Marseille : «Hedi fait preuve d'un courage inédit», estime Karima Delli

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Transcript
00:00 Le policier de la BAC de Marseille accusé de violence en marge des émeutes du mois dernier reste en détention.
00:05 Vous avez eu évidemment l'information. C'est une décision qui vous satisfait ?
00:09 - Écoutez, normalement les politiques n'ont pas à dire si oui ou non on se satisfait.
00:13 Ce n'est pas notre rôle, mais nous respectons ce que dit la justice.
00:18 Moi ce que je voudrais rappeler ce matin, c'est que le petit jeune de 22 ans a fait preuve de courage inédit.
00:24 - Edly ? - Edly, qui a témoigné à visage découvert,
00:28 mais c'est quelqu'un qui est meurtrier à vie, quelle que soit la manière dont veulent vouluer les différentes opérations à venir.
00:34 Ce jeune français qui n'avait rien fait, aura des séquelles dans son esprit, dans sa chair, jusqu'à la fin de sa vie.
00:42 Personne, je le dis, personne ne mérite un tel déferlement de violence dont il a été victime.
00:48 Et par contre, il mérite que la justice soit faite et que la police, moi je le dis, la police je la soutiens.
00:56 - Vous entendez son malaise ? Vous entendez cette grogne ? Vous entendez ces policiers qui disent "si ça continue, nous on arrête parce qu'on n'est pas considéré".
01:04 - Moi la police, moi je la soutiens, mais ces policiers, je ne soutiens pas ces policiers
01:10 qui, quel que soit l'aboutissement de la procédure judiciaire, ont agi en dehors du code de déontologie, en dehors de la loi, en dehors de la morale.
01:18 - On verra ce que dit l'enquête, on verra ce que dit l'enquête.
01:19 - Oui, mais en tout cas, ces policiers ont déclaré une violence, ont déchaîné une sauvagerie, oui, envers ce jeune.
01:28 Dès les premières étapes de la procédure, et merci les journalistes, notamment du Monde, qui nous disent, qui nous ont décrit étape par étape ce qui s'était passé,
01:36 mais dès les premières étapes de la procédure, ils se sont entendus pour mentir, mentir sur les tirs de LBD, mentir sur les coups qu'ils ont fait pleuvoir sur ce jeune garçon,
01:46 et certains ont même menti sur les lieux. Et c'est là où votre question devient très importante, personne ne peut rester insensible vis-à-vis de ce jeune Aidy,
01:56 parce qu'il a un visage qui aujourd'hui est défiguré, et dans tous les cas de figure.
02:01 - On ne peut pas rester insensible non plus à ces centaines de policiers qui ont été agressés, qui ont été blessés dans les émeutes et dans les manifestations.
02:09 - Vous savez moi, quelle que soit la violence, on la condamne toujours. Maintenant la véritable question qui est en lien, j'entends, il y a la fatigue, il y a les émeutes, etc.,
02:20 mais ça ne peut pas être un prétexte. Parce que si tous les autres corps, notamment professionnels, commencent à utiliser ça, c'est un engrenage.
02:28 Par exemple, si demain les médecins dans les hôpitaux disent "Oh là là, on est fatigué", etc., ils vont commencer à taper leurs patients,
02:36 ou des professeurs qui diraient "La fatigue, etc., ça va pas bien", on commencera à taper sur les élèves. Ce n'est pas acceptable.
02:44 Donc moi ce que je dis par contre, c'est que maintenant, c'est surtout ce que j'invoque, c'est que la justice et l'impunité pour ces violences policières,
02:52 dans tous les cas, c'est que la justice doit être faite.

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