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00:00 Il va aller fêter ça, cette magnifique victoire en principauté parce que ça, dans la canne, un pilote, Jacques Lapitte, c'est un moment vraiment particulier.
00:07 Regardez ! Il va au pas de course, 78 tours !
00:10 Bien sûr, cette choix c'est celle-là, je vous l'ai dit, le grand prix qui compte le plus pour un pilote c'est certainement celui-là.
00:14 C'est comme s'il avait fait un peu de patinette.
00:16 Oui c'est marrant parce qu'il va faire tour du circuit peut-être.
00:18 Il va faire tour du circuit au pas de course peut-être.
00:20 Allez allez-y !
00:21 Quel grand prix !
00:22 Cours Forest !
00:23 Il s'est planté, oui il s'était planté, oh la la.
00:25 Il va rejoindre le podium.
00:26 Le gland.
00:27 Il est vraiment marrant.
00:30 N'importe quoi Jenson là.
00:34 Pourquoi il a eu...
00:37 L'autre il lui dit "c'est pas pour toi là".
00:43 Mimp.
00:45 C'est grotesque.
00:54 Il s'est planté dans le droit.
00:56 Il est encore frais pour courir.
01:17 Oui c'est ça, avec Honda il est habitué à aller là-bas.
01:46 C'est un peu comme un jeu de foot.
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22:37 C'est un peu comme un jeu de foot.
22:39 C'est un peu comme un jeu de foot.
22:41 C'est un peu comme un jeu de foot.
22:43 C'est vraiment le pro Hamilton par excellence.
22:45 Singapour c'est simple, c'est là que le championnat a basculé pour moi.
23:01 Singapour c'est simple, c'est là que le championnat a basculé pour moi.
23:03 En 2017.
23:05 T'avais les deux Ferrari devant un Mercedes et tout.
23:07 Ils allaient encore peut-être marquer plus de points.
23:09 Là, ouais, ça aurait été chaud pour Hamilton.
23:11 Là, ouais, ça aurait été chaud pour Hamilton.
23:13 S'ils avaient fait un des deux.
23:15 Pour revenir sur ce qui s'est passé cet après-midi.
23:17 La victoire de Jenson Button.
23:19 Le doublé puisque Barry Kello prend la deuxième place.
23:21 Le podium étant complété par Kimi Raikkonen.
23:23 Le pilote Ferrari.
23:25 Alors, avec Nico Rosberg, on voulait évoquer aussi l'un de vos copains.
23:27 A travers une question, Jean-Louis Bonset.
23:29 Oui, je voulais parler de l'un de vos meilleurs amis, excuse-moi Nico.
23:31 Oui, je voulais parler de l'un de vos meilleurs amis, excuse-moi Nico.
23:33 Lewis Hamilton qui était le roi l'an dernier ici.
23:35 Il avait fait un grand prix formidable.
23:37 Où tu étais sorti toi très violemment à la piscine sous la pluie.
23:39 Et là je vois que Lewis Hamilton il est quasiment dernier du classement.
23:41 Est-ce que vous avez parlé de ça tous les deux ? Vous êtes très proches ? Vous êtes des amis ?
23:43 Non, on ne s'est pas trop vu ce week-end en général.
23:45 Mais aussi parce que lui il est très prêt.
23:47 Il a beaucoup de choses à faire aussi les soirs comme ça pour les sponsors.
23:49 Moi aussi mais je pense un peu moins.
23:51 Donc on ne se voit presque pas.
23:53 Mais je pense qu'il n'était pas du tout content.
23:55 Parce qu'il avait du temps pour faire des jolis trucs ce week-end.
23:57 Même en essai il allait très très fort.
23:59 Donc c'était sûrement parti pour...
24:01 Je ne sais pas s'il battait les Ferrari.
24:03 Mais il a tout près de moi je pense 5ème, 6ème.
24:05 Et il s'est loupé en qualif.
24:07 Et ça lui a cassé tout le week-end.
24:09 C'est terrible. En course on est là coincé derrière.
24:11 En 13ème position c'est vraiment horrible.
24:13 J'ai vécu moi aussi ça l'an dernier je pense.
24:15 Ou il y a deux ans.
24:17 Nico Rosberg, comment vous la voyez la deuxième partie de la saison ?
24:19 Est-ce que la domination de Braun Grand Prix va perdurer ?
24:21 C'est absolument une course de développement pendant la saison.
24:25 Jusqu'à présent l'équipe Braun a fait un développement très bon aussi.
24:29 Notamment Toyota et Red Bull ont fait des gros steps.
24:33 Mais Braun quand même ils ont pu rester devant.
24:35 Et ça se rapproche.
24:37 Donc ça va être intéressant si peut-être Toyota ou peut-être même plus Red Bull
24:41 peuvent carrément prendre l'avantage.
24:43 Mais même s'ils réussissent à le faire, ça va être difficile.
24:45 Parce qu'avec les points qu'on a aujourd'hui, le système de points.
24:47 Si Jenson, ils ont la fiabilité, tous les deux voitures.
24:49 Déjà début de consultant pour Nico Rosberg.
24:51 Ah oui c'est vrai.
24:53 Donc si vraiment ils arrivent tout le temps à faire, même si il y a une Red Bull qui gagne une fois,
24:55 une fois non, une fois oui.
24:57 Il va toujours être là.
24:59 Et ça va être très très difficile pour eux de rattraper.
25:01 Donc je pense que pour le moment c'est Jenson qui va gagner.
25:03 Lionel Prossard.
25:05 On n'a pas parlé tellement de Ferrari.
25:07 Vous n'avez pas l'impression que c'est peut-être cette écurie qui sera la plus dangereuse pour la deuxième partie de la saison ?
25:09 On les enterrait.
25:11 On pensait qu'ils allaient quasiment laisser tomber la saison 2009 après Barcelone si ça ne marchait pas.
25:13 Ils sont sur le podium ici.
25:15 On voit que la voiture a quand même un énorme potentiel.
25:17 Plutôt que les Red Bull ou même les Braun.
25:19 Eux savent vraiment développer une voiture en cours de saison.
25:21 Et ils ne vous font pas plus peur.
25:23 Déjà il faut que je dis.
25:25 Monaco je pense que c'est mieux de oublier.
25:27 Parce que c'est autre chose.
25:29 C'est un autre monde et c'est unique.
25:31 Une des meilleures voitures en ce moment c'est la Toyota.
25:33 Si je ne me loupe pas à deux secondes autour.
25:35 Si je ne me loupe pas même à une seconde.
25:37 Je ne sais pas.
25:39 Mais ils sont loin.
25:41 C'est une des meilleures voitures en ce moment.
25:43 C'est incroyable.
25:45 Toyota.
25:47 Il faut oublier un peu le classement ici à Monaco.
25:49 Par contre si on regarde peut-être une course avant Barcelone.
25:51 Il y avait Massa donc Ferrari.
25:53 Bien évidemment qu'il était vraiment très proche de devant.
25:55 Il était quatrième, troisième, quatrième je pense.
25:57 Donc là pour Barcelone ils avaient déjà fait un gros pas en avant.
25:59 Ce qui à moi m'a impressionné beaucoup.
26:01 C'est vraiment une force.
26:03 Il faut faire gaffe.
26:05 Ils vont se rapprocher de...
26:07 Ils vont se rapprocher de...
26:09 Ils vont se rapprocher de...
26:11 Les écuries comme Ferrari.
26:13 Je vous ai tout à l'heure entendu parler du fait que vous êtes fidèle à Williams
26:15 depuis que vous êtes en Formule 1.
26:17 Est-ce que Ferrari reste la référence et l'écurie dans laquelle on a envie de courir.
26:19 Est-ce que Ferrari reste la référence et l'écurie dans laquelle on a envie de courir.
26:21 Vous avez à côté de vous.
26:23 Jacky X qui a commencé chez Ferrari très jeune.
26:25 Est-ce que ça reste dans la tête du pilote de Formule 1
26:27 le but à un moment ou un autre de la carrière.
26:29 Le but à un moment ou un autre de la carrière.
26:31 Oui c'est sûr que Ferrari c'est quand même une très très...
26:33 Écurie très très spéciale.
26:35 Écurie très très spéciale.
26:37 Comme pilote on aimerait bien y courir un jour.
26:39 Mais pas que Ferrari.
26:41 Il y a autre équipe aussi.
26:43 Même si on regarde l'an dernier BMW, McLaren.
26:45 C'est tous des équipes où on aimerait bien courir peut-être un jour.
26:47 Mais même il faut que je dit que quand je rentrais en F1 c'était Williams aussi.
26:49 Mais même il faut que je dit que quand je rentrais en F1 c'était Williams aussi.
26:51 On voulait courir chez Williams.
26:53 Donc j'ai eu déjà de la chance pour pouvoir courir dans une équipe comme ça.
26:55 Mais il faut aussi dire pour un jeune comme moi.
26:57 Moi mon contrat il finit fin d'année.
26:59 C'est très très difficile de comprendre et de savoir si c'est pas le cas.
27:01 C'est très très difficile de comprendre et de savoir si c'est pas le cas.
27:03 Mais si j'avais vraiment le choix libre de choisir une équipe pour l'emprunteur.
27:05 Mais si j'avais vraiment le choix libre de choisir une équipe pour l'emprunteur.
27:07 Où est-ce que je vais ? Je sais pas moi.
27:09 On vous pose la question.
27:11 Vous pourriez reconstituer ce magnifique duo que vous formiez,
27:13 ce CRG en karting avec Lewis.
27:15 Est-ce que c'est imaginable de vous retrouver avec Lewis ?
27:17 Lewis Hamilton.
27:19 Oui j'ai été coéquipier avec Hamilton en karting pendant deux ans.
27:21 Dans l'équipe McLaren-Mercedes Junior en karting.
27:23 Donc c'était une année vraiment spéciale.
27:25 Et bon ça serait peut-être une possibilité.
27:27 Et bon ça serait peut-être une possibilité.
27:29 Ce serait pas mal.
27:31 Mais si je regarde leurs performances en ce moment, c'est pas ça que je cherche moi.
27:33 Ça vous a surpris vous Nico Rosberg de voir ce chamboulement total ?
27:35 Ça vous a surpris vous Nico Rosberg de voir ce chamboulement total ?
27:37 Oui mais chez Mercedes t'inquiète.
27:39 Ça va bien se passer Nico.
27:41 Je m'attendais un peu à que ça se mélange un peu.
27:43 Mais pas autant que ça.
27:45 Parce que vraiment j'étais convaincu que des équipes comme Ferrari, McLaren, BMW.
27:47 Avec tout ce qu'ils ont en place.
27:49 Cette capacité, cette technologie qu'ils ont là dans l'usine.
27:51 Je pensais vraiment qu'ils seraient très très proches du devant.
27:53 Je pensais vraiment qu'ils seraient très très proches du devant.
27:55 Et je m'attendais pas qu'ils tomberaient autant derrière.
27:57 Et que les équipes comme Brand ou complètement où on s'attendait pas du tout ça.
27:59 Peuvent faire une voiture tellement spéciale.
28:01 Peuvent faire une voiture tellement spéciale.
28:03 Nico une dernière question après on vous laisse partir.
28:05 Parce que vous avez pas mal d'obligations en ce dimanche soir.
28:07 Quel est votre sentiment en tant que pilote sur l'évolution de la Formule 1 pour 2010 ?
28:09 Quel est votre sentiment en tant que pilote sur l'évolution de la Formule 1 pour 2010 ?
28:11 Cette bagarre entre les patrons des curies, les constructeurs et la FIA.
28:13 Cette bagarre entre les patrons des curies, les constructeurs et la FIA.
28:15 Avec une réduction très forte des coûts.
28:17 Vous pensez que la Formule 1 doit passer par là pour évoluer positivement ?
28:19 Vous pensez que la Formule 1 doit passer par là pour évoluer positivement ?
28:21 Déjà il faut que je dit que je trouve ça un peu dommage.
28:23 Déjà il faut que je dit que je trouve ça un peu dommage.
28:25 Que y'a ça dans ce sport.
28:27 Mais je pense que ça n'a pas d'autre chemin.
28:29 Parce qu'il y a tellement d'argent maintenant dans ce sport.
28:31 Tellement d'intérêt des usines de voitures.
28:33 Donc peut-être il faut y avoir des combats.
28:35 Quelques fois.
28:37 Puis y'a la crise aussi.
28:39 Oui c'est probablement même à cause de ça spécialement.
28:41 Mais je sais pas dans ma tête.
28:43 J'ai toujours cette image que la F1 a déjà passé très souvent des étapes comme ça.
28:45 Dans leur histoire.
28:47 Et je sais pas pourquoi.
28:49 J'ai ce sentiment que ça va se résolure.
28:51 Et très très très très bientôt.
28:53 Comme toujours l'an prochain.
28:55 Merci à tous les fans.
28:57 Merci infiniment d'être venus aussi gentiment.
28:59 J'ai juste une petite anecdote.
29:01 Ce matin j'étais en train de faire mon footing sur une petite corniche aux abords de Monaco.
29:03 Et j'ai vu Nico et Jean-Luc tranquillement se balader.
29:05 Se concentrer.
29:07 Se vider un petit peu la tête.
29:09 Avant de disputer cette course.
29:11 Non mais hier soir nous avons dîné au palais.
29:13 Et il nous a présenté sa jolie compagne.
29:15 Et voilà vous voyez.
29:17 Jean-Louis normal.
29:19 Merci beaucoup Nico.
29:21 Restez comme vous êtes.
29:23 C'est vraiment un atout très fort.
29:25 Et on en parlait avec Jacques Lafitte.
29:27 Y'en a certains qui se prennent un peu plutôt sérieux.
29:29 Et vous vous êtes resté le même depuis qu'on vous a connu.
29:31 Que ce soit en karting ou lorsque vous étiez dans les catégories...
29:33 Je sais pas si je vais voir la maison beaucoup ce soir.
29:35 Bon écoutez.
29:37 Vous faites ce que vous voulez.
29:39 Mais nous on a été ravis de vous accueillir.
29:41 Et vous êtes le bienvenu quand vous voulez dans Autocritique.
29:43 Merci.
29:45 A bientôt.
29:47 Merci beaucoup Nico.
29:49 Et ce qui est formidable c'est que cette émission là.
29:51 Vous permet à vous téléspectateurs d'Eurosport.
29:53 D'accueillir des pilotes quelques minutes après cette course.
29:55 Nico à bientôt.
29:57 Et il va être remplacé avantageusement sur ce canapé.
29:59 Au côté de Jacques.
30:01 Par Sébastien Bourdet.
30:03 Ouais.
30:05 On est le 8ème de cette course.
30:07 Alors un point pour Séb. Il est content.
30:09 Ça doit faire du bien. Ça doit soulager.
30:11 Un d'être dans les points. Deux que ce soit à Monaco.
30:13 Et trois d'avoir fait une belle course.
30:15 Ouais c'est sûr qu'on a réussi à rattraper un peu le coup de la calif.
30:17 On part 14. Y'a pas énormément d'abandon.
30:19 Et on rentre dans les points.
30:21 C'était une course solide. Pas facile. Avec une voiture chargée.
30:23 Avec le plein au début.
30:25 Vous vous êtes arrêté au 50ème tour c'est ça ?
30:27 Ouais. 53ème.
30:29 C'était un long premier relais.
30:31 Qui s'est plutôt bien passé. Qui nous permet de mettre un point.
30:33 Il est immense.
30:35 Il doit se plier.
30:37 Ah ouais.
30:39 Il est grand.
30:41 J'ai fait un peu le gros stress.
30:43 Je fais 50 tours au premier relais.
30:45 On fait 28 tours avec le deuxième.
30:47 J'avais de grosses craintes.
30:49 Parce que c'est vrai que jeudi, au bout de 8 tours,
30:51 ils étaient complètement
30:53 grainés.
30:55 J'avais de grosses craintes sur ce deuxième relais.
30:57 Je savais que la piste était forcément un peu meilleure
30:59 qu'en début de course.
31:01 Ça allait tenir mieux que les leaders.
31:03 Mais malgré tout, 28 tours, j'étais un peu inquiet.
31:05 On était inquiet avec vous.
31:07 J'ai vraiment poussé pour essayer de garder l'avantage.
31:09 On avait l'impression
31:11 qu'on nous semblait acquis.
31:13 Par rapport à Nakajima et Physicella.
31:15 Une fois que je suis sorti devant,
31:17 j'ai un peu levé le pied.
31:19 J'ai essayé de garder mon capital pneu.
31:21 Ça a marché. Ça fait super plaisir.
31:23 Ça fait un point à l'arrivée avec cette piste qui en place.
31:25 Bonne gestion de course, Seb.
31:27 Sébastien a fait pas loin de 30 tours avec les pneus tendres.
31:29 C'est énorme comparé à tout le monde.
31:31 C'est aussi une qualité de pilotage.
31:33 On en parlait par rapport à Button qui conduit assez proprement ses voitures.
31:35 Sébastien, aujourd'hui, a conduit un peu comme ça.
31:37 Il conduit souvent comme ça.
31:39 Il a pu utiliser ses pneus, ce qui n'était pas évident,
31:41 avec sa voiture spécialement.
31:43 J'ai essayé de faire en sorte d'avoir le minimum de patinage
31:45 en sortie de virage pour ne pas les abîmer.
31:47 Je pense que c'est ce qui a fait la différence
31:49 pour pouvoir les garder en un seul morceau.
31:51 Jacques-Yves, un mot sur la prestation de Sébastien Bourdet cet après-midi ?
31:53 Écoutez, moi, mon sentiment,
31:55 j'étais il n'y a pas tellement longtemps avec Carl Haas,
31:57 qui a été son patron d'écurie en Indy.
31:59 Il faut quand même savoir que le parcours de Sébastien
32:01 en Champa, il ne correspond pas
32:03 à ce qu'on imagine ici,
32:05 faire une filière normale.
32:07 Alors Carl Haas, ce n'est pas
32:09 Dean Haas, ce n'est pas le même méga,
32:11 mais pour le coup,
32:13 c'est doit être la même famille, je pense, mais...
32:15 Et quand j'étais à côté, assis à côté
32:17 de ce monsieur, il y a trois ans d'ici, il disait
32:19 "Je ne comprends pas comment Sébastien
32:21 n'a pas encore été repris aujourd'hui dans une équipe de
32:23 Formule 1." Je dis ça simplement pour dire
32:25 qu'il est arrivé finalement assez tard
32:27 à la Formule 1, par rapport à d'autres qui ont commencé
32:29 par une filière habituelle.
32:31 Son parcours, c'est d'abord passé par les Etats-Unis,
32:33 qu'il a dominé entièrement.
32:35 Il a relevé ce challenge de venir en
32:37 Formule 1 et, bon, c'est la seconde année
32:39 qu'il y est, mais il faut apprendre les circuits,
32:41 il faut les connaître, je veux dire, il n'est pas la cinquième reprise
32:43 sur un circuit, il n'y a pas cette habitude
32:45 qui fait qu'un pilote, quand il revient au même endroit, il sait où il est,
32:47 il a déjà ses repères et compagnie. Et je trouve que
32:49 dans les conditions où il est aujourd'hui, ce point que vous
32:51 mentionnez, ce fameux point de la huitième place,
32:53 ça fait du bien, ça fait du bon moqueur,
32:55 surtout que rien n'est facile et curieusement,
32:57 c'est sans doute plus difficile quand on est dans la
32:59 deuxième partie de la grille, de prendre des places
33:01 et de faire des qualifications, parce que c'est évident, les voitures sont
33:03 moins parfaites que celles qui sont devant. Et curieusement,
33:05 faire un bon temps avec une bonne voiture, j'ai pas dit que
33:07 c'est facile, mais c'est finalement assez naturel, mais faire
33:09 de bon temps avec une voiture qui n'est pas parfaite, croyez-moi,
33:11 c'est un très gros effort. Et Sébastien
33:13 représente aussi
33:15 toute la joie et l'envie de la France.
33:17 - Ah ! On y vient ! - Mais oui, on y vient,
33:19 - Non mais il faisait déjà ces "Ah !"
33:21 à l'époque, quoi !
33:23 - Il y avait 8 Français en Formule 1 dans les
33:25 années 80. - Incroyable !
33:27 - Il y avait une filière formidable qui avait été
33:29 mise en place. Maintenant, il y a 5 Allemands en Grand Prix.
33:31 Aujourd'hui, il n'y a qu'un Français. Bien sûr, il y a Renault,
33:33 il y a des grandes industries, il y a Total, il y a d'autres gens,
33:35 mais il représente l'espoir
33:37 de voir ce mouvement
33:39 - Mais faites le taire ! Putain, il parle trop, lui !
33:41 - Comme c'était d'entendre, franchement... - Jacky X
33:43 - Je dis que c'est Sébastien le Magnifique.
33:45 - Ah ! Sébastien le Magnifique !
33:47 - C'est au coeur d'entendre ça de la part d'un pilote et d'un
33:49 monsieur comme Jacky X. - Oui, surtout de la part de Jacky,
33:51 je crois que c'est pas un nobody,
33:53 c'est pas un nobody.
33:55 - Ouais, c'est pas mal leur
34:01 mission, là.
34:03 - Bon, c'est pas gagné.
34:11 - C'est le papier que je prépare sur Sébastien,
34:13 sur le fait qu'il ait été aujourd'hui, au départ,
34:15 le seul pilote, au départ, on a reçu Jacques Dinov
34:17 il y a quelques instants, mais le seul pilote à avoir participé
34:19 aux trois grandes courses mythiques du sport automobile,
34:21 les 24 Heures du Mans, évidemment,
34:23 ça va être sa 7ème édition, Mathilde
34:25 dit, dans 3 semaines,
34:27 les 500 Miles d'Ignatiapolis, ce qu'il a fait,
34:29 quand même, ça n'est pas rien, et Monaco. Aujourd'hui,
34:31 son nom est inscrit aussi au palmarès de Monaco, dans le sens où
34:33 on regardera un jour, tiens, bordel, il a fait...
34:35 J'espère qu'il fera mieux dans l'avenir, mais en tous les cas,
34:37 il a fait un point, et son nom existe dans les annales, c'est important.
34:39 Et je trouve que ce triptyque, cette trilogie,
34:41 n'est pas anodine dans la vie, sans doute,
34:43 d'un pilote. - Sébastien Bourdet,
34:45 pour revenir un petit peu sur ce qu'évoquait tout à l'heure
34:47 Jacques X, est-ce qu'indépendamment de la voiture,
34:49 vous vous sentez mieux en cette 2ème année, que pour
34:51 votre 1ère saison, l'année dernière ? - Ah, je sais pas,
34:53 ça a été relativement difficile, la transition
34:55 cette année, avec le changement de réglementation, le fait qu'on reparte
34:57 à zéro, et qu'il n'y ait pas vraiment de gros avantages,
34:59 je dirais, d'être en 2ème année,
35:01 parce que tout ce qu'on a pris l'année dernière, ou presque, à part les circuits,
35:03 on peut quasiment tout oublier,
35:05 les autos sont très différentes
35:07 à conduire, et on a pas eu d'essais quasiment cet hiver,
35:09 donc ça a pas été évident, mais bon, je crois
35:11 que là, on commence à se rapprocher
35:13 un petit peu de là où on veut être,
35:15 on a une voiture qui évolue, on est relativement
35:17 plus confiant quand même pour Istanbul,
35:19 parce que pour la 1ère fois, quand même, on va arriver à Istanbul avec
35:21 une idée qu'on avait déjà depuis un petit moment,
35:23 et qu'on va partir avec,
35:25 et pas partir avec un setup,
35:27 voir ce qui se passe, et réagir, donc
35:29 je pense qu'il y a du potentiel, la voiture a bien évolué,
35:31 et je suis assez confiant pour que ça évolue.
35:33 Si on globalise les 2 équipes, Red Bull,
35:35 Toro Rosso et Red Bull, est-ce que vous vous sentez capable aujourd'hui,
35:37 est-ce que vous pensez avoir le potentiel pour
35:39 aller chercher ces gros Grand Prix qui dominent
35:41 depuis le début de la saison ? Non, non, là, faut rester lucide,
35:43 on n'a pas cette prétention là,
35:45 cette année, on est entre 4 et 9 semaines derrière
35:47 Red Bull Racing en développement,
35:49 donc la vitesse où ça va cette année, c'est possible.
35:51 Entre 4 et 9 semaines derrière.
35:53 Clairement, la Red Bull a tellement de potentiel,
35:55 que même avec 4 semaines de retard, on peut quand même
35:57 prétendre à quelque chose, et c'est l'objectif.
35:59 Donc on va continuer de bosser de notre côté, d'essayer d'optimiser ce qu'on a,
36:01 ce qu'on a fait fait l'année dernière, et qui a plutôt bien marché
36:03 dans la 2ème partie de saison, donc voilà,
36:05 c'est l'objectif. Jacques Lafitte,
36:07 avec l'expérience que vous avez, qu'est-ce que vous avez envie
36:09 de conseiller aujourd'hui à Sébastien Bourdé
36:11 pour la 2ème partie de cette saison ?
36:13 Je viens d'en parler avec Jacques qui...
36:15 C'est pas le même pas, c'est pas le même pas,
36:17 je voulais vous dire, que nous sommes stupéfaits
36:19 de la maturité de ces jeunes garçons,
36:21 même si Sébastien n'a pas bien plus 20 ans,
36:23 mais la maturité, quand vous avez entendu discuter,
36:25 quand j'ai entendu tout à l'heure Nico, quand vous parlez avec Sébastien Vettel,
36:27 ce sont des garçons en pleine maturité,
36:29 j'ai pas beaucoup de conseils à leur donner,
36:31 ce que je souhaite pour Sébastien, évidemment,
36:33 c'est que les modifications arrivent assez vite,
36:35 qu'ils aient le temps de les mettre au point, ce qui n'est pas facile en 4 heures d'essai,
36:37 entre 2 courses, c'est vraiment difficile,
36:39 mais je suis persuadé que d'ici quelques courses,
36:41 Sébastien va avoir en main une voiture qui va lui permettre de figurer,
36:43 c'est pas grand-chose, hein,
36:45 3, 4 dixièmes, et le voilà dans le
36:47 Q3 tous les samedis,
36:49 et quand on est en Q3, il aura la possibilité,
36:51 avec évidemment un peu de chance, parce qu'il en faut,
36:53 de participer, de monter sur un podium, je lui souhaite,
36:55 mais je crois que cette liguerie, il dit que c'est
36:57 Red Bull, va certainement y arriver, mais eux vont arriver
36:59 un peu plus loin, mais c'est beaucoup de travail,
37:01 et beaucoup d'argent, et je crois que
37:03 Toronso n'a pas les mêmes moyens, voilà, c'est un peu plus compliqué pour lui.
37:05 Lionel ?
37:07 On en avait déjà parlé quand Sébastien
37:09 était venu dans nos studios,
37:11 c'est l'évolution aussi de...
37:13 Ouais, je pense qu'il est bon en développement.
37:15 C'est pour ça que je me suis dit ce qui avait changé entre la première et la dernière,
37:17 on le sent plus serein, plus relax.
37:19 Bon, par exemple ici, ça paraît évident que si on n'est pas
37:21 trop en confiance dans sa voiture, je ne sais pas, je ne suis pas pilote,
37:23 mais elle les entend parler... Enfin, pas loin.
37:25 Vous êtes pilote quand même un petit peu, Lionel François. Soyez pas modeste.
37:27 C'est très important, j'imagine, il m'a dit des choses
37:29 très intéressantes ce matin sur ce circuit, où il expliquait
37:31 que c'était une espèce de danse, et qu'il fallait
37:33 trouver le rythme ici. Mais attention,
37:35 trouver le bon rythme, ne pas tomber dans l'euphorie,
37:37 pour ne pas aller trop loin.
37:39 Aller trop loin ici, c'est 2 cm et vous êtes dans le rail.
37:41 On s'excite vite ici.
37:43 C'est une espèce de danse qui est incroyable.
37:45 Si cette euphorie et ce bien-être, j'imagine, en arrive à multiplier à chaque cours,
37:47 ça change sûrement beaucoup de choses dans la vie d'un pilote.
37:49 Je voudrais lui demander, c'est combien de changements de vitesse
37:51 sur un 3400?
37:53 4200, enfin 54 changements de tour.
37:55 C'est de la rigolade maintenant, ce n'est pas là.
37:57 Je vais demander à Jacques et Jackie, quand ils arrivaient,
37:59 ils étaient des ampoules aux mains.
38:01 Ah oui, on a des ampoules au bout du doigt maintenant.
38:03 Je voulais demander à Sébastien,
38:05 il nous a parlé de ses derniers tours
38:07 avec ses pneus, mais je voulais savoir
38:09 s'il avait participé à la décision.
38:11 Quand on dit qu'on va se mettre de l'essence...
38:13 C'était déjà prévu comme ça. Pendant un moment, l'équipe
38:15 a pensé à switcher à deux stops.
38:17 Deux relais très courts en option.
38:19 À la fin.
38:21 On serait retrouvé probablement
38:23 derrière Nakajima
38:25 après le 3e ravitaillement.
38:27 Et là, ça aurait été
38:29 plus compliqué.
38:31 Votre ingénieur vous dit,
38:33 Sébastien, on va faire ça. Vous dites oui ou non?
38:35 Non, non, non.
38:37 La mission, c'était de faire fonctionner cette stratégie
38:39 qui, pour nous, une fois qu'on avait fait 50 tours,
38:41 était la plus sensée.
38:43 Si on arrivait à sortir des stands et à rester devant
38:45 Nakajima et Fisichella,
38:47 c'était plus ou moins gagné. On connaît la difficulté
38:49 de dépasser ici.
38:51 La seule crainte, c'était vraiment de perdre les arrières
38:53 au bout de 10 tours. Et là, ça aurait été
38:55 vraiment très compliqué. La stratégie de Sébastien Boni,
38:57 c'était de s'arrêter deux fois, lui.
38:59 Alors, justement, Abo, qu'est-ce qui s'est passé dans ce choc
39:01 avec Nelson Viet?
39:03 Lui, sa stratégie, s'il était derrière
39:05 Nelson, elle partait sérieusement...
39:07 Du coup, il n'est plus derrière, lui.
39:09 Il a déblayé
39:11 le passage pour Bourdet, du coup.
39:13 Oui, oui.
39:15 Il s'en voulait pas mal derrière,
39:17 moi j'en ai profité aussi,
39:19 j'ai réussi à prendre Fisichella.
39:21 Des fois, l'extérieur marche,
39:23 des fois, tu te retrouve avec une voiture sur la tête.
39:25 Alors, moi, je voudrais profiter de la présence de Sébastien Boni,
39:27 pilote français, ce soir pour évoquer aussi
39:29 le Grand Prix de France.
39:31 On a envie que ce Grand Prix de France revienne en 2011.
39:33 Prendre le vent en 2012. Il y a des soucis,
39:35 certains sont pour, d'autres, notamment les écologistes,
39:37 sont contre. Au niveau du gouvernement,
39:39 certains sont pour. François Fillon était là,
39:41 Luc Châtel était là aujourd'hui. Jean-Louis Borloo
39:43 est plutôt contre. La secrétaire d'Etat
39:45 est totalement contre. Est-ce qu'un jour ou l'autre,
39:47 on va retrouver un Grand Prix de France?
39:49 La France?
39:51 Il y aura la décision d'un homme, quelque part.
39:53 Il y aura quelqu'un qui embrassera le projet ou pas, et ça se fera
39:55 ou pas. Tout ce qu'on peut espérer, c'est quand même
39:57 que la raison l'emporte,
39:59 à savoir que la F1 est quand même une vitrine exceptionnelle
40:01 aux yeux du monde, que la France est quand même
40:03 un grand pays du sport automobile et de l'automobile en général,
40:05 et je ne pense pas qu'on puisse vraiment se permettre
40:07 de renoncer à la Formule 1 et à l'Itam-Eternam.
40:09 Maintenant, c'est vrai que le contexte économique est tel que
40:11 c'est difficile de justifier 150 ou 200 millions d'euros
40:13 d'investissement, plus que ça coûte
40:15 après à l'année, quand on connaît
40:17 les filles pour les Grands Prix. Mais bon,
40:19 après, je crois qu'il faut tirer une liste
40:21 de priorité et il faut voir où on se retrouve.
40:23 Personnellement, quand on est
40:25 un passionné de sport auto, de ne pas avoir
40:27 de Grand Prix de France, ça fait un peu mal au cœur.
40:29 C'est surtout des problèmes écologiques, plus que des problèmes
40:31 financiers. En tout cas, c'est ceux qui sont en avant.
40:33 C'est une fausse excuse. Il y a un moment
40:35 où il faut arrêter. Je veux dire, d'accord,
40:37 tout le monde s'accorde à dire qu'il faut changer les mentalités,
40:39 il faut faire quelque chose pour réduire les émissions
40:41 de CO2, la pollution en général. Mais là, on parle de niches.
40:43 C'est même pas une bout de dos dans l'océan.
40:45 C'est rien du tout.
40:47 C'est un spectacle. C'est une vitrine.
40:49 Attention, il s'énerve Sébastien, là.
40:51 ...de l'écologie. Après, c'est sûr, si on
40:53 veut appuyer là où ça fait mal, on va toujours trouver un moyen.
40:55 On trouve toujours des bonnes raisons. Direz-le moi, ça.
40:57 ...écologique est pris en considération par les différents projets qui sont...
40:59 ...totalement. A l'importe, tout en a à parler...
41:01 ...ne nous voilà pas à la face. On va pas faire des...
41:03 ...il faut fermer toutes les usines qui émettent trop de CO2...
41:05 ...on va arrêter de faire du sport en général, d'éclairer des stades, etc.
41:07 C'est un peu réducteur comme discours.
41:09 Mais là, il faut bien dire aux gens
41:11 qui trouvent ce sport un peu stupide, des types qui tournent
41:13 en rond et qui se courent après...
41:15 ...enfin, il y en a qui trouvent stupide de courir à 22 autour d'un même ballon.
41:17 Donc, il faut faire en sorte que... C'est la même chose. Je suis pas sûr qu'il faille
41:19 prendre en compte ces considérations-là.
41:21 En tous les cas, il faut dire à ces gens-là que la Formule 1 n'est pas sur une autre planète et ne pense pas que l'aspect écologique des choses n'a pas d'importance.
41:27 Donc, c'est pris en considération.
41:29 Les gens travaillent dans ce sens. C'est pas simple. Ça se fait pas en 10 jours.
41:31 Et autre chose, moi,
41:33 me donne un petit peu d'optimisme,
41:35 c'est que, vous l'avez dit, le Premier Ministre était là.
41:37 Je crois savoir que le Président de la République n'est pas spécialement sensible au sport automobile,
41:40 mais il est sensible à l'idée que...
41:42 Nicolas Sarkozy ?
41:44 [...]
41:53 Je l'ai pas lu.
41:55 Ah ouais, mais lui...
41:57 [...]
42:06 Du coup, cette question du Grand Prix de France revient maintenant, vu qu'il est annulé.
42:10 À notre époque.
42:12 [...]
42:18 Ah !
42:20 [...]
42:48 [...]
43:13 Ok, Jacques.
43:15 Je serai derrière celui qui veut.
43:17 Ok. C'est noté.
43:19 [...]
43:25 Non mais ça se transforme en débat politique, le truc.
43:27 C'est vraiment trop fort, quoi.
43:29 [...]
43:45 Mais au final, 14 ans après, rien n'a changé.
43:48 C'est même encore pire.
43:50 [...]
44:15 Très bien, Jacques.
44:17 [...]
44:46 On va repartir de Monaco avec votre optimisme, et on va espérer.
44:49 [...]
44:59 Oui, mais aussi parce qu'il y a beaucoup de retournées.
45:01 On parle toujours des dépenses, évidemment construire un circuit, ça coûte de l'argent.
45:05 Mais allez demander aux gens de la région de Nevers-Manicourt ce qu'ils pensent de la disparition du Grand Prix de France dans leur région.
45:09 Ils ont pleuré souvent quand le Grand Prix leur a coûté de l'argent au gouvernement.
45:13 Mais les retombées qu'ils n'ont plus aujourd'hui, ils les regrettent absolument.
45:17 Donc voilà, il faut voir toute la part des choses.
45:19 Vous restez encore quelques minutes avec nous, Sébastien ?
45:21 Parce qu'on a envie de connaître votre sentiment.
45:23 [...]
45:25 Le paddock tout au long de ce week-end, c'est les tergiversations, les discussions, les réunions, le bras de fer,
45:29 en quelque sorte, entre d'un côté les constructeurs, et de l'autre côté, la FIA représentée par son président, Max Mosley.
45:34 Alors il n'y a pas de consensus pour l'instant.
45:36 Il semble, si on écoute ce que nous dit Max Mosley cet après-midi, qu'on se dirige vers le grand prix.
45:40 Il semble, si on écoute ce que nous dit Max Mosley cet après-midi, qu'on se dirige vers une année 2010
45:43 avec un budget par équipe de 100 millions d'euros qui diminuerait en 2011.
45:47 Sébastien Bourdet, qu'est-ce que vous en pensez de cette réduction des coûts ?
45:50 J'en pense pas grand-chose parce que je suis vraiment pas au courant.
45:52 J'ai vraiment eu autre chose à m'occuper que d'écouter les rumeurs et autres.
45:55 Maintenant, je pense que clairement, dans le contexte dans lequel on est,
45:58 de faire un spectacle comme la Formule 1 avec 30, 40, 50 ou 100 millions,
46:02 ou 200 ou 500 comme on peut le voir dans certaines écuries,
46:05 ça change pas grand-chose pour le spectateur.
46:07 Et je crois que dans les moments un petit peu difficiles,
46:09 revenir un peu à la raison, c'est pas forcément une mauvaise chose.
46:11 Maintenant, c'est clair que quand on a une écurie qui emploie près de 1000 personnes,
46:14 et d'espérer la faire fonctionner avec 30 millions ou 40 millions d'euros,
46:18 c'est complètement utopique.
46:19 Donc il y a une période de transition qui va être nécessaire.
46:22 Et je crois que tout le monde a bien pris conscience...
46:23 Ah oui, 30 ou 40 millions, sachant qu'on est à 150 là.
46:27 ...pour que les structures se réadaptent et que les mentalités changent, tout simplement.
46:30 J'en ai pensé.
46:31 Et moi, je suis de son avis, je dois quand même faire la part des choses entre
46:34 les grands constructeurs dont on connaît la technique,
46:36 à part Ferrari, ce que Jacky Hicks ne démontrera pas,
46:38 c'est qu'ils viennent, ils prennent à la Formule 1 ce qui est beau,
46:41 c'est-à-dire les titres de champion du monde,
46:42 et ils s'en vont à trois petits tours et puis ils s'en vont.
46:44 Il faut bien le dire.
46:45 Et je comprends Max Mosse aussi qu'il y a l'objectif louable
46:47 d'avoir des écuries de remplacement,
46:48 et des écuries de remplacement, si on veut qu'elles viennent,
46:50 il faut absolument baisser les budgets.
46:51 Une petite équipe, une bonne équipe de GP2,
46:53 comment peut-elle grimper en Formule 1
46:55 si en fait elle a des budgets absolument colossaux
46:57 et qu'elle ne peut pas avoir ?
46:58 C'est la part des choses.
46:59 - Si on fait une comparaison avec le foot,
47:00 il y a des petites équipes, des grandes équipes,
47:01 avec des grandes équipes qui gagnent beaucoup plus souvent que les petites,
47:03 et puis il y a des surprises de temps en temps.
47:04 - Oui, c'est vrai, mais on doit arriver à un consensus.
47:05 Et là-dessus, je donnerai la parole à Bernie Eccleston,
47:08 qui est le grand argentier de la Formule 1,
47:10 et qui comprend bien que si on a, je vous l'ai déjà dit,
47:12 Denis Brognard, Lionel Froissart et Jean-Luc Monsey
47:14 sur la première ligne à Monaco,
47:15 il y aura 100 personnes dans les tribunes,
47:17 et s'il y a Brogner, et s'il y a Hicks,
47:19 et s'il y a des non-connus, et je parle d'Hamilton, et je parle de Button, etc.,
47:22 et là, on aura vraiment du monde et des vrais beaux grands prix.
47:25 Et donc, il faut faire attention à ça.
47:26 - Lionel Froissart ?
47:27 - En tant que je pense, ça serait beaucoup plus spectaculaire,
47:28 le départ avec nous qu'avec eux.
47:29 - Ha ha ha !
47:30 - Si ça comme ça, ça s'arrêterait là.
47:31 - Oui.
47:32 - Non, moi, je...
47:33 - Ça serait un peu la tragique comédie, quand même, ce week-end.
47:34 - Oui, complètement.
47:35 - On arrive, on se fait un petit Flavio,
47:36 puis ensuite, on va à l'autobus de Milleveux,
47:37 puis on revient, puis il y a un coup Bernie,
47:38 puis on revient, puis on revient, puis on revient, puis on revient, puis on revient.
48:01 - Il manque quelqu'un, là.
48:30 - Il manque quelqu'un, là.
48:31 - Il manque quelqu'un, là.
48:32 - Il manque quelqu'un, là.
48:33 - Il manque quelqu'un, là.
48:34 - Il manque quelqu'un, là.
48:35 - Il manque quelqu'un, là.
48:36 - Il manque quelqu'un, là.
48:37 - Il manque quelqu'un, là.
48:38 - Il manque quelqu'un, là.
48:39 - Il manque quelqu'un, là.
48:40 - Il manque quelqu'un, là.
48:41 - Il manque quelqu'un, là.
48:42 - Il manque quelqu'un, là.
48:43 - Il manque quelqu'un, là.
48:44 - Il manque quelqu'un, là.
48:45 - Il manque quelqu'un, là.
48:46 - Il manque quelqu'un, là.
48:47 - Il manque quelqu'un, là.
48:48 - Il manque quelqu'un, là.
48:49 - Il manque quelqu'un, là.
48:50 - J'ai une question pour le président de la France.
48:51 - Oui, s'il vous plaît.
48:52 - Je pense que ces équipes vont rester là.
48:53 Je crois que c'est...
48:54 On en parlait pour le Grand Prix de France tout à l'heure.
48:55 C'est une image.
48:56 Renault, Toyota se doivent d'avoir une image
48:57 à travers la Formule 1 qui est très importante.
48:58 C'est le monde entier qui les regarde tous les week-ends.
48:59 C'est un feuilleton qui va de 15 jours en 15 jours,
49:00 qui est regardé par des milliards de gens.
49:01 Se priver de ça, je pense que ce serait une grosse bêtise.
49:02 Et d'ailleurs, Mosserille sait ça.
49:03 Le président Mosserille sait certainement
49:04 parce qu'il est à peu près sûr de son coup.
49:05 On va trouver une solution parce qu'elle est tout à fait logique
49:19 et normale qu'il y ait une solution à ces problèmes,
49:20 tout comme il y a un Grand Prix de France en France.
49:21 - Jacques-Yves, tout va rentrer dans l'ordre, finalement,
49:22 et on va trouver un accord.
49:23 Tout le monde va être content.
49:24 Tout le monde va gagner, finalement.
49:25 Max Rosset ne va pas perdre la face.
49:26 Les patrons des curies non plus.
49:27 - Je n'ai aucune inquiétude à ce sujet.
49:28 Ca va s'arranger.
49:29 - Mais vous êtes un optimiste, dedans.
49:30 - Non, je ne suis pas optimiste.
49:31 Je suis familier de ce bras de fer permanent
49:32 entre les constructeurs et la FIA.
49:33 Ce n'est pas une chose nouvelle.
49:34 C'est un projet qui a commencé à faire marche avant,
49:35 marche arrière.
49:36 Clairement, comme le dit Jean-Louis,
49:37 c'est louable de vouloir faire des coups
49:38 et de revenir à des choses peut-être plus raisonnables.
49:39 Mais la compétition, en toute façon,
49:40 de la Formule 1 doit rester un exercice d'excellence.
49:41 Par contre, ça tombe un peu mal, entre guillemets,
49:42 parce qu'on est dans une crise économique colossale.
49:43 Les grands groupes, aussi grands soient-ils,
49:44 il faut justifier les dépenses qu'on fasse,
49:45 qu'elles soient de 45, de 50, de 60,
49:46 peu importe les chiffres.
49:47 On est habitué à des chiffres,
49:48 à une multitude de zéros en Formule 1.
49:49 Ce n'est pas d'importance.
49:50 La question est de pouvoir présenter un budget
50:04 dans lequel on peut vous dire
50:05 est-ce que vous pouvez gagner la Formule 1 ?
50:06 Ici, il n'y a qu'un vainqueur en Formule 1.
50:07 Il y a 7 constructeurs aussi qui construisent.
50:08 Peu importe les chiffres.
50:09 On ne va pas discuter de ça.
50:10 Il y en a un qui gagne
50:11 et il y a les autres qui sont des perdants.
50:12 Est-ce que dans ce contexte,
50:13 toute cette animation est-elle bénéfique
50:14 pour le sport et la Formule 1 en particulier ?
50:15 J'en suis pas certain.
50:16 Mais de s'arranger, oui,
50:17 c'est une bonne chose.
50:18 Mais de s'arranger, oui,
50:19 ça va s'arranger.
50:20 Bien entendu,
50:21 puisque comme vous venez de dire,
50:22 Mossler a déjà fait marche arrière.
50:23 Effectivement,
50:24 ça vous plairait d'avoir quelqu'un
50:25 qui vérifie vos comptes,
50:26 qui fait votre cahier des charges,
50:27 qui sont vos sponsors.
50:28 Enfin, on est habitués fiscalement.
50:29 Mais c'est exactement ce qui se passe maintenant.
50:30 Il vérifie tout, quoi.
50:31 Le budget nourriture,
50:32 le budget école,
50:33 le budget...
50:34 Le budget cantine ?
50:35 Je trouve que c'est une bonne idée,
50:36 mais je pense qu'elle est absolument impraticable
50:37 comme les écuries à deux vitesses.
50:38 C'est-à-dire qu'on va remplacer comme ça
50:39 par d'autres écuries demain.
50:40 Les gens en Formule 1,
50:41 moi, j'y crois moyennement.
50:42 Oui, il en faut d'autres.
50:43 C'est clair que la vie continue.
50:44 On n'est pas là pour toujours.
50:45 Il y aura d'autres constructeurs.
50:46 Mais tout ça me semble très utopique,
50:47 mais je suis sûr d'une chose,
50:48 ça va s'arranger.
50:49 - Ça va s'arranger.
50:50 Allez, on va terminer ce Autocritique exceptionnel
50:51 depuis Monaco
50:52 avec nos invités.
50:53 Le traditionnel concours de pronostics.
50:54 On est à 15 jours du Grand Prix de Turquie
50:55 sur un circuit qui n'a rien à voir
50:56 avec celui construit ici
50:57 dans les ruelles de la Principauté.
50:58 C'est un circuit qui aime les pilotes,
50:59 un circuit qui aime les pilotes
51:00 et qui est un circuit
51:01 qui est un circuit
51:02 qui aime les pilotes.
51:24 - J'espère qu'on ne sera pas trop loin.
51:25 - Et vous dans les points ?
51:26 - J'espère bien.
51:27 - Allez, on le souhaite de tout coeur.
51:28 Jacky X.
51:29 - Je n'ai jamais fait de pronostics.
51:30 - Ah non, c'est vrai.
51:31 C'est vrai.
51:32 Historiquement parlant,
51:33 il n'en a jamais fait.
51:34 Je suis témoin.
51:35 - On n'arrivera pas à le convaincre.
51:36 - Non, je ne crois pas.
51:37 - Le mec refuse de faire des pronostics.
51:38 - C'est la fin de notre critique.
51:39 Hamilton au volant de la Macaroni.
51:40 C'est François Seller,
51:41 notre réacteur sur le podium
51:42 en tout cas pour gagner la course
51:43 en Turquie
51:44 parce qu'il adore ce circuit,
51:45 Hamilton,
51:46 et que sa voiture marchait
51:47 comme l'a dit tout à l'heure
51:48 Nico Rosberg,
51:49 très très bien ici.
51:50 Elle a fait de l'effort au progrès.
51:51 On n'a pas pu le voir
51:52 mais la voiture est beaucoup plus compétitive
51:53 que l'on pense.
51:54 - Lionel Froissart.
51:55 - Je suis assez mauvais en pronostics.
51:56 Je vais suivre les conseils d'un connaisseur
51:57 donc je suis comme Sébastien.
51:58 Je vote Sébastien Vettel
51:59 à condition que Red Bull
52:00 s'en sorte avec son double diffuseur
52:01 dont on n'a pas vu grand-chose ici.
52:02 - Je vote Vettel pour la quatrième fois d'affilée.
52:03 Je espère pouvoir gagner.
52:04 - Un moment ou un autre,
52:05 il va falloir un petit sport.
52:06 - Je rends hommage à Franck Montagny.
52:07 Dans le précédent numéro de notre critique,
52:08 il nous a dit
52:09 "je trouve Vettel très énervé,
52:10 il peut aller dans le rail".
52:11 - C'est ce qui s'est produit.
52:12 - Je lui rends hommage.
52:13 - Putain Montagny ce boss.
52:14 Cette prédiction quoi.
52:15 - On a déjà gagné 5 fois sur 6,
52:16 on ne prend pas de risque.
52:17 - Mais non c'est ça.
52:18 Mais on souhaite en tout cas
52:19 pour le suspense que Betton
52:20 et que les bronze puissent connaître
52:21 quelques petites difficultés
52:22 afin que le championnat
52:23 soit relancé.
52:24 Il me reste à vous remercier
52:25 Sébastien Bourdet
52:26 d'être venu comme ça
52:27 juste après ce Grand Prix.
52:28 Félicitations pour ce point pris
52:29 et cette belle 8ème place
52:30 après 14ème chrono en qualif.
52:31 Plein de belles choses en Turquie
52:32 dans 15 jours
52:33 avec une voiture
52:34 de plus en plus performante.
52:35 - On va pour ça alors.
52:36 - Jacques Higgs,
52:37 depuis le temps que je rêvais
52:38 de vous avoir dans l'autocritique,
52:39 je suis très très content
52:40 d'avoir pu vous accueillir
52:41 ici à Monaco.
52:42 - Oui je me suis fait un peu attendre,
52:43 c'est vrai.
52:44 Mais entre Paris et Bruxelles
52:45 et Bruxelles,
52:46 Monaco c'est triangle là
52:47 et il faut faire des voyages
52:48 et votre émission du lundi
52:49 n'est pas toujours facile.
52:50 - Et je sais en plus
52:51 que vous êtes très pris
52:52 puisque vous avez une autre passion
52:54 avec vos enfants,
52:55 c'est le cheval.
52:56 - Oui c'est ça
52:57 et surtout d'avoir...
52:58 En plus merci d'avoir changé
52:59 votre émission dimanche
53:00 pour me faire plaisir,
53:01 vraiment.
53:02 L'instrument me plaît beaucoup.
53:03 - Merci Jacquy.
53:04 Jacques Lafitte,
53:05 merci infiniment.
53:06 Lionel Froissart
53:07 et Jean-Louis Monsey.
53:08 On vous retrouve
53:09 en compagnie de Cédric Boisard
53:10 dans 15 jours.
53:11 On sera en studio à Paris
53:12 pour disséquer le Grand Prix
53:13 d'Istanbul en Turquie.
53:14 On devrait encore
53:15 assister à une course passionnante
53:16 et je voudrais pour conclure
53:17 remercier toutes les équipes
53:18 techniques qui ont travaillé
53:19 avec nous.
53:20 Notre Baron François Selyer,
53:21 rédacteur en chef,
53:23 qui a mis au point
53:24 toute cette organisation ici.
53:25 Remercier aussi
53:26 tous les caméramans,
53:27 les preneurs de soins,
53:28 enfin ceux qui ont
53:29 beaucoup beaucoup travaillé
53:30 tout au long de cette journée.
53:31 Et puis...
53:32 - Qu'ils arrêtent d'offrir
53:33 du champagne et des vitres VIP
53:34 qui viennent juste pour me montrer.
53:35 - ...et de la télévision
53:36 et de l'orange.
53:37 - Comment tu veux être sérieux
53:38 de passer ta...
53:39 Ouais, non mais c'est clair.
53:40 Je suis d'accord.
53:41 - ...Mantec
53:42 et puis j'oubliais personnelle
53:43 et Stéphane Bouclier,
53:44 notre réalisateur.
53:45 Voilà, c'est la fin
53:46 de ce autocritique exceptionnel.
53:47 - Au-dessus du Grand Prix de Monaco,
53:48 rendez-vous dans 15 jours
53:49 sur Eurosport
53:50 pour disséquer
53:51 le Grand Prix d'Istanbul en Turquie.
53:52 Salut, très belle fin de soirée
53:53 sur Eurosport.
53:54 - Au revoir à tous.
53:55 - Au revoir à tous.
54:08 - Au revoir à tous.
54:31 Ah oui, ok.