Le replay de la 2e étape - Cyclisme - Tour de Burgos

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Retrouvez le replay de la 2e étape de la Vuelta Burgos du 16/08/2023.

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Sports
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00:00:00 (Générique)
00:00:28 (Musique)
00:00:33 Bonjour à toutes et à tous, ravis de vous retrouver pour la suite,
00:00:37 la deuxième journée de ce 45e Tour de Burgos,
00:00:41 après une première étape dédiée aux sprinters
00:00:44 et la victoire de Juan Sebastián Molano dans les rues de Burgos
00:00:47 place à un contrôle à montre par équipe.
00:00:50 Aujourd'hui, vous le voyez sur ces images,
00:00:52 en pleine reconnaissance des trois derniers kilomètres,
00:00:54 un contrôle à montre par équipe qui s'achèvera par une petite difficulté.
00:00:57 On montra à Posade et la salle pour la ligne d'arrivée.
00:01:01 Toujours à mes côtés, Johan Effredo. Bonjour Johan.
00:01:04 Salut Théo, bonjour à tous.
00:01:06 Johan, très clairement, c'est un premier rendez-vous important de ce Tour de Burgos,
00:01:11 même si, je l'ai dit, ce contrôle à montre par équipe ne fait que entre guillemets 13 kilomètres,
00:01:16 mais on n'a pas eu d'écart à l'issue de la première journée qui s'est achevée par un sprint massif.
00:01:21 On attend donc les premiers petits écarts chronométriques entre les leaders de ce Tour de Burgos.
00:01:27 Oui, d'autant plus que c'est un exercice quand même très particulier,
00:01:31 le contrôle à montre par équipe.
00:01:32 On voit qu'il y a des équipes qui ont des gros rouleurs, des grosses individualités.
00:01:38 Aujourd'hui, ce qui va faire la force de certaines équipes,
00:01:42 c'est cette capacité à rouler de manière homogène,
00:01:44 de garder le maximum de coureurs ensemble.
00:01:47 On est sur un contrôle à montre par équipe, il n'y en a pas beaucoup.
00:01:49 Il y en a eu un cette année, notamment à Paris-Nice,
00:01:52 remporté par la Jumbo-Visma de Jonas Vingegaard.
00:01:57 Il y a des équipes qui ont plus l'habitude de le faire.
00:02:01 C'est un exercice très particulier.
00:02:03 Certaines équipes s'entraînent l'hiver pour ce genre d'exercice.
00:02:06 Aujourd'hui, on va avoir un oeil très attentif sur la formation Jumbo-Visma, celle de Primoz Roglic.
00:02:12 Puis, il y aura un contrôle à montre par équipe en guise d'ouverture de la Vuelta
00:02:18 et la Vuelta, c'est du 26 au 17 septembre.
00:02:22 Il y aura un contrôle à montre par équipe, justement,
00:02:25 en guise d'ouverture entre Barcelone et Barcelone.
00:02:27 C'est un exercice qui va être intéressant pour cette formation Nair l'an dernier.
00:02:31 On va prendre des repères dans cette équipe Jumbo-Visma.
00:02:35 C'est seulement le cinquième chrono par équipe dans l'histoire du Tour de Burgos.
00:02:39 Le dernier était en 2016 et c'est l'équipe Astana, menée par l'italien, le grimpeur,
00:02:44 Michel Escarponi, décédé depuis, malheureusement,
00:02:48 qui s'était imposé dans les rues de Burgos, qui était l'arrivée de la première étape.
00:02:53 On revoit justement les meilleurs moments de cette première journée
00:02:56 avec une tentative de bordure à un peu plus de 50 km, initiée par l'équipe Karm Farma.
00:03:03 C'est un mouvement assez étonnant puisque c'est une équipe continentale espagnole
00:03:07 qui a voulu...
00:03:11 Rapidement, Johan, les équipiers de Primoz Roglic se sont portés en tête de peloton
00:03:16 pour un peu museler cette tentative.
00:03:19 Oui, on savait très bien qu'il y avait un double intérêt pour cette formation E-Team Emirates.
00:03:23 Celle, bien évidemment, de figurer au classement général avec Adam Yates, leur leader,
00:03:29 mais aussi avec le meilleur sprinter de ce peloton.
00:03:32 Ils n'étaient pas beaucoup au départ, ils étaient 105 coureurs au départ.
00:03:36 Il y avait un sprinter qui faisait office d'épouvantail,
00:03:40 et c'était Juan Sebastián Molano, le sprinter maison de la formation E-Team Emirates.
00:03:44 Et tout de suite, on s'est mis au travail et on a rapidement condamné cette échappée.
00:03:50 On a eu un sprint dans l'unique difficulté du jour
00:03:55 qui a été remporté par le coureur de la formation, Euskathel Euskadi.
00:03:59 Et derrière, on s'est dirigé tout droit vers les trains des sprinters.
00:04:04 Et c'est cette équipe E-Team Emirates qui a contrôlé toute la journée et elle a bien fait.
00:04:08 Une difficulté répertoriée au classement de la montagne hier,
00:04:15 une difficulté en troisième catégorie qui était à un peu plus de 20 km de l'arrivée.
00:04:20 Et c'est au cours de la formation Euskathel, Berhaza Tegui qui est passé en tête
00:04:24 et qui portera aujourd'hui le maillot de meilleur grimpeur, Mattia Baiss, l'Italien de la formation.
00:04:30 Il est resté le plus loin dans cette échappée avant de se faire reprendre à 12 km de l'arrivée.
00:04:35 Et après ce rond-point, un des favoris sur le papier pour le général,
00:04:39 mais qui ne l'est plus forcément désormais, c'est Lener Kamna.
00:04:42 Voici l'Allemand de la formation, Borens Breu, qui a tenté sa chance dans les derniers kilomètres en partant seul.
00:04:48 Alors qu'il y a eu une petite chute qui a impliqué justement Gabaddy.
00:04:54 Et un autre pensionnaire de l'échappée matinale, Procémaria Garcia de la formation Electro Hipper,
00:05:00 qui sont tombés finalement. Kamna a été repris dans les cinq derniers kilomètres
00:05:06 pour une arrivée prévue en sprint dans les rues de Bournais par Ryan Gibbons.
00:05:13 Juan Sebastián Molano a été évidemment le plus fort, c'était le sprinter le plus attendu sur le papier
00:05:20 et il a confirmé son statut de favori tout simplement.
00:05:23 Il a confirmé son statut de favori, il est désormais le premier leader de ce tour du royau de Burgos.
00:05:29 On va avoir un œil attentif sur cette équipe Eötimi Mirets également,
00:05:32 puisque même si la formation de Primoz Roglic, la formation de Jumbo Visma fait office d'épouvantail
00:05:39 pour ce contre-la-montre par équipe aujourd'hui, la formation Eötimi Mirets elle aussi est très bien armée.
00:05:45 Pour revenir sur ce qui s'est passé hier, étape très difficile avec des cours échappés, avec un sprint.
00:05:51 À noter la très belle place aussi de Viktor Koretsky, quatrième.
00:05:55 Et aujourd'hui du coup on a un départ qui va s'échelonner tout simplement tous les cinq minutes,
00:06:03 les équipes en fonction du classement d'hier et on va avoir notamment la dernière formation,
00:06:09 celle de Juan Sebastián Molano s'est lancée la dernière, à savoir à 16h37 pour la formation Eötimi Mirets.
00:06:18 On va s'y lancer donc à débord du classement par équipe tout simplement d'hier à l'issue de la première étape.
00:06:26 Seule petite modification, c'est l'équipe du leader, l'équipe UAE qui était troisième de ce classement par équipe.
00:06:32 On a pris les trois meilleurs résultats. Elle était troisième à l'issue de cette première étape,
00:06:37 mais comme Juan Sebastián Molano porte le maillot de leader, on va faire partir évidemment le leader du classement général en dernier.
00:06:44 Donc on a inversé un petit peu les positions. C'est l'équipe Borandsgrohe qui a hier enregistré les plus gros résultats collectifs,
00:06:53 le plus gros tir groupé puisqu'on avait deux garçons dans le top 10, avec donc vous l'avez dit,
00:06:58 Juan Viktor Koretsky, mais Alexander Vlasov également avait pris la dixième place de ce sprint, vigilant, le russe.
00:07:05 Et puis il y avait l'allemand également, Luis Jo Lours, qui avait lancé Viktor Koretsky, qui avait terminé 19e dans le top 20.
00:07:12 Donc c'est la meilleure équipe avec le résultat d'ensemble collectif.
00:07:18 Cette équipe Borandsgrohe qui s'élancera donc juste avant l'équipe UAE.
00:07:22 A noter, Juan, que l'équipe Jumbo-Visma s'élancera donc bien en amont de cette équipe UAE.
00:07:28 Est-ce que c'est un avantage pour l'équipe d'Adam Jetz d'avoir la Jumbo-Visma en repère, même sur 13 kilomètres ?
00:07:35 Alors la Jumbo-Visma s'élancera à 16h12, la formation UAE Team Emirates à 16h37.
00:07:45 Ça veut dire que la formation Jumbo aura déjà terminé son contre-la-monte avant que la formation UAE Team Emirates s'élance.
00:07:52 Ça va être forcément un avantage pour eux puisqu'ils auront des soigneurs sur le bord de la route qui vont prendre les temps intermédiaires, les temps de passage.
00:08:01 On n'aura pas aujourd'hui beaucoup de temps intermédiaire sur ce chrono qui est relativement court puisqu'il fait 13,1 kilomètres.
00:08:10 Donc 13 kilomètres et 100 mètres à parcourir. Pas forcément de difficultés.
00:08:15 En revanche, ils ont un avantage considérable qui est celui de savoir s'ils sont en avance ou en retard par rapport à la formation Jumbo-Visma qui s'élancera, on le répète, à 16h12.
00:08:30 On va découvrir cette ville de départ, la ville d'Omia qui est assez célèbre pour ses petites rues médiévales typiques de l'architecture espagnole.
00:08:44 La première équipe à s'élancer, ce sera la formation Electro Hipper Europa dans quelques minutes, un peu plus de 3 minutes, pour avoir les premiers coureurs sur la rampe de lancement.
00:08:57 Et tout de même, une arrivée, Yohann, assez atypique, ce sera très étroit dans le final avec un petit peu de pourcentage.
00:09:06 Il ne faudra pas se désorganiser, le temps sera pris sur le quatrième coureur. On a des équipes de 7, donc heureusement que ça ne fait que 13 kilomètres finalement.
00:09:14 Il faudra rester certes collectivement bien huilés mais on peut toujours faire un petit peu griller 3 coureurs jusqu'à l'arrivée.
00:09:24 C'est un exercice très particulier, le contrôle de montre par équipe. Alors effectivement, on part à 7, mais il faut arriver à 4.
00:09:32 L'avantage sur ce genre de chrono comme il est configuré aujourd'hui, c'est qu'il n'y a pas de grandes difficultés pour pouvoir mettre ses équipiers en difficulté.
00:09:45 Il n'y a aujourd'hui que 4 virages, on est sur une partie quasiment complètement rectiligne.
00:09:52 Certes, il y a ce final avec cette route étroite et on a à peu près les 2,5 kilomètres à la fin qui sont faux-plamontants, aux alentours des 3,5-4%.
00:10:01 Et en revanche, ce qui est important et ce qui va être le cas des premières équipes à s'élancer, c'est le cas de l'équipe Electro Hyper Europa, c'est de rester homogène.
00:10:11 Ça veut dire qu'en fait, il y a un adage qui dit plus ensemble, on va plus vite et on va plus loin, tout simplement, puisque on passe des relais, on abrite ses coéquipiers.
00:10:23 Et à ça, il y a des équipes qui ont l'habitude de faire, ce qui n'est pas le cas de cette équipe que vous voyez actuellement à l'écran.
00:10:29 En revanche, la formation Jumbo Visma, la formation Etium Emirates, eux, sont des habitués puisqu'il y a ce genre d'exercice.
00:10:35 Il y en avait autrefois sur le Tour de France, il y en a beaucoup moins désormais, mais c'est des équipes qui l'ont fait, par exemple sur Tirino Adriatico ou sur le Tour des Émirats Arabes Unis.
00:10:46 Donc il y a un vrai entraînement pour certaines équipes.
00:10:49 Allez, 50 secondes pour cette formation Electro Hyper Europa, équipe continentale espagnole, qui est la première à quitter cette ville d'Onia avec son leader, Alex Molina.
00:11:18 Le Néerlandais, un petit peu en retrait malheureusement lors de la première étape qui s'est achevée dans les rues de Burgos.
00:11:27 On l'attendait, le sprinter néerlandais qui a finalement pris la 82e place, pas dans l'emballage final de cette première étape.
00:11:38 Pour cette formation là, il va falloir tout simplement exister. On a vraiment d'ambition, clairement, Johan, aujourd'hui sur cette étape là.
00:11:50 Mais pour nous, ça va être l'occasion de découvrir ce tracé, ce contre-la-montre par équipe.
00:11:55 Oui, de découvrir ce tracé et aussi de regarder la manière dont fonctionnent les équipes et cette fluidité.
00:12:03 Ce départ est très important et on a mis les gabarits des coureurs en fonction justement de la physionomie de la course.
00:12:12 On est aujourd'hui sur un contre-la-monte de 13 kilomètres plat. Le départ est important.
00:12:17 Il ne faut surtout pas faire subir aux coureurs qui sont, vous voyez, en dernière position, toutes ces relances.
00:12:23 Même s'il n'y a pas beaucoup de virages, le coureur qui est en tête, il ne frette pas.
00:12:27 Et derrière, il y a par effet de papillon le dernier coureur et vous voyez, on a tout de suite des cassures qui sont présentes entre les coureurs.
00:12:35 Et ça, il ne faut surtout pas. Il faut rester au millimètre quasiment de la roue du coureur qui est devant nous.
00:12:41 Et on est sur des vélos qui sont très, très rigides avec des rouleaux articulaires, comme vous pouvez le voir.
00:12:45 Un exercice de contre-la-monte traditionnel avec, bien évidemment, ces prolongateurs, ce guidon de triathlète.
00:12:52 Et ça, je peux vous dire que quand on est dans les roues, de se mettre en position comme le font les coureurs qui sont au-delà de la deuxième place,
00:12:59 on est directement en position de chrono et à rouler à 60 kilomètres heure dans la roue d'un coureur devant soi, ce n'est pas une chose évidente.
00:13:08 On l'a vu, Yvan, dans ces 30 premières secondes de course, un départ assez étroit dans la ville, dans la cité de Ognia.
00:13:15 Et puis après 30 secondes d'effort, cette petite redescente qui va un peu faire prendre de l'élan à ces différents collectifs.
00:13:23 Et c'est là qu'on a vu quelques petites cassures au-delà de la troisième, quatrième place dans ce collectif Electro Hipper.
00:13:29 Et c'est aussi une manière un petit peu de lancer son chrono, de prendre de la vitesse.
00:13:34 Et il ne faudra pas en laisser en chemin parce que c'est une bonne rampe de lancement pour les 12 kilomètres à suivre.
00:13:41 Oui, et c'est un exercice qui est d'autant plus facile qu'on en fait régulièrement.
00:13:47 Le dernier coureur, le premier coureur qui vient de passer son relais est désormais le dernier.
00:13:52 Il a les mains pour l'instant sur les prolongateurs, mais il doit redescendre le plus rapidement possible afin de ne pas être dans le vent.
00:13:59 Mais vous voyez ce qu'ils font l'équipe actuellement, l'équipe Electro Hipper.
00:14:03 Ils utilisent trop de force puisque le coureur qui redescend, il redescend pas assez rapidement.
00:14:07 Il faudrait descendre le plus rapidement possible afin de se remettre dans les roues et de bénéficier de l'aspiration.
00:14:13 Là, il aurait dû se remettre au moins 3, 4 secondes avant, complètement arrêté de pédaler, de se remettre à l'abri derrière ces coureurs.
00:14:27 Et dans un peu plus de deux minutes, départ de la deuxième formation de ce contre la montre par équipe avec l'équipe Kärnfärma,
00:14:35 qui aura sans doute un tout petit peu plus de référence que cette équipe Electro Hipper Europa,
00:14:44 puisque en son sein dans cette formation Kärnfärma, il y a le jeune espoir Raúl García Pierna,
00:14:50 qui était champion d'Espagne l'année passée du contre la montre individuel, certes.
00:14:57 Oui, tu l'as quand même goûté aussi.
00:14:59 C'est une évidence que d'avoir des coureurs comme ça, qui sont des vrais moteurs, ça a une importance dans une équipe.
00:15:10 Simplement, le piège, c'est justement de tomber sur des coureurs qui soient trop forts.
00:15:14 Et quand on a un coureur qui est trop fort en son sein, et bien tout simplement, il met ses coéquipiers dans le rouge.
00:15:21 Le but d'avoir un coureur qui est fort, et bien c'est qu'il passe des plus longs relais afin tout simplement de soulager ses coéquipiers et ses camarades.
00:15:30 Et parce que les relais reviennent moins souvent, le coureur le plus fort, la locomotive ne doit pas rouler plus vite, mais elle doit rouler plus longtemps.
00:15:38 Et on va voir si ça va être le cas du côté de la formation Kärnfarma avec leurs rouleurs maison.
00:15:46 Alors pour être tout à fait franc, dans le livret de route qu'on nous a fourni de la part de l'organisation à 6,8 km, il y a ce qu'on appelle un point chronométrique.
00:15:55 Mais est-ce que ce sera un intermédiaire ? Je n'en suis pas certain.
00:15:59 On verra justement avec le temps et les équipes qui vont s'élancer autour chacune en 5 minutes.
00:16:09 On va voir s'il y a un temps intermédiaire, mais c'est vrai que sur 13 km, c'est plutôt compliqué de faire vraiment un pointage à mi-course après seulement 6 km.
00:16:17 On verra si ça va être mis en place par l'organisateur de ce Tour de Burgos.
00:16:22 Quand bien même, voici ce collectif Kärnfarma autour de Raúl García Perna de Sar 104, qui est l'ancien champion d'Espagne du contre la montre.
00:16:32 Il est accompagné de l'ancien core de la Movistar Hector Carretero.
00:16:38 Il y a un Irlandais dans ce collectif espagnol, il s'agit de Marti Marquez.
00:16:44 Il est également là accompagné du Go Asnar. Ils sont 7 donc assez lancés.
00:16:53 C'est une équipe qui est aujourd'hui l'eau forte du top.
00:16:57 C'est exactement ça. C'est une équipe qui a l'occasion de s'exercer sur ce type de travail très particulier.
00:17:07 On le voit, regardez sur ce départ, on va le voir et progressivement des équipes qui vont être très fortes, qui vont arriver sur le final.
00:17:15 Je pense à des équipes qui ont des spécialistes du contre la montre.
00:17:19 La Jumbo-Visma bien évidemment, avec Primoz Roglic, avec Attila Walter, avec Eduardo Affini ou encore l'équipe Borin avec Lennart Cabna ou Vlasov qui roulent très bien.
00:17:30 Le départ est très important puisque le coureur qui va s'élancer, tout de suite il peut mettre les autres.
00:17:35 Regardez sur ces images, les deux derniers coureurs de cette formation Kahn Farma, ils piochent pour revenir dans le sillage de leur coéquipier.
00:17:43 On a entendu d'ailleurs que ça criait beaucoup.
00:17:47 Les coureurs ont des oreillettes comme sur la plupart des courses en ligne et des contre la montre.
00:17:52 Oreillettes qu'ils placent pour la plupart désormais sur le torse afin d'éviter les mouvements de devant et ce coefficient de pénétration dans l'air qui est très important en cyclisme.
00:18:03 Un peu moins en contre la montre même s'il a forcément son importance.
00:18:07 Mais c'est surtout qu'il faut se parler entre coureurs.
00:18:10 Au moment où vient de passer son relais, ce qui est le cas du coureur de la Kahn Farma qui vient de s'écarter, on vient se mettre en dernière position.
00:18:18 Et quand on vient se mettre en dernière position, il faut quand même faire l'effort.
00:18:21 Donc ça veut dire que le coureur qui vient de passer son relais, qui est désormais en tête, ne doit pas trop accélérer le temps que celui qui vient de reprendre sa position en dernière place ait le temps de récupérer.
00:18:34 On le voit d'ailleurs, il est les mains en bas du guidon.
00:18:37 On vient essayer de se mettre en position, mais c'est trop difficile quand on est septième d'une équipe comme ça.
00:18:42 Et bien, on ne peut pas être en position sur les prolongateurs.
00:18:45 Et vous le disiez tout à l'heure, Yohann, cette répétition générale en vue du premier contre la montre par équipe qui inaugura en fait le Tour d'Espagne, la 78e Vuelta qui s'élance dans quelques jours.
00:19:04 Et c'est vrai que ce contre la montre de 13,1 kilomètres, il est finalement assez semblable, même s'il n'y aura pas à Barcelone de finale comparable avec ses pourcentages sur la fin.
00:19:16 On aurait pu finir à Montjuic, par exemple, sur cette petite côte près du stade olympique, notamment.
00:19:22 Mais le contre la montre inaugurale de la Vuelta fait 14,8 kilomètres.
00:19:26 Celui d'aujourd'hui sur le Tour de Burgos en fait 13,1. Et bien, pour toutes les équipes et pour tous les coureurs qui participeront à ce Tour d'Espagne, ce n'est pas le cas de cette formation Electro Hyper Europa.
00:19:36 Mais on est là aussi pour prendre des repères et pour faire un peu tourner le collectif grandeur nature en compétition, tout simplement.
00:19:43 Oui, exactement. De toute façon, il n'y a pas de secret. Si les organisateurs ont fait le choix de mettre un contre la montre par équipe, alors oui, effectivement, il y en avait autrefois sur cette Vuelta a Burgos.
00:19:54 Vous l'aviez dit, c'était le cas la dernière fois en 2016.
00:20:00 Oui, contre la montre remportée par la formation Astana.
00:20:04 On a de moins en moins de contre la montre par équipe sur les cours.
00:20:07 C'est d'ailleurs, c'est dommage puisque c'est un exercice qui est quand même remarquable.
00:20:10 Et il faut faire preuve d'osmose, d'homogénéité dans un groupe, dans un collectif.
00:20:15 Et c'est ce qui fait l'essence même d'une équipe de vélo. Qu'on soit une équipe spécialiste du sprint et qu'on ait en son sein le meilleur des sprinters, c'est la communication qui compte.
00:20:27 C'est le fait d'avoir justement une homogénéité, le fait de se parler.
00:20:31 Et je trouve que c'est un exercice qui est remarquable.
00:20:33 Mais malheureusement, parfois, quand les contre la montre par équipe sont trop grands, il y a des trop grandes différences, justement, avec les équipes.
00:20:41 Le niveau est tellement hétérogène que si vous mettez un chrono par équipe d'une trentaine, quarantaine de kilomètres, on peut avoir des dégâts considérables.
00:20:49 Ça veut dire un écart entre les leaders du classement général avec un leader qui est à une équipe solide autour de lui et d'autres qui n'en ont pas tout simplement.
00:21:01 L'équipe d'un coureur échappé sur la première étape, Mathia Baïs de Sarce 127, a été le dernier à se faire reprendre hier par le peloton mené par la formation UAE.
00:21:13 Et au locométa d'Alberto Contador et d'Ivan Basso.
00:21:17 Il y a des quarantaines de secondes.
00:21:22 Des coureurs solides dans cette équipe.
00:21:25 Alors on les a vus très actifs sur le Giro et on a vu hier le frère Baïs échapper.
00:21:35 Alors on aurait pu l'attendre dans les étapes qui vont arriver puisqu'il y aura des étapes un peu plus taillées pour lui, des étapes plus de puncher et de grimpeur.
00:21:44 Mais c'est une équipe qu'on a vu régulièrement à leur avantage, notamment sur les routes du Giro.
00:21:53 Cette formation et au locométa enregistrera le renfort d'un sponsor un peu historique dans le monde du vélo.
00:22:01 Après 17 années d'absence, il était impliqué dans le vélo de 1983 à l'année 2000.
00:22:06 C'est l'équipe Polti à l'époque.
00:22:09 Cette marque, Polti, va venir renforcer au niveau du sponsoring cette structure menée par Alberto Contador et Ivan Basso.
00:22:19 Il perdra Vincenzo Albanese, un de ses leaders, qui roulera l'année prochaine pour une équipe française, l'équipe bretonne Arkea Samsic.
00:22:30 Exactement, un renfort de choix pour la formation d'Emmanuel Hubert puisque c'est un coureur qui est capable de grimper.
00:22:38 On l'a vu à son avantage sur les courses à étapes, sur des courses d'un jour très punchy et très intéressant.
00:22:47 C'est très intéressant pour cette formation et au locométa de trouver un sponsor comme l'équipe Polti.
00:22:52 On sait que le cyclisme italien a longtemps été en perdition, ce qui est un peu moins le cas maintenant.
00:22:58 On essaie de se redévelopper. Il n'y avait plus d'équipe en World Tour en Italie.
00:23:03 On a pris conscience qu'il y avait un fossé qui séparait certains pays,
00:23:10 ce qui est le cas des Pays-Bas et de la Belgique qui sont très en avance par rapport au cyclisme.
00:23:16 On a perdu un coureur dans la formation Electro Hyper Europa.
00:23:19 Le premier à se faire lâcher par ses coéquipiers, c'est l'espagnol, le jeune espagnol Juan Benasar,
00:23:26 qui n'est plus autour de ce collectif. Ce collectif commence à tirer la langue du côté de José Luis Faura.
00:23:37 Oui, pardon Yoël.
00:23:39 Non, non, non, mais je disais que c'était pas inquiétant de perdre des coureurs.
00:23:44 Si c'est un coureur qui n'a pas d'ambition pour le classement général, à la limite,
00:23:48 vaut mieux arriver à quatre coureurs qui sont en pleine possession de leurs moyens et qui ont travaillé,
00:23:55 qui ont fait de l'investissement sur leur relais et ensuite de s'écarter.
00:23:59 Ça ne sert à rien de tout simplement de rester à sept coureurs à trois kilomètres de l'arrivée.
00:24:05 Eh bien, il faut se séparer des unités les plus faibles en leur faisant passer un relais,
00:24:09 non pas plus vite, mais plus long, de se sacrifier.
00:24:12 Ensuite, il s'écarte et il a le temps de rentrer tranquille.
00:24:15 Ce qui a joué sur la formation Cometa, c'est, regardez, on voit justement la difficulté pour le coureur qui vient de passer son relais.
00:24:31 Alors, quand le coureur passe son relais, il développe une puissance qui est à peu près 30 à 40 % supérieure à celui qui est dans la roue.
00:24:42 Dans la roue, on économise tout simplement de la puissance.
00:24:44 La puissance, c'est ce qui est développé par le coureur quand on appuie sur la pédale,
00:24:49 en vulgarisant un peu les choses, que c'est bien plus complexe que ça.
00:24:52 Et on est sur des cadences de pédalage très élevées.
00:24:55 Les coureurs qui viennent de passer leur lais sont en récupération.
00:24:58 En revanche, quand on est sur la gauche, ce qui est le cas pour le coureur de la formation Kern qui vient de redescendre,
00:25:03 on voit le dernier coureur, lui, ne passe pas.
00:25:05 Il a simplement l'objectif de rester dans les roues pour l'instant.
00:25:08 Certainement, il n'est pas à l'aise dans l'exercice.
00:25:11 Il s'écartera dans les prochains kilomètres.
00:25:14 Mais l'idée, c'est vraiment de soulager tout simplement ses coéquipiers.
00:25:17 Alors, on descend à droite quand le vent vient de la gauche et on descend à gauche quand le vent vient de la droite.
00:25:24 Tout simplement pour redescendre à l'abri et ne pas faire trop déformer.
00:25:28 Vous voyez, ce chrono n'est pas très technique.
00:25:31 Il suffit simplement d'appuyer sur les pédales, d'avoir une bonne coordination et de passer ses relais au bon moment.
00:25:37 Hugo Hasnard en dernière position de ce collectif Cap Pharma.
00:25:41 Il n'arrive pas à remonter. Il laisse passer ses coéquipiers devant lui.
00:25:47 On ne peut pas les ralentir.
00:25:49 Il fait quelques hectomètres maintenant qu'il est en dernière position dans cette équipe menée par Raúl García Pierna.
00:25:57 Qui sort des Championnats du Monde de Glasgow, catégorie Espoir encore.
00:26:02 Puisque Raúl García Pierna est encore en âge, évidemment, de disputer ces Championnats du Monde.
00:26:09 Puisqu'il n'a que 22 ans.
00:26:11 Il a pris la quatrième place la semaine dernière du Championnat du Monde.
00:26:17 L'Espoir, donc, contre la montre qui avait été remportée par, bien de mémoire, Lorenzo Minesi, il me semble l'Italien, devant Alex Seghart.
00:26:28 Et la première formation World Tour a s'élancé.
00:26:32 Ça va être peut-être un petit coup d'accélérateur, autant à l'arrivée, il faudra attendre 15, 20 minutes avant de voir cette équipe Astana sur la ligne d'arrivée.
00:26:44 Cette équipe Astana menée par l'expérimenté Luis Leon Sanchez, lui qui en a couru énormément, évidemment, des contre la montre par équipe.
00:26:51 Et Johan, ce n'est pas vous que je vais apprendre ça.
00:26:53 Avoir un garçon avec autant d'expérience que Luis Leon Sanchez, ça va forcément compter dans l'approche, dans la construction du collectif et surtout sur la route.
00:27:02 Oui, c'est essentiel.
00:27:04 On va le voir dès le départ.
00:27:06 Le départ d'un contre la montre par équipe nous donne déjà beaucoup d'enseignements sur ce qui va se passer.
00:27:11 Vous voyez que là, pour l'instant, on a démarré tranquille.
00:27:14 Ce n'est pas nécessaire de mettre les coureurs dans le rouge tout de suite.
00:27:18 On démarre.
00:27:19 Le lanceur, qui est souvent le coureur le plus expérimenté, je n'ai pas pu voir si c'était Luis Leon Sanchez, mais Luis Leon Sanchez, il a 39 ans.
00:27:27 Il est pro depuis un paquet d'années, depuis les années 2000.
00:27:31 Donc, c'est un coureur qui a plus de 20 ans de carrière, qui a cette expérience.
00:27:35 Et dans un contre la montre par équipe, il faut un chef d'orchestre.
00:27:39 Et ce chef d'orchestre, aujourd'hui, c'est Luis Leon Sanchez.
00:27:42 Ce n'est peut-être pas l'équipe sur le papier la plus rapide, même si on a des coureurs comme Samuel Batistella, Joe Dombrowski, Félin et le sprinter.
00:27:53 On est sur des coureurs qui sont quand même des coureurs d'expérience.
00:27:56 C'est le cas de Dombrowski également.
00:27:58 Et c'est bien Luis Leon Sanchez avec son Sars 61 qui a fait le lanceur.
00:28:02 On attend le quatrième coureur dans la formation Electro Hipper Europa.
00:28:07 On en a perdu trois dans la boss finale.
00:28:09 Et forcément, on l'attend puisqu'on le rappelle, le temps final est pris sur le quatrième coureur.
00:28:14 Donc, les trois premiers de cette équipe Electro Hipper, ils sont obligés un petit peu d'attendre.
00:28:18 Pépé qui en finit avec ce dernier virage avant d'arriver sur la ligne d'arrivée.
00:28:24 Avec le premier temps de référence qui va être vraisemblablement sous les 17 minutes pour cette formation Electro Hipper Europa.
00:28:31 Nul doute, ce n'est pas inenvisageable de voir peut-être des équipes sous les 16 minutes assez clairement sur la ligne.
00:28:40 Johan, ça va aller beaucoup plus vite du côté des meilleures équipes de ce Tour de Burgos.
00:28:45 Il n'arrive même pas à en finir. Il est obligé de descendre le vélo malheureusement.
00:28:52 Le coureur de la formation Electro Hipper, il est complètement arrêté.
00:28:57 Il doit être percut cramp je pense.
00:28:59 Et on va être obligé d'attendre au niveau des deux autres coureurs qui arrivent.
00:29:05 Non, mais il faut aller jusqu'à... On n'a pas passé la ligne.
00:29:14 Et non, toujours pas.
00:29:16 Bon alors, ce n'est pas une équipe qui joue le classement général, évidemment.
00:29:20 Il n'y avait pas de grands leaders dans cette formation continentale.
00:29:24 Mais on va passer la ligne.
00:29:26 Voilà, encore quelques mètres.
00:29:29 Là, on peut arrêter le chrono officiellement pour cette formation Electro Hipper.
00:29:34 Avec le soutien évidemment du public, on revoit le gros effort.
00:29:38 Je n'ai pas pu identifier vraiment quel était le coureur qui était au-delà de la toxine, je pense Johan.
00:29:47 Ah oui, non, mais quand je vous disais que c'était un exercice impitoyable,
00:29:51 c'est vraiment un exercice qui est très, très difficile.
00:29:53 Ça veut dire qu'en fait, il faut être en capacité.
00:29:56 Quand on est sur un contrôle à monte individuel, on se met à son seuil de lactate,
00:30:01 à son seuil de tolérance, à son seuil d'effort.
00:30:03 Alors que quand on est dans un collectif, et ce qui est le cas de cette première formation
00:30:07 qui s'est qui s'était lancée justement, cette formation Electro Hipper Europa,
00:30:12 elle n'a pas l'habitude de rouler en équipe.
00:30:14 Ils font très rarement des contrôles à monte par équipe
00:30:17 et on est obligé de se mettre au niveau des autres.
00:30:19 Alors on a l'obligation quand on est le dernier courant,
00:30:23 quand on est le quatrième homme et qu'on est avec trois hommes très forts, de rester.
00:30:27 Et donc là, on s'est mis complètement dans le rouge et à moins de 200 mètres de la ligne,
00:30:31 eh bien plus de son qu'une image.
00:30:34 C'est le cas de le dire.
00:30:36 C'était sympa. Moi, j'ai bien aimé cette image.
00:30:43 Et là, il retourne sur la formation.
00:30:45 Astana, en plein effort, après un peu plus de 3 km.
00:30:48 Désormais, ils se sont élancés.
00:30:52 On aperçoit le dossard 61 de Luis Leon Sanchez.
00:30:56 C'est Rafia Romo, l'Espagnol, là, qui est venu en queue de groupe.
00:31:01 C'est un exercice inquiétant.
00:31:04 Elle est ici avec des ambitions toutes relatives.
00:31:09 On attendra Joe Dombrowski, peut-être lors des étapes un peu plus accidentées.
00:31:13 On verra ce que peut faire Luis Leon Sanchez.
00:31:15 Il est encore capable de belles choses.
00:31:18 Et en revanche, c'est Samuel Ebatiste, là, que l'on attendra,
00:31:21 notamment sur la quatrième étape, vraiment avec une arrivée en boss pour puncher.
00:31:25 Ce sera sans doute un des principaux rivaux,
00:31:28 en tout cas un des principaux outsiders face à Primoz Roglic,
00:31:31 dans une arrivée après un peu plus de 3 km d'ascension à 5 %.
00:31:36 C'est un exercice taillé pour lui.
00:31:40 Oui, oui, ça c'est une évidence.
00:31:43 Mais c'est toujours un exercice intéressant pour les équipes,
00:31:46 et de le faire de manière propre, du côté de la Bahrein.
00:31:49 On a l'habitude pour certains coureurs d'effectuer cet exercice du contre la montre par équipe.
00:31:56 Je pense à un coureur, vous le disiez tout à l'heure avec Luis Leon Sanchez,
00:31:59 mais dans cette équipe Bahrein qui va s'élancer à l'instant,
00:32:03 on a un coureur comme Damiano Caruso.
00:32:05 Damiano Caruso, c'est un coureur qui a de l'âge, qui a de la bouteille,
00:32:09 et qui sait faire ce genre d'exercice, qui a de l'habitude.
00:32:12 Et encore une fois, c'est certainement lui d'ailleurs qui lance cette équipe Bahrein
00:32:15 sur ce contre la montre de 13 km par équipe.
00:32:19 Allez, l'équipe Kärnfarm à l'arrivée.
00:32:21 Ce ton de 16'39 à mon avis, il est à prendre avec des pincettes,
00:32:25 parce que 16'39, c'est les trois premiers coureurs d'Electro Hipper qui ont fait ce ton.
00:32:30 Et là aussi, comme dans cette formation Electro Hipper,
00:32:34 dans cette équipe Kärnfarm, on est obligé vraiment de passer la ligne
00:32:37 avec une vitesse très très faible.
00:32:40 Regardez, obligé de faire du slip pour passer la ligne.
00:32:46 On s'est complètement désorganisé dans cette équipe Kärnfarm.
00:32:51 Le niveau, vous le disiez, cette homogénéité,
00:32:54 Johan, à garder jusqu'au bout, c'est compliqué dans une arrivée,
00:32:57 justement, en faux plat montant.
00:33:00 Oui, ça paraît plus que compliqué.
00:33:03 Pourtant, je regarde, je suis encore sur le graphique actuellement
00:33:07 et on a au maximum des passages à 4%.
00:33:11 Alors les deux derniers kilomètres, on est à 5% de moyenne.
00:33:17 Donc, c'est pas tout plat, effectivement.
00:33:20 Et il y a aussi cet effet de changement de braquet.
00:33:25 On emmène sur ces parties rectilignes et là, la formation Bahrein
00:33:29 est sur cette partie rectiligne, plate, assez plane,
00:33:33 où on emmène un braquet de 58.
00:33:35 C'est-à-dire que le gros plateau devant, on utilise un plateau de 58.
00:33:40 Derrière, un développement de 11 à peu près pour rouler une vitesse de 65,
00:33:44 entre 60 et 65 km/h sur ces parties de faux plat descendant.
00:33:49 Et ensuite, il y a ce changement de braquet, parce que mine de rien,
00:33:52 avec un pourcentage aux alentours des 5% sur les deux derniers kilomètres,
00:33:56 il y a peut-être des coureurs qui changent de braquet.
00:33:58 Et ce changement de braquet, parfois, peut faire mal aux jambes.
00:34:00 Et on l'a vu sur la formation Kärnfärma ou sur la formation Elektro Hyper Europa,
00:34:06 les coureurs finissent complètement en lactatémie,
00:34:09 c'est-à-dire en montée de lactate et on a carrément plus de jambes.
00:34:16 On attend le temps officiel, évidemment, de cette équipe Kärnfärma,
00:34:21 qui me semble est passée devant Elektro Hyper Europa à l'arrivée,
00:34:25 un peu plus de 16 minutes 40 d'effort.
00:34:28 Pour cette équipe Elektro Hyper, ce sera sûrement un tout petit peu moins
00:34:31 pour l'équipe de Raúl Garcia Piranha, alors que Primoz Roglic est à l'échauffement
00:34:37 dans cette équipe Jumbo-Visma, qui sera la dixième à s'élancer aujourd'hui.
00:34:43 Et là aussi, Johan, c'est un moment important puisqu'on monte en température.
00:34:47 Puisqu'on le rappelle, ce chrono ne fait que 13 kilomètres.
00:34:50 Il faut arriver avec le cœur un petit peu déverrouillé lors du départ
00:34:58 pour vraiment monter dans les tours très rapidement.
00:35:00 Et pour cela, il faut un échauffement un petit peu sur mesure.
00:35:03 Alors, un contrôle à montre par équipe et un contrôle à montre individuel,
00:35:07 c'est un exercice, on l'a dit, bien spécifique, qui s'effectue avec un vélo
00:35:11 différent de celui habituel.
00:35:14 C'est un vélo de contrôle à monte avec des prolongateurs, avec des roues lenticulaires.
00:35:19 On le voit que la position est complètement différente.
00:35:21 On vient chercher l'avant du guidon grâce à ces prolongateurs.
00:35:25 Sur les relances, on a ce guidon plat en bas.
00:35:28 On a des roues à l'avant qui sont soit des roues à bâton, soit des roues plus hautes.
00:35:33 Et il y a tout un protocole de préparation, d'échauffement, avec une reconnaissance
00:35:38 le matin du circuit en groupe pour les coureurs, afin de savoir
00:35:42 est-ce qu'il est possible de passer sur les prolongateurs les virages,
00:35:45 où il est nécessaire de freiner, où on est en capacité de monter ou non
00:35:49 avec le gros braquet.
00:35:51 Et il y a ce qu'on vient de voir à l'image, Primoz Roglic,
00:35:54 qui s'entraîne sur son vélo traditionnel, sur un home trainer.
00:35:58 Et il fait monter le cœur en pression avec différents paliers,
00:36:03 différentes zones d'intensité.
00:36:06 Et petit à petit, on va se rapprocher de l'effort que l'on va devoir faire
00:36:10 sur le contrôlement.
00:36:11 Donc on part d'un déblocage traditionnel, un échauffement,
00:36:15 et petit à petit, on va monter en pression.
00:36:17 Et on va le revoir tout à l'heure, mais les coureurs utilisent
00:36:20 un gilet réfrigérant, parce que vous pouvez le voir.
00:36:22 À Burgos, il fait une météo très clémente.
00:36:25 Il fait aujourd'hui 30 degrés, quasiment pas de vent.
00:36:28 Et le cœur a tendance à monter très fort.
00:36:32 À l'échauffement, l'idée, c'est de ne pas monter trop le cœur,
00:36:36 en tout cas la température corporelle, pour préserver des forces.
00:36:39 Comme on s'élance en fonction du classement par équipe
00:36:44 de la première journée disputée de ce Tour de Burgos,
00:36:48 pour notre plus grand bonheur, notre plus grande joie,
00:36:53 on a des équipes World Tour qui s'élancent assez tôt dans cette journée,
00:36:57 parce que déjà, elles sont sur la route.
00:36:59 Les Bahreïn et les Astana placent désormais au IEF Education Easy Post,
00:37:04 avec le maillot blanc, normalement sur les épaules de Sean Quinn,
00:37:09 le meilleur jeune de ce Tour de Burgos, puisqu'il a pris hier la 7ème place.
00:37:14 L'Américain, le jeune Américain, qui a une belle pointe de vitesse
00:37:17 dans cette équipe, dans cette équipe IEF,
00:37:20 cette équipe IEF qui est là avec ses Sud-Américains, ses grimpeurs,
00:37:24 Jefferson Cepeda, Diego Camargo et Jonathan Caicedo, notamment.
00:37:29 Mais on n'a pas amené les meilleurs rouleurs dans cette formation IEF,
00:37:33 on va voir ce qu'on peut faire par rapport aux gros collectifs des Bahreïn,
00:37:37 notamment, alors qu'on a à l'arrivée, une nouvelle fois,
00:37:40 les Holocometa qui sont, eux aussi, obligés un petit peu d'attendre leurs coéquipiers.
00:37:47 Un temps de 15'25 pour l'équipe Karm Farma,
00:37:51 on va finir bien plus loin dans cette équipe et au Holocometa,
00:37:55 on est obligé d'attendre le 4ème coureur là,
00:37:58 mais qui semble avoir encore des cannes pour aller jusqu'au bout.
00:38:02 Il est bien perdu à recoller à sa route.
00:38:05 Il ne va pas s'écrouler comme tout à l'heure,
00:38:07 mais on voit qu'on est quand même en difficulté pour les coureurs.
00:38:10 C'est signe que ces deux derniers kilomètres d'ascension,
00:38:13 eh bien, ils font mal à tout le monde,
00:38:15 puisqu'il faut être en capacité, justement, de changer de braquet,
00:38:19 d'aller jusqu'au bout. Alors, est-ce que la ligne, elle est là ?
00:38:23 Regardez, vous voyez, il y a ce portique.
00:38:26 C'était peut-être un ralenti aussi.
00:38:29 Il y a un portique qui est avant l'arche d'arrivée.
00:38:32 Oui, tout à fait. On voit qu'il y a les caméras qui sont,
00:38:36 en fait, des cellules qui prennent, parce que comment on prend le temps ?
00:38:40 Clairement, les coureurs sont équipés sur leur vélo de puce,
00:38:45 sur la fourche à l'avant. Et en fait, quand ils franchissent la cellule,
00:38:48 le temps est figé. Donc, en fait, il me semble que ce n'est pas
00:38:53 sur le portail Burgos, mais c'est quelques mètres avant.
00:38:57 Et retour avec la formation de Damiano Caruso.
00:39:04 La formation Bahrein Victorius en plein effort.
00:39:08 Je me suis un petit peu amusé ce matin à recenser les top 10
00:39:15 en World Tour de chaque coureur des World Team.
00:39:20 Cette équipe Bahrein Victorius, finalement, elle en compte 19
00:39:25 de ce collectif. La plupart sont amenés par Damiano Caruso,
00:39:30 évidemment, qui a lui 12 top 10 en carrière lors de chrono individuel,
00:39:34 évidemment, disputé dans la plus grosse, dans la plus haute division mondiale.
00:39:40 Les deux derniers qu'il a eus, évidemment, c'est sur le Giro,
00:39:43 qu'il a terminé à la quatrième place cette année.
00:39:46 Kamil Gradek a déjà terminé dans le top 10 d'un chrono et a fait le vain
00:39:50 à la neuvième place. Ensuite, on a Yasha Sutterlin,
00:39:54 qui est un bon rouleur dans cette équipe Bahrein.
00:39:57 Johan Lallement, qui lui aussi compte six top 10.
00:40:00 Le dernier au Mirador des Ezzaro, il avait terminé dixième ce jour-là.
00:40:06 Mais Yasha Sutterlin, on a l'habitude de le voir dans les derniers kilomètres
00:40:10 pour travailler aux côtés de ses leaders, notamment pour replacer son compatriote
00:40:15 Fyd Boaus lorsqu'il joue les sprints. Yasha Sutterlin est un bon élément,
00:40:19 évidemment, dans ce collectif. Ajoutez à cela les solides autrichiens
00:40:24 Bernsteiner et Koeppinger. C'est une belle équipe alignée sur ce tour de Gurgos.
00:40:29 Oui, c'est une vraie belle équipe. Et on parlait de Sutterlin.
00:40:33 Sutterlin, il a été quand même trois fois deuxième des championnats d'Allemagne
00:40:37 de contre la montre. Quand on sait qu'à cette époque là, il y avait des sacrés
00:40:41 rouleurs en Allemagne. C'est un élément moteur. Et pourtant, on parlait d'homogénéité.
00:40:49 On a vu sur cette équipe, d'ailleurs, même à l'image à l'instant,
00:40:54 l'équipe EF Education. On a des gabarits qui sont différents.
00:40:57 On a des gabarits qui sont beaucoup plus grands. On parlait de la Bahrein avec Sutterlin.
00:41:01 Sutterlin, c'est un grand gabarit. Il mesure quasiment 1,85 mètre,
00:41:07 86 avec un poids conséquent. Et il se retrouve dans son équipe avec des tout petits gabarits,
00:41:14 des coureurs beaucoup plus légers, des grimpeurs. À l'image ici, on voit Kudus,
00:41:19 l'Erythréen avec son Gossard 55 qui lui, est un poids léger. Vous pouvez le voir.
00:41:25 Et il va être avec des coureurs comme Jens Koeckler, le Belge, qui lui,
00:41:29 a un gabarit beaucoup plus fort. Donc, il faut composer en fonction de ça.
00:41:33 On a des coureurs qui sont des grimpeurs, d'autres des rouleurs. Et là, il faut composer en équipe.
00:41:38 L'équipe de Jaber Berazategui, hier, comme on a vu à l'avant,
00:41:44 lors de la première journée de ce Tour de Burgos. Il est théoriquement leader du maillot de la montagne.
00:41:50 Le Basque.
00:41:53 Tout comme Sean Quinn d'ailleurs. Il n'y avait pas de maillot distinctif au départ de ce contre-la-montre, visiblement.
00:42:00 Puisque sans doute, comme on utilise les tenues de contre-la-montre, on n'a peut-être pas forcément
00:42:05 la main d'œuvre dans les organisateurs de ce Tour de Burgos pour faire des combinaisons un peu sur mesure
00:42:12 avec les maillots distinctifs. Je pense que ça doit être l'explication la plus rationnelle.
00:42:17 Oui, très certainement. Puisque d'habitude, sinon, sur un contre-la-montre par équipe,
00:42:22 ce qui est le cas sur le Tour de France, quand il y a un contre-la-montre par équipe, ou sur Tireno,
00:42:27 bien évidemment, les leaders de maillots distinctifs, eux, portent le maillot, la combinaison du meilleur campeur.
00:42:35 Et aujourd'hui, les courts n'en sont pas porteurs, puisque tout simplement, c'est une question de budget.
00:42:41 La première World Team à l'arrivée. Et petite surprise, tout de même, c'est que cette équipe Astana,
00:42:49 elle est battue, tout simplement, sur la ligne par la Carne Farma, pour 5 secondes, si l'on en croit l'incrustation chronométrique.
00:42:57 Et donc, l'équipe de Luis Leon Sanchez et de Samuel E. Batistella, derrière l'équipe espagnole Carne Farma
00:43:03 de Raul Garcia Parnia. C'est tout de même un premier renseignement. Ce n'est pas forcément une surprise,
00:43:09 parce qu'on ne plaçait pas l'équipe Astana parmi les favorites de ce contre-la-montre par équipe.
00:43:14 Mais c'est quand même, tout de même, une micro-surprise de les voir derrière cette équipe continentale.
00:43:21 Bien sûr, et c'est une indication aussi sur la forme des coureurs qui sont présents, même si on l'a dit tout à l'heure,
00:43:28 il faut une homogénéité. Luis Leon Sanchez n'est pas forcément en capacité de rouler tout seul avec tous ses coureurs de la roue,
00:43:34 bien que j'ai déjà connu des coureurs qui étaient extrêmement forts en contre-la-montre,
00:43:40 qui n'avaient pas besoin de leur équipe pour rouler, notamment quand il y a une succession de virages.
00:43:46 Là, ce n'est pas le cas aujourd'hui. Vous voyez ces longues lignes droites au profit de l'AEF Education avec leurs maillots roses.
00:43:54 On est sur des parties rectilignes. En revanche, il arrivait dans le passé d'avoir des coureurs comme Fabian Cancelara dans son équipe.
00:44:04 Tout simplement, on le mettait en tête et tous les autres coureurs restaient dans la roue et ils faisaient du derrière Fabian Cancelara.
00:44:10 Parce que tout simplement, les coureurs, quand ils passaient devant le Suisse, ils le ralentissaient.
00:44:15 Donc il n'y avait aucun intérêt. Il se mettait devant et aucun coureur ne lui passait de relais sur des contre-la-montre assez courts, bien évidemment.
00:44:22 Je vous parlais de l'éventualité tout à l'heure d'un point intermédiaire à près à 6,8 km de l'arrivée.
00:44:30 Il existe bien ce point intermédiaire. On a eu quelques petites indications il y a de cela quelques instants.
00:44:37 L'enseignement, c'est que l'équipe Carne Farma a le meilleur temps à mi-course.
00:44:41 Même la baragne Victorious de Damiano Caruso est passée derrière le collectif espagnol.
00:44:46 Les baragnes qui sont à trois secondes de la formation Carne Farma, donc à mi-course.
00:44:53 On a vraisemblablement un gros chrono de la part de cette équipe espagnole puisque pour l'instant, les formations World Tour se cassent les dents sur ce temps.
00:45:01 Oui, après, on peut avoir des surprises.
00:45:04 C'est un exercice que certainement on a travaillé dans cette équipe puisque le résultat est loin d'être ridicule.
00:45:12 Mais sans vous tuer le suspense, Théo, à mon avis, les formations qui vont s'élancer à 16h37, à 16h32 ou encore à 16h12, ça risque d'envoyer du lourd.
00:45:30 Notamment, je parlais des formations de Jumbo Visma, bien évidemment, la formation Ultime Mirets qui, elle, s'élancera la dernière.
00:45:40 Le point sur le classement provisoire avec quatre équipes sur la ligne d'arrivée à Pozad et La Salle.
00:45:45 L'équipe Carne Farma détient le meilleur temps en 15 minutes et 25 secondes.
00:45:50 Cinq secondes devant l'équipe, à moins d'une minute de la formation espagnole.
00:45:56 Ce qui nous fait une moyenne quasiment de 51 km/h sur ce chrono quasiment plat avec ces trois derniers kilomètres en faux plein montant.
00:46:06 On a vu qu'ils font mal aux coureurs, mais c'est une moyenne qui reste assez élevée.
00:46:12 On a connu beaucoup plus rapide.
00:46:14 C'était le cas, j'ai regardé ça et j'ai vu passer ça tout à l'heure.
00:46:17 C'était le cas en 2002 pour l'équipe Onsé sur un contre la monte à peu près équivalent d'une quinzaine de kilomètres.
00:46:23 On avait frôlé les 60 km/h de moyenne puisque c'était 59,78 km/h sur 17 km.
00:46:33 Ça roule très vite.
00:46:36 C'est le moment de la fin du tournoi.
00:46:41 - Pregado, pregado.
00:47:08 - Allez la Bahreïn Victorius à l'arrivée.
00:47:12 On a un petit peu inversé la tendance dans les derniers hectomètres pour aller signer le meilleur temps provisoire devant cette équipe Kärnfarm.
00:47:19 16 secondes d'avance pour Damiano Caruso et Santiago Buitrago à l'arrivée.
00:47:25 On a tenu évidemment à conserver ces leaders dans cette formation Bahreïni avec Damiano Caruso en première position de cette équipe Bahreïn.
00:47:37 On le voit regarder avec ses coups d'œil vers l'arrière voir s'il y a bien ce quatrième coureur pour valider ce temps sur la ligne.
00:47:45 - Oui c'est très important de rester groupé.
00:47:47 Ça va être le cas de la formation Q36.5 à l'écran avec un des coureurs qui sont habitués à rouler.
00:47:53 C'est le cas de Joey Roscoff, l'américain de cette formation.
00:47:57 Damiano Son également.
00:47:59 De rester groupé, on l'a vu depuis le début de ce Contrôlement de Par Equipe, c'est la maturité qui fait la spécificité des coureurs qui sont en capacité de rester ensemble.
00:48:12 Que ça soit du côté de Luis Sánchez ou de Damiano Caruso, ce sont eux qui arrivent à mettre de l'harmonie dans un groupe.
00:48:23 Et on voit que finalement c'est compliqué pour la plupart des équipes, quelles soient de première division du World Tour ou en troisième division comme sont les équipes invitées.
00:48:35 On a quand même la difficulté de rester groupé sur ces 13 km de Contre-la-Montre.
00:48:42 C'est un exercice qui fait quand même mal et on a déjà des écarts.
00:48:48 L'équipe Bahrein Victorius qui est la seule pour l'instant à tutoyer les 52 km/h de moyenne sur ces 13 km d'effort avec des routes assez irrégulières.
00:49:02 On a de longues portions en faux-plat descendant comme là sur ces images avec cette formation Q36.5.
00:49:08 On a pas mal de remontées également sur des petites routes un peu plus étroites en deuxième partie de chrono.
00:49:13 Et donc cette arrivée en montée, il faut le dire, vu les rampes du dernier kilomètre, c'est là où les différences se font pour l'instant.
00:49:22 Puisqu'on a vu évidemment quelques cohorts, notamment dans cette équipe Electro Hyper qui ouvrait la route tout à l'heure avec ce cohort obligé de mettre pieds-à-terre.
00:49:31 Alors que l'on retrouve l'Aïe Mbouvisma en plein échauffement.
00:49:34 On a passé un petit stade supérieur dans l'échauffement.
00:49:39 On voit aux faciès beaucoup de transpiration. On a mis les ventilateurs également avec les gélis réfrigérants.
00:49:45 Vous l'avez dit, Johan, voici Primoz Roglic en pleine concentration, le leader de cette formation.
00:49:52 Le but sur ce Tour du Burgo, sa première course depuis son sacre sur les routes du Tiro cette année.
00:49:59 On est en plein débriefing dans cette équipe Bahreïn.
00:50:03 - Ah ok, ça c'est le débriefing traditionnel. - Il y a eu un problème mécanique apparemment de ce que j'entendais.
00:50:14 - Non, il y a toujours des excuses. - Il y a eu un problème mécanique pour Camille Caradac qui me semble.
00:50:19 Non, non, mais non, ça c'est l'excuse traditionnelle. Il y a toujours un coureur qui a une excuse de rouler moins vite, de besoin de se justifier et avec l'effort.
00:50:28 - Ah ils loussent leur chaine, j'ai entendu. - Oui, oui, non, mais ils loussent tous leur chaine.
00:50:33 Il y a souvent ce genre d'excuses. Alors c'est peut-être le cas, mais effectivement, il y a quand même dans ces équipes, justement, parfois à l'arrivée de l'animosité.
00:50:43 On voit le visage fermé de Damiano Caruso qui lui était solide.
00:50:49 Il est certainement déçu de la contre-performance de ses coéquipiers qui n'ont pas été en mesure de lui passer davantage de relais ou de rouler plus vite.
00:50:56 Même s'ils ont le meilleur temps à l'arrivée, il y a toujours un peu de frustration. Il y a toujours des explications forcément à l'arrivée.
00:51:02 Généralement, ça ne se fait pas devant les caméras, ça se fait dans le bus. Mais c'est important de débriefer afin tout simplement de s'améliorer pour les échéances à venir.
00:51:11 Même si on le rappelle, il n'y a pas souvent de contre-la-montre par équipe.
00:51:15 L'équipe IF est dans le dernier kilomètre de ce contre-la-montre. On attend la formation américaine dans quelques instants sur la ligne ici à Potzad et la Salle.
00:51:24 On va comme continuer évidemment à égrener les départs jusqu'à cette Jumbo Isma dans quelques instants.
00:51:30 Place à la Cara Rural de Yuri Leipao et Edouard Prades, une formation continentale espagnole.
00:51:37 Comme un peu ses congénères de la Karnpharma ou de l'équipe Electro Hipper ou même des Euskaltel, va vouloir passer tout simplement ce contre-la-montre par équipe sans dommage.
00:51:54 Faire le meilleur temps possible, mais on ne devrait pas jouer les premiers rôles aujourd'hui.
00:51:58 Même si Yuri Leipao, sur sa forme des mondiaux de Glasgow, sera sans doute une des locomotives privilégiées de cette Cara Rural.
00:52:07 L'arrivée de l'équipe IF qui va passer juste derrière la Bahrein Victorius.
00:52:13 Encore quelques mètres à franchir jusqu'à la cellule chronométrique.
00:52:17 L'écart qui devrait être d'une dizaine de secondes sur la ligne d'arrivée ici à Potzad et la Salle.
00:52:22 Voilà, 11 secondes le passage de l'équipe IF qui a conservé ces 4 coureurs à l'arrivée.
00:52:29 Confirmation, le temps est pris bien évidemment pas sous l'arche Burgos, le temps est pris quasiment 100 mètres avant.
00:52:39 On voit les coureurs qui font leur sprint et d'ailleurs il y a un peu une confusion.
00:52:43 On a vu tout à l'heure certains coureurs pensaient que c'était l'arche de Burgos qui faisait office d'arrivée.
00:52:49 On voit bien sur le visage de Jens Koeckler à droite qui vient de passer son relais de tout simplement s'arrêter au moment de la cellule.
00:52:58 La cellule on va la voir très certainement elle est sur la gauche et elle n'est pas au niveau de l'arche de Burgos.
00:53:10 On a l'habitude de voir sur les contrôle à montre qu'il n'y a souvent qu'une personne, qu'un coureur évidemment dessus.
00:53:17 Mais là comme c'est un contrôle à montre par équipe on laisse évidemment tout le monde sur les fauteuils de leaders.
00:53:24 Alors ce qui est important pour les coureurs vu qu'on est sur une course par étape c'est bien évidemment une fois que la ligne d'arrivée franchie.
00:53:31 C'est ce que font les coureurs maintenant. Ils n'ont pas de bidon sur un contrôle à montre.
00:53:36 Vous voyez sur les vélos des coureurs on n'est pas équipé.
00:53:40 Alors il y a des équipes qui sont justement avec des vélos spécifiques où il y a une nécessité d'avoir un porte bidon et un bidon pour l'aérodynamisme.
00:53:51 Mais la plupart des équipes ne partent pas sans bidon.
00:53:56 Déjà on est plus léger de quasiment 500 grammes puisqu'un bidon c'est 500 millilitres soit 500 grammes.
00:54:02 Ce qui peut faire la différence dans la bosse finale.
00:54:06 Mais c'est surtout qu'on n'a pas le temps de s'alimenter de s'hydrater sur un contrôle à montre très court.
00:54:11 Et donc on a vu les coureurs de la formation EFE Education.
00:54:14 Mais c'était le cas de la formation Bahrein tout de suite après l'arrivée de remettre du sucre dans l'organisme.
00:54:20 De prendre une boisson de récupération.
00:54:22 Alors ce n'est pas des protéines c'est simplement du glucose et de remonter de s'hydrater.
00:54:27 Alors là vous voyez cette petite boisson c'est ni plus ni moins que du jus de raisin avec de l'eau très riche en minéraux.
00:54:36 Afin de combler en fait tout ce qu'on a perdu.
00:54:51 Allez on rappelle le classement provisoire de ce contre la montre par équipe de ce 45ème tour de Burgos.
00:54:59 À présent la Bahrein Victorius mène toujours la danse avec un temps de 15 minutes et 9 secondes devant l'équipe.
00:55:05 Et bien désormais IF à 10 secondes, non 10 secondes pardon quasiment 11 d'ailleurs.
00:55:14 Et l'équipe Carme Farma est troisième à 15 secondes.
00:55:18 Avec la Cara Rural ici avant ce grand virage à droite.
00:55:24 J'avais pris quelques petits pointages.
00:55:26 En droit là et bien par rapport à la Bahrein la Cara Rural à 4-5 secondes de retard face au leader.
00:55:37 Après 2 kilomètres, plus de 3 kilomètres même d'effort maintenant.
00:55:43 Et voici dans une portion un peu plus technique et un peu plus dure en termes.
00:55:49 Alors que se prépare et bien la Iumbo Visma qui va s'élancer dans une minute à présent.
00:55:56 Alors là on va avoir un vrai enseignement.
00:56:02 On est sur des cohorts qui sont spécialistes de l'exercice.
00:56:06 Alors là on a l'équipe avec Primoz Rodri, Robert Gessin, Cohen Baumann, Edoardo Affini, Gilles Lemerets, Juan Trancmic et Attila Walter.
00:56:20 Il est là pour préparer un éventuel quatrième sacre sur les routes du Tour d'Espagne.
00:56:48 Primoz Roglic va s'élancer dans quelques petits instants sur ce contre la montre par équipe de ce 45ème Tour de Burgos.
00:56:57 Ce sont évidemment les favoris.
00:56:59 Et Johan à voir le comportement de Primoz Roglic sur ce contre la montre par équipe.
00:57:04 Ce sera la locomotive aujourd'hui avec Edoardo Affini.
00:57:08 Il y a l'ambition peut-être de prendre le maillot de leader déjà à l'aube de ce deuxième jour de course.
00:57:14 Il va y avoir plein d'enjeux ce contre la montre par équipe.
00:57:19 Tout simplement de prendre ses repères avec des coureurs qui seront présents sur la vuelta.
00:57:24 C'est le cas de Robert Gessin, l'expérimenté coureur néerlandais de cette équipe.
00:57:29 Alors qu'on voit la formation 1, Euskath et le Scalippe qui vient réaliser un temps de 15 à 24 secondes.
00:57:36 Avec 15.3 sur le 4ème coureur c'est la Bahrein Victorius qui mène ce contre la montre.
00:57:43 Le retard de la formation est Euskaltel Euskadi et de 24 secondes sur la ligne face à l'équipe Miano Caruso.
00:57:51 Cette équipe Bahrein Victorius va être mise à rude épreuve, en tout cas leur temps va être mis à rude épreuve avec cette équipe néerlandaise Jumbo-Visma qui vient de s'élancer.
00:58:01 Qui vient de s'élancer avec des spécialistes du contre la montre.
00:58:08 C'est le cas d'Attila Walter, le coureur qui vient de la Groupe Amins, refuge cet hiver.
00:58:17 C'est tout simplement le champion de Honry du contre la montre.
00:58:22 Et on a aussi dans cette équipe des coureurs très forts qui ont l'habitude de rouler vite.
00:58:27 C'est le cas d'Edouard Doafini, c'est le cas de Primoz Roglic qui réalise des super chrono.
00:58:32 Et on va le voir la fluidité des coureurs.
00:58:36 Afini qui vient de passer son relais, on le voit avec son gros gabarit, c'est le Dossar numéro 4.
00:58:41 Il vient se passer en dernière position et tout de suite du côté de Robert Gesink, on vient passer son relais.
00:58:47 Et on voit qu'à la manière de la piste, Edouard Doafini remet ses mains en bas du guidon afin de faciliter la mise du coureur dans son dos.
00:58:57 Tout simplement pourquoi? Et bien, quand Edouard Doafini met ses mains en bas du guidon,
00:59:01 il protège davantage Robert Gesink qui vient lui de passer son relais.
00:59:05 Et vous voyez, il n'y a pas de bidon.
00:59:07 Il n'y a pas de... On a épuré complètement le vélo afin d'avoir une vraie machine de guerre.
00:59:15 Et on a vraiment quelque chose qui fait en l'air et qui roule le plus vite possible.
00:59:19 Et on est là pour prendre des automatismes, évidemment, puisque la première journée du Tour d'Espagne sera,
00:59:24 elle aussi, un contre la montre par équipe dans les rues de Barcelone avec une distance quasiment similaire.
00:59:30 Et voici Primoz Roglic en plein effort, donc, dans cette formation Iumbobisme qui, parmi les équipes engagées,
00:59:37 compte évidemment et de loin le plus de top 10 en contre la montre individuelle en World Tour,
00:59:43 la meilleure, la plus grande division du cyclisme mondial par rapport à d'autres formations.
00:59:49 Il y a 61 top 10 de contre la montre individuelle dans cette formation de 7 coureurs.
00:59:58 Évidemment, le plus gros total est à mettre au crédit de Primoz Roglic,
01:00:01 qui est tout simplement champion olympique de la spécialité, alors qu'on a quelques petits soucis.
01:00:05 Là, pour Rieslem Rijs à l'arrière de cette formation Iumbobisme,
01:00:10 le jeune grimpeur néerlandais semble être déjà un peu court.
01:00:14 Oui, alors il y a une manière de communiquer.
01:00:17 Bien évidemment, les coureurs sont équipés d'oreillettes.
01:00:19 Je le disais tout à l'heure, c'est le cas de la formation Carahual à l'image,
01:00:24 mais c'est aussi le cas des coureurs qui sont actuellement en course pour la formation de Iumbobisme.
01:00:30 Et le problème, c'est qu'il vient de faire un signe.
01:00:33 Alors ce signe là, le pouce vers le bas, c'est simplement qu'il ne se sent pas bien.
01:00:38 Il n'est pas en capacité de suivre ses coéquipiers et il ne peut pas leur parler.
01:00:43 Il ne peut pas non plus communiquer avec son directeur sportif,
01:00:47 puisque d'habitude, les oreillettes sont équipées de micro.
01:00:49 Là, on a simplement le récepteur de l'oreillette.
01:00:52 On ne peut pas communiquer.
01:00:53 Et alors, on communique comment?
01:00:54 Et bien, tout simplement avec les gestes et on fait signe à son directeur sportif qu'on n'est pas bien et qu'on est en incapacité.
01:00:59 Donc là, je lui donne cinq minutes avant d'exploser. Même pas.
01:01:03 Je crois que c'est même déjà le cas.
01:01:05 D'ailleurs, pour Rieslem Reis, on va peut être revoir le signe qu'il a fait il y a de cela quelques instants.
01:01:12 Alors là, effectivement, il dit qu'il informe sa voiture.
01:01:15 Il n'est pas en mesure d'aller passer sa oreillette.
01:01:18 Double chose. Il fait signe à sa voiture, effectivement, et à ses directeurs sportifs.
01:01:23 En l'occurrence, Marc Rief et Adi Angles de cette équipe qu'il n'est pas en capacité de passer son relais.
01:01:30 Et en fait, quand il vient faire ce signe, se pousse vers le bas.
01:01:33 Il informe son directeur sportif qu'il ne se sent pas bien et qu'il est en incapacité tout simplement de prendre son relais.
01:01:39 Et son directeur sportif va pouvoir à la radio informer le coureur qui était censé se retrouver derrière lui.
01:01:45 Parce que vous savez, quand on passe son relais comme ça, on regarde sur le côté et on voit.
01:01:49 Et finalement, des fois, il y a un trou et ça peut complètement désorganiser.
01:01:51 Le directeur sportif, lui, avec ce geste, a informé que l'Embrace était en incapacité de passer son relais.
01:01:59 La Burgos. Et la 11e équipe a s'est lancée dans ce contre la montre par équipe de ce tour de Burgos.
01:02:12 On avait un représentant à l'avant lors de la première journée.
01:02:15 André Fuentes qui a notamment glané le sprint intermédiaire.
01:02:21 Et le seul sprint intermédiaire de cette première journée.
01:02:24 Alors qu'en termine, la formation Q36.5 des grimpeurs Badilati, Aousson ou Roscoff.
01:02:30 Avec un temps plutôt correct.
01:02:32 20 secondes avec 22 secondes sur la ligne d'arrivée face à la baragne Victorius.
01:02:37 15 minutes et 31 secondes.
01:02:39 Et eux, ils ont bien compris qu'ils n'étaient pas obligés d'aller à fond jusque en haut de l'arche.
01:02:45 L'arche représentée par les sponsors Burgos.
01:02:48 Le temps est pris 20 mètres plus bas à la cellule chronométrique.
01:02:53 Alors que les Jumbo-Visma vont passer dans quelques instants à l'intermédiaire.
01:02:58 Ces intermédiaires que l'on a de manière un petit peu irrégulière à l'écran.
01:03:03 Peut-être qu'avec la Jumbo-Visma de Roglic, on va avoir le temps.
01:03:07 La cellule chronométrique, elle est située à 6,8 km de l'arrivée.
01:03:12 C'est à dire dans moins de 2 secondes.
01:03:17 [Bruit de la mer]
01:03:43 [Bruit de la mer]
01:03:51 On rappelle que la dernière équipe à s'élancer de ce contre la montre, c'est l'équipe du leader.
01:03:56 Évidemment Juan Sebastián Molano qui a levé les bras lors du sprint de Burgos.
01:04:01 Il y a, on le rappelle, au sein de cette équipe Emirati, Adam Yates.
01:04:08 Qui est là pour le classement général. Première course du Britannique depuis son podium sur les routes du Tour.
01:04:15 Derrière Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard.
01:04:19 Premier enseignement de cette semaine de Burgos avec la troisième étape qui sera importante.
01:04:27 Avec l'ascension du Picon Blanco, il y aura également une arrivée pour Puncher.
01:04:31 Et puis l'arrivée finale au Lagunas des Neylas. Arrivée au sommet.
01:04:36 Dans ce tour de Burgos, alors que la Jumbo-Visma, comme prévu, est allée claquer.
01:04:40 Le meilleur intermédiaire devant l'équipe IF pour plus de 10 secondes.
01:04:45 Alors que c'est terminé pour Robert Gessink.
01:04:48 À présent, le grimpeur, l'expérimenté grimpeur néerlandais, est en train de dire au revoir à ses compagnons d'équipe.
01:04:57 Oui, c'est étonnant de voir d'ailleurs Robert Gessink en difficulté à demi-parcours.
01:05:02 Et de s'écarter à ce moment-là de la course, que c'est un port qui a de l'expérience.
01:05:06 Et voilà, c'est parti pour la course.
01:05:08 [Bruit de la course]
01:05:30 [Bruit de la course]
01:05:59 [Bruit de la course]
01:06:18 Robert Gessink lâché. Il n'y a donc plus que Primoz Roglic, Kuhn Bouman, Edouard Doafini, Riesle Emreis, Jan Tratnik et Attila Walter
01:06:26 dans ce collectif de la Jumbo-Visma.
01:06:30 J'ai même l'impression qu'on a perdu d'ailleurs Riesle Emreis.
01:06:33 On n'a déjà plus que 5 dans cette équipe Jumbo-Visma.
01:06:37 Avec le gros relais, la grande carcasse d'Edouard Doafini en tête.
01:06:41 Primoz Roglic, lui, a le dossard numéro 1. Il est bien calé dans la roue du rouleur italien.
01:06:46 Derrière, on a Jan Tratnik, ensuite Attila Walter et le dernier, eh bien, c'est Kuhn Bouman.
01:06:52 Confirmation qu'on a bien perdu Riesle Emreis et Robert Gessink.
01:06:56 Alors qu'on rappelle la marque à l'intermédiaire de l'équipe Jumbo-Visma.
01:07:01 Eh bien, elle est très bonne pour l'instant puisque la formation néerlandaise domine de 12 secondes.
01:07:06 L'équipe IF après 6,8 km de course alors que vient de s'élancer la formation AG2R Citroën Team.
01:07:14 De Dorian Godon notamment.
01:07:18 Collectif autour de Nicolas Prodhomme, de Yako Aninen, de Larry Barbas, de Valentin Paré-Pinte, d'Andrea Vendramé
01:07:27 et du jeune espoir, Kylian Verschuren. Alors que la cara rurale en termine à présent sur la ligne.
01:07:34 Ici, de ce contre la montre, 25 secondes de débours face à la Bahrein Victorius.
01:07:41 7e temps provisoire pour l'instant. Eh bien, ces écarts ne sont pas non plus très grands
01:07:47 entre les équipes de la première division, le World Tour et les équipes continentales.
01:07:55 Finalement, eh bien, on va avoir des écarts aujourd'hui mais ça va se chiffrer en secondes.
01:08:06 Et on a le 7e temps provisoire de ce contre la montre.
01:08:11 Retour avec la IJOM Bovisma qui n'est désormais plus que 4 avec Primoz Roglic.
01:08:18 Ce n'est pas forcément bon signe pour la formation de Jo Bobisma d'avoir perdu très rapidement des coureurs.
01:08:25 En tout cas, il reste les solides. Primoz Roglic en l'occurrence.
01:08:29 Il a Koen Bouman encore avec lui et il a Jan Traknik et Attila Walter, les coureurs qui sont présents avec lui sur la Vuelta.
01:08:38 Donc, c'est le seul point positif. Mais encore une fois, 1,7 km de l'arrivée, on roule beaucoup plus vite à 4.
01:08:45 Et les relais, même s'ils reviennent souvent, on est sur des coureurs qui sont très efficaces.
01:08:50 Et vous voyez, cette locomotive, eh bien, c'est tout simplement le Dossard 1 Primoz Roglic.
01:08:55 On a perdu Edouard Doafini qui a fait finalement l'essentiel de la première partie de ce contre la montre par équipe.
01:09:01 Est-ce qu'on peut imaginer, Johan, que dans cette équipe IJOM Bovisma où on prépare tout au millimètre,
01:09:06 on a finalement fait un plan avec des wattages pour chaque coureur à développer.
01:09:12 Et on peut penser qu'Edouard Doafini, sa mission, c'était de rouler à 120% durant les 7-8 premiers kilomètres
01:09:19 et laisser faire ensuite les grimpeurs aux côtés de Primoz Roglic lors de la bosse d'arrivée.
01:09:24 Oui, très certainement. Quand on voit le gabarit d'Edouard Doafini, c'est un coureur qui est capable de rouler vite et longtemps, fort sur le plat.
01:09:32 On a opté pour des coureurs qui sont en capacité, eux également, de rouler vite, mais de bien passer les bosses.
01:09:40 Je pense à un coureur comme Tratnik ou à Thila Walter, le Dossard 7 avec son casque.
01:09:45 On reconnaît, ce sont des coureurs qui seront présents encore une fois à la Vuelta.
01:09:51 On a gardé le socle commun autour de Primoz Roglic.
01:09:55 Il manque Robert Geising, qui me semble, qui lui sera présent sur la Vuelta, qui n'est pas là.
01:10:00 En tout cas, il y a une stratégie claire dans cette équipe de Jumbo-Visno.
01:10:04 Ils sont dans le dernier kilomètre, désormais à présent, Tratnik, Roglic, Walter et donc Kuhn-Bumann pour faire la bosse de fin, un peu plus de 800 mètres désormais de la ligne.
01:10:15 On rappelle le temps sur la ligne d'arrivée de la Bahrein Victorius, 15 minutes et 9 secondes.
01:10:21 Pour l'instant, c'est plutôt bien parti pour la formation néerlandaise.
01:10:24 On rappelle évidemment l'avance qu'ils avaient à l'intermédiaire, plus de 10 secondes sur la formation IF qui a terminé à 10 secondes de la formation Bahrein.
01:10:34 Il y aura évidemment match avec la Bahrein Victorius dans ces derniers hectomètres, 500 mètres.
01:10:39 C'est les plus durs de cette bosse.
01:10:42 C'est difficile pour Kuhn-Bumann de rester au contact, de garder les roues.
01:10:49 Pourtant, on le répète, c'est essentiel, c'est même indispensable de terminer à 4.
01:10:53 Le temps est pris sur le quatrième coureur.
01:10:55 On voit ici la Walter avec son dossard numéro 7 qui se retourne régulièrement et Primoz Roglic.
01:10:59 Il fait mal à tout le monde.
01:11:00 Attention de ne pas mettre dans le rouge Kuhn-Bumann pour Primoz Roglic.
01:11:04 Il doit garder évidemment ses trois autres coéquipiers avec lui.
01:11:08 On va voir ce petit replat.
01:11:11 Occasion pour Kuhn-Bumann de récupérer un petit peu.
01:11:14 Information importante qui ne peut pas forcément être évidente.
01:11:19 On n'a pas le droit de pousser les autres coureurs.
01:11:21 On n'a pas le droit d'aider ses coéquipiers.
01:11:23 Il faut tout simplement l'attendre, se relever pour garder le temps.
01:11:28 Mais on n'a pas le droit de pousser le quatrième coureur.
01:11:30 On va avoir un très gros temps de cette formation Iumbo-Visma
01:11:34 qui va sûrement mettre près de 30 secondes à la Bahrein Victorius sur la ligne.
01:11:38 Primoz Roglic qui va prendre clairement une option pour le général de ce tour de Burgos
01:11:42 en attendant que l'équipe UAE Team Emirates ne s'élance.
01:11:45 31 secondes de gagnée sur Damiano Caruso et Santiago Buitrago
01:11:50 pour cette équipe néerlandaise solide.
01:11:53 Une nouvelle fois dans l'exercice du contre la montre
01:11:56 alors que va s'élancer dans quelques instants la Movistar
01:11:59 Dainer Rubio et Doyer Lascano.
01:12:05 Dans cette formation Movistar, on va avoir des coureurs intéressants à suivre
01:12:08 notamment Will Bartha, l'américain qui est un des spécialistes de l'effort individuel.
01:12:15 Alors là, on n'est pas sur un effort individuel, on est sur un effort d'équipe
01:12:19 mais il s'est roulé vite et on a un coureur comme Carlos Verona
01:12:22 pour expérimenter ou encore Garcia Cortina qui n'est pas forcément dans son exercice de prédilection.
01:12:28 Mais ça va être intéressant de voir cette formation Movistar
01:12:32 chez elle en Espagne évoluer sur un exercice qui vaut encore une fois
01:12:37 rencontrer sur la première étape de la Vuelta.
01:12:40 Ça va être important de voir cette formation.
01:12:43 L'Aiembo-Mismas à l'arrivée, on rappelle qu'ils les ont terminés à 4
01:12:51 puisqu'ils ont perdu en route Riesling Reis, Robert Kresink et Eduardo Affini
01:12:57 alors que Primoz Roglic est au contact des fans slovenes.
01:13:00 Et il y en a, regardez, avec ce drapeau derrière, ici dans le nord de l'Espagne.
01:13:06 On rappelle que le départ de cette Vuelta pour un éventuel quadruplet pour Primoz Roglic
01:13:12 ce sera une nouvelle fois un contre-la-montre par équipe d'une distance quasiment similaire.
01:13:17 On est là pour prendre des enseignements.
01:13:20 Alors ce qu'on voit sur le torse de Primoz Roglic, c'est ce dont je vous parlais,
01:13:25 c'est cette oreillette qui permet au directeur sportif de communiquer avec les coureurs.
01:13:30 Il avait également sur son torse son capteur de fréquence cardiaque
01:13:35 et on voit l'effort consenti par les coureurs,
01:13:39 que ce soit la première équipe à s'être élancée, l'équipe Electro Hyper Europa,
01:13:45 avec les coureurs qui ont terminé carrément à genoux au passage de la ligne.
01:13:50 L'effort est aussi violent et d'une intensité telle qu'il faut récupérer.
01:13:56 On est simplement sur une quinzaine de minutes d'effort, mais extrêmement violente.
01:14:03 L'équipe Jumbo-Visma a plus de 53,5 km/h de moyenne sur ce parcours,
01:14:09 alors que les barènes étaient à 51,8.
01:14:12 On va voir ce que va nous proposer cette équipe Movistar, solide, autour.
01:14:19 Le grimpeur, petit grimpeur colombien, vous voyez le classement provisoire qui s'affiche.
01:14:24 Il y a déjà de beaux écarts face à la concurrence pour Primoz Roglic,
01:14:30 mais évidemment le temps que l'on attend tous ici sur la ligne d'arrivée,
01:14:35 c'est la formation UAE autour d'Adam Yates et du maillot de leader Juan Sebastián Molano.
01:14:43 Est-ce qu'on va pouvoir être en mesure de rivaliser avec la formation néerlandaise ?
01:14:48 On rappelle la composition de cette équipe UAE.
01:14:50 Adam Yates qui sait très bien rouler, George Benet, Juan Molano, le rouleur Domène Novak,
01:14:55 le pistard Ivo Oliveira, il y a également Jevain, le champion d'Australie de la discipline,
01:15:00 avec Ryan Gibbons qui a plusieurs fois été champion d'Afrique, lui du contre-la-monte, de l'effort solitaire.
01:15:05 Bref, il y a des arguments à faire valoir face à cette Jumbo-Visma qui a terminé à 4
01:15:11 avec l'effort final d'Atila Velter sur ces images.
01:15:14 On peut voir que Primoz Roglic était dans un exercice qui lui correspond bien.
01:15:19 C'est rassurant, on le voit sur son visage actuellement, il n'est pas marqué par l'effort.
01:15:26 Et il a surtout su garder dans ce collectif ces éléments clés,
01:15:31 ces éléments qui seront présents autour de lui à la prochaine Vuelta.
01:15:35 En l'occurrence, Jan Traknik et Atila Velter,
01:15:38 ce sont des éléments très importants qui vont être autour de lui pendant 3 semaines autour d'Espagne.
01:15:45 Donc il a gagné aujourd'hui.
01:15:47 Alors on ne sait pas s'ils vont gagner ce contre-la-monte,
01:15:49 mais en tout cas, ce qu'ils ont gagné, c'est cette importance psychologique.
01:15:54 Yerlaskan relancé pour reprendre les roues de cet équipe Movistar
01:16:01 qui avait un temps pensé à mener Enric Mas sur ce tour de Burgos.
01:16:07 Il était dans la liste des pré-inscrits de ce 45e tour de Burgos.
01:16:11 Finalement, l'Espagnol a choisi plutôt d'aller s'entraîner,
01:16:14 d'aller reconnaître quelques étapes de la Vuelta,
01:16:17 notamment Enric Mas qui a été aligné sur le Tour de France cette année.
01:16:21 Mais ce Tour de France qui s'est achevé très rapidement,
01:16:24 le premier jour dans le Pays Basque, après une chute dans une descente.
01:16:28 Et on sait à quel point Enric Mas est performant sur les routes de la Vuelta.
01:16:32 Ce sera un outsider à ne pas sous-estimer,
01:16:35 puisqu'on l'a vu notamment lors des dernières courses l'année dernière,
01:16:38 tenir la drache des hautes à un certain Tadej Pogacar.
01:16:41 Après j'allais dire, ce qui est étonnant, c'est de ne pas l'avoir vu courir jusque là.
01:16:48 Mais c'est le cas, de pas mal de coureurs.
01:16:50 On voit au départ, il y a dans cette formation,
01:16:53 Boran Onsgore et Alessandr Vlasov.
01:16:56 On a pris pour habitude dans beaucoup d'équipes de ne pas courir énormément
01:17:00 et de s'entraîner, ce qui est le cas effectivement de masse.
01:17:04 Mais je pense à un autre coureur, Primoz Roglic.
01:17:07 Depuis le Giro, il me semble qu'il n'a pas couru.
01:17:12 Pas de course, tout simplement.
01:17:14 Donc on est sur des préparations qui sont différentes.
01:17:17 Il y a un autre masse chez Movistar, mais c'est Luis.
01:17:21 C'est pas le même.
01:17:23 L'arrivée de la Burgos ici sur la ligne,
01:17:27 avec un bon temps pour cette formation continentale espagnole.
01:17:31 Dans le top 10, certes,
01:17:34 mais dans les temps de certaines autres équipes,
01:17:37 à 55 secondes, 7ème place provisoire de cette Burgos PH.
01:17:42 Il ne vous en faut pas beaucoup.
01:17:44 A un taux, il ne vous en faut pas beaucoup puisqu'ils sont 15 équipes au départ.
01:17:47 Donc un top 10, c'est...
01:17:49 Oui, mais c'est dans les temps des autres.
01:17:51 C'est accessible.
01:17:53 L'écart est réel avec le reste des équipes pour cet Yom-Movistar.
01:18:00 On rappelle un 31 secondes face à la Bahrein Victorius.
01:18:03 Ça place donc cette équipe Burgos à 24 secondes.
01:18:06 De cette équipe, Bahreini, c'est plutôt correct.
01:18:09 Sur un 1 contre la montre par équipe.
01:18:12 La Bora, qui s'était lancée.
01:18:15 L'avant-dernière formation.
01:18:17 L'avant-dernière World Team également,
01:18:20 puisque la dernière à prendre le départ
01:18:24 va être dans quelques instants
01:18:26 l'équipe UAE de Juan Sebastian Molano et Adam Yates.
01:18:30 Donc on est en pleine récupération
01:18:34 ici pour les Néerlandais sur la place
01:18:39 centrale de cette commune de Pozad et Lassalle.
01:18:45 Retour sur la Movistar.
01:18:48 On voit tout de suite la différence de style en fonction des équipes.
01:18:52 On voit quand ça roule moins vite, on voit quand c'est homogène.
01:18:55 On a vu que cette équipe Jumbo-Visma,
01:18:57 elle avait perdu rapidement des éléments,
01:18:59 mais pourtant, on était toujours efficace.
01:19:01 On était à 4 et ça roule très vite.
01:19:03 Il y a quand même cette formation,
01:19:05 Team Emirates, qui peut faire office
01:19:08 tout simplement d'outsider sur le papier
01:19:14 face à cette équipe Jumbo-Visma,
01:19:16 parce qu'on a un coureur comme Adam Yates
01:19:18 qui est monté sur le podium du Tour de France.
01:19:20 On a un coureur comme Molano,
01:19:22 qui est certes un sprinter qui a gagné hier,
01:19:24 mais qui va être en capacité de faire un début d'étape
01:19:27 et un début de contrôle amont par équipe important.
01:19:30 Et on a également un Javain qui va très vite au chrono,
01:19:34 un Nivo Oliveira qui va vite au chrono
01:19:36 et un George Bennett qui se débrouille bien aussi.
01:19:39 Donc finalement, on est en capacité dans cette équipe
01:19:41 certainement de détrôner la Jumbo-Visma.
01:19:43 On a vu la Movistar passer le point chronométrique intermédiaire
01:19:47 de la mi-course et c'est plutôt dans les temps
01:19:49 de la Jumbo-Visma pour l'instant.
01:19:51 Une petite seconde de retard
01:19:53 pour les hommes de Einer Rubio et de Hoyer Lascano.
01:19:56 C'est une jolie première partie de contre la montre
01:19:59 pour l'instant pour cette équipe espagnole
01:20:01 à voir si on peut encore faire le match
01:20:03 lorsque la route va s'élever.
01:20:05 On a vu évidemment les hommes de Primoz Roglic
01:20:08 se relever un à un pour laisser les meilleurs
01:20:10 faire la montée, à voir comment va s'organiser
01:20:13 cette Movistar.
01:20:15 Oui, il y a ce contre la montre finalement
01:20:19 est divisé en deux parties.
01:20:21 On a évidemment cette partie finale
01:20:23 avec ce faux plat montant,
01:20:25 ce changement de braquet qui est important
01:20:27 et qui est coûteux parfois à certaines équipes
01:20:29 en énergie, mais aussi en force
01:20:31 parce qu'il est important de rester à 4.
01:20:34 Et malheureusement, quand on s'est mis à 100% sur le plat
01:20:37 et quand on a passé des longs relais
01:20:39 sur une partie qui nous convient bien,
01:20:41 et bien quand on arrive dans les premiers pourcentages,
01:20:44 alors la bosse commence aux alentours des 2-3%,
01:20:47 mais on n'est plus en capacité d'appuyer sur les pédales
01:20:50 et on explose.
01:20:51 Et visiblement, cette équipe Borat à l'image,
01:20:54 elle, pour l'instant, elle est bien homogène.
01:20:56 Ça se passe bien pour l'équipe d'Alexander Vlasov.
01:21:01 6 top 10 sur des contre la montre individuelles
01:21:04 pour le russe, dont une victoire sur le Tour de Romandie.
01:21:07 Rappelez-vous, c'était l'année dernière
01:21:09 un contre la montre en bosse, certes,
01:21:11 mais 10e et 8e, notamment,
01:21:13 des deux premiers chronos du Giro au mois de mai.
01:21:16 On sait que Vlasov a dû dire au revoir
01:21:19 au Tour d'Italie à mi-course.
01:21:21 Malade, malheureusement, le russe,
01:21:24 mais dans cette formation Borat,
01:21:26 on peut compter également sur Lennart Kamna
01:21:28 qui a tenté le coup dans le final
01:21:30 de la 1re étape sans succès.
01:21:32 Visiblement, le général, c'est pour Vlasov
01:21:35 ici à Burgos,
01:21:37 puisque ensuite Kamna n'est pas parvenu
01:21:40 à conserver le rythme du peloton.
01:21:43 Il a terminé à 1h40 de la 1re étape
01:21:46 de Juan Sebastián Molano.
01:21:48 Il est donc quasiment hors jeu
01:21:50 pour le classement général.
01:21:52 Il est là pour faire des efforts.
01:21:54 Lennart Kamna qui s'est testé lui en début d'année
01:21:56 également sur les routes du Giro
01:21:58 avec un top 10 à la clé au classement général.
01:22:00 Alors, que va-t-il lancer ?
01:22:02 La dernière équipe de ce contre la montre par équipe,
01:22:05 c'est la formation d'Adam Yates
01:22:07 et du leader Juan Sebastián Molano.
01:22:09 C'est parti pour l'équipe UAE Team Emirates.
01:22:12 Et on voit un très bon départ
01:22:14 de la formation UAE Team Emirates.
01:22:16 C'est la formation AG2R Citroën.
01:22:18 On est 4 coureurs.
01:22:20 Attention à bien rester ensemble dans ces derniers virages.
01:22:22 C'est important pour le 1er coureur de se retourner,
01:22:24 de voir où sont le reste de l'équipe
01:22:26 et ce qui est chose faite.
01:22:28 Et on va terminer à plus d'une minute
01:22:30 de la formation de John Movistar.
01:22:32 Il y a vraiment des écarts sur cette équipe
01:22:34 alors qu'on avait des coureurs comme Dorian Godon
01:22:36 notamment qui sont à l'aise dans l'exercice.
01:22:39 Dorian Godon qui va être le 4e coureur
01:22:41 de ce collectif AG2R Citroën Team
01:22:43 a passé la ligne et c'est loin.
01:22:45 C'est même derrière des équipes espagnoles
01:22:48 notamment plus d'une minute de retard sur la ligne
01:22:51 pour la seule équipe française de ce Tour de Burgos.
01:22:54 On n'avait pas vraiment d'ambition
01:22:56 au classement général sur ce Tour de Burgos.
01:22:59 On visera sans doute les étapes et pourquoi pas
01:23:01 peut-être l'étape pour Puncher, pour Dorian Godon
01:23:03 s'il est en grande forme.
01:23:05 Peut-être sera-t-il en capacité de jouer
01:23:07 avec les Primoz Roglic ou encore les Samuel et Baptiste.
01:23:10 Du côté de la formation Movistar, on a fait le choix
01:23:17 de rester groupé, on est encore 7 à l'arrivée.
01:23:20 Alors pub au moment où je vous parle
01:23:22 puisque ça va être terminé justement
01:23:25 pour Hercast qui vient de passer son relais.
01:23:30 On a fait le choix de rester groupé jusqu'à 2km de l'arrivée.
01:23:33 Ce n'est pas forcément nécessaire.
01:23:35 À ce moment-là de la course, il est quasiment obligatoire
01:23:39 pour les coureurs qui n'ont pas d'ambition
01:23:41 pour le classement général de faire un dernier relais
01:23:44 et d'envoyer les 4 derniers coureurs au maximum.
01:23:48 Il n'y a aucun intérêt à arriver à 7 coureurs.
01:23:52 Il faut pouvoir bénéficier du travail de chaque coureur
01:23:55 et que chaque élément soit moteur
01:23:58 et soit moteur jusqu'à par exemple 2km de l'arrivée,
01:24:01 1km de l'arrivée et l'essentiel c'est d'arriver à 4
01:24:03 mais pas davantage.
01:24:06 Ce qu'on voit à l'image, la formation Bora,
01:24:09 il y a ce problème aussi.
01:24:11 On parlait d'homogénéité.
01:24:13 Vous voyez, dès qu'on laisse plus d'un vélo d'écart,
01:24:16 et là il y a plus que ça, il y a deux vélos.
01:24:18 Le coureur qui roule en tête ne sait pas.
01:24:20 Il n'a pas de rétroviseur.
01:24:22 Il ne sait pas que dans sa roue, tous les points sont bien placés.
01:24:26 Il y a un problème.
01:24:28 Il y a un problème.
01:24:30 Il y a un problème.
01:24:32 Il y a un problème.
01:24:35 On est obligé d'attendre tout le monde.
01:24:37 Forcément, parce qu'on a mis des coureurs dans le rouge.
01:24:39 Ça veut dire que le coureur qui est trop fort,
01:24:42 il s'ennuie tout simplement.
01:24:44 Et le coureur qui est en difficulté
01:24:46 et qui est le moins fort dans l'exercice,
01:24:49 il reçoit.
01:24:51 Et quand je dis il reçoit, ça veut dire qu'il subit tout simplement.
01:24:54 Ce qui était le cas, on parlait de Basse,
01:24:56 c'est le cas de Louis Smas, actuellement,
01:24:59 qui vient de s'écarter à 1km de la ligne.
01:25:01 Il a fait son travail, il a passé un gros relais.
01:25:03 Et ensuite, il vient s'écarter pour laisser finir le travail par ses collègues.
01:25:08 Fini pour Jorge Arcas, fini pour Louis Smas dans ce collectif Movistar.
01:25:14 On va garder évidemment Ivan Garcia Cortina pour la boss.
01:25:17 On va garder Einer Rubio.
01:25:19 On va garder Hoyer Lascano.
01:25:21 Et Will Bartha, évidemment Hoyer Lascano, vice-champion d'Espagne,
01:25:27 notamment du contre-la-montre individuel,
01:25:29 cette année à 3 petites secondes.
01:25:31 Jonathan Castrovio, le pensionnaire de la formation INEOS.
01:25:35 Lascano qui fait une très belle saison cette année.
01:25:38 Ils seront derrière, le temps à battre est 14 minutes 38.
01:25:43 On est à 700 mètres de la ligne.
01:25:45 On va faire un temps du côté de la formation Movistar,
01:25:48 mais on est dans des parties difficiles.
01:25:50 Alors ça ne rend pas forcément à l'écran,
01:25:52 mais les pourcentages qui sont proposés,
01:25:54 font que ce changement de position,
01:25:57 on n'est pas capable en fait, vous voyez,
01:25:59 la position des coureurs actuellement à l'image,
01:26:02 des coureurs de la Movistar, on n'est pas sur les prolongateurs.
01:26:05 On est main en bas du guidon,
01:26:07 tout simplement parce que sur un guidon triathlète,
01:26:09 comme l'ont les coureurs aujourd'hui,
01:26:11 on ne peut pas avoir forcément de force.
01:26:14 Du coup, on est parti de boss,
01:26:16 donc on vient chercher le bas du guidon
01:26:19 et on est à la relance afin d'exprimer
01:26:22 le maximum de puissance sur le cadre.
01:26:24 On est dans cette redescente, il n'y a plus que 10 secondes
01:26:28 pour que cette équipe Movistar ne batte
01:26:31 cette formation Jumbo-Visma,
01:26:33 mais ça ne va pas être trop trop loin.
01:26:36 En revanche, ça va être un temps plutôt correct
01:26:38 pour l'équipe Movistar qui devrait se situer
01:26:41 autour des 15 minutes.
01:26:43 Il y a encore la boss finale tout de même à faire.
01:26:45 Elle est à la grosse relance d'Ivan Garcia-Cortina
01:26:48 pour faire revenir tout le monde dans les roues
01:26:51 et passer avec le minimum d'écart avec la Jumbo-Visma.
01:26:55 Ça va être sans doute sous les 15 minutes
01:26:57 tout de même sur la ligne, avec un temps de 14 minutes
01:27:00 et quasiment 58 secondes.
01:27:02 Ça sera 19 secondes de retard sur la Jumbo-Visma.
01:27:06 Sur la ligne, c'est le deuxième temps provisoire.
01:27:09 On vient s'intercaler devant la baragne Victorious
01:27:12 pour le collectif espagnol.
01:27:14 On voit cet effort, encore une fois, maximal.
01:27:20 Il y a un visage marqué par la douleur
01:27:23 et la souffrance de l'exercice.
01:27:25 Il a fallu emmener du gros braquet sur le plat,
01:27:28 changer de développement dans la boss
01:27:30 et aller vraiment à 4 jusqu'au bout de l'effort
01:27:33 de suivre le tempo de ses coquilliers.
01:27:36 Loupé du côté de la formation Movistar,
01:27:38 enfin loupé pour la victoire d'étape.
01:27:40 On est tombé sur une formation Jumbo-Visma très forte.
01:27:43 Mais il reste la formation Ultimate Mirates.
01:27:45 En route, il reste la formation Bora également.
01:27:48 Ce sont les 2 seules formations qui peuvent encore inquiéter
01:27:51 la formation Jumbo-Visma de Primoz Roglic.
01:27:54 Il me reste un petit peu de temps, évidemment, pour récupérer.
01:28:10 Alors que dans cette Bora, on est déjà plus que 4.
01:28:13 Ils sont passés à 6 secondes à l'intermédiaire des 6,8 km.
01:28:17 En retard par rapport à la Movistar,
01:28:20 en retard par rapport à la formation Jumbo-Visma.
01:28:23 Oui, et le fait d'être 4 à ce moment-là,
01:28:27 c'est signe qu'on avait des éléments perturbateurs.
01:28:31 On avait des éléments qui n'étaient pas au niveau.
01:28:33 Du côté de la formation Ultimate Mirates,
01:28:35 on est 5 coureurs et on voit, on entend parfois quelques mots.
01:28:38 C'est tout simplement qu'on donne des indications,
01:28:41 savoir est-ce qu'il faut rouler plus vite, moins vite,
01:28:44 pour soulager un coureur.
01:28:46 Parce que quand on est à cette position de la course,
01:28:49 il ne faut surtout pas avoir un ennui mécanique,
01:28:52 puisque quand on n'est plus que 5 coureurs,
01:28:54 si un coureur a un problème, on n'est plus que 4 et c'est trop tard.
01:28:57 C'est pour ça que c'est important de rester quand même
01:28:59 le maximum de temps groupé.
01:29:01 Par contre, en revanche, quand on s'approche
01:29:03 des 3-4 derniers kilomètres, on risque de voir le coureur
01:29:06 qui se trouvait en dernière position s'écarter.
01:29:09 Arrivés de Luis Mas et de Jorge Arcas,
01:29:13 les deux hommes qui s'étaient relevés dans cette équipe Movistar.
01:29:17 Regarde, Laskano qui a dû produire un gros effort,
01:29:20 notamment dans la bosse, et qui a un peu de mal
01:29:22 à récupérer sous l'arche ici à l'arrivée.
01:29:27 Retour sur Lion Bovisma avec toujours Adam Nietz bien présent.
01:29:32 Alors, qui en aurait perdu dans cette équipe UAE ?
01:29:36 On a très certainement perdu Molano assez rapidement.
01:29:41 J'ai l'impression, j'allais vous dire ça,
01:29:43 et peut-être que ça se joue ensuite entre
01:29:45 Jorge Bennett et Domène Novak.
01:29:48 En tout cas, J.Vayne est toujours bien présent.
01:29:56 Gibbons, avec le travail qu'il a fait hier
01:30:00 pour lancer Molano et ce final,
01:30:03 je pense qu'il est encore présent.
01:30:05 En tout cas, ça roule vite du côté de la formation
01:30:07 et de l'UTIM-Emirates.
01:30:08 Les relais passent bien.
01:30:10 La vitesse est aussi très importante.
01:30:12 On l'a vu tout à l'heure, plus de 70 km/h
01:30:14 dans le faux plat descendant.
01:30:16 Alors, Gibbons est là.
01:30:29 Ivo Oliveira est là avec son Dossar 25.
01:30:31 Adam Nietz, J.Vayne, nous en manque peut-être un
01:30:35 dans cette équipe UAE,
01:30:38 alors que la Borens-Grohe est dans le dernier kilomètre
01:30:42 à présent de ceux contre la montre par équipe.
01:30:45 On n'a pas eu le passage sous la flamme rouge.
01:30:49 Alors, qui reste-t-il pour Alexander Vlasov ?
01:30:59 C'est important de rester groupé à ce moment-là.
01:31:02 On le voit.
01:31:03 Quelques longueurs de perdus pour le 4e coureur.
01:31:05 Attention, ça peut être important pour le classement
01:31:07 général de ce tour de Burgos.
01:31:09 C'est très important au moment de la course
01:31:14 de rester accroché, de rester focus
01:31:17 et surtout de rester groupé.
01:31:20 On voit que c'est un moment stratégique
01:31:22 sur ces lignes droites où sont actuellement
01:31:24 la formation et Team Emirates.
01:31:25 C'est assez facile de gérer son effort.
01:31:27 En revanche, on voit que la succession
01:31:29 des virages et des faux plats montants
01:31:31 dans le final, désorganise complètement le collectif.
01:31:34 Et c'est sûrement ce qui va faire la différence.
01:31:36 Et on voit, regardez encore une fois,
01:31:38 cette formation Bora qui n'est plus qu'à 3.
01:31:41 Il faut attendre le dernier coureur.
01:31:43 Et ça, c'est pas toujours évident.
01:31:44 C'est Anton Falzer, le 4e coureur,
01:31:46 à faire l'effort dans ces 2 derniers virages à droite.
01:31:51 Il faudra tout donner pour arriver à raccrocher
01:31:54 le collectif d'Alexander Vlasov.
01:31:56 Et à l'arrivée, ça va être moins bien
01:31:58 que la Movistar pour l'équipe allemande.
01:32:01 Ça sera out-la des 15 minutes.
01:32:05 Mettons sur la ligne pour les coéquipiers
01:32:07 d'Alexander Vlasov.
01:32:09 Ça va être 15 minutes et 8 secondes à 30 secondes.
01:32:12 De la Iumbo Visma, une toute petite seconde
01:32:15 d'avance sur la Bahrein Victorius
01:32:18 de Damiano Caruso.
01:32:20 Et pour l'instant, c'est la Iumbo Visma
01:32:23 devant la Movistar et la Bora Hansgrohe.
01:32:26 On a vu encore les coureurs de la formation
01:32:28 Bora Hansgrohe s'écrouler, clairement,
01:32:30 tout de suite après l'effort.
01:32:32 Alors vous me direz, oui, c'est 13 kilomètres.
01:32:34 Mais c'est 13 kilomètres de souffrance.
01:32:36 13 kilomètres où il faut se mettre
01:32:39 à la hauteur, au rythme des autres
01:32:42 pour ne pas décevoir, tout simplement,
01:32:45 ses coéquipiers.
01:32:46 C'est des journées qui sont parfois
01:32:48 plus usantes qu'une étape normale
01:32:51 pour des coureurs, parce qu'il y a
01:32:53 énormément de pression avant le départ,
01:32:55 énormément de stress, de peur
01:32:57 de ne pas pouvoir être à la hauteur.
01:32:59 Et pour certains leaders, tout simplement,
01:33:01 on s'ennuie parce qu'on n'est pas
01:33:04 avec des coureurs qui sont en capacité
01:33:06 de rouler aussi vite que nous.
01:33:08 Plus qu'une équipe en lice
01:33:12 contre la montre par équipe
01:33:14 de ce 45e Tour de Burgos.
01:33:16 L'équipe UAE qui est pour l'instant
01:33:18 la seule peut-être en mesure
01:33:20 de tenir tête à la Iumbo Visma
01:33:23 alors qu'Anton Palser se remet
01:33:25 de ses efforts.
01:33:26 Ça a été vraiment le dernier
01:33:28 à pouvoir passer la ligne,
01:33:29 à pouvoir valider le temps
01:33:31 de la formation allemande.
01:33:32 Il a tout donné dans les derniers hectomètres.
01:33:34 On l'avait vu laisser quelques mètres.
01:33:37 C'est horrible parce que
01:33:39 sur un contre la montre individuel,
01:33:41 on est en capacité de se relever.
01:33:43 Une fois qu'on a ce mal de jambe,
01:33:46 cette brûlure, on va rouler moins vite.
01:33:49 Quand on est en contre la montre par équipe
01:33:51 et quand on a un leader comme actuellement
01:33:53 à l'image le Dossard 21 à Damietz,
01:33:55 on se doit tout simplement
01:33:57 d'être à la hauteur de son leader.
01:33:59 On va chercher des zones
01:34:01 qui sont parfois au-delà
01:34:03 de ses capacités.
01:34:05 Regardez Yohann, l'équipe UAE
01:34:07 qui est passée en avance
01:34:09 à l'intermédiaire des 6,8 km.
01:34:11 Avec deux secondes d'avance
01:34:13 sur la Iumbo Visma,
01:34:14 mais on n'est plus que quatre
01:34:15 dans cette formation UAE.
01:34:17 Adam Yetz, George Bennett,
01:34:19 c'est une petite surprise.
01:34:20 On a encore Jay Vine,
01:34:23 Ryan Gibbons sûrement.
01:34:27 Attention de ne pas perdre les éléments.
01:34:30 George Bennett est en train
01:34:32 d'abuser de ses forces
01:34:34 dans ce faux plat montant.
01:34:35 Il faut tout de suite se relever
01:34:36 pour les coureurs devant.
01:34:37 Il faut se relever tout de suite.
01:34:39 Il faut complètement stopper son effort
01:34:41 et attendre le dernier coureur.
01:34:43 Vous voyez, vous entendez très légèrement
01:34:45 derrière les coups de klaxon,
01:34:47 c'est tout simplement le directeur sportif
01:34:49 qui informe les coureurs devant
01:34:50 qu'il faut se relever
01:34:51 et il ne faut pas attendre.
01:34:52 Là, ils sont en train
01:34:53 de perdre des précieuses secondes.
01:34:54 Ils sont certes passés en avance
01:34:56 de deux secondes au passage intermédiaire,
01:34:57 mais là, à un kilomètre de l'arrivée,
01:34:59 ils sont en train de perdre
01:35:00 ce contrôle à monte par équipe.
01:35:02 Adam Yetz est en train d'asphyxier
01:35:04 un petit peu George Bennett
01:35:05 le passage sur la flamme rouge
01:35:06 en 13'07.
01:35:08 Top à la flamme rouge.
01:35:11 L'équipe Iumbo Visma était passée
01:35:12 en 12'49 sur le quatrième coureur.
01:35:15 Ça veut dire qu'on a perdu du terrain
01:35:18 évidemment dans la deuxième partie de chrono
01:35:20 et là, on va être obligé
01:35:21 un petit peu de ralentir dans la bosse
01:35:23 pour permettre à George Bennett
01:35:24 tout simplement de finir.
01:35:25 C'est trop tard Théo.
01:35:27 Maintenant qu'en fait,
01:35:28 les trois coureurs,
01:35:30 la personne justement de Adam Yetz
01:35:32 qui sort du Tour de France,
01:35:33 qui est très fort
01:35:34 et au profit de ce faux plat montant,
01:35:37 eh bien, il est beaucoup trop fort
01:35:40 pour ses coéquipiers
01:35:41 et il a mis en difficulté
01:35:43 eh bien Bennett à ce moment-là de la course.
01:35:46 Et en fait, ce qui s'est passé,
01:35:48 c'est qu'il a pensé bien faire Adam Yetz
01:35:52 en accélérant,
01:35:54 mais c'était au détriment de Bennett.
01:35:57 Et voyez, regardez,
01:35:58 il est encore en train d'exploser
01:36:00 et là, à l'arrivée,
01:36:01 ça va faire une quarantaine de secondes
01:36:02 de débours sur la Iumbo Visma.
01:36:04 Et puis surtout,
01:36:05 on n'est pas dans le mur final
01:36:07 qui est peut-être la partie
01:36:08 la plus compliquée de cette ascension finale.
01:36:11 Adam Yetz est en train de perdre là George Bennett
01:36:13 qui est obligé un petit peu
01:36:15 de puiser très très loin
01:36:17 là pour conserver en tout cas
01:36:19 les routes, ses coéquipiers en visu.
01:36:22 Ryan Coburn, Jave Line et Adam Yetz
01:36:26 obligés de ralentir
01:36:27 alors que George Bennett va finir tout seul
01:36:29 le Néo-Zélandais.
01:36:31 Et on va perdre de précieuses secondes
01:36:33 là au classement général
01:36:36 pour Adam Yetz
01:36:37 qui faisait figure de principal rival
01:36:39 à Primoz Roglic.
01:36:40 À l'intermédiaire,
01:36:41 on était deux secondes en avance
01:36:43 sur la formation de Iumbo Visma.
01:36:44 On s'est complètement éparpillés
01:36:46 dans le final.
01:36:47 Et regardez, à l'arrivée,
01:36:49 l'addition va être salée
01:36:50 pour l'équipe UAE Team Emirates.
01:36:53 On ne va même pas aller chercher
01:36:56 le temps de la Movistar.
01:36:57 Ça va même peut-être passer derrière
01:36:59 celui de la Bora-Hansgrohe.
01:37:01 On va même jouer peut-être
01:37:02 au pied du podium
01:37:04 pour cette équipe UAE Team Emirates
01:37:05 sur la ligne.
01:37:06 Attention, le chronomètre
01:37:08 qui va être pris au dixième près.
01:37:10 C'est désormais la quatrième place.
01:37:12 Ce sera même la cinquième
01:37:14 pour la formation UAE Team Emirates.
01:37:16 À l'arrivée, 34 secondes de perdu
01:37:18 pour Adam Yates
01:37:19 face à Primoz Roglic.
01:37:21 Et Primoz Roglic,
01:37:22 qui devrait être normalement...
01:37:24 Alors, il faudra voir à la place
01:37:25 par rapport au temps pris
01:37:27 lors de la première étape.
01:37:29 Il faudra sans doute
01:37:30 Primoz Roglic,
01:37:31 le nouveau leader
01:37:32 de ce Tour de Burgos,
01:37:33 à vérifier.
01:37:34 Mais en tout cas,
01:37:35 l'enseignement, c'est que
01:37:36 l'équipe UAE Team Emirates
01:37:37 est peut-être partie trop vite
01:37:38 dans ce contre-la-montre pareil.
01:37:40 Pour parler de cette homogénéité
01:37:42 qu'il fallait avoir,
01:37:43 c'est la formation de Jumbo Vismain,
01:37:45 qui, à ce jeu-là,
01:37:46 avait les meilleures cartes.
01:37:48 Les coureurs qui ont été en capacité
01:37:50 de rouler trop vite.
01:37:51 C'est jamais bon.
01:37:53 Et Yates, qui, lui,
01:37:54 sort du Tour des France,
01:37:55 qui est dans une forme remarquable,
01:37:57 il a mis en souffrance
01:37:59 ses coéquipiers.
01:38:00 C'était le cas de Georges Bennett.
01:38:01 Et à l'arrivée,
01:38:02 l'addition, elle, est salée.
01:38:03 On a une équipe, finalement,
01:38:06 qui va se présenter
01:38:07 au Tour d'Espagne
01:38:09 avec de très bons éléments
01:38:10 et avec, surtout,
01:38:11 un avantage psychologique,
01:38:12 pour cette formation de Jumbo Vismain,
01:38:14 où on a quand même
01:38:15 4 coureurs présents
01:38:16 sur ce Tour de Burskis,
01:38:17 qui seront présents sur la Vuelta,
01:38:19 sur un exercice
01:38:21 qui est assez rare à faire en course,
01:38:24 avec un avantage psychologique,
01:38:26 le fait d'avoir remporté cette étape
01:38:28 et aussi d'avoir pris des repères
01:38:29 en vue des prochaines gestions.
01:38:31 En tout cas,
01:38:34 cette équipe Jumbo Vismain
01:38:35 qui remporte, comme prévu,
01:38:37 ce contre-la-montre par équipe,
01:38:40 est normalement à la place
01:38:41 par rapport aux places
01:38:42 de la première étape.
01:38:43 Ce serait Attila Walter,
01:38:46 le nouveau maillot mauve
01:38:48 de ce Tour de Burgos,
01:38:50 le Hongrois,
01:38:51 qui devrait donc revêtir
01:38:52 dans quelques instants
01:38:53 le maillot de leader
01:38:54 de ce Tour de Burgos.
01:38:56 - Tu sais qui nous a fait ça ?
01:38:58 - Oui, c'est le beau 6ème.
01:39:01 - Attila,
01:39:02 on va voir si tu as bien
01:39:03 pris la tension.
01:39:04 Tu as bien pris la tension.
01:39:05 - Oui, je suis bien.
01:39:06 - Tu as bien pris la tension.
01:39:07 - Oui, je suis bien.
01:39:08 - Tu as bien pris la tension.
01:39:09 - Oui, je suis bien.
01:39:10 - Tu as bien pris la tension.
01:39:11 - Oui, je suis bien.
01:39:12 - Tu as bien pris la tension.
01:39:13 - Oui, je suis bien.
01:39:14 - Tu as bien pris la tension.
01:39:15 - Oui, je suis bien.
01:39:16 - Tu as bien pris la tension.
01:39:17 - Oui, je suis bien.
01:39:18 - Tu as bien pris la tension.
01:39:19 - Oui, je suis bien.
01:39:20 - Tu as bien pris la tension.
01:39:21 - Oui, je suis bien.
01:39:22 - Tu as bien pris la tension.
01:39:23 - Oui, je suis bien.
01:39:24 - Tu as bien pris la tension.
01:39:25 - Oui, je suis bien.
01:39:26 - Tu as bien pris la tension.
01:39:27 - Oui, je suis bien.
01:39:28 - Tu as bien pris la tension.
01:39:29 - Oui, je suis bien.
01:39:30 - Tu as bien pris la tension.
01:39:31 - Oui, je suis bien.
01:39:32 - Tu as bien pris la tension.
01:39:33 - Oui, je suis bien.
01:39:34 - Tu as bien pris la tension.
01:39:35 - Oui, je suis bien.
01:39:36 - Tu as bien pris la tension.
01:39:37 - Oui, je suis bien.
01:39:38 - Tu as bien pris la tension.
01:39:39 - Oui, je suis bien.
01:39:40 - Tu as bien pris la tension.
01:39:41 - Oui, je suis bien.
01:39:42 - Tu as bien pris la tension.
01:39:43 - Oui, je suis bien.
01:39:44 - Tu as bien pris la tension.
01:39:45 - Oui, je suis bien.
01:39:46 - Tu as bien pris la tension.
01:39:47 - Oui, je suis bien.
01:39:48 - Avec une avance de 19 secondes sur l'équipe espagnole Movistar, la Boranz Gros d'Alexander
01:39:53 Vlasov est déjà à 30 secondes, Barhain Victorius de Damiano Caruso à 31.
01:39:58 Et la relative contre-performance, elle est à mettre au crédit aujourd'hui de cette
01:40:01 formation.
01:40:02 UAE Team Emirates de Juan Sebastian Molano, l'ancien leader, et surtout d'Adam Yetz, troisième
01:40:06 du Tour de France, pointé à 34 secondes de la IOM Movistar, l'équipe IFL-Sicier.
01:40:12 - Un contre-la-monte qui a obtenu toutes ses promesses, avec des écarts certes pas forcément
01:40:19 significatifs sur un contre-la-monte de 13,1 km, mais surtout des indices, des coureurs
01:40:23 qui sont en forme, c'est le cas de Primoz Roglic.
01:40:25 Et c'est surtout une information importante que cette formation Jumbo-Visisma, elle est
01:40:31 concentrée sur ce genre d'effort.
01:40:34 On a un coureur comme Attila Valter, sur la droite de votre écran, le champion de Hongrie
01:40:39 du contre-la-monte qui est en forme, qui sera présent sur la Vuelta.
01:40:46 On a un coureur comme Traknik qui est efficace, qui est à sa place, qui a tenu son rang.
01:40:52 En revanche, oui effectivement, petite contre-performance de la formation UAE Team Emirates, avec un
01:40:57 Adam Yetz beaucoup trop fort par rapport à ses coéquipiers.
01:41:01 On attend l'officialisation évidemment du nouveau classement général de ce Tour de
01:41:14 Burgos.
01:41:16 Surreprésentation à venir forcément des Jumbo-Visima dans le top 10.
01:41:21 Alors le classement général se fait par rapport à la place d'hier, où c'est le
01:41:35 premier coureur de l'équipe qui franchit la ligne en premier, qui est leader.
01:41:39 Alors normalement c'est à la place.
01:41:43 On va voir ça dans quelques instants.
01:41:46 Je vais me plonger dans le règlement également.
01:41:48 Parce qu'on a vu Primoz Roglic qui lui a pris les devants rapidement.
01:41:56 Il aura la possibilité, ou parfois on a la possibilité de laisser un coureur d'une
01:42:02 équipe porter le maillot de leader en le laissant passer le premier la ligne.
01:42:07 Ça dépend des règlements des compétitions.
01:42:09 En revanche, il y aura un moyen d'expression, je pense à des coureurs comme Adam Yetz qui
01:42:15 a montré aujourd'hui dans cette équipe UAE Team Emirates qu'il était fort, que
01:42:19 c'était un moteur, qu'il n'avait pas forcément les coéquipiers en forme pour
01:42:25 briller sur un contrôle à monte par équipe.
01:42:27 En revanche, avec la forme qu'il y a et les étapes qui vont arriver ensuite, notamment
01:42:32 le Picon de Blanco ou l'arrivée à la Gunas de Naila, un moyen d'expression.
01:42:37 Et je pense que ce tour de Burgos n'est pas fini loin de là.
01:42:40 L'Ajom Bobisma sur le podium de cette deuxième étape de ce tour de Burgos, avec le meilleur
01:42:52 temps en dessous des 15 minutes pour ses 13,1 kilomètres au programme aujourd'hui de
01:42:59 cette deuxième étape.
01:43:00 Il y avait bien longtemps qu'on n'avait pas eu de contrôle à monte par équipe sur
01:43:03 les routes du tour de Burgos.
01:43:04 Mais on a voulu évidemment s'aligner sur le parcours de la Vuelta 1 pour que cette
01:43:09 préparation soit la plus idoine possible pour toutes les équipes qui y participent.
01:43:13 On aura un contrôle plus similaire de Barcelone, même s'il y aura une arrivée en cote en
01:43:19 moins sur la Vuelta.
01:43:21 Le sourire radieux de Primoz Roglic qui clairement prend une option pour le général de ce tour
01:43:28 de Burgos, plus que jamais bien placé pour succéder à Pavel Sivakov au palmarès de
01:43:33 ce tour de Burgos.
01:43:34 Oui, il a d'autant plus le sourire le Slobène qu'il est sur un exercice très particulier
01:43:42 d'un contrôle à monte par équipe.
01:43:43 C'est une victoire d'étape importante aussi, en plus dans son palmarès.
01:43:47 Mais c'est signe aussi que sa reprise à la compétition, on le rappelle, lui qui n'a
01:43:52 pas couru depuis sa victoire sur le Giro, le dernier tour d'Italie, et bien son entraînement
01:43:58 et ses contre-entraînements ont été efficaces.
01:44:00 Tous les voyants sont au vert pour le moment à quelques jours du départ de la Vuelta.
01:44:07 On retrouve donc le classement de cette deuxième étape avec l'équipe Karnpharma qui fait
01:44:26 un joli chrono autour de Raul Garcia Pirna qui prend la 7ème place à seulement 5 secondes
01:44:31 d'une World Team comme l'équipe IF à seulement 13 secondes de l'équipe UAE qui a peut-être
01:44:37 un peu explosé, un début de course un peu trop élevé notamment pour George Bennett
01:44:43 qui a eu tellement de mal à finir ce contrôle à montre 8ème place pour l'équipe Astana
01:44:48 qui était la dernière équipe à avoir triomphé sur un contrôle à montre ici à Burgos,
01:44:53 avec formation Q36.5, formation Suisse qui prend la 9ème place, le top 10 est fermé
01:44:58 et clos par l'équipe Burgos.
01:45:00 Confirmation Attila Valtter et bien le nouveau leader de ce 45ème tour de Burgos, c'est
01:45:28 lui qui est habitué à ce travail d'équipier, justement ce travail de l'ombre.
01:45:56 Il avait connu la formation française de la groupe AMA FDJ, c'est un sacré rouleur
01:46:03 mais c'est aussi un sacré équipier dont Primoz Roglic aura le plus grand besoin sur
01:46:09 la prochaine Vuelta et de l'avoir permis de passer en tête sur ce contrôle à montre
01:46:16 par équipe et d'avoir un maillot de leader c'est important pour une équipe comme la
01:46:21 formation de Jumbo Visma et d'être bien évidemment dans les premières positions
01:46:25 au classement général mais aussi de remercier son coéquipier.
01:46:28 Prise de pouvoir donc d'Attila Valtter devant ses coéquipiers Yann Tratnik-Kuhnbouman et
01:46:34 Primoz Roglic, derrière on est à 13 secondes pour Ivan Garcia Cortina qui avait pris des
01:46:39 bonifications à l'issue de la première étape.
01:46:42 Ce sont les Movistar qui sont les principaux suiveurs au classement général des coéquipiers
01:46:48 de Primoz Roglic.
01:46:49 Attila Valtter donc qui aime bien ces couleurs mauvais et roses puisqu'on le rappelle il
01:46:54 a porté un maillot de leader sur un grand tour c'était sur le Giro 2021 lorsqu'il
01:47:00 évoluait au sein de cette groupe à Maio d'Egi il avait porté pendant deux jours le
01:47:04 maillot de leader sur les routes du Tour d'Italie avant de prendre la 14e place finale de ce
01:47:10 Giro 2021.
01:47:11 Pas de changement au classement de la montagne il n'y avait pas de difficultés répertoriées
01:47:18 même si on a eu une arrivée quand même en faux plat montant qui a fait mal à beaucoup
01:47:23 de monde.
01:47:24 On est toujours pour le maillot rouge sur les épaules de Xavier Berastegui, 6 points.
01:47:31 Il y aura des choses à faire dans les prochaines étapes puisque sur ce Tour de Burgos il y
01:47:36 aura deux cols hors catégorie à franchir notamment le dernier jour avec cette fameuse
01:47:43 montée finale et il y a d'autres côtes, il y aura de quoi jouer pour les grimpeurs.
01:47:48 On va se le projeter tout doucement sur la troisième étape, Yoann qui arrivera à Villarcaio
01:47:55 avec un final qui est vraiment similaire à celui de l'année dernière qui avait vu la
01:48:00 victoire de Bastien Tronchon pour la formation AG2R Citroën Team.
01:48:03 Il avait devancé Pavel Sibakov alors que Sibakov jouait le général, Bastien Tronchon
01:48:08 se battait pour l'étape.
01:48:09 On a un petit peu corsé le début d'étape avec trois ascensions répertoriées au classement
01:48:15 de la montagne, il y aura également 27 kilomètres de plus par rapport à cette étape de l'année
01:48:19 dernière mais toujours ce picone blanco dont le sommet sera situé à une quarantaine de
01:48:23 kilomètres de l'arrivée.
01:48:25 C'est une étape qui va être intéressante, on parlait du classement par équipe mais
01:48:30 du classement par équipe, de l'importance de l'homogénéité d'une équipe, ça va
01:48:34 être important aussi demain pour cette formation Jumbo-Visma d'arriver à contrôler avec ce
01:48:38 picone blanco qui n'est pas une arrivée au sommet mais qui est une difficulté notoire
01:48:45 dans le final.
01:48:46 Il va falloir canaliser, il va falloir arriver à contrôler toutes les offensives des différentes
01:48:52 équipes.
01:48:53 Certes il y a des écarts aujourd'hui, certes la formation Eyti Mimirets a fait un contrôle
01:48:58 à montres un peu décevant mais on n'est qu'à une trentaine de secondes et avec le
01:49:01 menu qui nous est proposé demain et les 3000 mètres de dénivelé positif sur la troisième
01:49:06 étape, il y a de quoi faire encore et on peut avoir des retournements de situation.
01:49:11 Outre Bastien Tronchon et Pavel Sivakov, l'année passée il y avait 20 coureurs qui avaient
01:49:17 terminé ensemble ensuite sur la ligne d'arrivée de Vilar Caio.
01:49:21 Donc il est possible certes de faire des différences dans cette ascension du picone blanco qui
01:49:26 est très difficile mais derrière il faudra être très fort pour résister si on s'est
01:49:31 isolé alors que Oyer Lascano lui a pris le maillot blanc à l'américain Sean Quinn
01:49:35 de la formation IF, il a désormais 11 secondes d'avance sur l'ancien biathlète Florian
01:49:40 Ipovitz, Eduardo Zambanini pour la barène Victorius est troisième de ce classement
01:49:44 à égalité avec son coéquipier Santiago Buitrago.
01:49:47 Et bien sur ces images, Johan, je vous propose de se retrouver pour la suite plus tard de
01:49:56 ce Tour de Burgos, on a été ravis de vivre ce contre la montre à vos côtés, on se donne
01:50:00 rendez-vous pour demain pour la suite de ce Tour de Burgos ?
01:50:04 Avec grand plaisir, d'autant plus que cette troisième étape, elle donne envie de la
01:50:10 regarder, elle est pleine de suspense, le menu donne envie.
01:50:14 Allez à demain, à très vite sur les antennes de la chaîne League.
01:50:17 Allez, ça va être un peu désolé, hein ?
01:50:19 (Applaudissements)

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