Le journaliste et écrivain, Frédéric Ploquin, dans Soir Info, au sujet de la situation tendue autour des policiers : «L'animosité des policiers est d'abord vis-à-vis de la justice [...] Il y a une petite partie minoritaire de la classe politique qui inonde les réseaux sociaux en véhiculant une détestation quotidienne de la police».
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00:00 L'animosité des policiers, elle est d'abord vis-à-vis de la justice,
00:04 parce qu'il y a une vraie incompréhension.
00:06 Il y a encore eu des faits, là, on ne va pas rentrer dans les détails de l'histoire,
00:09 mais à Lyon, hier, où il y a un policier municipal qui a été traîné sur la route
00:16 par une personne qui a commis un refus d'obtempérer,
00:18 et cette personne s'est retrouvée remise en liberté.
00:20 C'est ce genre de petits événements, alors qu'à côté, le policier, lui, est en prison.
00:24 C'est ce genre d'événements cumulés, comme ça, qui font…
00:28 On additionne ces petits cailloux qui font qu'il y a une vraie différence
00:35 vis-à-vis de la justice et vis-à-vis des politiques,
00:38 parce qu'il faut aussi rappeler qu'il y a une petite partie minoritaire de la classe politique
00:42 qui inonde les réseaux sociaux sur lesquels sont connectés les policiers,
00:46 en véhiculant une détestation quotidienne bien entretenue et pas étayée du tout de la police.
00:53 Alors, la majorité silencieuse, les policiers savent qu'une majorité des Français les soutient,
00:59 mais cette majorité, elle est silencieuse et ne la voit pas, elle s'exprime très peu, en fait,
01:04 alors qu'à côté de ça, vous avez les antiflics qui trustent les réseaux sociaux
01:09 et qui, eux, sont hyper extrêmement présents.
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