• l’année dernière
Le drone serait en passe de supplanter les traditionnelles livraisons manuelles par projection, à destination des détenus, du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier. Depuis plusieurs mois, ils survolent la prison et larguent des colis. 

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Transcription
00:00 Au-dessus des murs d'enceinte de ce centre pénitentiaire,
00:03 ces derniers mois, les gardiens traquent les objets volants.
00:06 Voici quelques-uns des nombreux drones qu'ils ont saisi,
00:10 tous utilisés pour livrer du matériel à l'intérieur de la prison.
00:15 Ce moyen de livraison est apparu fin 2022, début 2023.
00:18 Il s'est rapidement généralisé en quelques mois
00:21 à tous les établissements pénitentiaires,
00:23 permettant de faire entrer derrière les barreaux tout ce qui est interdit.
00:26 Pour être livré dans les airs, les produits doivent rester légers.
00:30 Stupéfiants, téléphones portables avec chargeurs,
00:33 cigarettes ou même morceaux de viande.
00:35 Selon la police, une livraison de ce type coûte environ 500 euros.
00:40 Elles sont plus précises que les traditionnels lancis
00:43 au-dessus des murs de la prison
00:45 et moins risquées que les échanges via le parloir.
00:48 Résultat, leur nombre a explosé.
00:50 On a des relevés où on sait qu'il y en a même des fois plusieurs par jour.
00:55 On sait aussi qu'on ne voit pas tout,
00:57 parce qu'il y a notamment des livraisons de nuit
00:59 où les petites lumières qui apparaissent sur les drones
01:01 sont camouflées par des scotches noirs.
01:03 Donc des fois on les entend mais on ne les voit pas.
01:06 Pour contrer cette nouvelle pratique,
01:08 un dispositif de broyage est en cours de déploiement.
01:11 Une nouvelle technologie permettant de créer un dôme virtuel
01:14 infranchissable par les appareils électroniques
01:17 pourrait également être utilisée.

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