• l’année dernière
En 2022, l’administration pénitentiaire avait constaté 68 survols de drones au-dessus de ses prisons, dont 29 avaient servi à livrer des objets illicites, mais depuis le début de l’année, ces survols et livraisons se sont très fortement multipliés. Inquiets, les dirigeants de plusieurs prisons ont opté pour un système de brouilleur, mais les livraisons sont toujours nombreuses.

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Transcription
00:00 C'est la bête noire des services de sécurité, le drone.
00:04 L'an dernier, l'administration pénitentiaire a constaté 68 survols de ses prisons,
00:09 dont 29 qui ont servi à livrer des objets illicites à des détenus.
00:13 Un chiffre en nette augmentation par rapport aux années précédentes
00:16 et qui risque d'augmenter en 2023.
00:18 À Perpignan, c'est toutes les nuits, pratiquement, que l'on a des livraisons par drone.
00:24 Malheureusement, comme ils viennent livrer entre 3 et 4 heures du matin,
00:28 il y a des livraisons qui passent inaperçues.
00:32 On récupère généralement des portables, des produits stupéfiants,
00:37 après ça passe des clés Amazon, des écouteurs.
00:41 La crainte c'est évidemment les armes et les explosifs surtout.
00:44 42 prisons possèdent un dispositif anti-drone en France,
00:47 mais ça c'est suffisant pour stopper ce phénomène de livraison.
00:51 Les dispositifs tels qu'on les connaît aujourd'hui sont efficaces,
00:53 donc suffisants dans leur efficacité,
00:55 mais très largement insuffisants sur leur déploiement,
00:59 puisque c'est l'ensemble des établissements du parc pénitentiaire
01:01 qui devraient être dotés de dispositifs anti-drone.
01:04 Les sommes allouées dans le budget 2023 pour la sécurité
01:07 et en particulier l'autorité drone,
01:09 je dirais 3,2 millions d'euros, c'est très largement insuffisant.
01:12 Le survol d'une zone interdite est un délit puni de 6 mois d'emprisonnement
01:16 et de 15 000 euros d'amende.
01:17 [Musique]
01:20 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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