Le délégué interrégional Hauts-de-France FO justice, Maxime Albertier, réagit à propos des tirs de mortiers dont les prisons sont les cibles, notamment celle de Beauvais : «On ne peut pas parler de phénomène nouveau. Depuis deux ans, c'est quelque chose qui a tendance à se développer et s'amplifier» dans #LaParoleAuxFrançais.
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00:00 Il y a une époque où on cherchait à s'évader de prison,
00:02 aujourd'hui on cherche à mettre des choses en prison,
00:05 à livrer des objets, de la drogue, des téléphones portables.
00:08 Maxime Albertier, c'est nouveau comme phénomène,
00:12 ce phénomène des mortiers d'artifice,
00:15 le fait de chercher à détourner l'attention des vigiles
00:21 pour agir de cette façon-là ?
00:23 Non, on ne peut pas parler de phénomène nouveau.
00:26 Je dirais que depuis deux ans à peu près,
00:28 c'est quelque chose qui a tendance à se développer, s'amplifier,
00:33 parallèlement aux livraisons de drones d'ailleurs,
00:35 qui sont le deuxième moyen le plus utilisé justement
00:41 pour projeter à l'intérieur des murs
00:42 ou pour livrer à ce que vous avez numéré tout à l'heure,
00:44 que ce soit de la drogue, de la nourriture, de l'outillage,
00:49 tout et n'importe quoi.
00:50 [Musique]
00:54 [SILENCE]