L’entreprise Zoom et la communication des clubs de foot font la Une du 09/08/2023

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Lionel Gougelot et Dimitri Vernet reviennent sur la Une des journaux de ce matin.
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00:00 Bon début de journée à l'écoute d'Europe 1, il est 7h15, la une de vos journaux, ce mercredi 9 août, c'est votre revue de presse Lionel.

00:07 Avec un visage et un mystère à la une du Parisien ce matin. Le visage c'est celui du petit Emile et le mystère c'est bien sûr celui qui entoure sa disparition il y a tout juste un mois, le 8 juillet dernier, un mois de recherche et malgré un important dispositif et bien toujours aucune piste n'est privilégiée précise ce matin le Parisien.

00:29 Sur la question de la fin de vie, l'exécutif serait favorable à la piste du suicide assistée, c'est la une du Figaro ce matin, une méthode qui ne convainc toutefois ni les soignants ni les militants de l'aide active à mourir.

00:42 Un texte de loi pourrait être proposé fin septembre à Emmanuel Macron qui cherche toujours un modèle français sur cette question de la fin de vie.

00:49 En période de sécheresse et de raréfaction de l'eau, Libération pose ce matin la question de la pertinence des piscines privées. Piscines privées éclapoussées par la pénurie de l'eau, écrit le quotidien, qui s'interroge dans le même temps sur l'augmentation du nombre de bassins dans les jardins français.

01:06 Enfin, cette jolie photo à la une de l'équipe ce matin, Kadhi Diatou, Diani et Kenza Dali, deux joueuses de l'équipe de France de foot en suspension dans l'air pour célébrer l'un des quatre buts marqués par les Bleus contre le Maroc hier.

01:20 Ça plane pour elles, titre le quotidien sportif, en étroitant bien sûr le choc contre l'Australie.

01:26 Qu'est-ce que vous avez repéré, vous de votre côté, mon cher Dimitri Vernet dans la presse de ce jour ?

01:30 Eh bien, un article dans Le Parisien qui, pour être honnête, cher auditeur, nous a bien fait sourire ce matin dans la rédaction.

01:35 Vous allez voir que le proverbe "l'arroseur arrosé" prend tout son sens. Direction les États-Unis, dans une entreprise, il faut le dire, mondialement connue depuis 2020.

01:44 Je vous parle là de l'entreprise Zoom. Vous savez, c'est cette société de communication vidéo qui a permis la démocratisation du télétravail pendant la pandémie de Covid-19.

01:53 Alors, c'est une boîte de 8400 salariés où, logiquement, le télétravail hierroie. Pour vous donner quelques chiffres, seulement 1% des employés de cette entreprise sont régulièrement présents au bureau.

02:05 C'est dire un chiffre qui ne convient pas vraiment à la direction de l'entreprise Zoom, seule dans leur grand building en Californie.

02:12 Direction qui a donc décidé, écoutez bien, de faire revenir ses salariés en présentiel au moins deux fois par semaine.

02:19 - Tout présentiel chez Zoom. - C'est ça. La direction a justifié cette décision expliquant qu'elle pensait qu'une approche hybride, structurée, mixant flex office et télétravail était la plus efficace pour travailler.

02:30 Alors, Zoom n'est pas la seule entreprise américaine à avoir pris ces mesures. Google ou encore Amazon ont appliqué cette nouvelle politique.

02:37 Cependant, ça reste un comble pour cette boîte qui a démocratisé le télétravail et ses salariés qui ont inventé un modèle qu'ils vont donc devoir en partie délaisser pour retrouver leurs collègues et sûrement leur tasse de café laissée sur leur bureau en 2020.

02:49 *Musique*

02:54 Télétravail, même l'entreprise de visio Zoom, demande à ses salariés de revenir en présentiel. C'est un article assez cocasse à retrouver dans le Parisien ce matin.

03:01 Ainsi va la vie du monde de l'entreprise. Bientôt sur le terrain pour les footballeurs de Ligue 1, bientôt sur le retour, on vous parle de cela depuis le début de la semaine, et bientôt le retour aussi devant les caméras de télé ou les murs de radio.

03:16 Et c'est pour ça que nous détaille le Figaro ce matin que depuis quelques années, les clubs de foot investissent dans des formations de médiatraining, des cours de communication qui visent à préparer les joueurs aux interviews, aux conférences de presse et aux réseaux sociaux.

03:30 C'est d'autant plus important, explique une spécialiste dans l'article, spécialiste en communication, qu'aujourd'hui tout est disséqué, notamment sur les réseaux sociaux.

03:36 Par exemple, le défenseur Lucas Hernandez qui avait passé crier son amour pour l'Olympique de Marseille et qui a reçu un accueil hostile des supporters parisiens lors de sa signature au Paris Saint-Germain.

03:47 Parler dans un micro ou en public, ça peut être un exercice stressant. Alors ça s'apprend. Éviter de cracher son venin sur une erreur d'habitrage par exemple.

03:54 Il faut expliquer aux jeunes joueurs que ces prises de parole sont aussi un moyen de passer un message positif, contribuer à mettre en place les conditions de la réussite de l'équipe, explique un responsable de l'Aïs Monaco.

04:04 Autre exemple, à Montpellier, on simule des conférences de presse dans un contexte particulier comme une série de défaites, ou encore un derby à venir, faut pas dire n'importe quoi.

04:13 À Clermont par exemple, on fait des exercices, on leur tombe dessus par surprise avec une caméra sur le parking du stade quand ils arrivent en voiture pour les déstabiliser au maximum et qu'ils mettent en pratique tout ce qu'ils ont appris durant ces séances de médiatraining.

04:23 On sent en fait dans l'article du Figaro que les clubs encadrent maintenant de plus en plus la communication de leurs joueurs.

04:29 Il y a des briefings pour les interviews en zone mixte d'après match, briefing sur les questions piège par exemple sur la question des maillots arc-en-ciel, vous savez dans le cadre de la lutte contre l'homophobie, éviter qu'il y ait des dérapages.

04:40 Et bien résultat le plus souvent c'est que les journalistes obtiennent des réponses tièdes, il faut dire, confesse une consultante, qu'on leur donne pas mal d'astuces, des petites phrases qui ont le don d'énerver les journalistes.

04:51 Peut-être du genre "l'important c'est les trois points" ou on prend les matchs les uns après les autres.

04:56 Article très amusant à lire ce matin donc dans le Figaro.