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Le politologue, Jean Messiha, réagit sur le non-lieu des gendarmes, suite à la mort d'Adama Traoré : «Il faut se féliciter de cette décision de justice qui, pour une fois, va dans le bon sens».

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Transcription
00:00 appel donc du clan Traoré, Jean Messia, c'est cette affaire qui a fait naître ce fameux
00:04 clan avec comme combat la question de ce qu'il nomme les violences policières.
00:08 Des gendarmes traînés dans la boue pendant plusieurs années et la justice qui leur donne
00:13 raison aujourd'hui avec des expertises à la clé.
00:15 Vous savez, tout ce qui est la France a besoin de symboles forts.
00:20 Je pense que la mystification gigantesque autour du meurtre, en tout cas de la mort
00:27 d'Adama Traoré, sert si vous voulez la cause qui entend démontrer que la France est un
00:33 pays raciste, qu'il y a des violences policières systémiques.
00:37 Accessoirement, c'est aussi un gigantesque business puisque derrière ça permet aussi
00:43 à tout un clan de vivre de la vente de t-shirts, etc.
00:45 Donc c'est à la fois un combat politique, c'est plus du tout juridique, c'est un combat
00:50 politique et c'est un combat aussi pour l'argent.
00:53 Donc il faut se féliciter de cette décision de justice qui, pour une fois, va dans le
00:58 bon sens mais risque de ne pas mettre fin à ce mythe puisque la famille, évidemment,
01:04 a décidé de porter plainte pour continuer à laisser ce symbole, comment dirais-je,
01:11 rassemblé, agrégé autour de lui tout ce qui est la France.
01:16 Voilà.
01:16 [Musique]
01:19 [SILENCE]

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