Jean-Michel Fauvergue sur la fermeture du Champ-de-Mars : «On le sait, c'est une bataille politique entre Rachida Dati et Anne Hidalgo, sauf que l'une et l'autre disent n'importe quoi»
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00:00 c'est quand même assez terrible de se dire que parce qu'on a un problème,
00:02 on va fermer les lieux.
00:04 En fait, c'est une bataille, on le sait, c'est une bataille politique
00:07 contre Rachida Dati et la maire de Paris, bien évidemment.
00:10 Mais l'une et l'autre, dans cette bataille-là,
00:14 disent n'importe quoi d'une manière générale.
00:17 Il y a une espèce de paresse intellectuelle à dire on a un problème,
00:21 donc on va fermer, on ne va plus y aller.
00:22 Sauf que c'est effectivement une vitrine parisienne.
00:25 Et en plus, il y a d'autres solutions.
00:28 D'autant plus qu'il y a eu des agressions au même endroit,
00:31 des viols au même endroit et pas grand chose n'a été fait pour sécuriser.
00:36 Alors les autres solutions, je suis désolé de le dire,
00:38 mais dans la loi Sécurité globale que moi, j'ai porté,
00:41 il y a la possibilité.
00:43 On a créé une police municipale à Paris.
00:45 La loi Sécurité globale a créé la police municipale à Paris.
00:48 Donc, il y a la possibilité de travailler.
00:49 Police nationale, police municipale, à faire des patrouilles communes,
00:52 à éclairer l'endroit, à mettre des caméras,
00:54 à travailler avec la sécurité privée aussi,
00:58 à essayer de mettre de la vidéosurveillance.
01:02 Et après, il y a un autre phénomène qui se passe d'une manière générale.
01:06 C'est qu'une fois qu'on a mis de la présence sur place,
01:08 il faut une justice pour condamner.
01:10 Là, on a un vrai gros problème en France.
01:12 La justice, à part pour les dernières émeutes où je reconnais
01:14 que ça a bien condamné et ça a plutôt bien marché,
01:17 eh bien, on a du mal à condamner et du mal,
01:19 une fois qu'on a condamné, à faire exécuter les peines qu'on a condamnées.
01:24 [Musique]
01:27 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]