Le médecin agressé à Nice : «Je trouve que c'est presque justifier la violence que de ne pas prendre des dispositions immédiates»

  • l’année dernière
Le médecin agressé à Nice, Jean-Yves Ollivier, a réagi à la décision de justice de remettre en liberté son agresseur présumé en attendant son procès : «Je trouve que c'est presque justifier la violence que de ne pas prendre des dispositions immédiates». 

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Transcript
00:00 C'est une personne extrêmement dangereuse.
00:01 Je ne comprends pas qu'il soit encore en liberté.
00:03 Sur le plan des principes, je trouve que c'est quand même
00:06 presque justifier la violence, en tout cas la banaliser,
00:09 que de ne pas prendre des dispositions immédiates.
00:12 -Oui, parce que vous venez de nous dire "il a failli me tuer".
00:15 Est-ce que vous pourriez nous raconter peut-être
00:18 le déroulé des faits, bien évidemment,
00:20 si ce n'est pas trop douloureux pour vous ?
00:23 -Quand je lui ai tendu le document
00:25 qu'il devait signer comme quoi j'avais bien examiné,
00:28 il a immédiatement envoyé un coup de poing très violent au visage
00:32 et comme je me suis enfui, il m'a couru après dans la rue
00:36 et il a continué à s'acharner sur moi
00:39 d'une façon... C'est un véritable acharnement.
00:41 Heureusement, il y a un passant qui s'est interposé,
00:44 sinon je ne serais peut-être pas en vie,
00:46 d'autant plus que je prends des traitements anticoagulants.
00:49 Donc, si j'avais un choc violent à la tête
00:51 et une hémorragie cérébrale, j'étais mort.
00:54 (Générique)
00:56 ---
00:58 [SILENCE]

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