La première de Jean-Marc Furlan sur le banc du SM Caen à D'Ornano

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Oui, il y en a un mouvement parce que tu te rends compte que la Ligue 2 maintenant c'est
00:06 une Ligue 1 vice.
00:07 Tu as 5 équipes qui ne sont pas allées en Ligue 1 et tous les autres ont fréquenté
00:14 la Ligue 1.
00:15 Et toutes les équipes veulent aller en Ligue 1.
00:18 Et donc ça va être un combat terrible toute la saison.
00:22 Comment on peut être régulier ? Comment on peut monter en puissance au fur et à mesure
00:28 de la saison ? C'est ce qui est très important.
00:32 Mais moi je suis déjà venu jouer ici plusieurs fois.
00:35 Même en Ligue 1.
00:36 Tu gagnais ici ? Bien sûr que je gagnais.
00:37 On va vérifier.
00:38 Oui tu as raison, tu peux vérifier.
00:39 Parce qu'il y a des fois non.
00:40 Mais qu'est-ce que tu veux dire Antoine ? Moi je te dis oui je gagnais, point final.
00:54 Non parce qu'il y a des fois quand il y a un Sionia avec Patrice Garane en Ligue 1,
01:01 non pas vraiment.
01:02 Est-ce que vous l'avez perçu cet engouement ? Est-ce qu'il y a beaucoup de supporters
01:08 qui sont venus vers vous depuis votre arrivée ici ? Qu'est-ce que vous ressentez ?
01:13 Très sincèrement ce que je vais ressentir c'est quand on va le vivre dans l'engouement.
01:20 Ce qu'il y a de vrai c'est que ici, ce que me disaient les dirigeants, ils me disaient
01:27 qu'il y avait toujours 14, 13, 14, 15 000 personnes parce que les gens aiment le football.
01:32 Et ils adorent ça.
01:33 Et donc c'est quand même quelque part très très agréable.
01:39 Voilà maintenant il faut satisfaire les gens.
01:42 Il faut les satisfaire à la fois sur le plan du football et sur le plan de la cohésion collective.
01:51 Il faut les satisfaire pour...
01:55 Même des fois si tu peux perdre, tu peux perdre.
01:58 Mais si tu es capable effectivement de faire des grands matchs et de séduire la population,
02:05 alors, et le peuple et les supporters, alors tu te rends compte qu'il y a une identité qui se crée.
02:12 Et ce qui est très très important au football c'est comment tu peux créer une identité
02:17 où que les gens adhèrent à leur équipe.
02:20 Et même si des fois tu es dans le dur.
02:23 Il y a une attente aussi Jean-Marc, qu'est-ce qu'il faut dire ?
02:26 Parce que les gens ils ont vu le club faire 5ème la saison dernière,
02:29 ils ont vu le record man des montées arriver, c'est ouf,
02:32 ils ont vu ton début de championnat la semaine dernière.
02:35 Ah, est-ce que vous sentez une forme de pression aussi avant ce premier rendez-vous à temps ?
02:39 Ah non mais très sincèrement, quand tu es coach, tu as toujours une pression.
02:46 Parce qu'en fait, tu te rends compte que les supporters, le peuple et les gens te disent
02:51 "il faut aller en Ligue 1 pour la poule finale".
02:53 Et tu te rends compte qu'il y a 14 ou 15 clubs qui se disent "voilà, nous on veut aller en Ligue 1".
02:58 Et donc c'est vrai que lorsque tu es entraîneur, tu as une pression sur les épaules très très importante.
03:05 Voilà, parce que tout le monde veut aller en Ligue 1.
03:08 Même si la Ligue 1, tu te rends compte que maintenant,
03:12 c'est pas comme quand moi je jouais au 20ème siècle,
03:14 il y avait PSG, des fois Marseille qui était dans les 16ème, 17ème, 18ème.
03:19 Tandis que maintenant tu te rends compte que la Ligue 1, il y a deux phases.
03:24 Il y a une phase de 10 équipes qui sont devant,
03:26 et puis après tu as les autres qui jouent le maintien.
03:29 Donc comment tu es capable de vivre cette Ligue 1 ?
03:34 Tu vois ce que je veux dire.
03:35 Mais très sincèrement, par rapport à ça,
03:40 oui, tu as toujours une pression très très importante sur le dos lorsque tu es coach.
03:48 Oui, bien sûr, effectivement.
03:49 Surtout que la précarité à l'heure actuelle, elle est très importante pour les entraîneurs.
03:54 - Le responsable du...

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