Entre les averses, les agriculteurs normands bouclent tant bien que mal la moisson des blés

  • l’année dernière
Guy et Marc Varin, coexploitants en Seine-Maritime, peinaient mi-août à récolter leur blé en raison d'une météo capricieuse après deux semaines de pluie. Pourtant, le temps presse en raison de l'humidité, néfaste au blé mûr.

Category

🗞
News
Transcript
00:00 [bruit de moteur]
00:05 [bruit de moteur]
00:15 [bruit de moteur]
00:24 Là on a espéré avoir du beau temps aujourd'hui pour se dire c'est bon on va pouvoir récolter et malheureusement il est tombé quelques gouttes tout à l'heure et l'échantillon qu'on a fait il ressort à 18% d'humidité donc c'est du blé qui ne peut pas partir au port parce qu'il n'est pas aux normes en termes d'humidité.
00:40 [bruit de moteur]
00:49 [bruit de moteur]
01:06 On peut essayer de forcer un peu en remontant un peu nos normes d'exigence d'humidité mais on sait que derrière on va avoir des frais de séchage donc c'est un compromis à trouver entre des frais de séchage mais en préservant un peu la qualité ou de prendre le risque d'attendre que ce soit plus sec mais du coup peut-être au détriment de la qualité du blé qui peut être déclassé en blé foragé donc pour l'alimentation du bétail et là on perd gros sur le prix.
01:34 [bruit de moteur]
01:44 [bruit de moteur]
01:52 D'avoir de l'eau au mois d'août on a déjà connu ça mais là la difficulté c'est que les blés étaient plus précoces à maturité que d'habitude donc même si on est début août ils commencent à s'abîmer alors que d'habitude ils sont tout juste mûrs donc même si on a de l'eau la qualité ne s'abîme pas encore.
02:08 Souvent on a plus ces conditions-là de dégradation des blés au mois de septembre, des années un peu plus vieuses.
02:14 [bruit de moteur]
02:19 [SILENCE]

Recommandée