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00:00 Bonjour à tous, merci d'être avec nous sur LCI, bienvenue si vous nous rejoignez.
00:04 Il est presque 9h et c'est l'heure du temps de l'info, bien sûr, avec la lune de votre émission aujourd'hui.
00:10 Mais on commence donc cette émission avec l'épineuse question nigérienne, épineuse pour l'Afrique bien sûr,
00:18 mais aussi pour la France, alors qu'une intervention armée se prépare.
00:21 On évoque tout cela avec nos invités, tout d'abord Niagale Bagayoko, bonjour à vous.
00:26 Ces précisions en direct depuis Niamey.
00:30 Situation encore un peu confuse, donc on le disait, également quant au rôle de la France dans cette éventuelle intervention armée que mènerait la CDAO.
00:40 Bastien Angers, quelles sont les dernières informations dont vous disposez sur une éventuelle participation des forces armées françaises,
00:47 qui rappelons-le, sont présentes sur place ?
00:48 Vous disiez à l'instant, ce qui ressort actuellement des discussions qui ont lieu à l'Élysée autour d'Emmanuel Macron,
00:54 c'est que si la CDAO en parlait à l'instant des difficultés que représenterait une intervention dans Niamey,
01:01 parce que c'est aussi ça qui se dessine bien sûr, qu'est-ce qu'ils en pensent justement les Nigériens ?
01:05 On va entendre ces réactions qui ont été recueillies sur place.
01:08 En direct avec nous sur cette question nigérienne, et vous restez avec nous Général d'ailleurs,
01:14 puisqu'on en vient maintenant à l'actualité ukrainienne à 9h31 sur LCI,
01:18 le désarroi des Ukrainiens alors qu'on est entré dans le troisième mois de la contre-offensive.
01:24 Ils ont le courage, l'envie de défendre leur patrie, mais la situation sur le front est très complexe,
01:30 et face à eux, l'armée russe tient le choc.
01:32 Regardez ce que dit cette jeune médecin de guerre de 29 ans, qui est en première ligne pour traiter les blessés.
01:38 "Tous les jours, nous avançons sur la ligne de front."
01:40 Ça, c'est pour l'optimisme, mais il semblerait que les Russes aient des ressources illimitées.
01:45 Ça, c'est pour le constat que font désormais ces Ukrainiens tous les jours sur le terrain.
01:50 Des ressources qui permettent aux Russes de faire ce que personne peut-être n'avait envisagé dans cette contre-offensive,
01:56 de faire des gains territoriaux au nord-est, dans la région de Koupiansk,
02:01 où c'est le scénario catastrophe qui se dessine désormais pour les Ukrainiens.
02:05 On fait le point avec Anthony Ferry.
02:07 Effectivement, une intervention très complète du problème aujourd'hui que rencontrent les Ukrainiens sur le terrain,
02:14 mais on va revenir sur ce principal point d'achoppement aujourd'hui pour eux,
02:18 qui est de devoir concentrer des forces près de Koupiansk, dans le nord-est du pays,
02:22 des forces qu'ils préfèreraient, bien sûr, laisser sur les points de contre-offensive plus au sud,
02:28 et notamment, même encore à l'est, à Barkhmout.
02:31 Regardez ce que dit Anna Maliar, la vice-ministre de la Défense de l'Ukraine.
02:35 "Ils avancent vers Barkhmout, les Ukrainiens.
02:38 Nous avons presque toutes les clés pour reprendre la ville, et les Russes semblent piégés,
02:42 mais voilà, pour éloigner un peu nos forces, justement, les Russes ont lancé des attaques dans d'autres directions,
02:47 celles qu'on vient d'évoquer dans le nord-est."
02:50 C'était ça, la stratégie russe qui est à l'œuvre, Adrien Nanjon,
02:54 et c'est ça qui va conduire peut-être à un arrêt, temporaire en tout cas,
02:59 des capacités de contre-offensive des Ukrainiens,
03:02 où ils ont encore les moyens de continuer à se battre ailleurs.
03:04 - Non, les Ukrainiens ont... - Le cap, c'est quoi ?
03:05 C'est un budget qui est sans doute sans commune mesure avec ce que d'autres pays peuvent mettre sur la table.
03:11 Alors la Chine, on ne sait pas, mais regardez ce comparatif avec les États-Unis, déjà.
03:15 Vous allez voir que le chiffre en dit long, 5 milliards de dollars pour le programme spatial de la Russie,
03:20 contre 60 milliards de dollars par an pour les États-Unis.
03:23 Alors si on est dans une course à l'espace, là, très clairement, les États-Unis sont largement devant.
03:28 On parle d'autres facteurs aussi.
03:30 Bien sûr, cet isolement international, aujourd'hui, c'était un projet international
03:35 qui était mené pour les Russes avec cette sonde Luna 25.
03:38 Ils l'ont fini seuls après l'invasion de la Russie, puis la corruption aussi.