:16 la revue d'effectifs des coureurs
01:45:19 qui sont capables de s'imposer.
01:45:22 Tim Merlier bien évidemment pour la Soudal Quickstep,
01:45:25 pour la formation intermarché Circus Fuente
01:45:28 qui avait remporté une étape l'année dernière
01:45:31 sur ce tour de Pologne. Milan Menten
01:45:34 très certainement, Fernando Gabiria,
01:45:37 forcément si on fait rouler ses équipiers
01:45:40 c'est qu'on a une idée derrière la tête.
01:45:43 Edward Tunz qu'on n'a pas forcément vu
01:45:46 du côté de la Little Trek, Jacob Mareszko.
01:45:49 Pas de quoi s'attacher autant de fois
01:45:52 que lui c'est un coureur qui aime frotter
01:45:55 dans le final il y a des coureurs qui ont
01:45:58 cette capacité de remonter. Matteo Moschetti
01:46:01 lui qui a pris une superbe 3ème place
01:46:04 derrière Olaf Koei et Van Den Berghe
01:46:07 et puis tout simplement Marine
01:46:10 Van Den Berghe
01:46:13 une fois deuxième, une fois premier
01:46:16 ça fait partie de ces coureurs
01:46:19 qui sont capables de s'imposer
01:46:22 David Kerr, Kasper Vonnegden
01:46:25 plutôt des outsiders, Paul Penouette
01:46:28 et puis Stanislav Aniolkovski
01:46:31 qui a pris part aux plusieurs sprints massifs
01:46:34 cette semaine avec des top 10 à la clé
01:46:37 pour la formation Human Power Health
01:46:40 On n'a pas vu beaucoup Hugo Page
01:46:43 du côté français pour la formation intermarché
01:46:46 en début de saison
01:46:49 plus dans la préparation dans le train
01:46:52 de Garben Tyson aujourd'hui
01:46:55 On devrait le voir dans le final
01:46:58 avec des coureurs comme Boyd Van Poppel
01:47:01 le coureur néerlandais de la formation
01:47:04 intermarché Circus, Hugo Page
01:47:07 qui ferait partie de cette dernière étage
01:47:10 du lancement
01:47:13 et sous l'impulsion de ces différentes équipes
01:47:16 cet écart qui est tombé de 20 secondes
01:47:19 on va se méfier de l'écart GPS du Tour de Pologne
01:47:22 parce que parfois ça nous a joué quelques tours
01:47:25 on va vérifier ça, on va faire des pointages
01:47:28 un peu plus manuels
01:47:31 Du côté de la formation ultime
01:47:34 Emirates, on a bien reculé
01:47:37 On a abandonné l'espoir d'aller décrocher
01:47:40 ce Tour de Pologne, on a tenté
01:47:43 son bataou dans ce sprint intermédiaire
01:47:46 on imagine que João Almeida non plus n'a pas
01:47:49 tout risqué pour rester à tout prix
01:47:52 dans les roues de ses coéquipiers
01:47:55 ou dans les roues d'Eva Reine
01:47:58 Non mais c'était bien, ça fait plaisir à voir
01:48:01 ce genre de comportement, on n'abdique pas
01:48:04 on a un objectif, c'est de remporter la course
01:48:07 Robert O'Damien nous disait qu'il y avait
01:48:10 une course au point et dans le maintien du World Tour
01:48:13 et que chaque point était essentiel
01:48:16 et on voit sur les différentes courses
01:48:19 et notamment sur le Tour de France
01:48:22 qu'il y a des équipes qui sont intéressées
01:48:25 à défendre leur 7ème, 8ème, 9ème place
01:48:28 sur un classement général
01:48:31 mais c'est tout à leur avantage
01:48:34 je pense qu'on a compris du côté de la formation
01:48:37 et de Tim Inverett que c'était désormais terminé
01:48:40 Confirmation, merci Agar, on s'en réagit
01:48:43 pour cet écart 39 secondes à ce virage
01:48:46 avec le peloton mené par les coéquipiers
01:48:49 pour l'instant de Fernando Gaviria
01:48:52 on se relait bien en tête de ce peloton
01:48:55 pour favoriser un sprint massif
01:48:58 qu'il n'y avait pas eu il y a 2 ans
01:49:01 et on voit bien que la course
01:49:04 n'est pas forcément située au même endroit
01:49:07 mais ça reste une longue ligne droite
01:49:10 de 2000 mètres
01:49:13 on va même pouvoir revoir ces images
01:49:16 de cette arrivée l'année passée
01:49:19 et pour cause messieurs
01:49:22 parce qu'elle avait souri un Français
01:49:25 qui ne porte plus les couleurs de l'équipe
01:49:28 c'est tout simplement Arnaud Desmarres
01:49:31 qui portait à l'époque le maillot du classement par points
01:49:34 et Tosh Vandersland qui était placé à l'avant
01:49:37 du côté de la formation de John Bovisma
01:49:40 un sprint lancé de très très loin
01:49:43 et pourquoi c'est intéressant de revoir ce sprint
01:49:46 parce qu'il y a pas mal d'acteurs cette année
01:49:49 qui étaient les mêmes l'année dernière
01:49:52 on pense à Olaf Koei même s'il n'est plus
01:49:55 il est là en tête tout simplement
01:49:58 regardez c'est lui qui lance ce sprint
01:50:01 à 300 mètres de la ligne
01:50:04 Arnaud Desmarres revient de l'arrière
01:50:07 et dépasse tout ce beau monde
01:50:10 avec un sprint tout en puissance
01:50:13 il était très fort ce jour-là
01:50:16 Arnaud qui va s'imposer au milieu de la route
01:50:19 avec ce beau maillot blanc du classement par points
01:50:22 et qui est lancé de très loin
01:50:25 du Diable Beauvais
01:50:28 David Etimolaï aussi qui est présent
01:50:31 sur ce tour de Pologne, le coureur de la Cofidis
01:50:34 Dorian Godon qui était aussi dans le sprint
01:50:37 11ème place finale pour Dorian
01:50:40 ça avait frotté sévère
01:50:43 Arnaud venir de la droite puis ensuite vers la gauche
01:50:46 pour dépasser tout son monde
01:50:49 Olaf Koei vient prendre la 2ème place
01:50:52 Phil Boaos va revenir du Diable Beauvais
01:50:55 pour aller prendre une place sur le podium
01:50:58 et Meyrin Van Den Berghe fait partie
01:51:01 sur le bas de votre écran de ce sprint
01:51:04 victoire d'Arnaud Desmarres devant Olaf Koei
01:51:07 et Phil Boaos l'année dernière
01:51:10 ces 3 hommes ne sont pas là
01:51:16 on en profite pour clore notre tour d'horizon
01:51:19 des équipes françaises
01:51:22 avec peut-être la meilleure
01:51:25 en tout cas sur cette étape là
01:51:28 au niveau du timing
01:51:31 puisqu'il nous restait l'équipagé de Zercitroën Team
01:51:34 avec Didier Janel qui est en ligne avec nous
01:51:37 et ça tombe bien puisque Didier Dorian est à l'avant
01:51:40 est-ce que c'était le plan ?
01:51:43 est-ce qu'on s'attendait à une course durcie
01:51:46 à la suite de ce sprint intermédiaire ?
01:51:49 D'abord je vous dis bonjour, excusez-moi pour la politesse
01:51:52 - Oui bonjour à tous
01:51:55 c'était un peu ce qu'on avait imaginé
01:51:58 que l'UAE allait contrôler jusqu'au sprint intermédiaire
01:52:01 pour tenter sa zone mais derrière le sprint
01:52:04 on se doutait qu'il y aurait une grosse relance
01:52:07 qu'il fallait être présents, qu'on fait les garçons
01:52:10 on a presque 3 coureurs parce que maintenant
01:52:13 on approche de 65km de l'arrivée, on n'a pas beaucoup d'avance
01:52:16 et ça condamne énormément les possibilités
01:52:19 de s'échapper, donc on va voir
01:52:22 si des relances, s'il y a quelque chose
01:52:25 on voit que la volonté est d'arriver au sprint
01:52:28 donc on a crainement tenté notre chance
01:52:31 on va voir mais c'est clair que c'est une journée
01:52:34 qui a l'air fermée pour un sprint
01:52:37 - On va passer la parole à Pierre Roland
01:52:40 - Bonjour Didier, ça semble un peu compromis
01:52:43 pour la tentative de Dorian
01:52:46 mais là on arrive dans un grimpeur
01:52:49 tu ne veux pas nous faire relancer Bastien Tronchon
01:52:52 ou quelqu'un, les faire ralentir devant
01:52:55 que ça relance et qu'on ait une belle course
01:52:58 un beau final parce que là on se dirige droit vers un sprint
01:53:01 ça semble compliqué à 3 devant
01:53:04 on espérait que d'autres équipes venaient
01:53:07 on est arrivé dans un secteur qu'on avait identifié
01:53:10 qui était de 3 mètres de large et on s'est fait que le peloton
01:53:13 allait fermer la route mais on sait que d'autres acteurs
01:53:16 d'équipes seraient venus avec nous
01:53:19 donc là on espère que, comme tu dis justement
01:53:22 Pierre, qu'il n'y ait pas trop d'avance
01:53:25 qu'il y ait des coureurs qui ont envie de sortir
01:53:28 qui n'ont pas forcément un sprinter de place internationale
01:53:31 de toute façon il n'y a pas grand chose à gagner que de tenter d'échapper
01:53:34 mais après sinon on aura toujours notre petit jeune
01:53:37 Pierre Cotterat qui essaiera de faire son sprint
01:53:40 qui est là pour apprendre à 20 ans et progresser
01:53:43 mais c'est vrai qu'on aimerait voir davantage de dynamique
01:53:46 de certaines équipes dans l'action de l'échapper
01:53:49 - Et justement Didier, cette semaine pour cette équipe
01:53:52 AG2R Citroën Team, on vous a vu protéger
01:53:55 Andrea Vendramé sur quelques arrivées
01:53:58 quel bilan un petit peu à chaud vous faites de cette semaine en Pologne ?
01:54:03 - C'est vrai qu'Andrea avait des arrivées pour lui
01:54:06 un peu de chie qui lui convient bien
01:54:09 on l'avait protégé, je pense qu'on est 8ème d'une étape
01:54:12 il est 15ème d'une autre, il était 15ème au général
01:54:15 malheureusement une étape qui lui allait très bien aussi
01:54:18 avec un bon collectif, il a chuté lourdement avant-hier
01:54:21 et du coup très mâché, très marqué
01:54:24 bon même s'il n'y a pas de vraies grosses plaies
01:54:27 mais il y a surtout des coups qui ont été portés
01:54:30 et du coup il était plutôt en vrac
01:54:33 et le chrono hier, c'était compliqué pour lui
01:54:36 malgré les soins qui ont été apportés par kiné, ostéo, médecin
01:54:39 mais voilà, après une chute comme ça
01:54:42 où on tape plus qu'on glisse
01:54:45 ça a été dur pour lui, ça a été dur
01:54:48 et aujourd'hui il traîne un peu sa misère, 48h après
01:54:51 le sprint, il ne faut pas y penser
01:54:54 il est très collectif en fin de saison
01:54:57 et on le retrouvera sûrement sur la Vuelta
01:55:00 avec des ambitions
01:55:03 - Vous en parliez de cette Vuelta Didier
01:55:06 vous avez eu une victoire d'étape avec Aurélien Paré-Peintre
01:55:09 sur le Giro, Félix Gall qui lève les bras sur le Tour
01:55:12 j'imagine qu'il va encore avoir l'ambition de réaliser
01:55:15 comme il y a quelques années je crois
01:55:18 le Grand Chlem sur les Grands Tours
01:55:21 c'est quelque chose d'important
01:55:24 difficile à réaliser
01:55:27 mais on va se battre pour réaliser ce Grand Chlem
01:55:30 - Comment vous expliquez que cette formation
01:55:33 AG2R Citroën Team répond à chaque fois présente
01:55:36 sur les très grands événements ?
01:55:39 - Il y a une forme de motivation
01:55:42 je pense qu'on a un savoir-faire sur les courses par étape
01:55:45 si plus c'est les courses de 3 semaines
01:55:48 on est toujours audacieux, motivés, attaquants
01:55:51 déterminés pour aller chercher ça
01:55:54 donc on se bagarre, on tente notre chance
01:55:57 on l'a fait au Giro cette année en prenant plusieurs échappées
01:56:00 et bien sûr quand le classement général est relativement bien posé
01:56:03 il est plus facile et plus réalisable
01:56:06 d'aller chercher une victoire
01:56:09 on l'a fait au Tour de France avec Félix mais aussi au Giro
01:56:12 et donc on continuera dans cette dynamique
01:56:15 de savoir-faire chez nous en termes de classement
01:56:18 de courses par étape
01:56:21 - Ce sera l'orientation en Espagne
01:56:24 est-ce que le groupe est plus ou moins déterminé ?
01:56:27 ou il y a encore quelques places à prendre pour aller en Espagne ?
01:56:30 - Les courses sont en train de peaufiner cette sélection
01:56:33 on a déjà des noms comme Andrea
01:56:36 qui a dû abandonner malheureusement le Giro
01:56:39 et donc retrouver un grand tour à nouveau dessus
01:56:42 Dorian Godan, on a des garçons qui sont en pleine préparation pour ce rendez-vous
01:56:45 et la sélection est en train de se peaufiner petit à petit
01:56:48 - Merci beaucoup Didier
01:56:51 Pierre, Johan, je crois qu'on a fait le tour
01:56:54 du côté de cette formation G2R
01:56:57 - Bonjour déjà tout d'abord
01:57:00 est-ce que c'est important d'avoir un coureur ?
01:57:03 on parle souvent de ce cyclisme
01:57:06 où il y a beaucoup de jeunes qui arrivent avec beaucoup d'ambition
01:57:09 d'avoir des coureurs comme Michael Scheren
01:57:12 qui sont des capitaines de route
01:57:15 on l'a vu souvent à l'avant avec Andrea Vendramé
01:57:18 avec Dorian Godan, est-ce qu'il fera partie
01:57:21 de cette sélection sur la Vuelta ?
01:57:24 et quelle importance il a à jouer dans un collectif comme la formation G2R Citroën ?
01:57:27 - Alors oui, il est sur les tablettes pour la Vuelta
01:57:30 et évidemment, comme vous l'avez dit d'un juste titre
01:57:33 Michael est un élément important pour non seulement
01:57:36 fournir un travail de qualité auprès du placement
01:57:39 auprès des coureurs désignés pour la journée ou pour le général
01:57:42 mais aussi il a la capacité de montrer aux jeunes
01:57:45 ce qu'il faut faire ou pas faire, d'orienter le groupe
01:57:48 et ça c'est important, je pense que maintenant
01:57:51 les coureurs de talent qui ont des années d'expérience comme lui
01:57:54 valent leur pesant d'or pour enseigner aux jeunes
01:57:57 ce qu'ils doivent faire ou pas faire
01:58:00 et donc là-dessus Michael a vraiment des grosses qualités
01:58:03 il l'a montré encore ici au Pologne en aidant Andrea
01:58:06 et en entraînant un peu dans son travail des bâtiments de conchons
01:58:09 et donc il faut continuer justement avec ça.
01:58:12 - Merci beaucoup Didier d'avoir été avec nous
01:58:15 on vous laisse un peu au soutien de Dorian Godon
01:58:18 et puis on se dit à très vite sur les antennes de la chaîne L'Equipe
01:58:21 - Merci à vous, bonne journée à tous
01:58:24 - On a repris du chant pendant cette petite discussion
01:58:28 - Et oui, intelligemment ils ont laissé l'échapper
01:58:31 reprendre le chant parce qu'on arrive dans ce petit grimpeur
01:58:34 alors c'est pas l'angliraud
01:58:37 mais ça peut servir de lampe de rancement
01:58:40 comme on l'a évoqué avec Didier
01:58:43 s'il y aurait eu 30 secondes, ça aurait pu donner des idées de relance
01:58:46 et là intelligemment les coureurs du peloton
01:58:49 ont laissé un petit peu filer à une minute
01:58:52 ça paraît compliqué de faire le jump comme on dit
01:58:55 de sauter du peloton à ce groupe d'échappés
01:58:58 et de faire 6 secondes en l'espace de 7 km
01:59:01 à ce trio
01:59:04 - Si on veut rentrer dans la stratégie
01:59:07 de faire ressortir quelqu'un du peloton
01:59:10 pour rentrer devant, se propulser aussi bien
01:59:13 un coureur d'une équipe représentée à l'avant ou un autre coureur
01:59:16 il faut qu'on ralentisse au niveau des 3 coureurs échappés
01:59:19 quitte à se faire rattraper tout simplement
01:59:22 mais là très clairement dans ce schéma là
01:59:25 ce sera un sprint inévitable sur cette étape
01:59:28 - Marc Patoun qui prend le lead du côté de la formation
01:59:31 et des effets education
01:59:34 le coureur qu'on avait vu, on l'attendait beaucoup mieux de lui
01:59:37 tout simplement, il s'était révélé sur des courses à étapes
01:59:40 capable de remporter des...
01:59:43 - 2 étapes du dauphiné
01:59:46 les 2 dernières étapes le samedi et le dimanche
01:59:49 il avait écrasé la concurrence aussi bien
01:59:52 avec les favoris que le lendemain en échappé
01:59:55 dans Jouppelanne
01:59:58 - Et aujourd'hui il est cantonné à un travail de...
02:00:01 de pré-kawakiller
02:00:04 c'est à dire d'essayer de tenter de revenir sur cet échappé
02:00:07 en tout cas même si cet écart est remonté
02:00:10 on est passé de 34 secondes à 1 minute 11
02:00:13 en moins de 10 kilomètres
02:00:16 avec les formations Tudor, les formations Q36.5
02:00:19 la formation Intermarché Circus Monti, la formation Invista
02:00:22 et la formation Soudal, il y a du renfort
02:00:25 on a clairement tous un objectif commun
02:00:28 c'est celui d'arriver groupé à Krakow
02:00:31 pour un sprint et pour les sprinters
02:00:34 qui n'ont pas eu la chance de pouvoir s'imposer
02:00:37 sur ce tour de Pologne, aujourd'hui décrocher une belle victoire d'étape
02:00:47 - Sean Archbold en queue de peloton
02:00:50 un peu orphelin de son sprinter
02:00:53 Sam Bennett qui a quitté la course
02:00:56 pour se rendre aux championnats du monde à Glasgow
02:00:59 - On annonce assez activement du côté de la formation de Didier Janel
02:01:02 - On va le rappeler
02:01:05 - C'est vrai qu'on ne lui a pas posé la question à Didier
02:01:08 - C'est encore que des rumeurs
02:01:11 il y a toujours beaucoup de rumeurs dans ce qui se passe dans le peloton
02:01:14 - C'est un jeu des agents
02:01:17 la plupart des coureurs ont des agents
02:01:20 et ces agents font parfois circuler des rumeurs
02:01:23 - Pour monter les enchères
02:01:26 - Pour augmenter la valeur du coureur
02:01:29 on ne va pas rentrer dans les spéculations
02:01:32 mais c'est vrai qu'il est sur les tablettes
02:01:35 du côté de l'équipe française, AG2R Citroën
02:01:38 on a Dries de Monte également
02:01:41 qui serait un renfort de choix
02:01:44 notamment pour les classiques
02:01:47 on connait la volonté de la formation de Vincent
02:01:50 qui a venu briller sur les classiques
02:01:53 c'est dans ce but là qu'on avait recruté du côté belge
02:01:56 les grecs Van Avermaet
02:01:59 les Oliver Nassen, les Vandenberghe
02:02:02 il y a quelques temps
02:02:05 et on est en train de se redéfinir clairement
02:02:08 c'est dans l'ADN de la structure de Chambéry
02:02:11 de pouvoir s'imposer sur les grands tours
02:02:14 mais on se cherche aussi à un sprinter capable
02:02:17 il y a Marc Sarrault
02:02:20 qui est un sprinter de l'équipe AG2R Citroën
02:02:23 mais on a envie de trouver un coureur capable de scorer
02:02:26 un coureur qui est capable de mettre la balle au fond
02:02:29 et on sait qu'il y a beaucoup de courses
02:02:32 du World Tour et du Calais-Henri International
02:02:35 on arrive au sprint, c'est important
02:02:38 d'avoir un sprinter de renom
02:02:41 et peut-être que Sam Bennett fait partie de ces coureurs là
02:02:44 et puis on a prolongé également Benoît Kosnefroy
02:02:47 du côté de cette formation AG2R Citroën Team pour deux saisons
02:02:50 Petite info-transfert également qui est tombée aujourd'hui
02:03:01 c'est le départ de Filippo Baroncini de la Little Trek
02:03:04 et qui prend direction de la formation UAE Team Emirates
02:03:07 une nouvelle fois, une nouvelle recrue pour la formation Emirati
02:03:10 avec l'ancien champion du monde Espoir
02:03:13 donc l'Italien qui rejoint les rangs de la formation Emirati
02:03:16 qui on le rappelle a reçu la signature pour trois ans
02:03:19 de Pavel Sivakov, le Français
02:03:22 qui quittera donc la formation INEOS à la fin de cette saison
02:03:25 pour aller rejoindre l'équipe de Tadej Pogacar
02:03:28 et qui est le premier d'un groupe d'Emiratis
02:03:31 qui rejoint la formation pour aller rejoindre
02:03:34 l'équipe de Tadej Pogacar
02:03:37 Encore groupé même à l'arrière pour la Jayco Alula
02:03:44 Du côté de la Jayco, alors pas forcément de sprinter
02:03:54 mais on a Edi Dunbar
02:03:57 classé en 7ème position
02:04:00 et le second de Matej Moric
02:04:03 Dans quelques kilomètres on sera dans ce grimpeur
02:04:09 de 3ème catégorie
02:04:12 un grimpeur d'1,3 km à 5,6%
02:04:15 rien de bien méchant pour des coureurs de ce niveau là
02:04:18 ce sera un petit peu plus raide
02:04:21 sur le sommet de cette difficulté
02:04:24 avec 300 m à 8%
02:04:27 et on va voir comment
02:04:30 On expliquait la vitesse moyenne
02:04:48 à laquelle évoluent les coureurs
02:04:51 à 47 km/h de moyenne depuis le départ
02:04:54 60 km du coureur UAE
02:04:57 David et Formolo
02:05:00 et depuis il y a eu le sprint intermédiaire
02:05:03 après quelques attaques
02:05:06 et maintenant ces 3 coureurs qui ouvrent la route
02:05:09 à signaler qu'aujourd'hui les coureurs évoluent
02:05:12 sur des routes en parfait état
02:05:15 avec un asphalte parfait
02:05:18 au début d'étape ils ont même roulé sur une 2x2 voie
02:05:21 avec quelques ascensions
02:05:24 ça s'enroule très bien avec des vélos
02:05:27 quasiment tous les coureurs du peloton ont des vélos aéros
02:05:30 avec des jantes très hautes, des profils de vélos très profilés
02:05:33 une pénétration dans l'air optimisée
02:05:36 un rendement optimal
02:05:39 Si on se souvient des suivis
02:05:42 ou des attaques de Kevin Vauclin
02:05:45 d'Ilan Van Wilder
02:05:48 finalement il y a eu plus d'attaques de leader
02:05:51 que les étapes "prènes" de toute cette semaine
02:05:54 où on a eu malheureusement ou heureusement
02:05:57 je ne sais pas si c'est le format du World Tour qui veut ça
02:06:00 On est dans une course à étapes de transition
02:06:03 il y a beaucoup de coureurs qui reviennent de coupure
02:06:06 après une grosse période sans compétition
02:06:09 à contrario il y a ceux qui arrivent du Tour de France
02:06:12 il y a les coureurs aussi qui vont aller
02:06:15 ceux qui se sont retirés pour le Championnat du Monde
02:06:18 et également ceux qui préparent le Championnat du Monde contre la Monde
02:06:24 donc il y a beaucoup de...
02:06:27 c'est une course à étapes un peu entre deux
02:06:30 ça explique qu'on a du mal à se livrer à 100%
02:06:33 sur cette épreuve
02:06:36 dû à son emplacement dans le calendrier
02:06:39 Là où on peut avoir des rêves
02:06:42 c'est surtout sur l'étape qui arrivait à Biala
02:06:45 la 5ème étape où finalement il y avait matière à s'exprimer
02:06:50 et je pense surtout du côté de la formation INEO
02:06:53 et de la formation UAE Team Emirates
02:06:56 on a vu les forts pourcentages qui étaient proposés aux coureurs
02:06:59 certes c'était loin de l'arrivée
02:07:02 mais on a vu tout simplement une étape remportée par Marine Vandenberg
02:07:07 au sprint
02:07:10 certes dans un peloton réduit
02:07:13 mais il y avait moyen de faire exploser la course
02:07:17 on a vu l'avant-dernière colle qui était proposée
02:07:21 avec ses forts pourcentages pas loin de 19%
02:07:24 les coureurs qui mettaient presque pied à terre
02:07:27 encore une fois, on l'a dit
02:07:30 c'est la configuration de la course, son positionnement
02:07:33 avant le Championnat du Monde, avant la Vuelta, après le Tour de France
02:07:37 et on a manqué le coche sur l'étape
02:07:42 tous les coureurs ne veulent pas se livrer à 100% sur cette course ?
02:07:45 ce n'est pas forcément une question de volonté
02:07:48 c'est une question de possibilités, de capacités
02:07:51 et puis d'intérêts divergents
02:07:54 mais honnêtement on pouvait renverser ce Tour de Pologne sur la 5ème étape
02:07:59 d'autant plus que cette formation Bahrain de Matej Moric
02:08:03 n'était pas forcément la mieux armée pour résister à des offensives
02:08:06 lorsque la route s'élevait
02:08:09 très clairement, du côté de la EAE
02:08:12 ou même de la INEOS, ces deux formations
02:08:15 qui vont terminer en 2ème et 3ème du classement général de ce Tour de Pologne
02:08:19 on a loupé le coche sur la 5ème étape
02:08:22 il y avait clairement un profil au milieu d'étapes
02:08:25 ça durait 70km, il y avait 2500m de dénivelé en 70km
02:08:29 il y avait largement de quoi exploser la course
02:08:32 et ne pas avoir une victoire de Julius Van Den Berg
02:08:36 avec tout le respect qu'on a pour lui
02:08:39 il y aurait eu de la course
02:08:42 très honnêtement, ils n'auraient pas été 60km/h au sprint
02:08:45 à se jouer la gagne sur cette 5ème étape
02:08:48 et il y aurait eu moyen de faire du dégât
02:08:52 après peut-être le classement en général serait exactement le même
02:08:55 en tout cas, ça aurait eu le mérite d'être tenté
02:08:58 finalement sur cette dernière étape du côté de la formation E8 Team Emirates
02:09:03 on se bat pour des secondes de bonification
02:09:07 mais il y aurait pu y avoir bien plus que ça
02:09:10 quand on voit le poids de Matej Moric
02:09:13 et pour monter les forts pourcentages sur la 5ème étape
02:09:17 où on était vraiment dans des parties très difficiles
02:09:21 Jaou Almeda, lui, il fait une soixantaine de kilos
02:09:26 il aurait pu mettre en mal le leader slovène de la formation Barin Victorius
02:09:33 On est passé au sommet de la première difficulté répertoriée de la journée
02:09:53 On parle des difficultés répertoriées
02:09:56 Troisième catégorie, c'est le podium
02:09:59 Aujourd'hui 3, 2 et 1 point
02:10:02 Il y avait l'impression que Scaroni voulait laisser passer le polonais
02:10:07 mais je ne suis pas sûr que ce soit passé sur la ligne
02:10:12 En tout cas, pas de changement pour le classement du Grand Prix de la Montagne
02:10:16 puisque c'est Markus Holger dans le corps de la formation Littletrack
02:10:20 qui était leader de ce classement avec 25 points
02:10:24 Derrière c'est le coureur de la Littletrack, Moska, avec 18 points
02:10:28 donc il n'y aura pas de changement ce soir pour le maillot à points
02:10:32 Doublé de la Littletrack cette année sur les routes du Tour de Pologne
02:10:36 Pour ce maillot de meilleur grimpeur et confirmation
02:10:39 que Krzysztof Scaroni est passé tout de même en tête de ce troisième catégorie
02:10:44 Il y aura une nouvelle difficulté dans un peu plus de 25 kilomètres
02:10:51 également classé en troisième catégorie
02:10:54 puis un sprint, non pas intermédiaire mais une prime
02:10:59 de la Loterie Nationale Polonaise
02:11:03 Nul doute que Budzinski sera sans doute motivé pour aller chercher ce sprint
02:11:10 Oui, motivé, il n'y aura pas de seconde de bonification effectivement
02:11:14 mais il y aura quand même de l'argent
02:11:16 Un petit chèque, quelques slotys
02:11:18 On n'utilise pas l'euro en Pologne, c'est bien les slotys qui sont utilisés
02:11:25 Dans les cours, qui roule en tête de peloton, Marc Padou pour la IF
02:11:36 et du côté de la Sudal Quickstep, c'est Jan Hirth, le grimpeur
02:11:42 lui qui n'est pas très à l'aise quand ça va frotter
02:11:45 On le met à contribution, le but c'est de se servir des qualités
02:11:50 surtout de ces qualités et d'éviter les défauts
02:11:54 Lui, ses qualités c'est d'être capable de rouler en tête de peloton
02:11:57 quand ça va frotter, il ne sera pas à l'aise
02:11:59 donc voilà, on garde les coureurs à l'aise pour le final
02:12:04 [Vrombissement du moteur]
02:12:10 Du côté de la Sudal Quickstep, il y a des coureurs à l'aise
02:12:13 Dans le final, il y aura bien évidemment Bert Brandlenberg
02:12:16 qui servira de rampe de lancement finale
02:12:19 mais il y a Mathieu Cataneo, lui qui a remporté le contre-la-montre hier
02:12:23 qui est capable de mettre le peloton en fil
02:12:26 et on aura un objectif, c'est celui de mettre sur orbite Tim Merlier
02:12:31 au profit d'une longue ligne droite sur ce cercle de Cracovie
02:12:35 qui sera disputé à trois reprises, trois fois cinq kilomètres
02:12:39 Parlons de Tim Merlier messieurs
02:12:43 votre avis un petit peu ?
02:12:45 Parce que le pauvre Tim Merlier va se retrouver cette saison
02:12:48 sans avoir couru de grand tour, il était prévu sur la Vuelta
02:12:51 L'ambition de Remco Evenpool d'aller défendre son titre en Espagne
02:12:56 a fait qu'on a réorienté un petit peu l'objectif de l'équipe
02:13:00 qui était à priori plus partie de cette sélection sur la Vuelta
02:13:05 Vous avez été quoi messieurs ?
02:13:07 Lorsqu'on se prépare pour un objectif un peu mentalement
02:13:10 lorsqu'on se projette sur le reste de la saison
02:13:12 et qu'on se dit "bon je vais avoir un vrai objectif dans quelques semaines
02:13:16 pour aller lever les bras sur des courses d'une si belle importance"
02:13:19 à prendre un mois et demi avant que finalement
02:13:23 parce que mon leader ou ma star de mon pays natal
02:13:27 veut aller jouer le général
02:13:29 on me retire de l'équipe, comment analyser tout ça ?
02:13:33 Comment digérer surtout tout ça ?
02:13:35 Je pense qu'il n'y a pas photo
02:13:39 l'objectif de cette équipe sur la Quick-Step, elle est clair
02:13:43 On a pour ambition de gagner un grand tour
02:13:45 On a pour ambition de gagner le Tour de France dans les années à venir
02:13:51 et du côté de Patrick Lefebvre on sent qu'il y a beaucoup de bouleversements
02:13:56 On a été sur un sport, j'allais dire régional
02:13:59 mais sur un sport de classique flandrienne
02:14:02 On avait pour objectif de briller sur les classiques
02:14:04 C'était le cas de Tom Gunnen, de Nicky Tebstra, de Gerd Sigmans
02:14:08 pendant très longtemps, désormais on a changé son fusil d'épaule
02:14:11 On avait Julien Alaphilippe qui était le leader de cette équipe belge
02:14:17 Désormais tous les regards sont portés sur Emco Evenepoel
02:14:22 Pour la préparation de Remco, il a dû abandonner à l'issue du deuxième contrôle à montre sur le Giro
02:14:28 alors qu'il avait lui-même gagné ce contrôle à montre, il a contracté la Covid
02:14:32 Il a dû abandonner le Giro
02:14:35 Un grand tour c'est un passage incontournable
02:14:38 et on l'a bien vu sur le Tour de France
02:14:40 Le choix qui a été fait par Marc Maggio, le manager de la groupe AMA FDJ
02:14:43 c'est de mettre tout simplement un seul leader en la personne de David Gaudion
02:14:48 Il n'y a pas la place d'emmener un sprinter
02:14:50 On a fait le choix d'emmener un leader du classement général
02:14:54 et ce qui est le cas pour la formation Soudal, c'est tout pour Remco Evenepoel
02:14:59 Pierre, c'était impossible de prendre Tim Merlier avec peut-être un équipier pour lui
02:15:04 C'était trop compliqué d'être impliqué sur deux tableaux en Espagne
02:15:09 Il y a plusieurs raisons à ce changement de sélection
02:15:14 Johan a expliqué une bonne partie
02:15:17 Remco Evenepoel, c'est pas discutable
02:15:19 Remco a besoin d'énormément de monde autour de lui
02:15:22 Il n'aime pas rouler au milieu du peloton
02:15:24 Il demande toujours à être extirpé, à être propulsé vers l'avant
02:15:28 Donc il est très exigeant avec ses équipiers, même sur les étapes intermédiaires, les étapes de plaine
02:15:33 Il y a aussi un autre contexte à prendre en compte
02:15:39 C'est que le parcours de la Vuelta propose que 4 étapes plates
02:15:43 La première étape plate intervient à la 7ème étape du côté d'Oliva
02:15:48 Après il y a un petit bout à faire avec des contre-la-montre individuelles des étapes plates
02:15:54 Mais avec des arrivées en montée, ça c'est typique de l'Espagne
02:15:58 Après il y a une autre arrivée potentielle au sprint sur l'étape 12
02:16:02 Et après il faudra attendre l'étape 19 et l'étape 21
02:16:05 Donc il y a 4 sprints potentiels pour un sprinteur, ça fait peu
02:16:09 Sachant que pour arriver au premier sprint, il va déjà falloir escalader quelques beaux morceaux
02:16:16 Le Tour d'Espagne c'est quand même particulier, il y a des étapes très montagneuses
02:16:22 Mais il y a surtout ces longues étapes complètement plates avec des arrivées au sommet d'une antenne
02:16:27 Où il y a 4 km à 15%
02:16:29 Alors sur le papier c'est pas très dur, mais un sprinteur comme Tim Merlier il ne peut pas s'imposer
02:16:33 Et Renko, c'est Renko, c'est le vainqueur sortant, c'est le champion du monde
02:16:39 C'est l'étoile filante, la vedette qui monte d'année en année, de semaine en semaine
02:16:45 Et son changement de programme, son abandon au Giro fait qu'il y a eu des modifications
02:16:52 Et ça paraît légitime d'orienter son équipe à 100% autour de lui
02:16:59 Et puis après, c'est pas comme si Tim Merlier n'avait pas des courses qui lui convenaient en face
02:17:06 Il va trouver un programme en France et en Belgique
02:17:09 Mais qu'est-ce qui reste finalement dans le palmarès d'un coureur ?
02:17:13 Un sprinteur, il n'y a pas que les étapes des grands tours, sachant qu'il a déjà gagné sur la Vuelta et sur le Tour
02:17:20 Si il gagne quelques classiques en fin de saison, ça va peser dans la balance
02:17:27 Il a jamais gagné sur la Vuelta et justement, il pouvait rentrer dans ce cercle qui est plus si fermé que ça des vainqueurs sur les 3 grands tours
02:17:40 Mais surtout, Tim Merlier, il a 30 ans, messieurs
02:17:43 Le carrière d'un sprinteur n'est pas très extensible, même si Mark Cavendish joue encore les premiers rôles sur certaines courses
02:17:55 Est-ce qu'il n'y a pas un sentiment de temps qui passe et d'opportunités qui s'échappent ?
02:18:01 On peut nourrir aussi une petite frustration d'être écarté de ce genre d'événement ?
02:18:05 Je ne sais pas
02:18:08 Oui, il y a une frustration, c'est sûr qu'il doit être frustré
02:18:10 S'il l'avait mis à son programme et qu'il était motivé pour y participer, c'est sûr qu'il doit être frustré aujourd'hui
02:18:16 De se dire "bon, le p'tit Rinko est gentil mais il me casse un peu les pieds"
02:18:19 Mais voilà, après c'est des choix stratégiques, on sait que Lefebvre est un fin stratège et il sait manager ses hommes
02:18:27 Et c'est lui qui a le dernier mot
02:18:29 Clairement, il en a déjà dressé des plus coriaces que Tim Merlier, ça c'est sûr et certain dans sa carrière
02:18:36 Avec les Bettini, les Tom Boonen et tous ceux qu'il a pu avoir sur son chemin
02:18:41 Il a su trouver les mots pour le convaincre, de lui dire qu'il allait faire des belles courses en Allemagne, en Belgique
02:18:50 Et qu'il allait pouvoir étoffer son palmarès encore un petit peu plus
02:18:55 Parce que là, pour un sprinter, il reste quoi ? Hambourg ?
02:18:59 Pour Tim Merlier, il peut rester Paris-Tours, il peut rester plein de classiques
02:19:05 Il suffit de prendre le programme d'Arnaud Desmars et je pense que son programme sera quasi similaire
02:19:10 Il y a quand même pas mal de courses aussi bien en France, parce que l'équipe Sudal Quick-Step va courir peut-être le Grand Prix de Fourmi, Isberg
02:19:19 C'est des semi-classiques, mais en tout cas, il y a de quoi épingler quelques dossards en fin de saison
02:19:27 Avant ça, il reste une étape à gagner aujourd'hui, Tim Merlier
02:19:31 Ce sera déjà une belle preuve de capacité, de sa forme, de pouvoir être présent sur un emballage final aujourd'hui
02:19:40 Alors qu'il n'y a pas, on le rappelle, Olaf Koich qui a quitté le Tour de Pologne pour les Championnats du Monde
02:19:46 Il n'y a plus Sam Bennett également, même s'il n'a pas su se mêler aux emballages dans ce Tour de Pologne
02:19:54 Avant ça, il faudra revenir sur ces trois hommes, puisque l'écart grandit légèrement, mais désormais de 1 minute 20 à 50 km de l'arrivée
02:20:02 Et on rentrera sur le circuit final à 30 km de l'arrivée, parce que le circuit fait 3 fois 5 km
02:20:13 Justement, avant de rentrer dans ces 50 derniers kilomètres de ce 80ème Tour de Pologne, je vous propose de marquer une dernière pause
02:20:24 Et puis ensuite, on reviendra pour vivre en direct et en intégralité le final de cette 7ème étape. A tout de suite
02:20:37 Je vous promettais les 50 derniers kilomètres de cette dernière étape, vous n'en avez presque raté aucun
02:20:45 Puisqu'on est à un tout petit peu plus de 50 km de l'arrivée de cette 7ème et dernière étape de ce Tour de Pologne
02:20:53 Et un peloton bien étiré, Johan, dans... ce n'est pas vraiment le final, mais on va aborder la dernière partie en ligne
02:21:02 La dernière, en tout cas, c'est une chose éclair, c'est qu'on est dans la dernière heure de course
02:21:08 Ça roule très vite depuis le début, puisque David De Formolo a fait les 60 premiers kilomètres en tête
02:21:14 Afin d'arriver sur le sprint intermédiaire, remporté par Matej Moric devant Jaouel Meda
02:21:22 Ce qui nous donne un écart de 1 seconde entre le leader de la formation Bahrein et le leader de la formation UAE Team Emirates
02:21:33 Alors qu'on revoit ce sprint, il y a eu vraiment bagarre entre Pascal Ackermann, et regardez ça, faillit aller haut
02:21:38 Entre le sprinter allemand de la formation UAE Team Emirates et même entre coureurs de la formation Bahrein Victorius
02:21:46 On voit Jaouel Meda qui s'est replacé dans la roue du sloven
02:21:52 Il y a eu ce virage à gauche, et c'est 3 secondes de bonification à aller chercher
02:21:57 Alors que Moric était dans le même temps que Jaouel Meda
02:22:02 Et le sprint a été lancé de loin, c'est retourné du côté de Tim Willems
02:22:07 C'est Andrea Pasqualen, le coureur italien, devant le maillot jaune qui a eu la charge de lancer en dernier le sloven
02:22:18 On a tenté de remonter, et finalement sur l'emballage final, Andrea Pasqualen s'est écarté
02:22:25 Matej Moric n'a plus qu'à déboîter à 50 mètres de la ligne
02:22:31 Jaouel Meda le portugais a tenté de revenir à hauteur du dérailleur mais c'était impossible
02:22:37 L'écart était de 1/10ème de seconde, il est désormais de 1 seconde au profit du sloven de la formation Bahrein Victorius
02:22:48 Il y a eu un jeté de vélo tout de même, Pierre on a voulu s'assurer jusqu'au dernier moment, jusqu'au dernier mètre
02:22:54 Que Matej Moric s'impose sur ce tour de Pologne
02:22:58 On n'a pris aucun risque, en tout cas, du côté de Matej Moric qui a parfaitement maîtrisé ce sprint
02:23:06 Notamment avec l'aide précieuse de Pasqualen qui a vraiment très bien manœuvré
02:23:12 C'est vrai que ça a été un petit peu houleux entre les équipiers, mais en ce qui concerne Matej Moric et Almeida
02:23:20 Ça s'est fait à la régulière, on s'est serré la main avant et après, pas de problème, ça s'est fait à la régulière
02:23:27 Et maintenant, 1 seconde et 1/10ème d'écart entre les deux coureurs
02:23:31 Si tout se bat bien jusqu'à l'arrivée, ce sera donc sa deuxième victoire sur une course par étapes World Tour au sloven
02:23:37 Après s'être imposée en 2018 sur le Pinkbank Tour, la nouvelle appellation plutôt du Tour du Benelux
02:23:46 Les Neko Tour, il y a eu plusieurs appellations
02:23:49 Une course qui a changé pas mal de fois de nom et qui est assez difficile à contrôler aussi
02:23:55 Parce qu'elle s'est disputée dans le Benelux et forcément des territoires assez venteux, assez capricieux également
02:24:05 Ce qui donne souvent des courses assez ouvertes
02:24:08 Trois échappées, Dorian Godon, Christian Scaroni et Marcin Budinski
02:24:17 Désormais l'écart est passé sous la minute, on se rapproche du circuit final de Krakow
02:24:23 Ici, il y a toujours un sploton en file indienne, ça roule très très vite
02:24:27 Puisque c'est pas moins de 5 équipes qui roulent en tête
02:24:31 Et la moyenne depuis le début de cette étape, elle est de plus de 46 km/h
02:24:36 Donc ça roule très très vite, ça ne paraît pas, mais mine de rien on est en file indienne
02:24:40 Et du côté de la formation Arkea, on a choisi les dernières positions
02:24:45 On va tirer à droite
02:24:47 Dans un peu moins de 9 km, on sera au pied de la dernière difficulté répertoriée de ce Tour de Pologne cette année
02:25:11 La montrée de Première Gorszka
02:25:14 C'est en 3ème catégorie, tout à l'heure c'est Christian Scaroni qui est passé en tête de la première
02:25:21 Et on va voir comment ça se passe encore une fois
02:25:25 Et tout de suite après cette étape, évidemment, votre rendez-vous
02:25:29 C'est le moment de la fin du Tour de Pologne
02:25:32 Et on va voir comment ça se passe
02:25:35 Et on va voir comment ça se passe
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02:35:33 Et on va voir comment ça se passe
02:35:35 Et on va voir comment ça se passe
02:35:37 Et on va voir comment ça se passe
02:35:39 Et on va voir comment ça se passe
02:35:41 Et on va voir comment ça se passe
02:35:43 Et on va voir comment ça se passe
02:35:45 Et on va voir comment ça se passe
02:35:47 Et on va voir comment ça se passe
02:35:49 Et on va voir comment ça se passe
02:35:51 Et on va voir comment ça se passe
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02:35:55 Et on va voir comment ça se passe
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02:35:59 Et on va voir comment ça se passe
02:36:01 Et on va voir comment ça se passe
02:36:03 Et on va voir comment ça se passe
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02:36:07 Et on va voir comment ça se passe
02:36:09 Et on va voir comment ça se passe
02:36:11 Et on va voir comment ça se passe
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02:36:31 Et on va voir comment ça se passe
02:36:33 Et on va voir comment ça se passe
02:36:35 Et on va voir comment ça se passe
02:36:37 Et on va voir comment ça se passe
02:36:39 Et on va voir comment ça se passe
02:36:41 Et on va voir comment ça se passe
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02:36:45 Et on va voir comment ça se passe
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02:36:49 Et on va voir comment ça se passe
02:36:51 Et on va voir comment ça se passe
02:36:53 Et on va voir comment ça se passe
02:36:55 Et on va voir comment ça se passe
02:36:57 Et on va voir comment ça se passe
02:36:59 Et on va voir comment ça se passe
02:37:01 Et on va voir comment ça se passe
02:37:03 Et on va voir comment ça se passe
02:37:05 Et on va voir comment ça se passe
02:37:07 Et on va voir comment ça se passe
02:37:09 Et on va voir comment ça se passe
02:37:11 Et on va voir comment ça se passe
02:37:13 Et on va voir comment ça se passe
02:37:15 Et on va voir comment ça se passe
02:37:17 Et on va voir comment ça se passe
02:37:19 Et on va voir comment ça se passe
02:37:21 Et on va voir comment ça se passe
02:37:23 Et on va voir comment ça se passe
02:37:25 Et on va voir comment ça se passe
02:37:27 Et on va voir comment ça se passe
02:37:29 Et on va voir comment ça se passe
02:37:31 Et on va voir comment ça se passe
02:37:33 - 7-8 et vraiment tenir la dragée haute au peloton ?
02:37:36 - C'est pas le scénario qu'il avait imaginé
02:37:39 C'est sûr, échapper à 3
02:37:41 avec entre 30 secondes et 1 minute d'avance
02:37:44 - Parce que vous rajoutez un De Gendt et deux autres coureurs
02:37:47 ça aurait pu faire une échappée assez dangereuse
02:37:49 - Ah oui, ça peut jouer
02:37:51 avec quelques 2 coureurs en plus
02:37:54 2-3 coureurs à 6
02:37:56 ils auraient pu mener la vie difficile au peloton
02:37:59 Là, très honnêtement, même si on voit que Dorian
02:38:01 il est déjà repassé en tête après son long relais de tout à l'heure
02:38:05 ça va être compliqué de résister à 5 équipes
02:38:09 qui roulent en tête de peloton
02:38:11 et ils sont dans le dernier grimpeur de ce Tour de Pologne
02:38:15 ils sont à 500 mètres
02:38:17 ils ne se sont pas disputés le premier classement
02:38:20 il n'y a pas de raison, ils vont se partager certainement
02:38:24 le classement en haut
02:38:26 le sprint intermédiaire qui va avoir lieu tout à l'heure
02:38:29 ils vont se partager les prix
02:38:32 On n'oublie pas de prendre des bidons
02:38:37 un classement de la montagne mais pas une vraie difficulté
02:38:43 très honnêtement
02:38:45 - C'est dommage de ne pas avoir vu des coureurs
02:38:49 on les a vu essayer de se porter à l'attaque
02:38:51 les coureurs de l'auto-destiny
02:38:53 mais de voir Thomas De Gendt se porter à l'avant
02:38:56 on a vu les coureurs de la formation Ineos Grenadier
02:38:59 également essayer
02:39:01 on aurait pu avoir une équipe un peu plus conséquente
02:39:04 une échappée un peu plus conséquente
02:39:07 avec des équipes qui n'ont pas forcément
02:39:09 leur sein de sprinter
02:39:12 alors ils ne sont pas beaucoup certes
02:39:14 mais on aurait pu avoir quelques équipes supplémentaires
02:39:19 - Un petit Lennart Kamna devant pour la bravo
02:39:21 un petit Thomas De Gendt ensuite
02:39:24 un petit Kevin Vauclin
02:39:26 - Si c'est nous qui avions composé l'échappée
02:39:29 on aurait mis que des gros rouleurs
02:39:32 - Il aurait fallu mettre un petit Evgeny Gedich
02:39:35 un petit Abysse Gernon
02:39:38 puisqu'il va avoir son Dorian
02:39:40 - qui est passé en tête du classement
02:39:42 comme je vous l'ai expliqué
02:39:44 on sait que ça ne va pas aboutir
02:39:46 que ça va être très compliqué
02:39:48 donc on se partage les prix
02:39:50 même si il n'y a pas besoin de communiquer
02:39:52 on va se retrouver naturellement dans une échappée
02:39:55 - Dorian Godon qui est passé en tête
02:39:57 de ce dernier grimpeur de ce Tour de Pologne
02:40:00 devant Christian Scarroni et Marcin Budzinski
02:40:03 on l'a dit tout à l'heure avec Johan
02:40:05 c'est bien Marcus Hulgaard
02:40:07 vous le voyez sur ce classement
02:40:09 qui va remporter ce maillot devant
02:40:11 son coéquipier Jakub Omoska et Thomas De Gendt
02:40:13 Marcus Hulgaard est le premier Norvégien
02:40:15 à inscrire son nom au palmarès de ce maillot
02:40:17 de meilleur grimpeur sur les routes du Tour de Pologne
02:40:19 - On regarde les bonnes habitudes
02:40:21 de la Little Trek après le Tour de France
02:40:23 et la victoire au classement de la montagne
02:40:25 de...
02:40:27 de...
02:40:31 de Giulio Ticoli
02:40:33 - Vous me regardiez avec des yeux de panique
02:40:36 - Je l'avais pu
02:40:38 pourtant on l'a vu sur les routes du Tour
02:40:40 on garde le rythme du côté de la Little Trek
02:40:43 avec ce classement de la montagne
02:40:45 - Oui c'est vrai, continue, faut s'y lancer
02:40:48 - Au Tour d'Espagne avec cette ambition-là
02:40:50 peut-être pour Kenny Lillissonde
02:40:52 - C'est Kenny Lillissonde qui a pris la deuxième place
02:40:56 sur le Tour de l'Inde
02:40:58 remporté par Michael Storer
02:41:00 l'Australien de la Groupe Amaa Villeji
02:41:03 qui partira justement dans l'équipe Tudor
02:41:06 que l'on a vu tout à l'heure avec ce beau maillot noir
02:41:09 qui se renforce sur tous les pôles
02:41:12 donc avec le pôle grimpeur
02:41:14 autour de Storer et pas mal de sprinters
02:41:17 on l'a dit tout à l'heure avec Trentin
02:41:19 avec Dainese, avec Mayroffer
02:41:21 des lanceurs également avec Storck
02:41:24 - Michael Storer qui aura eu du mal
02:41:29 à trouver sa place au sein de la Groupe Amaa Villeji
02:41:32 seulement deux saisons
02:41:34 - Disons qu'il avait en plus signé
02:41:37 avec ses fameuses deux victoires
02:41:39 sur la Vuelta l'année d'avant
02:41:42 - Oui, il n'a pas trouvé sa place
02:41:45 tout simplement je ne le connais pas personnellement
02:41:48 je ne sais pas comment s'est passé l'intérêt de cette équipe
02:41:51 mais c'est vrai qu'on devait s'attendre
02:41:53 à un petit peu mieux de la part de l'Australien
02:41:56 - L'autre lanceur de formation Tudor
02:42:00 qui a signé c'est Alexander Krieger
02:42:02 une formation un peu simple de Cunning
02:42:04 que j'avais omis il y a quelques instants
02:42:07 Allez l'écart, une minute pour ces trois hommes de tête
02:42:10 toujours à l'avant, Dorian Godon, Christian Skjerny
02:42:13 et Marcin Budzinski
02:42:15 qui sont partis après le sprint intermédiaire
02:42:17 et qui ont bataillé pendant quelques kilomètres
02:42:19 avec des attaques de garçons placés
02:42:21 au classement général
02:42:23 et Iljan Van Wilder avait tenté
02:42:25 - C'est vrai qu'on a oublié un coureur
02:42:27 qui a tenté aussi, c'est Tobias Foss
02:42:30 c'est vrai qu'on aurait mis un coureur
02:42:32 comme Tobias Foss se positionner à l'avant
02:42:34 le coureur de la Jumbo
02:42:36 qui a perdu son sprinter maison
02:42:38 à la personne de Olaf Koei
02:42:40 ça aurait donné un vent nouveau
02:42:43 dans cette échappée à trois
02:42:46 - On a vu beaucoup de Jumbo-Visma
02:42:48 dans cette phase d'attaque
02:42:50 On a multiplié l'écart
02:42:53 Tosh Van Der Sand d'abord, puis Tobias Foss
02:42:56 Cette équipe Jumbo-Visma qui a perdu
02:43:02 Joss Van Enden sur chute
02:43:04 un peu plus tôt dans ce tour de Pologne
02:43:06 et puis hier on a eu les retraits
02:43:09 de Mick Van Dijk et Olaf Koei
02:43:11 les deux néerlandais qui ont pris la direction
02:43:13 de Glasgow
02:43:15 tout comme Samuel Watson
02:43:17 pour la groupe Ama Evdegi
02:43:19 ou encore Sam Bennett
02:43:21 qui n'est plus là, le sprinter de la Borance
02:43:24 - Pour préparer ce championnat du monde
02:43:28 qui aura lieu dimanche
02:43:30 - La course en ligne dimanche
02:43:32 et le chrono la semaine prochaine
02:43:34 - Exactement, et ce fameux circuit
02:43:36 qui fait pas mal débat
02:43:38 avec le circuit aux 48 virages
02:43:41 et il risque d'y avoir pas mal de sport
02:43:44 et ainsi des coureurs comme Olaf Koei
02:43:47 se sont tout simplement relevé
02:43:50 alors la sortie de ce tour de Pologne
02:43:53 c'est qu'il faut de la fraîcheur
02:43:55 48 virages sur un circuit
02:43:57 il faut être moelleux
02:43:59 il faut de la fraîcheur
02:44:01 aussi bien tonique que physique
02:44:03 que mentale que tout ce qu'on veut
02:44:05 puisque un championnat du monde
02:44:07 c'est long, c'est physique
02:44:09 c'est beaucoup d'implications
02:44:11 et le fait qu'il y ait une météo incertaine
02:44:13 dimanche, ça annonce une grande course
02:44:16 - Plus que le profil, Pierre
02:44:18 ces virages, ce qui est redoutable
02:44:20 c'est ce qui se passe juste après le virage
02:44:22 ce sont les relances à chaque fois
02:44:24 les petits trous qu'il faut combler
02:44:26 - Non mais là, 48 virages
02:44:28 je sais pas si vous vous rendez compte
02:44:30 en 14 kilomètres à faire 10 fois
02:44:32 heureusement les coureurs ont une partie en ligne
02:44:35 pour figer la course de 120 kilomètres
02:44:38 mais là ça va être...
02:44:40 clairement c'est un circuit de karting
02:44:42 encore un karting, des fois il y a quelques lignes droites
02:44:45 un petit peu plus longues
02:44:47 - Il y a des chicanes, de temps en temps
02:44:49 - Il y a des chicanes, il y a tout
02:44:51 très honnêtement sur le circuit
02:44:53 mais oui, ça va être spectaculaire
02:44:56 à voir ce dimanche
02:44:59 - On parlait des équipes
02:45:03 ce qui va être primordial
02:45:05 c'est justement la solidité d'une équipe
02:45:07 à maintenir justement les avant-postes
02:45:09 de virer dans les premières positions
02:45:11 de ne pas subir l'élastique
02:45:13 et à ça il va y avoir une vraie guerre
02:45:15 entre la sélection de la Belgique
02:45:17 la sélection française
02:45:19 et les différentes sélections des Pays-Bas
02:45:21 notamment, qui sont spécialistes en la matière
02:45:23 de ne pas subir les relances
02:45:26 de mettre les coureurs dans les meilleures dispositions
02:45:29 de ne pas avoir subi l'élastique à chaque relance
02:45:32 de faire attention à la météo
02:45:34 ça va être un circuit qui va être piégeux
02:45:36 et il y a des équipes qui savent plus faire que d'autres
02:45:39 - C'est aussi la vérité
02:45:41 entre coureurs qui parfois courent
02:45:43 avec une sélection nationale
02:45:45 et qui sont dans des équipes différentes
02:45:47 c'est le cas du côté des Pays-Bas
02:45:49 du côté de la Belgique
02:45:51 mais aussi de l'équipe de France
02:45:53 c'est toujours une course très bizarre
02:45:56 où il n'y a pas les fameuses oreillettes
02:45:59 dont sont équipés tous les coureurs
02:46:01 sur ce Tour de Pologne
02:46:03 il n'y en aura pas au Championnat du Monde
02:46:05 ça laisse une course très ouverte
02:46:07 - Oui, avec la Belgique de Wout van Aert
02:46:10 de Jasper Philipsen
02:46:12 et de Remco Evenpool
02:46:14 donc en guise de principaux favoris
02:46:17 avec les Pays-Bas de Mathieu Van Der Poel
02:46:20 et également il y a quelques rampes
02:46:22 sur ce circuit qui peuvent
02:46:24 bien servir de tremplin à des attaques
02:46:28 même si elles ne sont pas très longues
02:46:31 il y a des pourcentages sur 200-300 mètres
02:46:34 - Alors que la Lotto Destini arrive à l'avant
02:46:37 pour rouler pour Milan Mänten
02:46:39 notamment le sprinter de cette formation belge
02:46:42 - Oui, c'est Thomas Degane
02:46:44 qui s'est posé à l'avant
02:46:46 lui qui n'a pas pu prendre l'échappée
02:46:48 il est désormais en tête de peloton
02:46:50 c'est un de ses rôles favoris
02:46:52 il va pouvoir accélérer progressivement
02:46:54 à l'approche du circuit final
02:46:56 pour mettre dans les meilleures dispositions
02:46:58 ses équipiers
02:47:00 et en l'occurrence Milan Mänten
02:47:03 le belge de cette formation Lotto Destini
02:47:06 qui peut compter sur des équipiers solides
02:47:10 la personne de Rüdiger Selig, l'allemand
02:47:13 - Qui sera a priori non conservé l'année prochaine
02:47:17 dans cette formation Lotto Destini
02:47:19 tout comme Michael Schwarzmann
02:47:21 - Mänten ou ?
02:47:23 - Non, Selig
02:47:25 - Schwarzmann sont un peu sur la sellette
02:47:27 dans cette formation Lotto Destini
02:47:29 et recherchent une équipe
02:47:31 qui peut vendre fraîcheur
02:47:34 sur cette Lotto Destini
02:47:36 puisqu'on avait mis un co-leadership
02:47:38 avec Sylvain Moniquet et les deux grimpeurs
02:47:40 Leonard von Ettewelt et Sylvain Moniquet
02:47:43 et c'est pas mauvais, le bilan est pas mauvais
02:47:45 pour cette formation Lotto Destini
02:47:47 avec la 11ème place pour l'instant au général
02:47:49 pour Sylvain Moniquet
02:47:51 la 15ème pour von Ettewelt qu'on avait vue
02:47:53 à l'avant et à l'attaque
02:47:55 sur la deuxième étape
02:47:57 qui se finissait par une belle ascension
02:47:59 un beau mur
02:48:01 et von Ettewelt avait pris la roue de Raphaël Machcad
02:48:03 - Stéphane Lowe qui a repris les commandes
02:48:05 le management de cette équipe Lotto Destini
02:48:08 qui a pris le bébé comme il était
02:48:12 et qui est en train de le remanier
02:48:14 avec un savoir-faire
02:48:16 et je trouve que ce qu'il fait
02:48:18 est très intéressant
02:48:20 on a vu qu'il a pas mâché ses mots
02:48:22 avec Kale Bewan
02:48:24 qui aurait plus d'un manager
02:48:26 qui aurait pas osé dire ce qu'il a dit
02:48:28 mais en tout cas il l'assume
02:48:30 et je trouve que son management est très intéressant
02:48:32 et je pense qu'il va redorer les couleurs
02:48:34 de cette équipe dans un futur très proche
02:48:37 - Et ce qu'il faut dire également
02:48:39 dans cette structure Lotto Destini
02:48:41 c'est qu'il y a une équipe de développement
02:48:43 également chez les jeunes qui marche très bien
02:48:45 et qui fait figure un peu comme la groupe
02:48:47 AMA-MDJ en France ou d'autres
02:48:49 un peu de réacteur pour nourrir
02:48:53 dans les années futures
02:48:55 l'équipe World Tour
02:48:57 - Oui, l'équipe de 2ème division
02:48:59 puisqu'on parlait des points tout à l'heure
02:49:01 avec Roberto Damiani
02:49:03 ils ont été relégués en 2ème division
02:49:05 ils ont fait le choix de ne pas se présenter
02:49:07 notamment sur le Giro
02:49:09 afin d'accumuler le maximum de points
02:49:11 notamment avec des coureurs belges
02:49:13 cette équipe a pour essence la Belgique
02:49:18 on essaie de recruter du côté belge
02:49:21 on a un coureur comme Arnaud Delis
02:49:23 un des seuls coureurs wallon
02:49:25 et c'est le cas de Sylvain Moniquet
02:49:27 aussi qui est également wallon
02:49:29 on a eu une carence du point de vue de la Wallonie
02:49:33 la Belgique est divisée en 3 régions
02:49:36 la région de Bruxelles, Wallonne et Flandrienne
02:49:39 et du côté de la Wallonie
02:49:41 on a été souvent en carence de champions
02:49:43 depuis Philippe Gilbert
02:49:45 désormais on a un Sylvain Moniquet
02:49:47 un Arnaud Delis
02:49:49 et on a également recruté du côté de la formation
02:49:51 Lotto Destini un coureur en provenance
02:49:53 de la formation Alpecin de Cunin
02:49:55 en la personne de Lionel Tamignot
02:49:57 le sprinter de la formation Alpecin
02:50:00 qui va désormais transfert dans cette formation
02:50:03 Lotto Destini
02:50:05 qui aura pour but aussi de lancer un coureur
02:50:07 comme Arnaud Delis
02:50:09 on ne l'a pas vu encore sur les grands tours
02:50:11 mais il est en capacité de s'exprimer
02:50:13 sur différents types de terrain
02:50:15 on sait qu'il affectionne particulièrement Paris-Roubaix
02:50:17 ça sera une des équipes à surveiller
02:50:19 je suis aussi étonné d'avoir vu
02:50:21 la très bonne progression
02:50:23 et cette arrivée au pouvoir de Stéphane Leau
02:50:25 qui a fait beaucoup de bien
02:50:27 à cette équipe belge
02:50:29 et pendant ce temps là
02:50:31 Buczynski il a pris la prime
02:50:33 les vacances au mois d'août
02:50:35 c'est pour bientôt
02:50:37 anticiper
02:50:39 c'est vrai que cette équipe Lotto Destini
02:50:41 souffre souvent de la comparaison
02:50:43 avec la Soudal Quick-Step
02:50:45 d'ailleurs ils se sont un petit peu échangés
02:50:47 ou volés les sponsors
02:50:49 oui parce qu'à l'époque
02:50:51 cette équipe Lotto Destini s'appelait Lotto Soudal
02:50:53 et désormais c'est la Soudal Quick-Step
02:50:55 c'est un petit peu particulier
02:50:57 mais c'est vrai qu'elle souffre souvent
02:50:59 de la comparaison
02:51:01 entre la Soudal Quick-Step
02:51:03 qui arrive à scorer énormément
02:51:05 et des fois Lotto Destini
02:51:07 qui peine à gagner
02:51:09 ses premiers succès
02:51:11 c'est moins le cas depuis l'arrivée et l'éclosion d'Arnaud Delis
02:51:13 mais c'est vrai que c'est pas évident
02:51:15 d'avoir deux équipes de ce niveau là en Belgique
02:51:17 après le grand chantier pour la Lotto Destini
02:51:19 ça va être de garder justement
02:51:21 Arnaud Delis
02:51:23 il comptera jusqu'en fin 2024
02:51:25 mais forcément
02:51:27 un garçon très demandé
02:51:29 on en rêve forcément dans
02:51:31 quelques autres équipes et si on veut construire
02:51:33 autour de lui, il va falloir soit
02:51:35 en tout cas c'est le sens
02:51:37 du recrutement de Lionel D'Aminio
02:51:39 également, c'est de lui donner
02:51:41 des garçons
02:51:43 pour fédérer autour et puis surtout
02:51:45 l'inscrire dans un projet qui pourrait
02:51:47 le séduire
02:51:49 pour qu'il reste dans cette formation
02:51:51 il y a deux options pour le faire rester
02:51:53 soit on lui donne un gros chèque
02:51:55 ce qui va être compliqué de rivaliser avec des équipes
02:51:57 comme UAE, Jumbo, Bahrain
02:51:59 s'ils le veulent vraiment au vu
02:52:01 du budget no-limit qu'ils ont
02:52:03 ou on construit autour de lui et on le séduit
02:52:05 par un vrai plan de carrière
02:52:07 comme ce qu'avait fait à l'époque un peu Coronon Circus
02:52:09 avec Mathieu Van Der Poel à l'époque
02:52:11 lorsqu'il a émergé d'ailleurs
02:52:13 c'est exactement la même chose
02:52:15 Alpecin de Quenin
02:52:17 avec l'équipe de Mathieu Van Der Poel
02:52:19 ils ont réussi à le conserver
02:52:21 à le choyer
02:52:23 parce qu'ils ont construit autour de lui
02:52:25 et maintenant cette équipe est à ce niveau là
02:52:27 parce qu'on a tout fédéré autour de lui
02:52:29 on a recruté des coureurs autour de lui
02:52:31 on a fait un programme autour de lui
02:52:33 et je pense qu'Arnaud Delis, on doit prendre la même direction
02:52:35 on doit faire énormément autour de lui
02:52:37 sinon on va se le faire piquer par une équipe au budget XXL
02:52:39 - Dr Carbonelli n'a que 21 ans
02:52:41 évidemment
02:52:43 - Oui, il a tout intérêt
02:52:45 à construire
02:52:47 à rester dans son équipe
02:52:49 et à avoir un noyau solide
02:52:51 autour de lui pour se forger
02:52:53 le plus beau des palmarès
02:52:55 ce serait dommage de le voir arriver
02:52:57 dans une équipe et se mettre au service
02:52:59 d'un autre leader
02:53:01 ou d'être étouffé dans un collectif
02:53:03 trop dense
02:53:05 - On est à portée de fusil désormais
02:53:07 malheureusement pour ce trio
02:53:09 Kuczynski, Scaroni, Godon
02:53:11 presque repris
02:53:13 alors qu'ils restent tout de même
02:53:15 messieurs plus de 20 km
02:53:17 on s'expose un peu quand même
02:53:19 est-ce qu'on veut les reprendre avant l'arrivée sur le circuit ?
02:53:21 - S'exposer, j'allais dire
02:53:23 c'est ce que j'étais en train de regarder
02:53:25 sur la start list
02:53:27 s'exposer, oui, s'exposer certes
02:53:29 mais s'exposer à quoi ?
02:53:31 à l'attaque de qui ?
02:53:33 - Si les équipes ne sont pas présentées à l'avant
02:53:35 représentées à l'avant c'est qu'ils ont
02:53:37 tout simplement soit un leader du classement
02:53:39 général à protéger, soit un sprinter
02:53:41 donc même si on revient sur
02:53:43 les 3 hommes de tête
02:53:45 à la limite on ne se soucie même pas
02:53:47 du trio de tête, pour l'instant
02:53:49 on roule, on essaie de garder
02:53:51 son équipe
02:53:53 présente à l'avant
02:53:55 alors l'avantage de rouler
02:53:57 et de mettre un coureur aussi à rouler
02:53:59 ce qu'est le cas de la formation Thermarche et Circus Wampis
02:54:01 ce qu'est le cas de la formation Tudor
02:54:03 c'est qu'on garde aussi toute une place
02:54:05 dans le peloton, vous pouvez voir
02:54:07 la formation EF Education
02:54:09 elle est en rose à gauche de votre écran
02:54:11 la formation Movistar qui est désormais
02:54:13 quasiment au complet en première position
02:54:15 la groupe AMA sur la droite
02:54:17 qui est en train de se replacer
02:54:19 on essaie de garder tout simplement
02:54:21 un collectif global
02:54:23 et de petit à petit
02:54:25 surtout de ne pas mettre en danger
02:54:27 son sprinter
02:54:29 et de mettre un coureur à rouler à l'avant
02:54:31 on a une espèce de légitimité
02:54:33 à être en tête
02:54:35 de peloton
02:54:37 l'entrée
02:54:39 sur le circuit
02:54:41 on va bientôt y arriver dans quelques kilomètres
02:54:43 et on aime bien
02:54:45 quand on arrive sur un circuit urbain
02:54:47 arriver bien positionné
02:54:49 parce qu'après on sait que c'est très compliqué
02:54:51 de remonter avec l'enchaînement
02:54:53 des virages
02:54:55 il va y avoir une première petite bataille
02:54:57 d'ici 5-6 kilomètres
02:54:59 pour arriver bien placé
02:55:01 en tête de peloton sur ce circuit final
02:55:03 En tout cas on s'est séparé
02:55:09 les sprints
02:55:11 et les Grand Prix de la montagne
02:55:13 dans cet échappé puisque chacun a passé la ligne
02:55:15 en premier
02:55:17 Scaroni pour la première difficulté de montagne
02:55:19 la deuxième c'était pour Dorian Godon
02:55:21 et puis ce sprint pour la prime
02:55:23 remporté par Martin Buczynski
02:55:25 à quelques kilomètres
02:55:27 on tente d'insister tout de même dans ce faux plat montant
02:55:29 pour Dorian
02:55:31 Oui maintenant qu'ils sont partis
02:55:33 dans cette entreprise
02:55:35 on y va à fond
02:55:37 on réfléchit pas trop
02:55:39 de toute façon c'est des efforts qui seront utiles
02:55:41 pour la suite de la saison
02:55:43 C'est vrai que quand il y a cette masse
02:55:45 globale du peloton
02:55:47 qui arrive
02:55:49 comme un peu
02:55:51 une avalanche
02:55:53 ça remonte par l'arrière
02:55:55 et ça va très très vite
02:55:57 et même sans la volonté
02:55:59 de revenir tout de suite sur l'échappé
02:56:01 toutes ces équipes qui remontent
02:56:03 sur le côté, la droite, la formation Tudor
02:56:05 sur la gauche, la formation Movistar au milieu
02:56:07 sur tous les côtés
02:56:09 on a un peloton qui accélère progressivement
02:56:11 et cet écart est en train de fondre
02:56:13 Juste derrière cette étape vous retrouverez Giovanni Castaldi
02:56:19 pour l'équipe du soir
02:56:21 entouré de tous ses chroniqueurs
02:56:23 pour parler de toute l'actualité sportive
02:56:27 de la journée
02:56:29 pour pas mal de foot au programme
02:56:31 avec l'avenir de Sochaux notamment en question
02:56:33 l'avenir de Luis Campos également
02:56:35 au Paris Saint-Germain
02:56:37 et puis ne manquez pas demain
02:56:39 un multiplex événement
02:56:41 sur la chaîne l'équipe
02:56:43 rugby foot avec le match de préparation
02:56:45 du 15 de la Rose
02:56:47 contre le Pays de Galles
02:56:49 match de préparation à la coupe du monde
02:56:51 évidemment de rugby
02:56:53 et puis la première journée de la Ligue 2 BKT
02:56:55 sur les antennes de la chaîne l'équipe
02:56:57 avec Valenciennes
02:56:59 contre Auxerre
02:57:01 Allez on va rentrer dans les 20 derniers kilomètres
02:57:03 de ce tour de Pologne
02:57:05 un général qui est
02:57:07 plus ou moins joué messieurs
02:57:09 parce qu'on n'imagine pas jouer à OneMeda
02:57:11 et faire le sprint final
02:57:13 mais on sait jamais
02:57:15 jusqu'à 3 kilomètres
02:57:17 il peut se passer des choses
02:57:19 on rappelle ce classement actualisé
02:57:21 avec ce sprint intermédiaire
02:57:23 remporté par Matej Mauric tout à l'heure
02:57:25 et cette seconde d'avance
02:57:27 sur jouer à OneMeda
02:57:29 la troisième place de Michal Kwiatkowski
02:57:31 est normalement sécurisée
02:57:33 pour le Polonais
02:57:35 qui sera le premier Polonais de ce tour de Pologne
02:57:37 on sait qu'il y a une distinction
02:57:39 sur le podium pour le meilleur Polonais
02:57:41 à chaque fin de tour de Pologne
02:57:43 ce sera donc normalement
02:57:45 le vainqueur d'étape
02:57:47 sur les routes du tour
02:57:49 Un petit point de règlement
02:57:53 s'il y a une chute dans les 3 derniers kilomètres
02:57:55 ou un incident mécanique
02:57:57 on est crédité du temps du groupe
02:57:59 auquel on appartient
02:58:01 donc si le peloton est entièrement groupé
02:58:03 que Matej Mauric
02:58:05 ou un autre coureur à un incident mécanique
02:58:07 ou une chute, tout le monde sera crédité du même temps
02:58:09 donc très clairement
02:58:11 l'arrivée pour Matej Mauric
02:58:13 sera placée au classement général
02:58:15 elle se situe plus ou moins à 3 kilomètres
02:58:17 de l'arrivée, après il suffit juste
02:58:19 qu'il reste au contact
02:58:21 Quand on est leader d'une course
02:58:25 comme le tour de Pologne
02:58:27 on reste concentré
02:58:29 jusqu'au dernier moment
02:58:31 simplement une seconde qui le sépare
02:58:33 de Jaou Almeda, une seconde et un dixième
02:58:35 il faut rester concentré
02:58:37 jusqu'au dernier moment
02:58:39 il faut éviter les crevaisons
02:58:41 du 3 kilomètres, mais si on crève
02:58:43 ou s'il y a une chute à 4 kilomètres de l'arrivée
02:58:45 cette règle n'est pas appliquée
02:58:47 c'est important de rester concentré
02:58:49 et encore une fois, on l'a vu
02:58:51 sur des épreuves amateurs ou autres
02:58:53 tant que la ligne n'est pas passée
02:58:55 la course n'est pas gagnée
02:58:57 On a eu ce débat d'ailleurs
02:59:01 dans ce début de tour de Pologne
02:59:03 en début de semaine
02:59:05 avec les sortants du tour
02:59:07 les rentrants de stage
02:59:09 on avait une petite hiérarchie
02:59:11 on ne savait pas trop
02:59:13 et finalement, sur ce podium, on retrouve
02:59:15 deux garçons qui sortent du tour
02:59:17 tout simplement, on parlait de ce fameux bonus
02:59:19 de ces trois semaines
02:59:21 un petit peu un cran au-dessus de force
02:59:23 sur ceux qui reprennent la compétition
02:59:25 sur ce tour de Pologne
02:59:27 Michel Kwiatkowski, 3ème
02:59:29 Matej Moric, 1er
02:59:31 il disait dans les interviews d'après course hier
02:59:33 qu'il était plus ou moins dans la forme de sa vie
02:59:35 qu'il avait les meilleures jambes de sa carrière
02:59:37 et qu'il avait un petit peu caché
02:59:39 durant la semaine
02:59:41 mais il se sentait serein même
02:59:43 sur le contre-la-montre
02:59:45 qui n'est pas forcément sa spécialité
02:59:47 chez les pros, même s'il a été médaillé mondial
02:59:49 chez les juniors dans la spécialité
02:59:51 ça montre aussi que dans la lignée du tour
02:59:53 on peut ensuite performer
02:59:55 sur les quelques jours d'après
02:59:57 et ensuite prendre vraiment cette plage de repos
02:59:59 dont on a forcément besoin
03:00:01 après un aussi gros bloc de course
03:00:03 A la sortie du tour de France
03:00:05 on est fatigué
03:00:07 on se sent bon à rien faire
03:00:09 mais quand on monte sur son vélo
03:00:11 on a toujours de bonnes sensations
03:00:13 des fois après un certain temps
03:00:15 il y a toujours un petit moment
03:00:17 à l'allumage
03:00:19 mais on se sent fort
03:00:21 et c'est vrai qu'il faut en profiter
03:00:23 quand on sort bien du tour de France
03:00:25 aller faire une course dans la foulée
03:00:27 aussi bien la classique
03:00:29 Saint-Sébastien
03:00:31 ou ici ce tour de Pologne
03:00:33 avec le championnat du monde
03:00:35 on peut surfer sur la condition du tour
03:00:37 et sur tous les bienfaits
03:00:39 de faire du vélo tous les jours
03:00:41 d'être massé, de récupérer
03:00:43 d'avoir tout un staff autour de nous
03:00:45 il y a un consultant de la chaîne L'Equipe
03:00:47 qui avait failli remporter ce tour de Pologne
03:00:49 on l'embrasse
03:00:51 il nous regarde apparemment
03:00:53 il nous a envoyé 2-3 images
03:00:55 on a pas renué le couteau dans la plaie
03:00:57 mais c'était pareil, ça lançait du tour
03:00:59 en 2013
03:01:01 - Bonjour du limousin pour ta rentrée
03:01:03 on espère que tu vas être affûté et en grande forme
03:01:05 - Christophe qui avait porté le maillot de leader
03:01:09 - Dans la foulée de sa victoire
03:01:11 à l'Alpe d'Huez
03:01:13 ça s'était décidé
03:01:15 au dernier moment
03:01:17 en vue de la bonne forme qu'il avait
03:01:19 il a été faire ce tour de Pologne
03:01:21 et ça avait été un succès
03:01:23 - Et un petit regret aussi
03:01:29 d'avoir perdu ce tour de Pologne
03:01:31 le dernier jour
03:01:33 - Il avait enchaîné avec le tour du limousin
03:01:35 derrière
03:01:37 - Il avait fait le grand chlème
03:01:39 - Un gros programme
03:01:41 mais c'est vrai que quand on est en bonne forme
03:01:43 on se dit "pourquoi s'arrêter ?"
03:01:45 on sait pas combien de temps ça va durer
03:01:47 mais tant que ça tient
03:01:49 on y va
03:01:51 je ne sais plus ses références
03:01:53 de son tour de limousin derrière
03:01:55 mais en tout cas il avait fait un gros tour de Pologne
03:01:57 - Et le peloton
03:01:59 pas loin de ce trio
03:02:01 alors que l'on rentre progressivement
03:02:03 dans
03:02:05 l'agglomération de Krakow
03:02:07 on y est
03:02:09 - Dans une zone de déchets
03:02:13 les coureurs se délaissent
03:02:15 de tous les emballages
03:02:17 qu'ils ont pu accumuler
03:02:19 durant ces 160 km
03:02:21 - Ils jettent les emballages
03:02:23 en espérant une chute derrière
03:02:25 - Mario Kart
03:02:27 - Une petite banane
03:02:29 - La carapace de la tortue
03:02:31 qui marche bien dans un peloton
03:02:33 bien envoyée au milieu
03:02:35 pour faire un strike
03:02:37 - Ils sont plus que deux à l'avant
03:02:41 - Skaroudis s'est relevé
03:02:45 Gaudon et Buczynski
03:02:47 restent devant
03:02:49 - On va passer sur la ligne
03:02:51 d'ici 500 mètres
03:02:53 - Les coureurs seront
03:02:55 une première fois sur la ligne
03:02:57 et il leur restera 3 tours de 5 km
03:02:59 donc là les coureurs prennent un maximum
03:03:01 d'informations pour ceux qui ne connaissent pas
03:03:03 cette arrivée
03:03:05 - C'est large
03:03:07 il y aura la possibilité de remonter au dernier moment
03:03:09 on l'a vu, cette capacité
03:03:11 qu'ont certaines équipes de rester en train
03:03:13 et de venir bondir simplement
03:03:15 dans les derniers hectomètres
03:03:17 il va falloir être vigilant, ça passe très très vite
03:03:19 et là on sait qu'on est sur la dernière étape
03:03:21 et on jette ses dernières forces
03:03:23 dans la bataille, il faut rester concentré
03:03:25 encore pendant une vingtaine de minutes
03:03:27 c'est le cas du côté de
03:03:29 Matej Moric, mais c'est le cas aussi
03:03:31 de tous les sprinters qui veulent s'exprimer aujourd'hui
03:03:33 Fernando Gaviria vient dans la roue
03:03:35 de ses coéquipiers sur la droite avec la formation Movistar
03:03:37 - On annonce 0,4% sur le roadbook
03:03:41 de pente sur l'arrivée
03:03:43 - Aucune incidence pour le sprint
03:03:45 - Une pleine !
03:03:47 - Je ne sais pas si Jacob Maréchal va être capable de...
03:03:49 - Alors que les deux hommes vont être
03:03:51 quasiment repris sur le premier passage
03:03:53 - Il aurait pu lever les bras quand même
03:03:57 le coureur de sélection polonaise
03:03:59 - Il fait une belle photo finish, une belle photo
03:04:01 ils vont mettre au-dessus de la cheminée
03:04:03 en tout cas, gestion parfaite
03:04:05 du peloton qui rattrape
03:04:07 l'entrée, l'amorce
03:04:09 - Là on n'a plus aucun risque
03:04:11 une minute maximum
03:04:13 il y a eu une minute 20 tout à l'heure, une minute 30
03:04:17 - Il n'y a pas eu match, on n'a pas joué
03:04:19 avec les échappés, on leur a laissé
03:04:21 clairement aucune chance
03:04:23 - Et la Soudal Quickstep qui prend le manche
03:04:25 - 4 coureurs à l'avant du peloton
03:04:27 les objectifs sont clairs, Matej Moric
03:04:31 lui, se positionne
03:04:33 tout simplement pour éviter
03:04:35 il va peut-être aller se mêler au sprint final
03:04:37 avec Andrea Pasqualone
03:04:39 qui tout à l'heure lui a
03:04:41 lui a servi de lanceur
03:04:45 pour le sprint de modification
03:04:47 il va devoir rester vigilant
03:04:49 avec ses virages
03:04:51 Thomas Dehaene c'est notre étalon
03:04:53 quand on le voit c'est qu'on est à l'arrière du peloton
03:04:55 la formation F.Education, c'est les formations
03:05:01 qui sont à l'avant, c'est les formations
03:05:03 tout simplement qui sont attendues
03:05:05 la personne de Marine Vandenberg et de Tim Berlier
03:05:07 - Joseph Cerny qui roule à présent
03:05:09 pour la Soudal Quickstep
03:05:13 - Tim Berlier est en 4ème position
03:05:15 bien abrité par ses coéquipiers
03:05:17 - Et Paul Vandenberg, il est sur la droite
03:05:19 il va essayer de remonter
03:05:21 il n'était pas avec ses coéquipiers
03:05:23 de la Soudal Quickstep
03:05:25 - On a vu la DSM également
03:05:27 remontée pour sans doute Cosper Van Uden
03:05:29 le jeune néerlandais
03:05:31 - Michael Scherrel plein centre
03:05:33 la formation G2R Citroën
03:05:35 avec B.Tronchon, un peu plus loin certainement
03:05:37 Andréa Vendramé
03:05:39 - Et Didier Gagnel nous le disait tout à l'heure
03:05:41 que c'était plus pour Pierre Cotras
03:05:43 aujourd'hui
03:05:45 - Fernando Gaviria
03:05:47 qui vient de se délester de son dernier bidon
03:05:49 il a l'air dans une bonne journée
03:05:51 on le voit à son coup de pédale
03:05:53 il regarde à gauche, à droite
03:05:55 - On a vu le gros travail
03:06:03 de B.Vandenberg pour se replacer à l'avant
03:06:05 les coéquipiers de la Soudal Quickstep
03:06:07 sont sur la droite de la route
03:06:09 à gauche de votre écran
03:06:11 gros travail pour faire le forcing
03:06:13 il est tout seul sur la droite
03:06:15 il va faire le tour pour venir
03:06:17 rechercher ses coéquipiers
03:06:19 ça roule très vite, 13km de l'arrivée
03:06:21 c'est désormais la guerre de position
03:06:23 - Fernando Hilder
03:06:25 je ne suis pas sûr que ce soit le coureur
03:06:27 le plus à l'aise pour aider Tim Merlier
03:06:29 aujourd'hui, le grimpeur de poche
03:06:31 - Il y a cette place
03:06:33 au classement général
03:06:35 il est 4ème à 19s
03:06:37 il n'y a pas de casse-tour dans ce final
03:06:39 - Il remonte, il remonte
03:06:41 il va faire tout le tour
03:06:43 il est tellement fort que ça va le faire
03:06:45 il va aller aider ses compagnons
03:06:47 - C'est ça
03:06:49 - Le Wolfpack
03:06:51 c'est ça, c'est la force de cette équipe
03:06:53 de réussir à créer un collectif
03:06:55 sur chaque étape
03:06:57 sur chaque épreuve
03:06:59 on veut mettre un coureur en orbite
03:07:01 jouer une carte
03:07:03 - Joël Médat qui s'est retrouvé tout seul
03:07:05 le deuxième du classement général
03:07:07 - Le porteur du maillot blanc
03:07:09 du classement par points
03:07:11 - 12,400 km
03:07:17 dans 12 minutes
03:07:19 les coureurs arriveront
03:07:21 sur la ligne d'arrivée
03:07:23 et là, la tension va monter progressivement
03:07:25 d'autant plus que l'étape n'a pas été
03:07:27 forcément très difficile
03:07:29 et les trains vont se mettre en place
03:07:31 et quand on est dans les roues
03:07:33 on a l'impression qu'on a
03:07:35 une espèce de facilité
03:07:37 et pourtant quand on se positionne
03:07:39 à l'avant c'est beaucoup plus difficile
03:07:41 mais ce qui fait qu'il y a énormément
03:07:43 de coureurs qui se pensent
03:07:45 capables d'amener
03:07:47 et après on coince
03:07:49 et après on coince
03:07:51 - En tout cas, il faut être devant
03:07:53 sur ce circuit
03:07:55 on a vu que c'est quand même assez tortueux
03:07:57 ça tourne un petit peu dans tous les sens
03:07:59 c'est la raison pour laquelle
03:08:01 Quick-Step a décidé de prendre le lead
03:08:03 aussi loin de l'arrivée
03:08:05 qu'on a l'habitude de voir
03:08:07 débarquer un petit peu au dernier moment
03:08:09 souvent dans les 2-3 derniers kilomètres
03:08:11 se regrouper et arriver en force ensemble
03:08:13 - C'était un peu perdu sur l'étape
03:08:15 remportée par Olaf Koy
03:08:17 - Des fois on n'arrive pas à trouver l'ouverture
03:08:19 mais souvent
03:08:21 ils la trouvent et souvent ils arrivent
03:08:23 au dernier moment et là sur ce circuit
03:08:25 du côté de Krakow on a décidé d'arriver
03:08:27 très tôt à l'avant tous ensemble
03:08:29 - Il y a un petit suspense
03:08:31 encore juste pour un maillot distinctif
03:08:33 c'est le maillot du classement par points
03:08:35 qui est porté pour l'instant par João Almeida
03:08:37 mais Marijn Van Den Berg
03:08:39 s'il marque 14 points aujourd'hui
03:08:41 et qu'Almeida n'en marque pas dans le sprint
03:08:43 dans le sprint final
03:08:45 ce sera lui qui remportera ce classement
03:08:47 - Kamil Kradec
03:08:49 qui est venu se positionner en tête
03:08:51 pour la formation Bahrein Victorius
03:08:53 avec Matej Moric dans la roue
03:08:55 Andrea Pasqualone, l'italien
03:08:57 légèrement derrière
03:08:59 et c'est toujours William Van Wilder
03:09:01 qui au terme d'un gros effort est venu se replacer en tête
03:09:03 la formation Arkea qui va tenter de remonter
03:09:05 sur la droite
03:09:07 - Pour David Dekker, le sprinter néerlandais
03:09:09 autour de Dan Macleay, de Clément Russeau
03:09:11 également présent, le français
03:09:13 le travail pour son leader, pour son sprinter
03:09:15 - Clément Russeau il est solide
03:09:17 sur ce genre de finale, il est capable aussi
03:09:19 de rouler très très vite et de frotter
03:09:21 de jouer des coups, de se replacer
03:09:23 - Il perçoit les maillots noirs de la Tudor
03:09:25 également pour Arvid De Klein
03:09:27 aux côtés des Soudal Quick-Step
03:09:29 Max Valchaïc pour la Cofidis
03:09:37 il va se débrouiller plus ou moins tout seul
03:09:39 - Il reste deux tours
03:09:41 - Pas de traces des groupes à main de Paul Penoët
03:09:45 pour l'instant, on reste bien groupé
03:09:47 en milieu de peloton pour l'instant
03:09:49 - C'est un groupe qui est très bien
03:09:51 groupé en milieu de peloton pour l'instant
03:09:53 - La moyenne depuis le départ
03:10:01 de cette dernière étape, elle est de 47,5
03:10:03 on va avoisiner les 48 de moyenne
03:10:05 sur une étape relativement plate
03:10:07 mais la vitesse imprimée par David Eformolo
03:10:09 sur la première partie d'étape
03:10:11 et sur les trains de sprinter
03:10:13 sur la deuxième
03:10:15 - Gaviria déjà placé
03:10:17 dans la roue de Tim Merlier
03:10:19 - C'est la bonne roue, c'est la roue à prendre
03:10:21 lui qui va un peu se débrouiller tout seul
03:10:23 mais ça ne le dérange pas
03:10:25 Fernando Gaviria, c'est un opportuniste
03:10:27 - Pistar également
03:10:29 - Pistar, américaine
03:10:31 il maîtrise bien, c'est un vrai chat
03:10:33 sur le vélo, il retombe toujours sur ses pattes
03:10:35 des fois ça passe, on se demande comment
03:10:37 il est très très habile
03:10:39 il va se débrouiller tout seul
03:10:41 il est déjà dans la roue de Tim Merlier
03:10:43 mais il est dans une bonne journée
03:10:45 moi je mettrais bien une petite pièce
03:10:47 pour Gaviria personnellement
03:10:49 - C'est vrai que sur son face, c'est son comportement
03:10:53 depuis tout à l'heure, il a l'air...
03:10:55 - Il se promène, il se balade de roue en roue
03:10:57 - Il est incroyable ce courant
03:11:07 soit toujours devant, soit toujours derrière
03:11:09 c'est quand même formidable
03:11:16 - Pour l'instant, l'idée c'est de maintenir
03:11:18 la roue, de garder la roue
03:11:20 de ses équipiers devant soi
03:11:22 c'est le cas de la formation
03:11:24 Soudal qui a choisi le côté droit
03:11:26 de la chaussée
03:11:28 Ben Van Lennenberg qui était
03:11:30 dans un deuxième rideau est venu se replacer
03:11:32 devant le sprinter maison
03:11:34 Tim Merlier
03:11:36 - Caruso qui fait le travail pour Matei Moritz
03:11:38 avec Kamil Gradek
03:11:40 également, on remonte justement
03:11:42 le maillot jaune, plein centre
03:11:45 - Il y a ses coureurs qui ont cette capacité
03:11:47 de remonter assez facilement au milieu du peloton
03:11:49 il y en a d'autres qui doivent faire l'extérieur
03:11:51 pour se replacer
03:11:53 et parfois, quand on arrive à jouer des coudes
03:11:55 et à mettre épaule contre épaule
03:11:57 on est capable de remonter
03:11:59 en plein centre du peloton
03:12:01 - Max Poul, le grimpeur, qui travaille
03:12:03 pour Kasper Ouden avec le maillot de la DSM
03:12:05 Là aussi, on a toujours ces petits coups de main
03:12:13 des grimpeurs, des punchers
03:12:15 pour mettre en place leur sprinter
03:12:17 On rend un peu l'appareil
03:12:19 après avoir été protégé durant toute la semaine
03:12:21 et s'est tombé au milieu du peloton
03:12:23 - Là, on n'est pas dans les 3 derniers kilomètres
03:12:25 - On a un coureur Arkea, on a un coureur de la Cofidis
03:12:27 également
03:12:29 - Visiblement, personne de placé au classement général
03:12:31 pour l'instant
03:12:33 - Il y a eu deux yeux
03:12:35 - Ackermann qui est au sol
03:12:37 pour la UAE
03:12:39 - Ça fait un candidat de moins
03:12:41 - Le deuxième, qui a été pris dans la chute
03:12:43 deux coureurs de la formation Q36.5
03:12:45 certainement Moschetti
03:12:47 - La sortie de ce virage
03:12:49 - C'est tombé aux alentours de la 30-40ème place
03:12:55 - On le sentait, cette nervosité
03:12:59 qui était accentuée par la vitesse
03:13:01 imposée par les coureurs de la formation
03:13:03 C'est Michel Kaczuszki
03:13:05 qui est là avec le Dossard 1
03:13:07 - Ah oui, en bas de l'écran
03:13:09 - Il va falloir se dépêcher
03:13:11 pour Michel Kaczuszki
03:13:13 - On n'est pas dans les 3 kilomètres
03:13:15 dont on parlait tout à l'heure
03:13:17 - La chute a eu lieu à 8 kilomètres de l'arrivée
03:13:19 Michel Kaczuszki qui était 3ème à 14 secondes
03:13:21 de Matej Morik
03:13:23 - On va voir tous les coordinaires
03:13:25 se relever pour l'attendre
03:13:27 - Autant, c'était tombé aux alentours
03:13:29 de ce kilométrage-là, lors de la première étape
03:13:31 mais la chute avait été tellement massive
03:13:33 et provoquée par les conditions météo
03:13:35 qu'on avait finalement reclassé
03:13:37 - Tout le monde dans le même temps
03:13:39 - Mais là, aujourd'hui, on va appliquer la règle
03:13:41 des 3 derniers kilomètres
03:13:43 - On a eu un peu un changement
03:13:45 en tête de peloton, la formation Arkea
03:13:47 qui est bien placée sur la gauche
03:13:49 Du côté de la J-AL
03:13:51 on a toujours Eddie Dunbar bien placé
03:13:53 Du côté de la Groupe Amar, on tente de se regrouper
03:13:55 Matej Morik, lui, pas de problème
03:13:57 pas d'équipier, mais il se trouve
03:13:59 en première position sur la droite
03:14:01 - Pour Kaczuszki, ce petit moment
03:14:03 de flottement, de temporisation
03:14:05 ça va être très bien pour lui
03:14:07 ça va être de bon augure
03:14:09 ça temporise un tout petit peu
03:14:11 Morik qui retrouve désormais Pasqualone
03:14:13 en tête de peloton
03:14:15 il ne va pas faire le sprint, l'italien
03:14:17 - Et pour la GECO, on travaille pour l'Australien
03:14:19 le jeune Australien de 23 ans, Blake Quick
03:14:21 qui comme son nom l'indique
03:14:23 est rapide
03:14:25 - Ah, ici, il est déjà en train de revenir
03:14:31 Michel Kaczuszki
03:14:33 il est presque arrivé
03:14:35 en queue de peloton, attendu par Guérin-Thomas
03:14:37 - Oui, ça va le faire
03:14:39 on ne devrait pas perdre de temps
03:14:41 pour le 3ème du Général
03:14:43 - La vitesse remontée par Caruso également
03:14:45 qui va venir se replacer devant Andréa Pasqualone
03:14:47 - Allez hop !
03:14:49 - On fait le petit signe de la tête, on se rabat
03:14:51 - On aperçoit des "little treks"
03:14:53 mais pour qui on peut bien travailler ?
03:14:55 Pour Edouard Thunz, le Belge ?
03:14:57 - Certainement
03:14:59 - Il a la meilleure pointe de vitesse dans cette équipe
03:15:01 - Deuxième passage sur la ligne
03:15:03 ce sera le dernier
03:15:05 - La cloche
03:15:07 - Il va rester 5 km dans ce tour de Pologne
03:15:09 - Du côté de la loto, on parle
03:15:13 à l'oreillette pour Milan-Menten
03:15:15 - On remonte Gerben-Thyssen
03:15:17 également pour l'équipe intermarché Wanti-Circus
03:15:19 - C'est important de passer ce virage
03:15:23 dans les premières positions
03:15:25 afin de ne pas subir la relance
03:15:27 après cette ligne d'arrivée
03:15:29 - Ce virage qui sera sur la gauche
03:15:31 on essaie de ne pas freiner
03:15:33 les coureurs qui sont aux alentours
03:15:35 de la 30ème position
03:15:37 20-30ème position
03:15:39 je suis obligé de positionner les mains
03:15:41 sur les freins, on ralentit
03:15:43 on est obligé de relancer alors que devant c'est assez fluide
03:15:45 la formation intermarché, Wanti-Circus
03:15:47 qui est désormais en tête
03:15:49 c'est un peu tôt de l'arrivée à 4,5 km
03:15:51 - Et Mateo Moric toujours là
03:15:53 vigilant
03:15:55 - Il va faire le coup du kilomètre Moric
03:15:57 - Il va rester devant jusqu'au bout
03:15:59 je ne serais pas surpris de le voir
03:16:01 même sprinté
03:16:03 - Ça frotte avec un intermarché
03:16:05 et un soudal quickstep il me semble
03:16:07 - Ça manque un petit peu de vitesse
03:16:09 le peloton n'est pas très étiré
03:16:11 du coup il y a ces mouvements
03:16:13 ces vagues qui remontent sans cesse
03:16:15 - C'est Dorian Godon qui a réussi encore
03:16:17 à se positionner à l'avant
03:16:19 le coureur de la formation AGT ZR Citroën
03:16:21 qui a été pourtant échappé
03:16:23 c'est bien lui
03:16:25 avec Michael Scherel
03:16:27 Pierre Gauthra
03:16:29 - On se met en place du côté de l'équipage de ZR Citroën
03:16:31 - Pour l'instant c'est impeccable pour Fernando Gaviria
03:16:35 - Oui ça a l'air pas mal
03:16:37 - Vous le disiez tout à l'heure
03:16:39 dans la roue de Max Canter
03:16:41 déjà son poisson pilote
03:16:43 - Et oui
03:16:45 il y a aussi Van Den Berghe, il ne faut pas l'oublier
03:16:47 une fois deuxième, une fois premier
03:16:49 il sait faire
03:16:51 Marine Van Den Berghe, le coureur de l'AF Education
03:16:53 en quatrième position désormais
03:16:55 ça remonte du côté de la formation intermarché Circus Wanti
03:16:57 on a 4 équipiers
03:16:59 3 équipiers de Van Gerbentensen
03:17:01 et il y a un coureur encore dans la roue derrière lui
03:17:03 c'est Van Poppel
03:17:05 - Allez Michael Scherel c'est terminé
03:17:09 - Pour l'Azur1 d'adoption
03:17:13 on va laisser Dorian Godon
03:17:15 à présent avec
03:17:17 Pierre Gauthra dans la roue
03:17:19 pour l'équipage de ZR Citroën Team
03:17:21 - On voit Mathias Catedéo sur la gauche de votre écran
03:17:23 - Mathias Catedéo qui fait l'effort pour la Soudal
03:17:25 qui va remonter un grand coup plein centre de l'écran
03:17:27 - On s'était fait un petit peu déborder
03:17:29 du côté de la Soudal Quick-Step
03:17:31 - On n'a pas su garder la roue de l'Italien
03:17:33 - Petit perlir avec Bert Van der Berghe
03:17:43 - On voit les coudes qui s'écartent
03:17:45 on essaie de garder la position
03:17:47 c'est un moment stratégique de la course
03:17:49 on est à 3km de l'arrivée
03:17:51 il ne faut pas mettre la roue là où il ne faut pas
03:17:53 - Rik Ploijmers qui remonte Harvey De Kleyn
03:17:55 pour la Tudor
03:17:57 qui va prendre ce virage en deuxième position
03:17:59 - Max Vachin
03:18:01 le grand gabarit de la formation Cofidis
03:18:03 on ne le voit pas pour l'instant
03:18:05 - Un peu disparu l'Allemand
03:18:07 - Attention ces mouvements de course
03:18:09 Catedéo qui s'écarte, qui a fini son travail
03:18:11 c'est Mosca qui est désormais en tête
03:18:13 - On est rentré dans les 3 derniers kilomètres
03:18:15 Mauritsch toujours dans les premières positions
03:18:17 il est mieux organisé pour le moment
03:18:19 c'est les intermarchés
03:18:21 à 4, bientôt 3
03:18:25 on va voir l'arrivée de Milan Menten
03:18:27 pour la Lotto Destini
03:18:29 - On a vu la victoire d'Arnaud Desmars
03:18:31 la saison passée c'est un sprint où on peut arriver
03:18:33 de l'arrière
03:18:35 le positionnement à la flamme rouge n'est pas prépondérant
03:18:37 il n'y a pas de changement de direction
03:18:39 de virage
03:18:41 - Ils sont au devant la formation intermarché
03:18:43 à 2km de l'arrivée on est encore 3 courants
03:18:45 il va falloir bien gérer ce dernier virage
03:18:47 on voit Clément Ruy sur la droite
03:18:49 la formation Arkea qui remonte son sprinter
03:18:51 de Sarceau 53
03:18:53 - Mauritsch ça slalome
03:18:55 et c'est toujours là dans les premières positions
03:18:57 - Ah Barichko, on en parlait, le voilà
03:18:59 - Remontée par Alexander Krieger
03:19:01 l'Allemand
03:19:03 - Vandenberg qui se débrouille tout seul pour la IF
03:19:05 qui fait sa place
03:19:07 il joue un petit peu
03:19:09 - Moschetti qui fait son retour
03:19:11 également
03:19:13 - Il est important ce virage
03:19:15 il ne fallait pas virer dans les 40ème
03:19:17 parce qu'Olonne sur la gauche
03:19:19 avec toujours son leader
03:19:21 bien calé dans la roue
03:19:23 attention à ses coureurs qui s'écartent
03:19:25 qui font office de rond-point
03:19:27 - Il restera une courbe et ce sera la ligne droite finale
03:19:29 - Le vainqueur
03:19:31 il est dans les 20 premiers
03:19:33 - La flamme rouge dans quelques instants
03:19:35 qui va remporter
03:19:37 cette 7ème et dernière étape
03:19:39 de ce Tour de Pologne
03:19:41 - C'est l'équipe Alpecin de Queninck
03:19:43 de Yacoub Maréchko qui est aux commandes
03:19:45 derrière on a l'équipe intermarché Circus Wanti
03:19:47 de Gerben-Thyssen
03:19:49 - Fernando Gaviria qui va pouvoir bénéficier
03:19:51 du tout le travail de la groupe AMA-FDJ
03:19:53 sur la droite
03:19:55 - Ça remonte Paul Penoët pour la groupe AMA-FDJ
03:19:57 - Ça y est la dernière courbe
03:19:59 maintenant ce sera tout droit
03:20:01 - On fait même la cassure, on tente le coup du kilomètre
03:20:03 pour le cours de la formation Alpecin de Queninck
03:20:05 c'est la groupe AMA-FDJ derrière qui chasse
03:20:07 on remonte également Fernando Gaviria
03:20:09 - Attention on a un vent
03:20:11 légèrement défavorable sur Marine Vandenberg
03:20:13 très bien placé
03:20:15 dans la roue
03:20:17 du groupe AMA-FDJ
03:20:19 - Ça remonte du côté de Tim Merlier
03:20:21 on est obligé de renforcer pour la finale
03:20:23 - C'est par Vandenberg qui lance
03:20:25 - C'est parfait pour Tim Merlier
03:20:27 - Tim Merlier est dans un fauteuil pour l'instant en 2ème position
03:20:29 - Dans la roue de Vandenberg il est emmené royalement
03:20:31 il va s'écorter à 300 mètres
03:20:33 il lui restera 250 mètres à parcourir
03:20:35 au sprinter belge
03:20:37 - Paul Penoët en 5ème position
03:20:39 ça remonte pour Edouard Thunz à droite
03:20:41 c'est déclenché par Moschetti avec Fernando Gaviria
03:20:43 dans la rue également
03:20:45 c'est parti pour Tim Merlier
03:20:47 Fernando Gaviria qui est en train d'exploser
03:20:49 alors que Tim Merlier va revenir au dérailleur
03:20:51 ça va être pour Tim Merlier il me semble
03:20:53 2ème victoire pour l'ancien champion de Belgique
03:20:55 sur ce Tour de Pologne
03:20:57 au devant cette fois-ci
03:20:59 d'un Fernando Gaviria
03:21:01 qui était tout proche d'aller chercher la victoire
03:21:03 - Magnifique sprint
03:21:05 un moment très serré entre ces 3 coureurs
03:21:07 ça s'est joué sur la ligne au jeté de vélo
03:21:09 Fernando Gaviria a fait un magnifique sprint
03:21:11 mais Tim Merlier a été de loin
03:21:13 le mieux accompagné dans le final
03:21:15 - Il y a Arvind De Cleyne aussi
03:21:17 qui fait un gros final
03:21:19 c'est Bert Van Den Berg
03:21:21 qui va falloir remercier du côté de Tim Merlier
03:21:23 - Oui parce que c'est lui qui est allé chercher
03:21:25 le dernier cours de la formation Alpecin de König
03:21:27 qui avait tenté le coup
03:21:29 peut-être que Yacoub Marechko l'a dit
03:21:31 qu'il était trop court aujourd'hui
03:21:33 - Oui c'est ça, il y a eu cette casture
03:21:35 qui a été effectuée, on a obligé
03:21:37 les coureurs de la formation Soudal
03:21:39 à boucher le trou
03:21:41 bel effort de Bert Van Den Berg
03:21:43 le sprint qui a été lancé de loin
03:21:45 de Moschetti sur la droite
03:21:47 suivi de Fernando Gaviria
03:21:49 et puis avec une grande explosivité
03:21:51 cette capacité qu'a eu Tim Merlier
03:21:53 de remonter
03:21:55 - Et cet homme s'impose au classement général
03:21:57 Matej Moric remporte donc ce 80ème
03:21:59 Tour de Pologne
03:22:01 - Une petite seconde face à João Almeida
03:22:03 on a eu du suspens jusqu'au bout
03:22:05 - Félicité en premier par Pasqualon
03:22:09 qui a été d'un énorme soutien
03:22:11 aussi bien sur le sprint intermédiaire
03:22:13 que tout au long de cette semaine
03:22:15 à travailler en tête de peloton
03:22:17 à le replacer, voilà un beau travail
03:22:19 un collectif, une victoire individuelle
03:22:21 mais qui s'est gagnée en équipe
03:22:23 - Il succède à Eitan Haïter
03:22:25 le britannique au palmarès
03:22:27 plutôt de ce Tour de Pologne
03:22:29 la dernière étape
03:22:31 donc pour Tim Merlier
03:22:33 il avait remporté la première
03:22:35 il finit par remporter la dernière
03:22:37 et c'est plutôt Harvey Ducklin
03:22:39 qui fait 2 apparemment
03:22:41 selon le dernier classement officiel
03:22:43 on va voir ça au ralenti
03:22:45 on va revoir ce sprint
03:22:47 avec la Groupe Amae Vdj
03:22:49 qui était
03:22:51 aux 500 mètres devant
03:22:53 - Mardin Van Lennberg
03:22:55 qui était pourtant bien placé
03:22:57 par Bert Van Lennberg
03:22:59 aux 300 mètres avec Tim Merlier dans la roue
03:23:01 et au moment où Van Lennberg va s'écarter
03:23:03 on voit Moschetti
03:23:05 sur la gauche de l'écran
03:23:07 avec son maillot Q36.5 lancer le sprint
03:23:09 et il a
03:23:11 Gerben-Tinsen dans la roue
03:23:13 Gaviria qui vient se repositionner
03:23:15 et le sprint au moment où il est encloché
03:23:17 par Tim Merlier d'ailleurs qui fait un petit écart
03:23:19 au moment de son lancement
03:23:21 - Et ce qui fait vraiment la différence
03:23:23 c'est que Merlier le lance
03:23:25 plus tardivement que
03:23:27 Moschetti et Gaviria
03:23:29 - Oui, Tens qui a été
03:23:31 un peu gêné le coureur de la Little Trek
03:23:33 mais c'est bien Rabin De Cleyn qui prend la deuxième position
03:23:35 Gaviria troisième
03:23:37 - De l'arrière
03:23:39 - Paul Peno était pas loin
03:23:41 - Oui, ça doit faire dans les 5
03:23:43 pour le jeune français
03:23:45 - Gaviria il a dû se voir gagner, il y avait 20 mètres de trop
03:23:47 - Tens il a dû se voir tomber mon ami
03:23:49 - Oui
03:23:53 - Et deux français dans le top 10
03:23:55 on va revoir justement ce sprint de l'hélicoptère
03:23:57 c'est là où on voit peut-être le mieux
03:23:59 cet emballage final
03:24:01 avec Bert Van der Berg
03:24:03 donc le gros travail pour Tim Merlier
03:24:05 ce sprint qui va se lancer côté droit
03:24:07 avec Matteo Moschetti
03:24:09 - Et regardez Tens en plein centre de l'écran
03:24:11 le coureur de la Little Trek et regardez la manière dont se déporte
03:24:13 Tim Merlier
03:24:15 il vient complètement chercher la droite pour rechercher
03:24:17 Fernando Gaviria pour tenter de monter à son dérailleur
03:24:19 il va réussir à le passer
03:24:21 mais il est passé complètement de la gauche
03:24:23 de la route sur la droite
03:24:25 et il vient remporter cette étape
03:24:27 avec un sprint discutable
03:24:29 plus que quand on lance son sprint normalement on doit garder sa ligne
03:24:31 il est passé de la gauche à la droite
03:24:33 victoire remportée devant
03:24:35 Arvin de Klein, Fernando Gaviria
03:24:37 - Oui mais si on a validé le sprint de Machka
03:24:39 plus tôt dans la semaine
03:24:41 on aurait validé ce sprint de Merlier
03:24:43 Pierre un avis
03:24:45 sur ce changement de trajectoire
03:24:47 - Oui, on l'a de face
03:24:49 c'est encore plus impressionnant
03:24:51 c'est sûr qu'il se décale de 5-6 mètres
03:24:53 et il change sa trajectoire
03:24:55 et c'est surtout qu'il aurait pris
03:24:57 la roue du coureur
03:24:59 de Tens de la Little Trek
03:25:01 je pense qu'il n'y aurait même pas de question
03:25:03 donc
03:25:05 c'est limite
03:25:07 à voir ce que les commissaires
03:25:09 UCI vont décider
03:25:11 - Donc on rappelle le podium de cette
03:25:13 septième étape
03:25:15 Tim Merlier l'emporte
03:25:17 normalement devant Arvin de Klein
03:25:19 et Fernando Gaviria
03:25:21 deux français dans le top 10
03:25:23 5ème place pour Paul Penoët
03:25:25 7ème place pour Pierre Gautra
03:25:27 de la formation AG2R Citroën T
03:25:29 - Carpentin Cennin qui prend la 4ème place
03:25:31 c'était un sprint musclé
03:25:33 on voit
03:25:35 la moyenne est de 47,8
03:25:37 sur cette dernière étape
03:25:39 ça a roulé vite
03:25:41 et c'était un sprint costaud
03:25:43 un sprint musclé
03:25:45 sur une arrivée très large
03:25:47 on s'attendait à avoir du mouvement
03:25:49 - Ca c'est une belle image
03:25:51 on est... - Succès collectif
03:25:53 - Il n'y a qu'un vainqueur, il n'y a qu'un maillot jaune
03:25:55 un sport individuel qui se court en équipe
03:25:57 et là tous les
03:25:59 coureurs qui ont participé
03:26:01 à cette victoire
03:26:03 et il manque le coureur qui a chuté
03:26:05 certainement retardé, le coureur qui a chuté
03:26:07 tout à l'heure
03:26:09 Milo Velevic
03:26:11 qui n'est pas sur la photo de famille
03:26:13 mais en tout cas il a participé lui aussi
03:26:15 à ce succès de Matej Mauric
03:26:17 Paul Penoët qui s'installe
03:26:27 petit à petit dans le
03:26:29 top sprint mondial
03:26:31 - On voit ce sprint intermédiaire
03:26:33 où s'est décidé un peu
03:26:35 le verdict
03:26:37 de ce Tour de Pologne au général
03:26:39 avec, on le rappelle au départ de cette étape
03:26:41 Mauric et Almeida
03:26:43 dans le même temps, on a joué des coups
03:26:45 même en tant qu'entré-équipier
03:26:47 de la barraine Victorious
03:26:49 - Ceci n'est pas reproduire chez vous
03:26:51 des vitesses à 50-55 km/h
03:26:53 mettre épaule contre épaule
03:26:55 c'est réservé aux artistes
03:26:57 Pascal Ackermann il sait faire, c'est un sprinter
03:26:59 il a fait du ménage et ça a joué des coups
03:27:01 c'était important, il y avait 3 secondes
03:27:03 de bonification à aller chercher
03:27:05 Matej Mauric était vigilant
03:27:07 Timo Hellems également qui a su
03:27:09 se replacer, il n'avait pas
03:27:11 Jao Almeida dans la roue, il s'est retourné
03:27:13 Jao Almeida a fait le petit ciné à Pascal Ackermann
03:27:15 et une fois que le sprint a été lancé
03:27:17 encore une fois, Pierre le disait par un redoutable
03:27:19 Andrea Pasqualone
03:27:21 l'italien
03:27:23 qui a tenu son rang de bout en bout
03:27:25 aussi bien sur le sprint final
03:27:27 que sur ce sprint intermédiaire
03:27:29 il a été incapable
03:27:31 le portugais de remonter
03:27:33 à hauteur du slovene, il vient prendre
03:27:35 une seconde de modification et ce Tour de Pologne
03:27:37 finalement s'est joué ici sur ce sprint intermédiaire
03:27:39 Et comme en 2015
03:27:45 il y avait match lors de la
03:27:47 dernière étape, match remporté
03:27:49 par Matej Mauric
03:27:51 aujourd'hui face à
03:27:53 Jao Almeida, deux écoles
03:27:55 finalement puisque Matej Mauric sortait
03:27:57 du Tour de France et en finit avec
03:27:59 un gros bloc de course alors que Jao Almeida lui faisait
03:28:01 sa rentrée en vue des Mondiaux
03:28:03 et de la Vuelta
03:28:05 Il y aura tout de même
03:28:07 des signes d'encouragement pour le portugais
03:28:09 même si ses deuxièmes places
03:28:11 commencent un peu à s'accumuler aussi
03:28:13 pour le portugais
03:28:15 Almeida il peut se rendre au Tour d'Espagne
03:28:17 l'esprit serein
03:28:19 je pense que la préparation a été très bonne
03:28:21 le mois de juillet très studieux
03:28:23 On a sauvé l'essentiel pour
03:28:25 Michel Katkowski impliqué, en tout cas ralenti
03:28:27 par la chute qu'il y a eu
03:28:29 à 7 km de l'arrivée
03:28:31 les temps n'étaient alors pas figés
03:28:33 et il a tout donné pour faire rentrer
03:28:35 le polonais sur le peloton
03:28:37 Ce sera le podium pour l'ancien champion du monde
03:28:41 à noter la 12ème place au général
03:28:43 de Léni Martinez côté français
03:28:45 et du côté du portugais
03:28:47 Jao Almeida c'est sa 17ème, deuxième place
03:28:49 Pas mal
03:28:51 Espérons un peu mieux
03:28:53 sur
03:28:55 pour lui, sur la Vuelta
03:28:57 il va tomber sur quelques gros
03:28:59 gros coureurs
03:29:01 Jeannes Wiengegorz
03:29:03 notamment
03:29:05 Clémence Roglic, Léni Martinez
03:29:07 Romain Grégoire
03:29:09 Il va y avoir du beau monde
03:29:11 Tim Merlier, deuxième étage du Tour de Pologne
03:29:13 Félicitations
03:29:15 On a vu Tim Merlier
03:29:17 mais on l'écoutera dans quelques instants
03:29:19 on va juste revoir le sprint d'abord
03:29:21 avec le travail de la groupe Amavi VDJ
03:29:23 pour Paul Penoët dans les 700 derniers mètres
03:29:25 et puis vous allez voir sur la droite
03:29:27 de la route le retour de Bert Wernlerberg
03:29:29 au dernier moment pour lancer
03:29:31 Tim Merlier
03:29:33 Ce sprint
03:29:35 qui va être véritablement
03:29:37 débuté en fait par Matteo Moschetti
03:29:39 sur la gauche de votre écran
03:29:41 la droite de la route le
03:29:43 sprinter italien de la Q36.5
03:29:45 avec Fernando Gaviria
03:29:47 dans la roue qui lutte avec Gerben Thyssen
03:29:49 côté droit
03:29:51 à côté des Manus Trad
03:29:53 C'est l'écart de Tim Merlier
03:29:55 pour aller rechercher Fernando Gaviria
03:29:57 et se mettre dans son aspiration
03:29:59 C'est pas un sprint limpide
03:30:03 à montrer dans les écoles de cycliste
03:30:05 on va pas se mentir
03:30:07 Normalement quand tu lances ton sprint
03:30:09 on doit garder sa ligne
03:30:11 son couloir
03:30:13 et là clairement il dévie par chance
03:30:15 il prend pas la roue de Thunz
03:30:17 du Lidl Trek
03:30:19 mais c'était parce qu'il a eu
03:30:21 énormément de réflexes
03:30:23 il a accompagné Tim Merlier
03:30:25 dans sa formation du top 10
03:30:27 avec le podium Tim Merlier, arbitre de Klein
03:30:29 Fernando Gaviria, 5ème place pour Paul Penouette
03:30:31 7ème place pour Pierre Gauthra, Stanislav Aniulkovski
03:30:33 prend la 6ème place pour la Human Power Health
03:30:35 et derrière on
03:30:39 on enquit ce top 20
03:30:41 avec petite déception peut-être pour Marit Van Den Berg
03:30:43 seulement 15ème
03:30:45 Kasper Von Hinden 17ème
03:30:47 J'ai du super peur aussi
03:30:51 Marit Van Den Berg il était pas loin de la roue de Thunz
03:30:53 on le voit sur la droite
03:30:55 et au moment où Tim Merlier
03:30:57 se rabat
03:30:59 Allez on va écouter le vainqueur du jour
03:31:03 Tim Merlier qui double la mise
03:31:05 Félicitations Tim
03:31:09 C'était assez chaotique comme final
03:31:11 c'était très rapide
03:31:13 Comment vous l'avez vécu ?
03:31:15 C'était une nouvelle fois assez nerveux
03:31:17 Très bon travail de l'équipe
03:31:21 de Bertre notamment
03:31:23 Il m'a positionné à l'avant sans problème
03:31:25 Il m'a lancé de loin
03:31:31 mais c'était assez pour moi
03:31:33 C'était assez serré
03:31:37 Oui
03:31:39 C'était assez compliqué de trouver ma vitesse de pointe
03:31:49 Comment vous vous présentez pour vous de gagner deux étapes sur ce Tour de Pologne ?
03:31:51 C'est toujours de bonne augure
03:31:55 de gagner deux fois sur une course par étape
03:31:59 je me sens bien
03:32:01 Je suis satisfait de
03:32:05 convertir le bon travail de mes équipiers
03:32:07 Bon ben messieurs on est à Krakow
03:32:17 C'est un beau lieu pour vous dire au revoir
03:32:19 Merci d'avoir vécu ensemble ce Tour de Pologne
03:32:23 On va se retrouver très vite car le vélo va s'enchaîner
03:32:27 sur les antennes de la chaîne L'Équipe
03:32:29 avec le Tour du Limousin
03:32:31 il me semble Pierre
03:32:33 Vous serez un des acteurs
03:32:35 avec des belles reconnaissances
03:32:37 Gros programme sur la chaîne L'Équipe
03:32:39 On se retrouvera également pour le Tour de Burgos
03:32:41 pour l'Arctic Race of Norway
03:32:43 Plein de courses
03:32:45 fin septembre début octobre
03:32:47 L'équipe du soir
03:32:49 en direct avec Giovanni Castaldi
03:32:51 dans quelques instants
03:32:53 Tout savoir sur l'actualité sportive
03:32:55 de la journée
03:32:57 Il y a quoi au programme ?
03:32:59 Merci beaucoup messieurs
03:33:01 C'était merveilleux comme toujours
03:33:03 Le vélo sur la chaîne L'Équipe
03:33:05 et un gros programme dans l'EDS
03:33:07 On parlera du Paris Saint-Germain
03:33:09 car ça s'active sur le marché des transferts
03:33:11 de l'avenir de Kellen Mbappé
03:33:13 et de la ville de Paris
03:33:15 Où sont les ambitions de l'OM ?
03:33:17 A quelle place doivent finir les Marseillais ?
03:33:19 Un gros programme dans l'EDS
03:33:21 A tout de suite
03:33:23 C'est parti
03:33:25 C'est parti
03:33:27 C'est parti
03:33:29 C'est parti
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