Reportage à Latchine autrefois ville clé pour approvisionner le Haut-Karabagh et où la communauté azerbaïdjanaise s'installe, trois ans après la guerre avec l'Arménie.
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00:00 La ville de la Chine, dans l'ouest de l'Azerbaïdjan, ressemble à un vaste chantier.
00:07 Partout où l'on regarde, les efforts pour effacer les cicatrices de la dernière guerre
00:14 entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan sont évidents.
00:16 Il y a trois ans, la Russie a négocié un accord de cesser le feu qui a permis à l'Azerbaïdjan
00:22 de reprendre à l'Arménie une partie du Okarabar.
00:25 Cette région est tellement stratégique que peu après l'accord, Moscou a envoyé ses
00:29 troupes pour le surveiller et s'interposer entre les deux parties.
00:33 Aujourd'hui, le corridor de la Chine ne passe plus par ici et les soldats ont en grande
00:38 partie déménagé, mais l'importance de la ville est indéniable.
00:42 La Chine.
01:09 - Tu disais que tu n'es pas né ici, mais tu te sens comme si tu venais de la Chine. Pourquoi? - Parce que mes parents, mes grands-parents, parlent de la Chine à chaque fois. - Qu'est-ce qu'ils te disent de la Chine? - Je ne sais pas. Ils se sentent tellement mal. Ils se manquent à chaque fois.
01:37 Ils nous emmènent dans la maison qui selon lui appartenait à ses grands-parents. C'est là que sa mère, ses oncles et ses tantes sont nés et ont grandi. Gulsen dit qu'elle espère fêter son 60e anniversaire, ici l'année prochaine.
01:49 - Comment tu t'es sentie quand tu es rentré à la Chine? - J'étais tellement étonné. J'étais à 31,5 mètres de là.
02:02 Mais une partie du voyage de cette famille a comporté des moments plus douloureux, comme la recherche de la tombe de leurs grands-parents dans un cimetière voisin. Le ressentiment à l'égard de l'autre camp est évident.
02:15 - C'était tout plein. C'était le deuxième cimetière. Ils ont retiré la tombe. Ils ont enlevé la tombe.
02:28 - Quand nous sommes arrivés, c'était plein de tombes. Ils étaient tous nos grands-parents. Ils étaient nos grands-parents. Ils étaient nos grands-parents.
02:46 Pour l'instant, la douleur est peut-être la seule chose que les deux parties ont en commun. Alors que les négociations se poursuivent entre les dirigeants de l'Azerbaïdjan et de l'Arménie, le chemin vers une paix durable devra inclure la population.
02:59 Les traces indélébiles laissées par les multiples conflits semblent avoir pris le dessus et il faudra plus que du béton et des briques pour les cacher.
03:10 - On est déjà à 65. - Coyouche. Coyouche. Coyouche.
03:18 [Roulement de tige]