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Retrouvez le replay de la 2e étape du Tour d'Allemagne du 25/08/2023.

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Sport
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00:00:00 [Musique]
00:00:09 Deux groupes sont arrivés avant le peloton.
00:00:11 Hier, Ilan Van Wilders est imposé devant Félix Gonsartner et Pavel Sivakov.
00:00:15 Pour le premier groupe, il y avait Werner Bilbao et Teuns.
00:00:18 Dans le deuxième, le peloton avait été réglé par Danny Van Poppel.
00:00:21 Si on vous le reprécise sur ce tour d'Allemagne, c'est parce que la deuxième étape aujourd'hui a un peu le même profil, en plus difficile.
00:00:27 On peut donc s'attendre à voir des profils comme celui de Pavel Sivakov s'imposer aujourd'hui.
00:00:31 Pourquoi pas ? Le voilà justement ce profil, Patrick, avec un final en côte.
00:00:36 Oui, ce final à Winterberg, effectivement, qui sera précédé de cette montée vers Alta-Stenberg,
00:00:43 où il y aura des secondes de bonus à prendre pour les leaders du classement général.
00:00:47 Dans le profil, vous le voyez, c'est jamais plat, finalement, sur cette étape.
00:00:51 Et on est presque étonné qu'il n'y ait auparavant qu'une seule côte répertoriée.
00:00:55 Mais ça, c'est plus pour l'équilibre du classement annexe, le classement des meilleurs grimpeurs, que pour autre chose.
00:01:01 En réalité, oui, il y a 3200 mètres de dénivelé au total aujourd'hui.
00:01:06 C'est-à-dire beaucoup plus que lors de l'étape d'hier où il y avait, je crois, 2400.
00:01:11 Donc vous voyez quand même que l'on est sur un dénivelé beaucoup plus important, effectivement, Christophe Riblon.
00:01:17 Les images du départ. Le départ de cette deuxième étape.
00:01:22 Avec, on a eu l'occasion de vous le dire, un nouveau leader, Ilan Van Wilder.
00:01:29 Un nouveau leader, mais c'est toujours la même équipe qui est censée contrôler les échappés.
00:01:33 Et elle a plutôt bien fait son boulot, cette équipe, puisque seuls deux coureurs bénéficient d'un bond de sortie sur cette étape.
00:01:40 Deux coureurs partis assez tôt et à qui on a pu laisser pas mal de temps.
00:01:44 Ça, c'était ce qu'on pouvait envisager et prévoir.
00:01:47 Ce qu'on n'avait peut-être pas prévu, en tout cas de notre côté, je pense que quand même les météorologues des équipes avaient des indications assez fiables.
00:01:56 C'est la pluie. La pluie qui a fait son apparition et avant même le départ et qui change la physionomie de cette étape.
00:02:03 Vous entendez les freins à disque. Petit plaisir.
00:02:06 Ça doit être très agréable.
00:02:08 Voilà, ces crissements que vous entendez ici dans cette traversée de localité.
00:02:13 Il y a plutôt deux hommes de tête que l'on retrouve ici à l'image.
00:02:17 En tête, Oscar Riesebeck de l'équipe Alpecine s'est glissé dans cet échappé en compagnie de Julian Boresch, un Allemand de l'équipe continentale.
00:02:28 Saris Rouhvi, un coureur, on va dire, qui évolue habituellement en première division.
00:02:33 Un autre qui évolue en troisième division.
00:02:36 Riesebeck qui est passé en tête au sommet de Berlard.
00:02:41 Le coureur d'Alpecine qui a devancé son compagnon d'échappé.
00:02:44 Vous l'avez vu, il l'avait même légèrement distancé.
00:02:47 Mais bien sûr, les deux hommes avaient tout intérêt à s'attendre une fois franchi ce sommet.
00:02:53 Les sommets sur le Tour d'Allemagne donnent, quel que soit le sommet franchi, le même nombre de points.
00:02:58 3 points, 2 points, 1 point pour les trois premiers qui passent dans cet ordre.
00:03:03 Voilà donc en ce qui concerne le meilleur grimpeur.
00:03:06 Boresch, lui, est passé en tête sur le sprint intermédiaire de Marsberg.
00:03:11 Sprint intermédiaire qui donnait des points.
00:03:15 D'ailleurs, c'était avant le sommet de Berlard.
00:03:18 C'était seulement après 60 km de course.
00:03:21 Des points pour le classement des sprints, mais pas de secondes de bonification.
00:03:27 Non, les secondes, elles seront à prendre à 18,7 km de l'arrivée.
00:03:32 Il n'y en aura pas d'autres.
00:03:34 Et c'est la règle tous les jours sur ce Tour d'Allemagne.
00:03:37 Un seul sprint bonification en cours d'étape.
00:03:40 C'est aussi à noter qu'on l'a vu sur le classement, Arnvon Nuuk, qui était leader depuis l'étape d'hier au classement du Grand Prix de la Montagne.
00:03:46 Il est venu chercher le dernier point.
00:03:48 Il est passé en troisième position sur le Grand Prix de la Montagne que les coureurs ont escaladé.
00:03:52 Donc il a maintenant 7 points puisqu'hier il en a remporté 2.
00:03:57 Il a conforté son maillot, Arnvon Nuuk, au sein du peloton.
00:04:02 - Contrairement au Tour du Limousin, où il y avait un classement du maillot vert sur le Tour d'Allemagne,
00:04:10 les points pris en cours d'étape s'additionnent aux points distribués à l'arrivée de l'étape.
00:04:18 Et ça donne le classement par points du maillot vert.
00:04:23 Même couleur que le maillot qui était donné sur les routes du Tour de France.
00:04:28 Il y a 5 points lors de ces sprints intermédiaires à prendre.
00:04:31 Et il y a 15 points à l'arrivée de l'étape.
00:04:36 J'avoue que je n'ai pas vérifié aujourd'hui si c'était le même nombre de points.
00:04:39 Je vais regarder ça tout de suite.
00:04:41 A l'issue de cette arrivée au sommet que lors des autres étapes de ce Tour d'Allemagne,
00:04:48 oui, c'est le même barème pour toutes les étapes de ce Tour d'Allemagne.
00:04:52 Et là les coureurs sont dans une première ascension.
00:04:55 Enfin, ce n'est pas une première ascension, la première qu'on voit à l'antenne.
00:04:59 C'est 1,5 km à 7,6 %.
00:05:03 Il n'y a pas de points.
00:05:05 En tout cas, c'est une belle ascension.
00:05:07 Et on voit en tête de peloton, il y a du changement depuis le départ.
00:05:10 C'était la Sudal Quickstep qui roulait.
00:05:12 Et là maintenant, UAE, Barhain et Ineos.
00:05:17 On vient durcir.
00:05:20 Tout simplement, on va profiter.
00:05:22 Les coureurs du peloton ne sont pas encore dans cette difficulté.
00:05:25 Ils y seront dans 5 minutes.
00:05:27 En tout cas, on va profiter de cette première bosse, certes pas répertoriée,
00:05:32 mais qui va faire très mal aux jambes, surtout avec la pluie.
00:05:36 Les jambes vont se durcir très rapidement.
00:05:38 Alors, c'est l'union sacrée derrière les échappés.
00:05:40 Je viens de dire non en réalité, parce que les échappés ne présentent aucun danger.
00:05:44 Même avec 7 minutes d'avance, on voit mal comment deux coureurs pourraient résister à un peloton,
00:05:47 d'autant qu'il est organisé.
00:05:49 Mais c'est plutôt une bataille de coqs.
00:05:51 Chacun montre ses dents.
00:05:53 On veut tous impressionner l'adversaire.
00:05:55 Je ne pense pas du tout.
00:05:57 L'équipe Quickstep, c'est dans son intérêt de laisser les coureurs avec 5 minutes d'avance.
00:06:00 Même de laisser se jouer la victoire d'étape.
00:06:02 Pour Sudal Quickstep, d'accord.
00:06:04 On le voit à l'image, l'équipe Sudal Quickstep ne roule plus.
00:06:08 C'est tout simplement les adversaires de Elan Van Wilder.
00:06:11 S'ils veulent aller reprendre des secondes de bonif à Elan Van Wilder,
00:06:15 il faut déjà aller chercher les bonifs.
00:06:17 Donc il faut absolument aller chercher l'échappé.
00:06:20 Je pense que c'est pour ça qu'on a ici une union sacrée entre ces trois équipes.
00:06:25 Tout simplement, on a bien compris que l'équipe Sudal Quickstep n'irait pas.
00:06:29 Ce n'est pas dans son intérêt d'aller chercher les deux hommes de tête.
00:06:33 On veut absolument essayer de mettre tous les atouts de son côté.
00:06:38 Notamment aller se disputer les secondes de bonif pour le peloton.
00:06:42 On voit en tout cas que la météo suit un peu ce qui se passe partout en Europe.
00:06:46 On sort d'une période caniculaire.
00:06:48 Je dirais que la transition est brutale entre les journées qu'on a eues auparavant
00:06:53 et la météo qui règne aujourd'hui sur ce land de la S qui est très pluvieux.
00:07:04 Il pleut mais la température est également beaucoup plus fraîche qu'elle ne l'était.
00:07:10 Là, c'est sûrement un véritable choc thermique pour tous les courants.
00:07:13 Regardez, on annonce 20 degrés quand même.
00:07:16 Je m'attendais à pire que ça, mais c'est vrai qu'on a quand même perdu 10 degrés
00:07:20 par rapport aux deux jours précédents.
00:07:23 On a perdu plus de 15 degrés il y a 3-4 jours.
00:07:26 Il faisait très très chaud.
00:07:28 Un peu moins quand même en Allemagne, là où on était sur le prologue
00:07:31 et sur la première étape.
00:07:34 Pour les coureurs, c'est un petit choc.
00:07:37 Ils ne vont pas avoir froid. En plus, là, ils commencent à rouler.
00:07:41 Mais voilà, c'est que l'eau dans les muscles, ça durcit les muscles.
00:07:44 Il n'y a pas tout le monde qui réagit de la même manière à une grosse journée de pluie.
00:07:48 C'est presque une pluie tropicale. 20 degrés, il tombe des sauts d'eau.
00:07:54 Donc voilà, il faut se réhabituer.
00:07:56 Ça fait déjà 130 kilomètres que les coureurs sont sous la pluie.
00:08:00 Donc ça va avoir une grosse incidence.
00:08:02 Il va y avoir beaucoup de fatigue avec toutes les projections
00:08:05 qu'on prend dans le visage, dans les yeux.
00:08:08 Ça crée énormément de fatigue.
00:08:10 C'est très désagréable de rouler dans ces conditions,
00:08:12 surtout sur des grandes routes larges.
00:08:14 On voit que l'eau stagne sur la route.
00:08:17 Donc avec les roues, on prend plus de projections
00:08:22 qui viennent de la route que ce qui tombe du ciel, très honnêtement.
00:08:27 C'est vrai que des fois, quand on est coureur, on ne sait même plus s'il pleut ou pas.
00:08:31 Des fois, la pluie s'est arrêtée.
00:08:33 Ils sont mieux devant à deux.
00:08:35 La pluie s'est arrêtée, mais il y a tellement de projections des roues, des coureurs qui nous devancent.
00:08:39 On a toujours le sentiment que ça continue de pleuvoir.
00:08:41 Surtout, on voit ce petit millimètre d'eau qui reste stagné sur la route.
00:08:46 Avec les roues, ils vont à gauche.
00:08:50 Le coureur de tête aussi.
00:08:52 C'est qu'ils vont à gauche, un petit peu plus bas.
00:08:58 Il faut être prudent.
00:09:00 Il n'a pas plu depuis un petit moment.
00:09:04 Les routes peuvent être glissantes, surtout en forêt avec la végétation.
00:09:11 Autour d'Allemagne, pour la Borfé, il y a deux saisons en arrière.
00:09:15 Il y a quelques villages aussi où il y a des sections pavées.
00:09:19 Il faut être vigilant.
00:09:22 Je ne sais pas si cette année, ils empruntent les régions avec ces villages pavés.
00:09:26 Il y a eu une très grosse chute il y a deux ans sur un secteur pas annoncé.
00:09:31 Les secteurs d'après étaient très bien annoncés.
00:09:35 On était très bien prévenus.
00:09:37 On a annoncé des éclaircissements dans l'après-midi, mais je ne suis pas sûr qu'on les ressente beaucoup.
00:09:41 On verra quand même.
00:09:42 On est encore à 65 kilomètres de l'arrivée.
00:09:44 Grosso modo, une heure et demie de course.
00:09:47 Un peu moins pour les deux hommes de tête.
00:09:54 On a 3 kilomètres, un peu moins maintenant, peut-être, d'écart entre les deux hommes de tête et leur poursuivant.
00:10:01 L'écart est monté à plus de 7 minutes en faveur des deux hommes de tête.
00:10:06 On ne s'alarme pas du tout derrière de laisser autant de temps.
00:10:10 Encore une fois, ils ne sont que deux en dépit de la qualité de ce coureur qui court en World Tour.
00:10:16 Chez Alpecin de Queninck, coéquipier de Mathieu Van Der Poel, le néerlandais, qui possède à son palmarès une victoire.
00:10:27 À travers le Hagland, qu'il a remporté l'année dernière.
00:10:34 Vous parliez des pavés.
00:10:37 C'est justement une course assez particulière qui se dispute plutôt sur des chemins que sur des routes.
00:10:47 On a eu une information de Charles-Antoine Nora sur place.
00:10:51 Pluie battante, orage à l'arrivée.
00:10:54 Ça va être compliqué pour avoir une amélioration.
00:10:57 Il va falloir faire avec ces conditions pour les coureurs.
00:11:06 Avec Oscar Riesebeck, on a Julian Borges qui prend son relais.
00:11:11 C'est un jeune coureur de 21 ans.
00:11:17 On n'a pas énormément de références sur ce coureur qui appartient à l'équipe Saris-Rouvi.
00:11:24 L'équipe Saris-Rouvi, d'ailleurs, qui n'a pas remporté de victoire cette saison.
00:11:30 L'une des quatre équipes continentales invitées sur ce Tour d'Allemagne.
00:11:36 ...
00:12:01 Si vous avez compris que les équipes s'étaient unies contre la formation sud-alp-quick-step de l'actuel leader Ilan Vanwielder,
00:12:08 en tout cas celle qui ont délégué des équipiers pour rouler en tête de ce peloton,
00:12:14 la question qu'on peut se poser logiquement, et on va retrouver le profil de cette étape,
00:12:23 c'est à quel moment va-t-on voir la course se décanter ?
00:12:29 On a dit que c'était une arrivée en côte, mais cette côte finale est quand même très courte.
00:12:34 Ce n'est pas un col qu'il faut escalader, même si Winterberg est une station de ski.
00:12:41 Petite station de ski, je ne suis pas sûr qu'en France on connaisse très bien cette station.
00:12:47 Est-ce que c'est dans la montée finale que tout va se décanter ?
00:12:51 Et si ce n'est pas le cas, à quel moment est-il plus judicieux d'attaquer ?
00:12:55 Est-ce que ça peut se décanter beaucoup plus tôt ?
00:12:59 Est-ce qu'il y a des éléments topographiques pour tenter quelque chose auparavant ?
00:13:03 Je pense que oui. Dans l'ascension précédente, on sera à 18 km de l'arrivée au sommet.
00:13:09 Ça monte une première partie, 3,1 km à 6,5 %, un peu plus qu'hier.
00:13:15 1,5 km de plus qu'hier avec les mêmes pourcentages.
00:13:18 On a vu les dégâts que ça a fait hier.
00:13:21 Ça va continuer à monter pendant quasiment 1 km pour aller chercher le sprint bonif en haut.
00:13:27 On sait que les bonifs sont extrêmement importantes.
00:13:29 On voit dans la montée de Altenstenberg.
00:13:33 En tout, cette montée fait 5 km à 4,4 km.
00:13:36 Pour moi, il y a la possibilité de faire...
00:13:39 En tout cas, le parcours est fait avec la bonif en haut.
00:13:42 Entre ceux qui jouent au classement général, on essaie de faire des différences
00:13:48 pour aller chercher cette bonif en haut.
00:13:51 Après, on le voit, on sera sur un profil descendant.
00:13:53 Et surtout, une grosse descente dans les 2-3 derniers kilomètres
00:13:56 avant d'aller chercher la montée finale.
00:13:58 Honnêtement, pour moi, il y a quand même de quoi faire pour attaquer avant.
00:14:02 Attendre la montée finale, c'est quand même s'exposer.
00:14:07 Je pense à celui que j'ai désigné, à Sivakov.
00:14:10 C'est quand même s'exposer à des coureurs qui seront bien plus punchers que lui.
00:14:14 Il faut essayer de loin de mettre en difficulté.
00:14:17 En plus, aujourd'hui, les conditions climatiques sont dures.
00:14:19 L'étape est longue.
00:14:21 Tout est réuni pour qu'on tente quelque chose de loin.
00:14:24 - Pierre Roland, est-ce que cette petite descente,
00:14:27 cette petite descente sur le profil,
00:14:29 cette descente assez franche que l'on a juste avant la montée finale,
00:14:33 est-ce que ce n'est pas finalement la clé de cette étape,
00:14:36 au-delà de cette première ascension de 5 km qu'il y aura auparavant ?
00:14:40 - Oui, très clairement.
00:14:42 Je ne sais pas si vous vous souvenez,
00:14:44 mais la saison passée, l'étape de montagne,
00:14:47 il y avait eu de grosses cassures dans la descente précédant l'arrivée,
00:14:51 la montée finale.
00:14:53 Il y avait eu des coureurs piégés.
00:14:55 Romain Bardet avait été piégé dans cette descente.
00:14:58 Il va falloir avoir de très bonnes qualités de vireur,
00:15:05 de l'agilité sur route mouillée.
00:15:08 Forcément, on pense à un pit-bao qui est très agile dans les descentes,
00:15:13 qui fait partie des meilleurs descendeurs de ce peloton autour d'Allemagne.
00:15:18 Un bon point pour lui, c'est la raison pour laquelle
00:15:22 on voit deux coureurs de son équipe collaborer à l'avant du peloton.
00:15:27 Il n'y en a plus qu'un.
00:15:29 - Arashiro, qui roule.
00:15:31 Lucro pour l'équipe INEOS et Célan, pour l'équipe UAE.
00:15:36 - Et on regarde fer, évidemment,
00:15:38 ce que concernent les coureurs de la formation Sudal Quick-Step.
00:15:42 Toujours pareil, on vous indique les vitesses instantanées.
00:15:45 On n'en tirait aucune conclusion.
00:15:47 On n'est pas sur le même terrain entre les échappés et le peloton.
00:15:52 - Il doit y avoir 2,5 km d'écart entre l'échappé et le peloton.
00:15:55 Il ne faut pas du tout en tenir compte.
00:15:57 On n'est pas du tout au même endroit.
00:16:00 - Même si l'écart diminue alors qu'on va plus vite.
00:16:07 On va plus vite en ce qui concerne les deux échappés.
00:16:11 On va plus vite au sein de l'échappé.
00:16:16 On est en prise en ce qui concerne le peloton.
00:16:21 Moins de 6 minutes de retard pour le peloton à 60 km de l'arrivée.
00:16:35 - On tourne une première page de publicité.
00:16:39 On fait le point sur les écarts.
00:16:42 On envisage le dénouement de cette étape
00:16:45 en compagnie de Pierre-Roland et de Christophe Riboud.
00:16:48 - 56 km encore à couvrir.
00:16:55 L'écart continue de diminuer dans cette deuxième étape.
00:16:58 L'étape annoncée comme l'étape Reine.
00:17:01 Il n'y avait plus d'argument avant le départ
00:17:05 pour cataloguer cette étape comme la plus exigeante.
00:17:10 La pluie a fait son apparition.
00:17:13 Elle va rendre cette étape la plus longue.
00:17:17 Mais aussi celle qui propose le plus gros dénivelé de la semaine.
00:17:22 Ces conditions météo vont rendre l'étape encore plus difficile.
00:17:28 - Devant, on a une physionomie classique.
00:17:31 Avec deux échappés aux avant-postes,
00:17:34 ce n'est pas ça qui attire tant les regards.
00:17:37 Mais surtout l'attitude du peloton.
00:17:40 Bien organisé avec la formation Sudal Quick-Step.
00:17:43 Qui n'a même pas à rouler en tête du peloton.
00:17:46 D'autres se sont portés volontaires.
00:17:49 À l'image de cette formation Ineos
00:17:52 qui roule avec l'un de ses équipiers en tête du peloton.
00:17:56 Et enfin l'équipe Bahrein victorieuse.
00:18:00 Trois équipes mobilisées pour leur leader respectif.
00:18:05 Peio Bilbao chez Bahrein.
00:18:08 Félix Gross-Chartner chez UAE.
00:18:11 C'est lui qui est le mieux placé.
00:18:14 On avait dit que Brandon McNulty pouvait être un client
00:18:18 pour le classement général.
00:18:21 Mais il a déjà perdu un peu de temps.
00:18:24 Et maintenant, l'équipe Ineos.
00:18:27 Cette équipe compte sur Pavel Sivakov.
00:18:30 Frustré de n'avoir pas été retenu par son équipe
00:18:34 pour disputer le Tour d'Espagne.
00:18:37 Devant, il n'y a plus qu'un homme.
00:18:40 Seul.
00:18:42 Puisque Riesebeck s'est défait de son compagnon d'échappé.
00:18:46 Je ne sais pas si c'était volontaire.
00:18:49 Julian Borech n'a pas suivi.
00:18:52 - Il n'a pas attaqué.
00:18:55 Mais à la pédale, il était déjà au-dessus.
00:18:58 Sur l'ascension présente, on avait vu qu'il était meilleur.
00:19:01 Il a dû l'attendre un peu.
00:19:03 Là, il a fait le choix de ne plus l'attendre.
00:19:06 Il n'a pas attaqué.
00:19:08 Mais il a monté à son rythme.
00:19:11 Et là, on le voit qu'il est lancé tout seul dans un contrôle à montre.
00:19:15 - A chaque fois que vous mettez au milieu de ces équipes continentales
00:19:19 un plateau très homogène sur ce Tour d'Allemagne.
00:19:22 Je parle des 4 équipes continentales.
00:19:25 Ce qui concerne les coureurs qui sont volontaires pour partir dans les échappés.
00:19:31 Mais ils n'arrivent pas à subir le tempo d'un coureur de World Tour.
00:19:37 - Il y a un gros delta dans le programme de course.
00:19:41 Un coureur du World Tour, un coureur régulièrement.
00:19:45 Avec les meilleurs coureurs du monde.
00:19:48 Ça hausse le niveau.
00:19:51 Ces petites équipes, loin de là, allemandes, très peu de jours de course.
00:19:59 Il n'y a pas énormément de concurrence.
00:20:03 Ça ne fait pas monter ton niveau.
00:20:06 C'est aussi une raison.
00:20:08 Un coureur qui évolue dans une équipe de première division
00:20:11 et un coureur qui évolue dans une équipe de troisième division.
00:20:14 C'est qu'il y a une raison.
00:20:16 - Il est moins fort sinon il serait dans une équipe supérieure.
00:20:19 - J'ai une réflexion qui me vient.
00:20:22 J'ai commenté le Tour de Limousin et d'autres courses françaises.
00:20:26 Il y a moins de différence dans les équipes françaises
00:20:30 que sur les courses étrangères.
00:20:34 - Le programme en France est très étauffé.
00:20:38 - Le niveau est plus homogène en France
00:20:41 que sur les courses étrangères par étape.
00:20:45 Des fois, on a des équipes qui semblent très rapidement en difficulté.
00:20:51 - En France, on a la chance d'avoir un calendrier français.
00:20:55 Avec la Coupe de France, avec plein de belles courses à étapes
00:20:59 qu'on a la chance de commenter régulièrement.
00:21:02 L'Etoile de Bessèges, le Bouc de la Maillé,
00:21:05 le circuit de la Sarthe, le Pays de la Loire Tour.
00:21:09 - Le Tour de Limousin.
00:21:11 - Il y a plein de belles courses tout au long de l'année.
00:21:14 Ça permet de se confronter aux meilleurs coureurs régulièrement.
00:21:18 - On aperçoit l'équipe Sudal Quick-Step.
00:21:23 Le porteur du maillot de leader porte un maillot rouge sur les épaules.
00:21:28 Certains coureurs ont revêtu des vestes thermiques
00:21:33 pour se protéger de la pluie.
00:21:37 La température est de 20 degrés.
00:21:41 - À l'arrière du peloton, on aperçoit Julien Simon.
00:21:47 - Il a mis une petite veste de pluie.
00:21:51 L'été, c'est très compliqué de s'habiller.
00:21:55 Quand on met un vêtement de pluie, c'est la cocotte minute.
00:22:00 On a envie de le mettre, car ce n'est pas agréable d'être mouillé.
00:22:05 Mais quand on le met, c'est juste irrespirable.
00:22:09 On a chaud, on est mouillé, on a un peu froid sans veste.
00:22:14 On ne peut pas pédaler.
00:22:18 On voit que Julien Simon a ouvert cette veste.
00:22:23 Ça ne sert pas à grand-chose.
00:22:27 Ça nous réconforte un peu, mais ça nous embête.
00:22:31 On ne sait jamais si on l'enlève ou pas.
00:22:35 Le mieux, c'est d'être devant, concentré dans la course.
00:22:39 On n'oublie pas qu'on a froid.
00:22:43 - J'ai regardé le compte Instagram de Pierre-Roland.
00:22:47 Il a une petite veste.
00:22:51 Il a le petit crochet pour pouvoir attacher la veste devant.
00:22:56 - C'est un prototype qui est en cours.
00:23:00 - Non, je n'ai pas de mousqueton.
00:23:05 - Les vestes de pluie, c'est très compliqué d'attacher une veste de pluie.
00:23:12 Il y a eu des marques qui ont fait des scratchs.
00:23:17 Les scratchs ont été enlevés.
00:23:21 Les coureurs, quand ils lavent, ils mettent leur linge à laver dans un gros filet.
00:23:27 - Ils balancent tout ça.
00:23:31 - Oui, nos vêtements sont abîmés à cause des scratchs.
00:23:35 Ils ont remis des fermetures éclairs pour 99% des marques.
00:23:39 Mais quand on a les mains congelées, ces vestes sont impossibles à fermer.
00:23:45 Surtout avec les freins à disque des vélos très aérodynamiques.
00:23:49 C'est très compliqué de lâcher les mains du guidon.
00:23:53 C'est une petite gymnastique.
00:23:57 On voit souvent des coureurs s'arrêter pour fermer leurs vestes.
00:24:01 - J'ai fait exprès de vous lancer là-dessus.
00:24:05 - J'aime bien le développement.
00:24:09 - Pierrot le découvrait.
00:24:13 - Aujourd'hui, je n'aurais pas aimé.
00:24:17 On a rigolé pendant la pub.
00:24:21 - Il lui manquait de faire 200km sous la pluie.
00:24:25 - Il y a des stratégies différentes.
00:24:29 J'aurais été couvert jusqu'à 50km de l'arrivée.
00:24:33 Le fait de se couvrir fait effet cocotte-mûtre.
00:24:37 J'aimais cette sensation de chaleur.
00:24:41 Pour les performances, c'est un peu moins performant.
00:24:45 Je me déshabillais.
00:24:49 J'avais l'impression de rentrer dans ma course.
00:24:53 - Il y a une petite incrustation.
00:24:57 Température au moment où l'on vous parle, 22°9.
00:25:01 Ressenti, 28°9.
00:25:05 - L'eau est plus chaude !
00:25:09 - Je l'ai dit tout à l'heure que c'était une pluie tropicale.
00:25:13 - Comment on fait pour calculer la température ressentie ?
00:25:17 - C'est un peu pareil.
00:25:21 - C'est sûr que ce n'était pas l'inverse ?
00:25:25 - Je pense que c'est le contraire.
00:25:29 On ressent cette température lourde.
00:25:33 Est-ce que ce n'est pas à cause de la route qui est surchauffée ?
00:25:37 - C'est étouffant.
00:25:41 - On a ce ressenti lié à cette route qui a été surchauffée.
00:25:45 - Il y a le ressenti d'un coureur à 40 km/h.
00:25:49 - Il y a le ressenti de voir qu'il porte son imperméable et qu'il ne peut pas l'ouvrir.
00:25:53 - Il y a le ressenti quand ça monte et quand ça descend.
00:25:57 C'est pour ça qu'on ferme et qu'on zippe et dézippe la veste.
00:26:01 - Les spécialistes !
00:26:05 On est très pertinents sur cette question.
00:26:09 - Il y a un petit moment de temps mort.
00:26:13 On pense que la course va se lancer d'ici une vingtaine de kilomètres.
00:26:17 - Vous avez vu l'écart.
00:26:21 5'14 à 50 km de l'arrivée.
00:26:25 On avait un peu moins de 6 minutes à 60 km de l'arrivée.
00:26:29 - Il va plus vite.
00:26:33 - On perd moins de temps alors que le peloton roule sur le même tempo.
00:26:37 - C'est logique.
00:26:41 - Il a le temps de se débrouiller.
00:26:45 - Il a le temps de se débrouiller.
00:26:49 - Il a le temps de se débrouiller.
00:26:53 - Il a le temps de se débrouiller.
00:26:57 - Il a le temps de se débrouiller.
00:27:01 - Il a le temps de se débrouiller.
00:27:05 - Il a le temps de se débrouiller.
00:27:09 - Le plus important, c'est que Riesbeck va plus vite.
00:27:13 Il tient même plutôt bien tête au peloton.
00:27:17 Il n'y a rien de fait.
00:27:21 Il est loin d'arriver au bout et de remporter cette table.
00:27:25 Mais pour l'instant, pour aller le plus loin possible,
00:27:29 pour s'échapper, la stratégie est plutôt bonne.
00:27:33 - On a vu des supporters de l'équipe Saris-Rouvi.
00:27:37 Le coureur de cette équipe qui était aux avant-postes n'est plus en tête de la course.
00:27:41 Il a été distancé par son compagnon d'échappée.
00:27:45 Je ne sais pas s'il a déjà été repris par le peloton.
00:27:49 Il y a un écart assez important.
00:27:53 Un écart qui reste assez important de plus de 5 minutes.
00:27:57 - On voit bien les projections.
00:28:01 J'ai l'impression qu'il ne pleut plus sur la course.
00:28:05 - Il n'est pas encore mouillé.
00:28:09 - C'est même pire parce que ça arrive d'en dessous.
00:28:13 - Alors qu'ils auraient rêvé d'avoir un brumisateur ces derniers jours.
00:28:17 - S'ils ont un ressenti à 28°C, ça ne les dérange pas.
00:28:21 - J'avais oublié ce petit détail.
00:28:25 - On le voit à l'image.
00:28:29 Ormi mettre des chasubles, tous les coureurs sont en jambes courtes.
00:28:33 Ce qui ne fait vraiment pas froid sur la course.
00:28:37 Les éclairciers arrivent peut-être au bout.
00:28:41 - Charles-Antoine Norat nous dira si la météo s'améliore.
00:28:45 Mais il y a quelques minutes, bien au contraire.
00:28:49 On ne le dira pas à Riesebecq.
00:28:53 - Pour lui, il vaut mieux que ça continue de pleuvoir.
00:28:57 Dans les descentes, il va aussi vite que le peloton.
00:29:01 On est obligé d'attendre un peu.
00:29:05 Le fait qu'il continue à pleuvoir et que la route soit mouillée,
00:29:09 c'est clairement à l'avantage de l'échapper.
00:29:13 - Riesebecq aurait dû disputer le Tour d'Espagne.
00:29:17 Alors qu'il n'a disputé dans sa carrière que des Tours d'Italie.
00:29:21 Malheureusement, il était tombé la veille du départ.
00:29:25 Il n'avait pas pu prendre le départ de la Vuelta.
00:29:29 En raison d'une fracture du pouce droit.
00:29:33 Cette année, on l'a vu présent sur les routes du Tour d'Italie.
00:29:37 Le seul grand tour qu'il connaisse, malheureusement,
00:29:41 il avait dû abandonner.
00:29:45 Il n'avait même pas pris le départ de la 10e étape.
00:29:49 - On voit l'équipe Sudal Quick-Step.
00:29:53 Le leader avec sa surveste.
00:29:57 Je ne suis même pas sûr.
00:30:01 C'était peut-être un coureur de baragne.
00:30:05 Je l'ai vu les manchettes rouges.
00:30:09 Il est probablement placé dans les premières positions.
00:30:13 Le leader de la formation Sudal Quick-Step.
00:30:17 Le vainqueur de l'étape hier.
00:30:21 Ilan Van Wilder.
00:30:25 Je vous propose de revoir la victoire d'hier.
00:30:29 Ils étaient trois coureurs échappés.
00:30:33 D'abord l'attaque de Sivakov.
00:30:37 A laquelle il a immédiatement répondu.
00:30:41 Il nous confiait qu'il était bien content d'avoir pu réagir promptement.
00:30:45 Ils seront finalement trois avec Félix Grosch-Hartner.
00:30:49 Sivakov est sur la gauche avec Grosch-Hartner.
00:30:53 Van Wilder est sur la droite.
00:30:57 Il observe ses adversaires.
00:31:01 - Il a eu l'opportunité de se mettre en dernière position.
00:31:05 Grosch-Hartner lui a bouché le trou.
00:31:09 Il se met à côté de Grosch-Hartner pour l'enfermer.
00:31:13 C'est lui qui va lancer.
00:31:17 On a vu qu'il était clairement au-dessus.
00:31:21 Il met quasiment un vélo à Grosch-Hartner.
00:31:25 Il n'y a pas eu de photo entre les trois coureurs.
00:31:29 Il était vraiment au-dessus.
00:31:33 - On revoit peut-être la façon dont ça s'est passé.
00:31:37 Il a pu se placer en dernière position.
00:31:41 - Il y en a un qui ne s'est pas posé de question.
00:31:45 C'est Sivakov.
00:31:49 Il voulait éviter le retour des trois poursuivants.
00:31:53 Ils vont venir mourir sur leurs talons.
00:31:57 - Sur la vue de face, on avait l'impression
00:32:01 que tout le monde était dans la roue.
00:32:05 Il y avait quasiment une cassure entre Grosch-Hartner et lui.
00:32:09 - Il y a trois qui se disputent la victoire.
00:32:13 On devine la présence de leurs poursuivants.
00:32:17 Kevin Vermeerck, l'américain de DSM.
00:32:21 Peio Bilbao, qui a fait une bonne opération hier.
00:32:25 Dylan Tuntz, le belge, qui avait pu se glisser en poursuite.
00:32:29 Et devant, c'est de 7 secondes,
00:32:33 Danny Van Poppel réglant le peloton.
00:32:37 Ce sont des écarts assez minces.
00:32:41 Il fallait ajouter des bonifications pour obtenir le classement général.
00:32:45 Il donne le maillot à Van Wilder.
00:32:49 Avec 9 secondes d'avance sur Grosch-Hartner.
00:32:53 N'oublions pas qu'il y avait les écarts enregistrés lors du prologue.
00:32:57 Félix Grosch-Hartner est l'adversaire direct de Van Wilder.
00:33:01 Pour la formation UAE.
00:33:05 C'est à 10 secondes.
00:33:09 Ethan Vernon, qui avait remporté le prologue, est 4ème.
00:33:13 Avec 16 secondes de retard.
00:33:17 Et Daniel Van Poppel est à 19 secondes.
00:33:21 Les favoris, vous le voyez ici,
00:33:25 Niels Pohlitt, ancien vainqueur de l'épreuve, est à 19 secondes.
00:33:29 Peio Bilbao est à 20 secondes.
00:33:33 C'est toujours un peu difficile.
00:33:37 Les autres favoris, plus loin.
00:33:41 Arand Buru à 22 secondes.
00:33:45 Mc Nulty à 24 secondes.
00:33:49 Zimmermann à 28 secondes.
00:33:53 Et pour l'anecdote, on vous rappellera que Pedersen et Ethan Haeter
00:33:57 ne jouent pas dans cette catégorie.
00:34:01 - On retrouve Riesebeck en tête.
00:34:05 Qui essaie de prendre prudemment les virages sur les carrefours.
00:34:09 - Et les cars qui continuent à ne pas descendre.
00:34:13 45 km, encore plus de 5 minutes d'avance.
00:34:17 On a fait une longue descente.
00:34:21 Il n'a pas perdu de temps par rapport au peloton.
00:34:25 Pour l'instant, il réussit plutôt bien.
00:34:29 - Il va falloir bien gérer.
00:34:33 Ils sont partis au kilomètre 0.
00:34:37 150 km.
00:34:41 Il va y avoir de la fatigue.
00:34:45 On ne peut pas s'économiser.
00:34:49 Il montre qu'il va y avoir du répondant devant.
00:34:53 Il va falloir accélérer un peu.
00:34:57 Il y a un match lancé entre Riesebeck et le peloton.
00:35:01 - Le théorème de Chapatte, il tient pour le moment.
00:35:05 Le théorème d'une minute par tranche de 10 km.
00:35:09 Aujourd'hui, il n'est plus valable du tout.
00:35:13 - On est à 45-50 secondes.
00:35:17 - Ça peut aller encore bien plus vite.
00:35:21 Les coureurs ont 44 km.
00:35:25 Ils vont avoir beaucoup plus d'ascension que de descente.
00:35:29 Il reste 1 200 m de dénivelé positif pour seulement 500 m de dénivelé négatif.
00:35:39 Beaucoup plus d'ascension.
00:35:43 - Il flotte devant comme ça.
00:35:47 - C'est provisoire.
00:35:51 - On est bientôt au niveau de ce sprint à Bad Fredberg.
00:35:59 - Bad Fredberg !
00:36:03 - On est bientôt à ce point-là.
00:36:07 Beaucoup plus d'ascension que de descente.
00:36:11 More up and down, but more up and down.
00:36:15 - Pas mal aussi.
00:36:19 - C'est pas mal votre anglais.
00:36:23 - Montée et descente, mais beaucoup plus de montée que de descente.
00:36:27 Ça me rappelle mes briefings.
00:36:31 - Il a passé plus de temps chez Jordi Bernodeau que chez Cadendale.
00:36:35 - More up and down, but more up...
00:36:39 Pour l'instant, il résiste très bien.
00:36:43 Coureur tout seul en tête.
00:36:47 - C'est pour son leader, Peyo Bilbao.
00:36:51 On vous a montré les images d'hier.
00:36:55 Il s'est glissé dans le groupe de poursuite, mais n'a pas pu réagir tout de suite.
00:36:59 Il a rencontré Charles-Antoine Norral.
00:37:03 Écoutez son analyse après l'étape d'hier.
00:37:07 - C'est un bon moment pour le début.
00:37:11 La journée d'hier a été compliquée avec 200 km de course.
00:37:15 Beaucoup de dénivelé pendant toute l'étape.
00:37:19 C'était difficile.
00:37:23 Aujourd'hui, ce sera encore plus dur.
00:37:27 Il va y avoir des cassures.
00:37:31 C'est peut-être là que la course va jouer.
00:37:35 - C'est un bon moment pour le début.
00:37:39 Avec ce descenseur, il va être compliqué.
00:37:43 Il va se rompre la course plus que hier.
00:37:47 - Oui, le problème, c'est qu'il n'est pas tout seul.
00:37:51 Il faudra tenir compte de cette équipe.
00:37:55 Soudal Quick-Step a vaincu depuis le départ.
00:37:59 Avec la victoire le 1er jour d'Ethan Vernon.
00:38:03 Ça n'aura pas de conséquence sur le classement général.
00:38:07 Mais également la victoire de Van Wilder.
00:38:11 On a pu détailler quel était le personnage et ses ambitions.
00:38:15 C'est un jeune coureur, mais un vrai client.
00:38:19 Quel est le sentiment de Peyo Bilbao ?
00:38:23 Réponse de Charles-Antoine Nora.
00:38:27 - C'était ce matin.
00:38:31 - Ils ont réussi à gagner le prologue et la 1ère étape.
00:38:39 On a vu qu'ils étaient très confiants et très solides.
00:38:43 Ce sera difficile de faire front face à Van Wilder.
00:38:47 Peut-être qu'aujourd'hui, le profil de la course nous correspond mieux.
00:38:51 - Aujourd'hui, il nous favore un peu plus.
00:38:55 - Malheureusement, il ne parle pas de la météo.
00:38:59 Il aurait été intéressant de savoir ce qu'il en pensait.
00:39:03 Mais Peyo Bilbao a bien compris que le vainqueur de l'étape
00:39:07 ne serait peut-être pas le leader de la course.
00:39:11 - Je me tourne vers Christophe Riblon.
00:39:15 Mais il prendrait une option sérieuse pour la victoire finale.
00:39:19 Tout sera question d'écart et de compagnie.
00:39:23 En quelle compagnie franchiront-ils les meilleurs de cette étape ?
00:39:27 Quoi qu'il en soit, on est à 41 km de l'arrivée.
00:39:31 Il y a toujours plus de 5 minutes d'avance.
00:39:35 On voit sur ces parcours difficiles.
00:39:39 On voit que l'homme de tête a franchi prudemment.
00:39:43 Il est difficile de reprendre du temps à Oscar Riesbeck.
00:39:47 Est-ce qu'il y aura du suspense dans le final de cette étape ?
00:39:51 Pas sûr pour autant.
00:39:55 On va être prudent.
00:39:59 Le peloton est toujours bien organisé.
00:40:03 On tourne une page de publicité.
00:40:07 - 40 km dans cette étape reine du Tour d'Allemagne.
00:40:11 Cette deuxième étape qui s'achèvera à Winterberg.
00:40:15 Sur les hauteurs de cette station de ski de S.
00:40:19 Pour l'instant, nous avons 4 minutes.
00:40:23 J'ai eu peur. J'ai cru qu'on passait de 4'44 à 3 minutes.
00:40:27 C'est Borech qui est à 3 minutes.
00:40:31 Le peloton, dont le retard est passé sous les 5 minutes.
00:40:35 Il est à 4'43.
00:40:39 La liaison HF se détend.
00:40:43 J'espère qu'on aura des images jusqu'à la fin de cette étape.
00:40:47 Quand il pleut, quand le temps est humide,
00:40:51 la technique, on n'aime pas trop.
00:40:55 - Tout rentre dans l'ordre.
00:40:59 - Pour l'instant, on a un écart qui diminue.
00:41:03 - On ne s'alarme pas.
00:41:07 Oscar Riesebeck est seul aux avant-postes.
00:41:11 Son compagnon d'échappée l'a distancé.
00:41:15 Il a plus qu'une minute 40 d'avance sur le peloton.
00:41:19 Il va être repris, avalé par ce peloton bien avant l'arrivée.
00:41:23 On n'a pas envie de mollir dans le peloton.
00:41:27 On a fait le choix de durcir la course.
00:41:31 - On va voir si le choc est là.
00:41:35 Il y aura des reliefs pour mettre à l'épreuve
00:41:39 l'équipe Sudal Quick-Step.
00:41:43 Il appartient à laquelle le jeune Ilan Van Wilder.
00:41:47 On va voir s'il tient le choc.
00:41:51 Sur le plan physique et mental.
00:41:55 - Petite interrogation du côté de Van Wilder.
00:41:59 Sur ses capacités à affronter le mauvais temps.
00:42:03 La pluie, on l'a vu performer plus souvent
00:42:07 quand la météo était bonne.
00:42:11 On va vite être fixé dans une quinzaine de kilomètres.
00:42:15 Les coureurs seront au pied de cette difficulté.
00:42:19 Il y aura un sprint de bonification en haut.
00:42:23 Cette longue ascension.
00:42:27 - On a vu des coureurs dans les voitures.
00:42:39 Ça fait un moment qu'il pleut.
00:42:43 On n'a pas besoin d'aller chercher l'imperméable.
00:42:47 Est-ce qu'on va plus souvent auprès des voitures de direction
00:42:51 de la météo?
00:42:55 Est-ce qu'on a davantage à faire dans les coulisses
00:42:59 que par un temps sec?
00:43:03 - Bien sûr.
00:43:07 On a que les bidons et un peu de ravitaillement à gérer.
00:43:11 On le voit de plus en plus souvent.
00:43:15 On descend moins à la voiture.
00:43:19 Quand il pleut, la plupart des vêtements sont pris à la voiture.
00:43:23 On a un sac de pluie dans la voiture avec un casque de rechange.
00:43:27 Des chaussures de rechange.
00:43:31 Un équipement quasiment complet pour se changer.
00:43:35 Des gants longs, des gants courts, chauds.
00:43:39 Des vestes à manches longues.
00:43:43 Quand il pleut toute la journée,
00:43:47 on ne fait pas très froid.
00:43:51 Tout le monde a mis rapidement un imperméable.
00:43:55 On aime bien se changer.
00:43:59 C'est plus agréable de récupérer des vêtements plus secs.
00:44:03 On va arriver dans un moment où on risque de voir
00:44:07 pas mal d'équipiers qui vont descendre.
00:44:11 On va arriver dans ce moment où ça ne va faire que monter.
00:44:15 On va arriver dans la partie difficile de cette étape.
00:44:19 On va voir tous les leaders se déshabiller.
00:44:23 Tous les équipiers redescendent tous les vêtements à la voiture.
00:44:27 On voit des coureurs de l'équipe intermarché
00:44:31 qui sont en train d'appeler leur voiture.
00:44:35 C'est le moment d'aller chercher un des derniers ravitaillements.
00:44:39 Ce sera plus sur le bord de la route.
00:44:43 On va en perdre pas mal.
00:44:47 On va perdre pas mal d'équipiers.
00:44:51 On ne servira plus à grand chose pour ceux qui grimpent le moins bien.
00:44:55 - On rappelle que chez Intermarché, il y a deux Français présents
00:44:59 sur ce Tour d'Allemagne.
00:45:03 Adrien Petit et Lilian Kelméjane.
00:45:07 Lui n'était pas présent sur les routes du Tour de France.
00:45:11 Oscar Riesbeck n'a pas fait partie de cette campagne victorieuse
00:45:15 qui a permis à l'équipe Alpecine d'être couronnée de succès
00:45:19 grâce aux victoires acquises au sprint par Jasper Philipsen.
00:45:23 - Il y a les trois, plus le maillot vert.
00:45:27 - Ils font quand même une belle année.
00:45:31 23 victoires depuis le début de la saison.
00:45:35 Cette équipe Alpecine, dont les quatre succès
00:45:39 remportés par Jasper Philipsen.
00:45:43 Première victoire, peu après le départ au Pays Basque à Bayonne.
00:45:47 Deuxième victoire, le lendemain sur le circuit de Nogaro.
00:45:51 La victoire à Bordeaux.
00:45:55 Là, on commençait à se dire que ça fait beaucoup.
00:45:59 Il en a rajouté une quatrième, c'était à Moulins.
00:46:03 - Ils ont aussi gagné Milan-Sanremo, Paris-Roubaix,
00:46:07 le championnat du monde avec Mathieu Van Der Poel.
00:46:11 Une équipe Alpecine qui progresse d'année en année.
00:46:15 C'est une équipe qui vient de tout premier plan mondial.
00:46:19 On rappelle que c'est une équipe qui vient du cyclo-cross.
00:46:23 C'était un team cross.
00:46:27 C'était Cordon Circus.
00:46:31 - Corandon.
00:46:35 C'était une équipe qui était complètement axée autour de Mathieu Van Der Poel.
00:46:39 Et qui est venue à la route.
00:46:43 C'est une des meilleures équipes mondiales.
00:46:47 - On dirait qu'ils pêchent encore un peu sur le classement général.
00:46:51 On n'a pas encore de grand nom.
00:46:55 C'est difficile d'exister sur tous les tableaux.
00:46:59 Ils sont très forts sur les sprints.
00:47:03 C'est une des meilleures équipes.
00:47:07 Ils sont aussi très forts avec Mathieu Van Der Poel et d'autres sur les classiques.
00:47:11 Lui, il y va lui-même.
00:47:15 Il n'a pas besoin d'équipe.
00:47:19 - Il est comme un poisson dans l'eau.
00:47:23 - Le bas, ce qu'il a l'habitude.
00:47:27 Il garde les manchettes.
00:47:31 - Il a 115 coureurs dans le peloton.
00:47:35 La route est large.
00:47:39 Il ne va pas mettre énormément de temps à revenir à l'avant.
00:47:43 - Ça peut être du bien d'aller parler en direct à son directeur sportif.
00:47:47 - Il se prend sa nourriture.
00:47:51 Les gels qu'il veut.
00:47:55 Le contact.
00:47:59 Les projections.
00:48:03 Il prend un petit bol d'air.
00:48:07 Dans 10 km, c'est la bagarre qui va commencer.
00:48:11 Il s'est fait piéger hier.
00:48:15 Il ne pensait pas que ça allait attaquer aussi fort.
00:48:19 Il était mal positionné au demi-tour sur la gauche.
00:48:23 Contrairement à l'équipe Total Energy.
00:48:27 Il est arrivé un peu retardé.
00:48:31 Il n'a pas réussi à revenir.
00:48:35 Il a été surpris par le tempo.
00:48:39 - Hier, il y a eu du monde qui a été surpris.
00:48:43 On ne s'attendait pas à 20 ou 30 coureurs au split.
00:48:47 Il y a eu des différences.
00:48:51 Les hommes forts sont déjà bien mis en place.
00:48:55 - Il a tout fait exploser.
00:48:59 Il a mis deux grosses attaques.
00:49:03 - On va voir le passage au deuxième sprint.
00:49:07 C'est un sprint pour le maillot vert.
00:49:11 Il ne donne pas de secondes de bonification.
00:49:15 - Il va passer en 3e position.
00:49:19 Personne ne lui conteste.
00:49:23 - Il va chercher l'autre.
00:49:27 Il est loin ou pas ?
00:49:31 - On entend les motards.
00:49:35 - C'est Borech qui va se faire reprendre.
00:49:39 - Il y a eu quelques points qui vont venir
00:49:43 pour l'homme de tête, mais surtout pour Vernon.
00:49:47 Au classement du maillot vert.
00:49:51 - Et Danaïder qui va aller rouler pour la Ineos.
00:49:55 Il est dans la roue de Lucroc.
00:49:59 Il va se faire distancer rapidement
00:50:03 dans une longue descente sur une route humide.
00:50:07 Il ne semble pas très à l'aise dans ces conditions.
00:50:11 Il se met à l'avant.
00:50:15 On voit au milieu du peloton
00:50:19 toutes les projections.
00:50:23 On voit presque rien.
00:50:27 A 70 km/h sur une route large,
00:50:31 cette eau qui stagne au-dessus de la route.
00:50:35 On ne voit rien.
00:50:39 On garde les lunettes.
00:50:43 Il existe un produit pour faire tomber les gouttes.
00:50:47 On monte.
00:50:51 On prend tout dans les yeux.
00:50:55 4 minutes à 32,5 km.
00:50:59 Je vous propose de tourner une dernière page de publicité.
00:51:03 Afin que nous puissions voir les 30 derniers kilomètres.
00:51:07 Si on revient à 29,5 km, ne m'engueulez pas.
00:51:11 On rappelle qu'il y a toujours un homme seul.
00:51:15 Il possède 4 minutes d'avance sur le peloton.
00:51:19 On verra combien il lui restera après cette pause.
00:51:23 Nous sommes à 28,8 km de l'arrivée.
00:51:31 L'écart continue de diminuer.
00:51:35 Ne modifiez pas les réglages de votre téléviseur.
00:51:39 C'est un signal qui a parfois quelques difficultés
00:51:43 à nous parvenir de bonne qualité.
00:51:47 Les conditions météo expliquent les difficultés pour retransmettre
00:51:51 ces images du Tour d'Allemagne sous la pluie.
00:51:55 Pour l'instant, un homme est seul en tête.
00:51:59 Vous venez de l'apercevoir.
00:52:03 Il s'agit d'Oscar Riesbeck.
00:52:07 Coureur néerlandais de la formation Alpecine de Cologne.
00:52:11 Le peloton est toujours emmené par 3 équipes qui se relaient.
00:52:15 On va arriver au pied d'Alta Stenberg.
00:52:19 La première des 2 difficultés.
00:52:23 On est sur les contreforts.
00:52:27 Les faux plats qui précèdent cette montée.
00:52:31 On sera dans le vif du sujet.
00:52:35 Surtout sur la fin de cette course.
00:52:39 Il y aura une période de transition.
00:52:43 Une descente très rapide qui précèdera la montée
00:52:47 vers Winterberg.
00:52:51 La montée finale de 2,7 km.
00:52:55 On peut imaginer que si l'on roule en tête du peloton,
00:52:59 ce que l'on dit depuis le début de cette retransmission,
00:53:03 ce n'est pas tant par rapport au danger que pourrait représenter
00:53:07 l'échappée de vent.
00:53:11 On a fait le choix de durcir la course.
00:53:15 Rendue difficile par les conditions météo.
00:53:19 Rien à voir avec celles que les coureurs ont pu vivre
00:53:23 lors des 2 premières journées de course.
00:53:27 La température reste clémente.
00:53:31 A l'issue de cette étape, vous pourrez retrouver
00:53:35 l'équipe de choc.
00:53:39 Avec Bertrand Latour, Pierre Bouby,
00:53:43 Franck Spiron et ses chroniqueurs.
00:53:47 Après l'équipe de choc, à 18h30,
00:53:51 vous aurez l'équipe de Greg Acher.
00:53:55 L'équipe du soir, c'est à 23h.
00:53:59 Et n'oubliez pas, à 20h20, le rugby
00:54:03 avec le match de préparation de la Coupe du Monde.
00:54:07 Ce sera en direct, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande.
00:54:11 Grosse affiche entre les champions du monde en titre et les All Blacks.
00:54:15 Quant à l'étape du Tour d'Allemagne,
00:54:19 demain, ce sera un peu plus tard qu'aujourd'hui.
00:54:23 14h55 pour être précis.
00:54:27 - L'écart a pris une claque.
00:54:31 On est passé à 3'06.
00:54:35 Cela montre que Riesebeck, qui a pu surprendre le peloton
00:54:39 quand il s'est défait de son compagnon déchappé,
00:54:43 a été un peu plus prudent.
00:54:47 - C'est un peu plus prudent.
00:54:51 - C'est un peu plus prudent.
00:54:55 - Il doit réagir à une accélération du peloton.
00:54:59 On peut parfois gagner un peu de temps
00:55:03 sur une réaction avec un petit délai.
00:55:07 Surtout quand l'écart est substantiel.
00:55:11 Le peloton réalise qu'un coureur a accéléré.
00:55:15 Derrière, on a réagi.
00:55:19 Il est tout seul et à bloc.
00:55:23 Il doit faire face à la fatigue qui apparaît.
00:55:27 Il aura eu son lot d'efforts dans cette étape.
00:55:31 - On voit que la combinaison a été mise en lavage rapide.
00:55:35 - Elle n'a pas été bien rincée.
00:55:39 - Il reste de la lessive.
00:55:43 Les coureurs mettent un filet de linge,
00:55:47 on met 2-3 filets par lessive,
00:55:51 on fait un cycle de 30-50 minutes.
00:55:55 Quand on prend une journée de pluie,
00:55:59 la moitié des coureurs dans le peloton
00:56:03 ont les cuissards qui moussent.
00:56:07 C'est mal rincé.
00:56:11 Trop de lessive pour un cycle trop court.
00:56:15 C'est le problème.
00:56:19 - C'est le point.
00:56:23 - Tu es didactique.
00:56:27 - On va croire que je fais la lessive.
00:56:31 - Qui fait la lessive ?
00:56:35 - C'est Christophe.
00:56:39 - Je n'ai pas le choix.
00:56:43 Je lance aucun arlore.
00:56:47 - Je vais demander à mes deux ados.
00:56:51 - Si quelqu'un est volontaire pour aider Christophe.
00:56:55 - J'ai une équipe de consulteurs qui craquent.
00:56:59 On va revenir.
00:57:03 Il y en a un qui fait pas sa lessive,
00:57:07 c'est l'homme de tête.
00:57:11 - Il est en grande forme.
00:57:15 - Il a gagné au limousin.
00:57:19 - C'est de la fraîche date que vous êtes venu.
00:57:23 - On ne vous a pas attendu pour faire des pronos.
00:57:27 2 minutes 27 d'avance pour l'homme de tête.
00:57:31 Zimmermann en queue de peloton.
00:57:35 - Il n'a pas l'air au top.
00:57:39 Le coup de pédale est un peu heurté.
00:57:43 - 175 km.
00:57:47 Les coureurs évoluent sous la pluie.
00:57:51 Les jambes lourdes.
00:57:55 - Est-ce que l'étape va délivrer le vainqueur final ?
00:57:59 Avant de vous passer la parole.
00:58:03 Dylan Dunz nous parle de l'enjeu de cette étape.
00:58:07 - Je suis très content.
00:58:11 - C'est l'enjeu de cette étape qui propose plus de 3200 m
00:58:15 de dénivelé au total.
00:58:19 - C'est l'étape la plus importante pour le classement général.
00:58:23 Hier, c'était une course pour créer de petits écarts.
00:58:27 Aujourd'hui, la course tournera autour de ces petits écarts.
00:58:31 C'est important de faire de notre mieux.
00:58:35 - On a des gros écarts à l'arrivée.
00:58:39 C'est peut-être la pluie qui va faire plus la décision.
00:58:43 On a l'étape qui propose le plus gros dénivelé de cette épreuve.
00:58:47 Elle se dispute sur 5 jours.
00:58:51 On a la distance aussi.
00:58:55 C'est un paramètre important.
00:58:59 La seule étape qui fait 200 km.
00:59:03 Et la façon dont les coureurs vont disposer de ces difficultés.
00:59:07 Météorologique, topographique, avec la distance.
00:59:11 Est-ce que c'est une étape qui peut provoquer de gros écarts ?
00:59:15 - De gros, tout dépend de ce qu'on appelle gros.
00:59:19 Hier, il y a eu de gros écarts.
00:59:23 Plus que ce qu'on en attendait.
00:59:27 Aujourd'hui, on peut avoir 15 ou 20 secondes d'écart.
00:59:31 - Hier, c'était un parcours de classique.
00:59:35 - Oui, mais on misait plus sur une arrivée groupée.
00:59:39 C'est un peu le constat qu'on avait fait en avant-course.
00:59:43 Hier, on a vu que c'était les meilleurs punchers et grimpeurs
00:59:47 qui arrivaient à s'extirper à l'avant.
00:59:51 Aujourd'hui, on va avoir de la course.
00:59:55 Ça peut être dû à autre chose que le dénivelé.
00:59:59 C'est aussi dû à ce que l'organisateur a mis en place.
01:00:03 Notamment ce sprint bonus qui sera au sommet de cette ascension.
01:00:07 Il reste 5 km pour aller au sprint bonus.
01:00:11 Il y a aussi ce sprint bonus qui fait qu'on rajoute un peu de piment
01:00:15 à cette fin de course.
01:00:19 On sait que c'est des courses qui se jouent à la seconde.
01:00:23 On ne peut pas se permettre de laisser cette bonification à ses adversaires.
01:00:27 - Au sommet de cette côte, il y aura 3 secondes pour celui qui passe en l'ouest.
01:00:31 Et 1 km plus loin, il y aura le sprint bonus.
01:00:35 - 3 secondes au premier, 2 secondes au deuxième, 1 seconde au bonus.
01:00:39 Au troisième, qui passera le sommet.
01:00:43 - On a vu qu'hier, Van Wilder et Sivakov se laçont disputer.
01:00:47 - Et derrière, on a ensuite cette portion
01:00:51 après Alta Stenberg dont on parlait à l'instant.
01:00:55 Cette portion plutôt descendante.
01:00:59 - On est à ce point critique où on plonge dans une descente assez rapide.
01:01:03 Avant d'entamer immédiatement, sans aucune transition,
01:01:07 la montée finale de Winterberg.
01:01:11 Une montée de 2 km...
01:01:15 Je ne sais plus combien.
01:01:19 Une montée de 1,7 km seulement à 7%.
01:01:23 - On reste quand même...
01:01:27 - Alors que là, à nouveau le 19,7.
01:01:31 - Ça a baissé quand même.
01:01:35 - C'est la température sur la route du Tour d'Allemagne.
01:01:39 25,7, c'est le ressenti.
01:01:43 En plus, les Allemands sont précis sur le ressenti.
01:01:47 Ce serait un ordinateur qui calculerait ça.
01:01:51 - Nicolas Arndt, il ressent combien la température ?
01:01:55 - Lui, il est à plus de 25°C.
01:01:59 Il doit atteindre les 35-36°C.
01:02:03 On voit bien l'intensité à augmenter.
01:02:07 Ceux qui ont déjà travaillé s'écartent.
01:02:11 On a changé un peu les hommes à rouler à l'avant.
01:02:15 Ceux qui ont déjà travaillé, ceux qui sont un peu plus faibles physiquement,
01:02:19 commencent à s'écarter.
01:02:23 - Est-ce qu'on va essayer d'aller chercher le coureur de tête ?
01:02:27 - En tout cas, on est en courant.
01:02:31 Là, on a repris 25 secondes en 500 m.
01:02:35 - On va commencer à voir des coureurs se faire distancer à l'arrière du peloton.
01:02:39 Pour l'instant, ça va être une élimination par l'arrière.
01:02:43 Les coureurs fatigués, les plus faibles, les moins en forme, vont se faire décrocher petit à petit.
01:02:47 Ça va être des mouvements d'équipe
01:02:51 qu'on se rapproche de la bonification.
01:02:55 On va voir des premiers mouvements à ce moment-là.
01:02:59 - On vous donne la composition des équipiers de Peio-Bilbao
01:03:03 que l'on voit actuellement en première ligne.
01:03:07 Et derrière, les coureurs distancés.
01:03:11 - On voit Rachirow, de l'équipe Bahreïn, qui a beaucoup travaillé.
01:03:15 - Devant, il y a Lucro, pour la Ineos, qui a roulé toute la journée.
01:03:19 - Il y a un autre coureur de l'équipe Bahreïn qui est distancé.
01:03:23 On va peut-être l'apercevoir.
01:03:27 Il y a Rachirow et on va retrouver Cameron Scott.
01:03:31 Et effectivement, on retrouve Lucro.
01:03:39 Qui s'est relevé à son tour après avoir été l'un des...
01:03:43 - 180 km qu'il est en tête de peloton.
01:03:47 - Il n'ira pas à la bonif.
01:03:51 Il n'ira pas au sprint bonus Riesbeck.
01:03:55 Il se sera fait reprendre avant.
01:03:59 Il y a maintenant moins de la minute.
01:04:03 On le voit même, il n'attend pas le peloton.
01:04:07 Il est en train de se préserver pour les prochains jours.
01:04:11 Il est en train de couper son effort.
01:04:15 - Pascal Ackermann, distancé.
01:04:19 Ce sont les sprinter qui sont en difficulté.
01:04:23 Mais pas que.
01:04:27 - Arnvendouk.
01:04:31 - Qui porte le maillot de meilleur grimpeur.
01:04:35 Qui ne marquera pas de points sur les dernières ascensions.
01:04:39 Vu ce qu'il est en train de nous montrer.
01:04:43 - Cette descente est un peu zoomée.
01:04:47 Il y a quelques virages.
01:04:51 Le sprint bonus est en agglomération.
01:04:55 Il va y avoir une petite épingle.
01:04:59 Après, ça va aller très vite.
01:05:03 On va être enfouré.
01:05:07 Et sur la fin, quelques ronds-points.
01:05:11 On va prendre l'ascension finale.
01:05:15 Il va falloir être vigilant.
01:05:19 On sait que les courses se jouent dans les montées.
01:05:23 Mais surtout dans les descentes.
01:05:27 On peut piéger les adversaires dans ces parties descendantes.
01:05:31 En agglomération, la Russian Bark de la Tudor.
01:05:35 - C'est terminé pour l'échapper.
01:05:39 - Repris par le peloton.
01:05:43 On est à 22 km de l'arrivée.
01:05:47 C'est-à-dire à 3,3 km du sommet.
01:05:51 Et donc, des bouts de la bonif.
01:05:55 - Eternator qui roule.
01:05:59 Est-ce qu'il a fini ?
01:06:03 Il va reprendre un relais.
01:06:07 - Et toujours des coureurs distancés.
01:06:11 C'est pas une surprise de le voir se faire distancer.
01:06:15 Et à nouveau des problèmes de liaison HF.
01:06:27 Avec les images de la course sous la pluie.
01:06:31 - George Bennett qui se met au service.
01:06:35 - Il commence à y avoir beaucoup de coureurs en difficulté.
01:06:39 - La certitude, c'est qu'on a un gros tempo.
01:06:43 On essaie de monter très vite dans cette première ascension.
01:06:47 Et ce qui va être intéressant pour nous, c'est qu'on va se disputer.
01:06:51 Il y a 3,2 et 1 seconde à les prendre.
01:06:55 Sivakov est là.
01:06:59 Il est clairement en train de se faire défendre.
01:07:03 On a vu le bilan de qui est derrière lui.
01:07:07 Par contre, il n'y a plus qu'Eternator.
01:07:11 - Eternator était concentré sur l'effort.
01:07:15 On le voyait régulièrement.
01:07:19 Regardez le compteur.
01:07:23 Il s'emploie pour rester auprès de Sivakov.
01:07:27 - Il sait que c'est son dernier appui.
01:07:31 - Le porteur du maillot de leader, c'est pareil.
01:07:35 Il n'a plus qu'un équipier à ses côtés.
01:07:39 Van Wilder, Mauro Schmidt et Dried Ovenhuis.
01:07:43 Il y en a un deuxième.
01:07:47 - C'est cette bosse qui fait mal.
01:07:51 Ça ne parait pas comme ça à la télé.
01:07:55 Mais on a fait 180 km.
01:07:59 - On voit que c'est en train de faire une sacrée sélection.
01:08:03 Sous l'impulsion de John Bennett et Eternator.
01:08:07 Lillian Kelmegen à gauche qui attaque.
01:08:11 Si on écarte un peu.
01:08:15 Lillian Kelmegen qui essaye de sortir.
01:08:19 Avec un coureur de l'équipe DSM.
01:08:23 - Et un Sudal Quickstep.
01:08:27 - Il était en train de prendre une barre.
01:08:31 - Ça va casser le moral à Lillian quand il va revoir les images.
01:08:35 - Eternator a clairement accéléré.
01:08:39 On va chercher les 3 attaquants.
01:08:43 - Lillian qui assiste.
01:08:47 - Une attaque en 2 fois.
01:08:51 Eternator terminé.
01:08:55 - On voit que la cour d'Ineos va se faire doubler par un paquet de coureurs.
01:08:59 Est-ce qu'il va pouvoir reprendre les roues ?
01:09:03 - C'est normal, c'est pas à lui.
01:09:07 Il n'y a pas encore une vraie sélection.
01:09:11 C'est Eurhev qui va reprendre le tempo.
01:09:15 - Avec McNulty.
01:09:19 On mise sur Groschartner du côté de l'équipe UAE.
01:09:23 - Fait confiance à l'Autrichien.
01:09:27 - C'est pas Mayroffer qui roule en tête ?
01:09:31 - Je me demandais si c'était pas lui.
01:09:35 - En tout cas un bon tempo pour l'équipe DSM.
01:09:39 - 1 km pour le sprint bonus.
01:09:47 Il va falloir être vigilant, être placé à l'avant.
01:09:51 - Il y a Kalmejan qui a tenté d'y aller.
01:09:55 - C'est Martin Zvrek, le coureur de la Crookstep.
01:10:03 Il est là à l'avant.
01:10:07 Avant de Wilder, il est là.
01:10:11 On a Djigu il est en 3ème position dans la route.
01:10:15 Il est en 2ème position.
01:10:19 - Le but de ce tour de remontée, c'est de faire le travail pour Groschartner.
01:10:23 Les bonifs sont importantes.
01:10:27 - Le leader, Van Wilder, est quand même essolé.
01:10:31 On n'arrive pas à voir d'autres coureurs de son équipe.
01:10:35 - 500 mètres.
01:10:39 - Il y en a encore un à ses côtés.
01:10:43 - McNulty, Ulyssi, Groschartner, Van Wilder, Sivakov.
01:10:47 - On va avoir deux arrivées aujourd'hui.
01:10:51 - On reprend de la vitesse.
01:10:55 - On se bat pour aller chercher 3 secondes de bonification.
01:10:59 - Il fait le poisson pilote pour Groschartner.
01:11:03 - Attention au contre après la bonif.
01:11:07 - Ça va se jouer entre ces deux.
01:11:11 - Ça peut être à gauche aussi.
01:11:15 - La ligne n'était pas très bien matérialisée.
01:11:19 - Van Wilder reprend 3 secondes.
01:11:23 - C'est imposé très facilement.
01:11:27 - On va voir ça vue de dessus.
01:11:31 Le maillot rouge de leader va passer sur le côté gauche.
01:11:35 C'est Kevin Weirmerck qui va chercher la 2ème place.
01:11:39 - Groschartner 3ème.
01:11:43 - Ce sont les coureurs placés au classement général.
01:11:47 Mais Van Wilder qui conforte son maillot de leader.
01:11:51 Il avait 9 secondes d'avance.
01:11:55 Il en a 11 désormais.
01:11:59 Groschartner, Weirmerck était placé en 8ème position.
01:12:03 Il prend 2 secondes de bonification.
01:12:07 - Attention, c'est un bon moment pour le coup.
01:12:11 - Il a 10 secondes de bonification par rapport à tout le monde.
01:12:15 - C'est là où il va falloir avoir des équipiers.
01:12:19 On le voit tout de suite, ça compte.
01:12:23 Des coureurs qui vont être à 25, 30, 40 secondes.
01:12:27 S'il n'a pas d'équipiers, c'est là où on peut se faire piéger.
01:12:31 - Début en ville, après ils vont vite être dans la forêt.
01:12:35 De nouveau en agglomération avec quelques ronds-points.
01:12:39 Vigilance. Il est tout seul.
01:12:43 Il se retrouve en tête. Il parle à la radio.
01:12:47 - C'est Mühlberger qui est sorti de la Movistar.
01:12:51 Il est loin. Il est à 5 minutes.
01:12:55 Le coureur de l'équipe DSM, je ne l'ai pas identifié.
01:12:59 - McNulty. Un beau démarrage de McNulty.
01:13:03 On réagit derrière.
01:13:07 - Il est obligé de réagir en personne.
01:13:11 Il n'y a pas d'équipiers pour l'instant.
01:13:15 - La descente ne va pas intervenir tout de suite.
01:13:19 On est sur des faux-plats descendants.
01:13:23 La descente, rendue dangereuse par la pluie,
01:13:27 n'interviendra que dans la deuxième partie.
01:13:31 - Il faut qu'il se relève.
01:13:35 - Il faut travailler Van Wilder.
01:13:39 Il faut qu'il se calque sur les UAE qui sont en surnombre.
01:13:43 Ils sont au moins 3 avec McNulty, Hulissi et Gros-Charner.
01:13:47 Ils n'ont pas de coureur à l'avant.
01:13:51 Ça va certainement être à eux de mener la chasse.
01:13:55 - Mühlberger sur le côté gauche.
01:13:59 Il est en train de se calquer.
01:14:03 Un coureur de l'équipe DSM qui est sorti.
01:14:07 L'on n'a pas pour l'instant identifié.
01:14:11 L'avance des deux hommes n'est que de quelques mètres.
01:14:15 Sur ce carrefour avec les bombes blanches.
01:14:19 - Après ce virage, ça va être rectiligne pendant un bon moment.
01:14:23 Pas de danger pendant quelques kilomètres.
01:14:27 Avant de rentrer dans l'agglomération de la ville d'arrivée.
01:14:31 Ils vont faire presque tout le tour de la ville pour prendre cette dernière difficulté.
01:14:35 - Il faut zoomer pour voir qui est dans le peloton.
01:14:39 - Sur Radio Tour, on nous informe que c'est Florian Storck.
01:14:43 - Il est à 25 secondes.
01:14:47 C'est un danger pour le classement général.
01:14:51 - C'est lui qui était en deuxième position dans ce duo de tête.
01:14:55 Florian Storck en compagnie de Mühlberger.
01:14:59 - De l'autrichien Gregor Mühlberger de l'équipe Movistar.
01:15:03 - On commence à se regarder.
01:15:07 C'est bien qu'on zoome pour voir si Van Wilder avait des équipiers avec lui.
01:15:11 J'en vois un de loin.
01:15:15 Est-ce qu'il y en a plus ?
01:15:19 On va bien s'entendre.
01:15:23 Il y en a un qui va jouer l'étape.
01:15:27 Il y a quand même un danger pour les coureurs de la Quick-Step.
01:15:31 On est en train de ressortir encore.
01:15:35 - Il y a un danger pour le leader.
01:15:39 Il n'a pas d'équipiers autour de lui.
01:15:43 - C'était Nathanael Tesfation pour l'équipe Lidl Trade.
01:15:47 Il est toujours en contre.
01:15:51 - Coureur érythréen, Nathanael Tesfation.
01:15:55 - Vous voyez la particularité.
01:15:59 L'arrivée est juste là.
01:16:03 Les coureurs vont faire un petit tour de 14 km.
01:16:07 - S'ils tournent à droite, ils arrivent à l'envers.
01:16:11 - Quand on a fait 185 km sous la pluie, je vous promets que c'est difficile.
01:16:15 - Tremplin de Winterberg.
01:16:19 Sur cette piste.
01:16:23 - On voit sur cette vue aérienne le tremplin de Szoaski.
01:16:27 - On s'attend bien pour les deux coureurs à l'avant.
01:16:31 Il y a des intérêts divergents pour ces deux coureurs.
01:16:35 Mais il y a des intérêts communs.
01:16:39 On peut tous les deux se trouver son compte à cet échappé.
01:16:43 - A l'issue de cette étape, on retrouvera l'équipe de choc.
01:16:47 L'équipe autour de Franck Spiron.
01:16:51 Avec Bertrand Latour, Pierre Bouby et les autres invités.
01:16:55 Ce sera juste après l'arrivée de cette étape.
01:16:59 Vous restez en notre compagnie pour suivre le final.
01:17:03 Cette deuxième étape disputée dans un temps assez difficile.
01:17:07 Il ne fait pas froid.
01:17:11 Mais la pluie a accompagné le peloton du Tour d'Allemagne.
01:17:15 L'arrière du peloton.
01:17:19 Une image avec Nick Schultz en dernière position.
01:17:23 Pour la formation Israël-Premier-Thèques.
01:17:27 On retrouve les deux hommes de tête.
01:17:31 Mühlberger en deuxième position.
01:17:35 - Florian Storck en première.
01:17:39 On a fait un beau petit trou.
01:17:43 Mais on s'entend bien entre les deux hommes.
01:17:47 C'est un peu la même étape.
01:17:51 Ils ont tous les deux un intérêt à rouler à l'avant.
01:17:55 On a une image de l'arrière qui roule à l'arrière.
01:18:15 Le coéquipier de Van Wilder qui est en train de rouler.
01:18:19 L'équipe qui roule encore.
01:18:23 J'ai un peu de mal avec ça.
01:18:27 - Ils sont quatre dans le peloton.
01:18:31 Ils font le jeu de la soudale.
01:18:35 - Le but c'est d'éliminer Van Wilder.
01:18:39 - Grosch-Artener a 9 secondes de retard sur Van Wilder.
01:18:43 Il a quand même 16 secondes d'avance sur Florian Storck.
01:18:47 Au classement général bien sûr.
01:18:51 - Pour la UAE c'est dommage d'avoir loupé le coche.
01:18:55 Un de ces quatre coureurs à se glisser
01:18:59 avec les coureurs à l'avant
01:19:03 ça aurait mis Van Wilder en grande difficulté.
01:19:07 Mais Van Wilder va s'appuyer sur eux.
01:19:11 - Ils font le jeu de Van Wilder.
01:19:15 Mais s'ils ne roulent pas, eux aussi sont perdants.
01:19:19 On préfère être hantés de gagner.
01:19:23 - Christophe n'est pas d'accord avec moi.
01:19:27 - Je ne suis pas d'accord avec toi.
01:19:31 Mais la norme fait que quand on roule pour le général
01:19:35 on roule avec le leader de la course.
01:19:39 On joue juste placé, pas gagnant.
01:19:43 Il faut accepter de perdre pour gagner.
01:19:47 Je pense que le fait qu'on roule actuellement
01:19:51 c'est la conséquence qu'on n'ait personne devant.
01:19:55 On n'avait personne devant parce qu'on était déjà dans cette optique
01:19:59 de rouler pour l'ascension finale.
01:20:03 Je trouve ça un peu dommage.
01:20:07 - Je ne sais pas si c'est le fait que je vais me tromper.
01:20:11 Mais en tout cas, s'il est mis en difficulté,
01:20:15 ce ne sera pas par la stratégie ou par le fait qu'on ait essayé de l'isoler.
01:20:19 On aurait pu se servir de cette situation pour éliminer encore plus d'équipiers.
01:20:23 - C'est Charman qui attaque.
01:20:27 - Je trouve que le mouvement de l'équipe Bora
01:20:35 avec notamment Charman, même si il y a Priot, il roule.
01:20:39 - Il est arrivé très fort dans le virage.
01:20:43 Ils sont arrivés ensemble pour rouler.
01:20:47 Il y a Nils Polit, Vente Poppel, Marco Haller,
01:20:51 ils sont piégés par le mouvement des deux coureurs devant.
01:20:55 Pour la totale énergie sur la gauche, il y a Anthony Turgis
01:20:59 devant Mathieu Burguedot.
01:21:03 - Il y a beaucoup dans le peloton.
01:21:07 Les Sprinter ont réussi à passer, notamment Vente Poppel.
01:21:11 - Mullberger qui est en première position.
01:21:15 Storch qui est dans son sillage.
01:21:19 On vous signale bien que Storch est à 25 secondes.
01:21:23 C'est le danger pour les coureurs les mieux placés au classement général.
01:21:27 Il est 23e.
01:21:31 - Il est en mode 25 secondes.
01:21:35 On en a même un peu plus puisqu'il y avait plusieurs coureurs
01:21:39 dans le même temps.
01:21:43 - C'est bien. Moi je serai à la place de Vente Wilder.
01:21:47 Je garde mon dernier équipier avec moi.
01:21:51 Les autres vont faire le travail pour lui.
01:21:55 On a trois équipes qui sont en train de rouler en tête de peloton.
01:21:59 - Il était juste devant au moment où on est revenu sur le peloton.
01:22:03 L'écart s'est stabilisé à 25 secondes.
01:22:07 - Ça va commencer à grimper de nouveau.
01:22:11 - Virtuellement, Florian Storch est en train de passer leader.
01:22:23 Il avait que 25 secondes au général.
01:22:27 Il est en même temps que le leader de la course, Ilan Van de Wilder.
01:22:31 - On est dans ce faux plat montant.
01:22:35 Après on va définitivement plonger.
01:22:39 Il y aura une vraie descente.
01:22:43 Ça va être un peu plus technique et il va avoir plus de vitesse.
01:22:47 On voit les équipes qui se replacent.
01:22:51 Équipe par équipe.
01:22:55 Du moins, ce qu'il en reste.
01:22:59 Il n'y a plus d'équipe au complet.
01:23:03 Les deux ne se posent pas de questions.
01:23:07 Ils s'unissent.
01:23:11 - On occupe toute la largeur de la chaussée.
01:23:19 - Il y a une gare de placement.
01:23:23 - C'est un peu comme contre l'équipe Total Energy.
01:23:27 L'équipe Boras et Charman qui sont en train de faire le travail.
01:23:31 L'équipe Israël aussi qui est là.
01:23:35 Sivakov a plus personne autour de lui.
01:23:39 - On voit le maillot rouge du leader de la course.
01:23:43 On voit les maillots rouges de la formation Bahrein.
01:23:47 - C'est comme Van de Wilder.
01:23:51 - C'est un maillot rouge qui vient lui prêter main forte.
01:23:55 - Pour la Soudal Quick-Step, on peut se poser la question.
01:24:03 Où est passé Dried Evenhuise ? Où est passé Mauro Schmidt ?
01:24:07 - Ça fait deux jours de suite qu'on voit l'équipe Total Energy bien représentée aux avant-postes.
01:24:11 Hier, on sait qu'elle avait l'envie, mais peut-être pas les moyens d'attaquer.
01:24:15 On est à peu près au même point qu'hier.
01:24:19 On est à 7 km de l'arrivée.
01:24:23 La différence, c'est qu'on a deux hommes qui se sont détachés.
01:24:27 Un peu contre toute attente, on n'imaginait pas ces deux-là.
01:24:31 Mühlberger et Rastor qui tiennent en respect leur poursuivant.
01:24:35 - On attaque la vraie descente.
01:24:39 On a vu ce virage à droite qui se resserre sur une route plus étroite.
01:24:43 Van de Wilder, la quelle avec son maillot rouge en 4ème ou 5ème position.
01:24:47 - Il est bien placé.
01:24:51 - Hier, on vous rappelle que dans le final, c'est Sivakov avec Van Wilder et Gros-Chartner qui étaient sortis.
01:24:57 Tous les trois sur l'attaque du français de l'équipe Ineos.
01:25:01 Cette fois, on a deux coureurs qui ont anticipé.
01:25:05 Et surtout, hier, l'arrivée n'était pas au sommet d'une côte.
01:25:09 Il fallait redescendre sur la ligne d'arrivée.
01:25:13 - Aujourd'hui, ça va monter plus de 3 km pour l'arrivée.
01:25:16 C'est encore une descente très rapide.
01:25:19 On va très rapidement arriver sur un virage gauche suivi très serré d'un virage droite.
01:25:24 Ce n'est pas tout de suite.
01:25:27 C'est encore un petit kilomètre, une petite traversée d'agglomération et on sera dans la montée.
01:25:31 Au premier virage sur la gauche, il faudra être très bien positionné.
01:25:35 La montée va s'enchaîner tout de suite.
01:25:38 Après, un pif-paf.
01:25:40 Un petit chicane.
01:25:44 - Le Grand Wilder fait une course sans faute.
01:25:47 Il se sert des autres équipes.
01:25:50 Il se sert du seul équipier qui lui reste à la perfection.
01:25:53 Il est toujours bien placé dans les endroits stratégiques.
01:25:56 Ça y est, on y est.
01:25:58 Virage gauche, après virage droite.
01:26:00 Il restera 200 m.
01:26:02 On sera au pied de la dernière ascension.
01:26:05 Dans le peloton, ça va jouer des coudes.
01:26:08 Ça va être très tendu.
01:26:10 J'espère qu'on va garder cette vue.
01:26:13 On ne le verra pas.
01:26:16 - C'est dommage.
01:26:19 On va voir le peloton.
01:26:21 On voit Anthony Turgis à l'arrière.
01:26:23 Il va être très loin au pied.
01:26:25 - Il a fait son travail.
01:26:27 Avant d'entamer cette descente, on l'a vu en tête, rouler pour ses coéquipiers.
01:26:31 - Replacé, Burgodo.
01:26:33 - Attention, virage gauche.
01:26:36 On voit la prudence que les coureurs sont obligés de prendre dans cette traversée.
01:26:41 - Encore moins de 5 km.
01:26:43 Ils nous connaîtront le lauréat de cette étape.
01:26:46 Les changements rappellent que c'est le final de l'étape Rennes.
01:26:49 Juste après, nous retrouverons l'équipe de choc en compagnie de Franz Piron.
01:26:54 On revient sur les 2 hommes de tête.
01:26:57 Mullberger en 2e position.
01:26:59 Le coureur le plus capé.
01:27:02 Il a déjà levé plusieurs fois les bras en signe de victoire.
01:27:05 Ce qui n'est pas le cas de son compagnon d'échappée, Florian Storch.
01:27:08 Il a 26 ans.
01:27:11 L'Allemand avait eu l'occasion en France de faire, alors qu'il était encore espoir,
01:27:15 5e du Tour d'Alsace.
01:27:18 On l'a vu cette saison, présent sur le Tour du Danemark et sur la Classique de Hambourg.
01:27:25 Avant d'aborder ce Tour d'Allemagne.
01:27:28 - Ça ne roule pas tellement pas qu'on est en capacité d'attaquer.
01:27:32 Pour un coureur de l'équipe Tudor, c'est ce qu'on aurait dû faire.
01:27:36 - Laissez les coureurs de Quick-Step faire.
01:27:39 On voit bien qu'on n'est plus en capacité de pouvoir le faire.
01:27:42 Ça attaque un peu de tous les côtés.
01:27:45 C'est parti.
01:27:48 On est au début de la montée.
01:27:51 Il reste 3,9 km pour aller chercher l'arrivée.
01:27:54 On nous montre 1,7 km à 7 %, mais ça va continuer à monter.
01:27:58 Jusqu'à la ligne.
01:28:04 Anthony Turgis, qu'on avait vu à l'arrière du peloton, est distancé.
01:28:08 Après avoir fait son travail.
01:28:11 - Sivakov dans les starters.
01:28:14 Sur la droite de l'écran, Daineos dans la roue de Van Wilder.
01:28:19 Le leader avec le maillot rouge.
01:28:22 - Vacek qui roule en tête de ce peloton.
01:28:25 On est au pied de cette ascension.
01:28:28 - Ulysses à droite pour l'équipe qui vient se replacer.
01:28:31 George Bennett sur la gauche de l'année.
01:28:34 - C'est une belle arrivée.
01:28:37 Est-ce qu'on va jouer sa carte ?
01:28:40 C'est redoutable dans ce genre d'arrivée.
01:28:43 En petit comité, en montée.
01:28:46 Vétéran italien.
01:28:49 - George Bennett qui fait le travail devant McMulty.
01:28:58 George Bennett, c'est fini.
01:29:01 McMulty, Van Wilder en deuxième position.
01:29:04 Après on a Ulysses, Sivakov.
01:29:07 - Gros-Chapneur, il est beaucoup plus discret.
01:29:10 - Discret.
01:29:13 - Il attend son heure.
01:29:16 On rappelle qu'au classement, le coureur autrichien de l'équipe
01:29:19 est en deuxième position.
01:29:22 George Bennett s'est relevé.
01:29:25 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:28 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:31 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:34 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:37 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:40 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:43 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:46 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:49 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:52 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:55 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:29:58 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:30:01 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:30:04 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:30:07 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:30:10 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:30:13 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:30:16 - On n'a pas vu le temps de la formation.
01:30:19 - Il avait remporté son championnat national
01:30:22 - et une étape, la quatrième, sur les routes du Tour des Alpes.
01:30:26 - C'était à Predazzo.
01:30:28 - Et il est parti.
01:30:30 - C'est fait. Et pour le leader, c'est parfait.
01:30:33 - Il est loin au général, ce coureur.
01:30:36 - Exactement. Des deux, il y en avait un qui était placé.
01:30:39 - Et bien c'est l'autre qui s'isole maintenant à l'avant de la course.
01:30:43 - Attention, un stork n'est pas résigné.
01:30:46 - Il regarde ses pieds, il regarde derrière.
01:30:49 - Ce n'est pas bon signe. Il reste encore 500 m d'ascension
01:30:52 - Il reste encore 500 m d'ascension
01:30:55 - pour aller chercher le sommet du meilleur grimpeur.
01:30:58 - pour aller chercher le sommet du meilleur grimpeur.
01:31:01 - Et pas d'attaque dans le groupe des favoris.
01:31:07 - Personne n'a attaqué.
01:31:09 - On a les jambes dures.
01:31:11 - On a les jambes très dures. On arrive à démarrer
01:31:14 - et faire des quarts à 200 km sous la pluie.
01:31:17 - Les jambes ne répondent pas, comme sur le sec.
01:31:20 - Les jambes très dures.
01:31:23 - Et puis je pense que du côté de la UAE, on est en train d'endormir tout le monde.
01:31:31 - On ne sait pas trop la tactique. C'est un peu particulier.
01:31:34 - Gros Chartner ne va surprendre personne.
01:31:37 - La limite si on roule pour Olissi, c'est compréhensible.
01:31:41 - Il y a des quarts qui se font distancer encore du peloton des favoris.
01:31:45 - On a une image.
01:31:48 - On passe au sommet.
01:31:50 - Mais on l'a dit, ça continue après le sommet de grimper.
01:31:53 - On a vu Mühlberger en tête.
01:31:57 - On voit Florian Storch à la peine dans cette ascension.
01:32:02 - Sur le point de se faire reprendre maintenant par ce qu'il reste du peloton.
01:32:10 - Mühlberger, on l'annonce avec 18 secondes d'avance sur le peloton au passage du sommet.
01:32:16 - Il reste 2 km pour aller à la ligne.
01:32:20 - La jonction se perd avec le coureur de l'équipe DSM.
01:32:29 - Florian Storch est repris à l'UAE.
01:32:33 - Van Wilder a trouvé des équipiers. Il n'en a plus dans le peloton.
01:32:37 - Mais Mc Nulty, c'est un bon équipier.
01:32:39 - C'est bizarre, on a vu ces mêmes équipes tenter de l'isoler.
01:32:43 - Maintenant, faire le travail à la place des équipiers qu'ils ont réussi à distancer.
01:32:47 - Autant rouler pour Olici et Mc Nulty, je comprends.
01:32:51 - Mais rouler pour Gros-Chartner, j'ai un peu de mal sur cette arrivée.
01:32:55 - Je ne vois pas comment Gros-Chartner peut surprendre les meilleurs punchers de ce peloton.
01:33:00 - Oui, parce qu'Olici n'est plus là.
01:33:02 - Il est en queue, tout de queue. C'est le dernier.
01:33:05 - C'est le dernier avec Lilian Kelmegen, il me semble, juste devant lui.
01:33:09 - Et on retrouve l'homme de tête. Est-ce qu'il peut s'imposer 10 secondes à 1,3 km de l'arrivée ?
01:33:15 - Ça paraît difficile, évidemment.
01:33:17 - Ils ne savent pas quoi faire. Ils veulent rouler pour Olici, mais Olici est à fond.
01:33:22 - Et celui qui, pour l'instant, s'en sort très bien, peut-être même...
01:33:26 - C'est Mühlberger.
01:33:28 - Il va faire une bonne opération.
01:33:30 - Mühlberger, Van Wilder, pour ces deux coureurs, c'est parfait.
01:33:33 - Il va remettre des secondes de bonif à tout le monde.
01:33:36 - Parce que, clairement, c'est certainement un des coureurs les plus rapides de ce groupe.
01:33:40 - Allez, la flamme rouge pour l'homme de tête.
01:33:43 - Mühlberger.
01:33:45 - Attention, normalement, c'est censé remonter pour l'arrivée.
01:33:48 - Dans les coureurs rapides derrière, il y a Dylan Dunst.
01:33:51 - Il y a Lilian Kelmegen qui s'est replacé.
01:33:54 - Dylan Dunst, c'est un client. Est-ce que Olici a réussi à se refaire un petit peu la cerise ?
01:34:00 - 16 secondes à la flamme rouge pour l'homme de tête.
01:34:03 - 16 secondes, il faut tenir, aller chercher...
01:34:06 - Oui, c'est plus que 10 quand même. Attention, dans le dernier kilomètre, ça compte.
01:34:09 - C'est bien parti, il y a des virages.
01:34:11 - Voilà, le peloton ne va pas gagner énormément de temps sur cet enchaînement de virages.
01:34:16 - Et il n'a pas l'air de fléchir sur la fin de cette étape, le coureur autrichien.
01:34:24 - Il a été opportuniste et ça sent bon.
01:34:27 - Regardez, on ne voit pas encore, ça y est, les coureurs, les poursuivants apparaissent.
01:34:31 - McNulty et on voit derrière toujours le leader de la course, donc Ilan van Wilder
01:34:36 - qui n'a pas quitté la deuxième position au cours de cette ascension.
01:34:40 - Exactement comme s'il était dans la roue de son équipier.
01:34:43 - Mühlberger sait qu'il ne faut pas trop se retourner.
01:34:46 - Moi je dis ça et puis il le fait au moment où je le dis.
01:34:49 - C'est difficile mais il a quand même pu évaluer la distance.
01:34:52 - Il sait qu'il doit absolument rester à bloc sur cet effort.
01:34:58 - Ce n'est pas le moment où il apporte la plus importante.
01:35:00 - On est à 200 mètres de la ligne.
01:35:03 - 150 mètres, ça va suffire.
01:35:05 - Il va aller chercher cette victoire, j'ai bien l'impression, Gregor Mühlberger, de l'équipe Movistar.
01:35:10 - Facile.
01:35:12 - Allez, la victoire pour l'Autrichien qui avait rejoint l'équipe Movistar il y a deux ans
01:35:18 - alors qu'il avait auparavant porté le maillot de l'équipe Bora et qui apporte donc un succès à cette formation.
01:35:25 - Son premier succès sur le Tour d'Allemagne.
01:35:28 - Derrière, on est en train de se battre pour la deuxième place, peut-être le doublé d'ailleurs pour l'équipe Movistar.
01:35:33 - Harambeau, non ?
01:35:34 - À l'instant, oui, Harambeau qui passe la ligne en deuxième position, qui était déjà l'un des meilleurs hier, rappelez-vous,
01:35:40 - puisqu'il était l'un des attaquants au pied de cette côte mais il n'avait pas pu s'échapper.
01:35:46 - Eh bien voilà donc le résultat, on n'attendait pas Movistar à pareille fête aujourd'hui.
01:35:51 - Quoi qu'il en soit, il tire bénéfice tout comme le leader de la course, Ilan von Wilder,
01:35:57 - qui finalement va conserver à l'issue de cette étape son maillot sur les épaules.
01:36:03 - Quelle étape de dupe quand même aujourd'hui ?
01:36:08 - Ouais, on tape un petit peu en bois quand même, après je pense que les conditions climatiques y sont pour beaucoup.
01:36:13 - C'est vrai que souvent on est un petit peu pas virulent mais en tout cas on est un peu déçu des scénarios.
01:36:18 - Là aujourd'hui on est un peu déçu mais bon, il faut aussi remettre dans le contexte,
01:36:21 - les coureurs ont eu la plus longue étape, 201 km aujourd'hui, quasiment tout sous la pluie,
01:36:26 - il y avait plus de 3300 m de dénivelé positif, bah voilà on a vu que finalement, sur le final,
01:36:31 - on n'arrive pas à se défaire de ses adversaires, on n'arrive pas à faire de différence.
01:36:35 - On voit ici les coureurs qui passent à tarder, 5 heures de route dans des conditions difficiles aujourd'hui,
01:36:40 - ça va laisser des traces, c'était l'étape reine je vous le rappelle, on s'attendait plutôt à une explication entre ceux qui étaient dans les premières positions du classement général,
01:36:48 - et on disait d'ailleurs que celui qui gagnait l'étape aurait de fortes chances de remporter le classement général,
01:36:52 - et bien Gregor Mühlberger n'était pas placé au classement général, il s'est contenté d'aller chercher la victoire d'étape,
01:36:58 - mais surtout il a atteint son objectif en résistant à tous ses poursuivants,
01:37:03 - et ce sont ses équipiers qui viennent maintenant évidemment le féliciter pour sa victoire,
01:37:08 - sa troisième victoire cette saison, Mühlberger qui devance Alex Aramburu,
01:37:14 - alors que derrière on a vu Kevin Vanmarcke qui prenait la deuxième place,
01:37:19 - Sivakov est placé lui aussi mais il ne prend pas de bonification,
01:37:22 - donc au classement général on devrait avoir une forme de statu quo,
01:37:27 - attention quand même à Vermaer qui fait une belle remontée parce qu'il avait pris des bonifs en cours de route,
01:37:32 - il avait pris je crois 2 secondes de bonification, il en prend 4 également,
01:37:37 - ce qui fait qu'il va se rapprocher du podium,
01:37:40 - voilà donc en ce qui concerne bien sûr pour l'instant le résultat de cette étape,
01:37:45 - à l'issue de laquelle on garde le même leader qu'hier soir,
01:37:50 - c'est à dire Ilan Vanwielder de l'équipe Sudal Quick-Step.
01:37:53 - Merci Patrick !
01:37:54 - Voilà donc !
01:37:55 - Et vous restez avec nous Patrick et toute la bande, on débrief ce tour d'Allemagne avec toutes les interviews, vos analyses,
01:37:59 - dans l'équipe de choc on a plein d'autres thèmes multisport à suivre, juste après ça, à tout de suite !
01:38:03 - Sous-titres par Jean-Luc Coulon

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