OM : "C'était le Panathinaïkos...", Riolo désabusé par l'élimination marseillaise

  • l’année dernière
Éliminé dans la course à la Ligue des champions par le Panathinaïkos en début de semaine, l'OM doit réagir en championnat sur le terrain du promu messin. Rencontre à suivre ce vendredi à 21h00 en ouverture de la 2e journée de Ligue 1. Mais pas sûr que la pilule grecque soit digérée du côté de Daniel Riolo...
Transcript
00:00 - Ouais mais après son élimination de mardi soir face à Palatine Aïko,
00:06 on se rejoue dès demain à Metz.
00:08 Écoutez Jonathan Klos, défenseur de l'homme, il a à parler aujourd'hui.
00:11 - La nuit a été compliquée le lendemain aussi, forcément,
00:13 parce qu'on est des compétiteurs et on voulait passer ce tour-là.
00:16 Il fallait une journée de digestion.
00:17 Comme l'a dit le coach hier, on avait un jour de deuil, c'était celui d'hier.
00:21 Aujourd'hui, il faut déjà passer à autre chose.
00:23 Il y a beaucoup de matchs qui nous attendent encore
00:24 et qui seront tous aussi importants que celui de mardi.
00:29 - Un jour de deuil, a dit Klos, mais en l'occurrence c'est Marcel Hinault qui l'a dit.
00:36 Bon, le paradoxe du match, c'est que...
00:39 Bon, ça a pas non plus été une catastrophe par Seyès,
00:41 donc je pense que demain contre Metz,
00:44 il n'y a pas de raison qu'il ne rebondisse pas.
00:47 - La fatigue mentale, la fatigue pour ce genre de match,
00:50 t'as beaucoup pioché déjà, physiquement,
00:52 et mentalement tu t'es pris beaucoup, parce qu'une injustice comme celle-là,
00:55 parce qu'ils le sentent comme une injustice.
00:57 On peut discuter oui ou non, mais eux ils le ressentent comme une injustice.
01:00 C'est le terme d'ailleurs qu'on a été employé en conférence de presse.
01:02 C'est difficile de le temps remettre.
01:03 C'est très bien qu'ils rejouent tout de suite,
01:05 et à force de dire contre Metz,
01:07 ou si c'est un match à l'extérieur...
01:09 - Un match qui avait été avancé, parce que la Ligue se disait,
01:12 évidemment qu'ils vont passer le tour et qu'ils vont jouer,
01:14 rejouer mardi d'après.
01:16 - Mais c'est bien qu'ils jouent rapidement.
01:18 C'est plutôt mieux pour eux, mentalement.
01:20 - Daniel ?
01:20 - Tout le monde s'est dit qu'ils passeraient, comme la Ligue,
01:23 qui fait tout le temps tout à l'envers.
01:26 Mais ce qui était catastrophique, en fait,
01:28 c'est de perdre contre sept adversaires-là.
01:31 Et de ne jamais y arriver.
01:33 Notre football n'y arrive jamais avec ce tour préliminaire.
01:36 C'est ça qui est catastrophique.
01:38 En soi, l'OM a une saison à jouer,
01:43 ils vont viser le podium.
01:45 L'Europa League, ça peut te permettre de réaliser une belle aventure.
01:50 Donc évidemment que la saison n'est pas finie,
01:52 évidemment que la saison n'est pas déjà en échec,
01:53 évidemment que tout n'est pas foutu à la poubelle.
01:56 Mais forcément, quand tu changes tout comme ça,
01:59 à la fin d'une saison, les joueurs, l'entraîneur,
02:04 c'est dur avec une préparation brève d'être performant tout de suite.
02:07 Mais à chaque fois que tu cherches des excuses et des arguments pour expliquer,
02:12 tu te heurtes à chaque fois au mur.
02:15 Mais c'était le panard.
02:17 Moi, c'est ça qui m'a mis hors de moi.
02:19 C'est oui, ils ont fait un bon match.
02:21 Oui, il y a eu évidemment un truc de fou avec l'arbitrage.
02:26 Évidemment, tout le monde l'a vu, on n'est pas timbré.
02:29 Mais à chaque fois que tu cherches une explication rationnelle sur l'arbitre,
02:34 les affourés, la préparation, ils ont tout changé et tout.
02:38 Mais en fait, on s'en fout au fond.
02:40 C'était le panard. Tu peux pas.
02:42 Il y en a marre, en fait.
02:43 Il y en a marre que nos clubs perdent contre ces équipes-là.
02:45 Ce n'est pas possible.
02:46 C'est ça que je n'arrive pas à digérer.
02:48 Et Klos a dit qu'il digère.
02:49 En fait, quand j'y pense, je ne digère pas.
02:51 Donc oui, le foot a cette magie que trois jours après, tu rejoues.
02:55 Tu as été éliminé de la grosse compétition.
02:57 Tu vas jouer la Ligue Europa, qui est peut-être plus à la dimension de l'OM.
03:00 Mais le problème, c'est que l'Hongoria, il a envie de faire progresser l'OM,
03:03 qui te dit qu'il faut qu'on soit tous les ans en Ligue des Champions.
03:05 Lui, il a raison dans tout ce qu'il dit.
03:06 Tout ce qu'il dit, c'est juste.
03:08 Toute son analyse, elle est juste.
03:09 Sauf qu'après, dans la mise en pratique, c'est bien beau,
03:13 mais tu changes d'entraîneur tous les ans, tu renouvelles tout ton effectif.
03:17 Ce n'est pas facile parce que lui-même te dit dans le même temps,
03:21 dans son discours, qu'il veut de la continuité et qu'il veut de la stabilité pour progresser.
03:25 Alors, visiblement, Sam Pauli Tudor devait déboucher,
03:30 dans son idée, si j'ai bien compris, sur Marcelino, qui lui va rester.
03:37 Parce qu'il pensait être en Ligue des Champions et être en Ligue des Champions,
03:41 ça permet d'attirer des joueurs.
03:43 Il a pris un coup sur...
03:44 Voilà, il a pris un coup sur la carafe parce que Marcelino,
03:47 lui, doit s'inscrire dans la durée des joueurs.
03:51 Parce que cette année, effectivement, il y avait des joueurs d'un autre calibre qui sont arrivés.
03:54 Même si Alexis Sanchez, c'était déjà bien.
03:56 Mais là...
03:58 Non, mais Ronald Lodi, par exemple, c'est un super...
04:00 Voilà, tu étais dans une forme de progression d'attraction.
04:05 Là, tu as pris un coup sur la tête.
04:06 Alors oui, l'Europa League, tu as le droit d'aller y briller,
04:09 tu as le droit de faire une belle aventure et même pire,
04:12 tu peux également te planter en Europa League et tu peux avoir la conférence League.
04:15 Rappelle-toi, tout le monde était en fusion quand ils étaient atteints de la demi-finale,
04:19 il y a deux ans.
04:20 Donc à chaque fois, on peut te reproposer une autre aventure, une sortie de secours.
04:24 Mais le problème, c'est qu'ils ne voulaient plus des sorties de secours,
04:26 ils voulaient être dans la cour des grands, comme l'année dernière.
04:29 Rappelle-toi quand même, ils ont fait du coup de tête de Colasinac à la fin de match contre Tottenham.
04:34 Dans ces deux minutes-là, tu te retrouves, huit mois après,
04:40 à avoir fait podium là où tu pensais faire deuxième,
04:43 où moi j'avais trouvé que la saison était plutôt bonne si elle avait une continuité,
04:46 sauf qu'elle n'en a pas eu !
04:48 Parce que tu changes tout et tu te plantes contre le Panhard.
04:51 Donc il faut recommencer à remettre la machine en route, c'est pénible !
04:56 Dans le cas de Marcelino et dans le cas de Tudor,
04:59 ce n'était pas vraiment la volonté de Longoria de laisser partir Tudor,
05:03 c'est Tudor qui a décidé de partir.
05:05 Je pense que Marcelino avait envie de rebosser avec depuis très longtemps,
05:09 parce qu'il le connaît.
05:10 En tout cas, ça ne dérangeait pas Longoria qui se bat.
05:12 Peut-être.
05:13 Moi je pense qu'il le voulait, qu'il avait envie.
05:15 Je ne le défends pas, c'est juste que...
05:19 Autant, quand tu me diras avec San Paoli, c'est pareil,
05:22 San Paoli claque la porte, il ne le retient pas non plus.
05:24 Non mais Longoria a inauguré une nouvelle façon de fonctionner,
05:27 avec des cycles d'entraîneurs courants.
05:28 Non, non, je ne pense pas que ce soit ça.
05:30 Quand est-ce que sort la prochaine revue ?
05:31 Le 24 août.
05:32 Le 24 août, il y a une grande interview de Pablo Longoria.
05:37 Il y a une grosse interview de Pablo Longoria.
05:39 Je pense que son explication,
05:41 c'est vraiment de dire qu'il voulait construire
05:44 avec à chaque fois plus d'exigences,
05:46 à chaque fois plus de professionnalisme,
05:48 que Tudor a apporté une sorte un peu de...
05:53 discipline quasi militaire, un peu caporal.
05:56 Et Marcelino devait être celui qui arrivait
05:59 pour profiter de ce travail-là et pour durer.
06:01 Daniel, le premier truc qu'il dit sur le premier match important,
06:04 "Ah non mais nous les tirs au but, on ne les prépare pas,
06:06 de toute façon on va se califier au bout de 90 minutes",
06:08 et c'est l'analyse vidéo sur le bois,
06:10 c'est l'analyse vidéo sur le banc,
06:12 au vu au-dessus de tout le monde,
06:14 sous les caméras du monde entier,
06:15 qui montre trois clips aux gardiens,
06:18 qui n'étaient pas prévus pour ça,
06:19 qui soit disant acador à l'entraînement,
06:20 mais qui n'a jamais arrêté un penalty de sa vie.
06:22 On lui montre trois vidéos des adversaires
06:24 juste avant une séance définitive.
06:26 On aurait dit...
06:27 On se moque du championnat sloven,
06:29 mais je suis sûr que les sloven,
06:30 ils préparent beaucoup mieux que nous les tirs au but
06:33 et les gains marginaux dont on parle sans arrêt.
06:35 Et là le problème, c'est que Longoria,
06:37 il appelle aux professionnalistes,
06:38 et je le comprends, il a raison sur le fond.
06:40 Sauf que de fait, qu'est-ce qu'on a ?
06:41 On a une situation inverse.
06:43 — Alors en avance, Sofiane est là, les gars.
06:45 Sofiane, supporter de l'OM.
06:46 — Daniel, s'il te plaît.
06:48 — Dans la mise en pratique, il y a une erreur.
06:51 — Salut, bonsoir les gars.
06:52 — Salut.
06:52 — Bon, t'es d'accord avec ce qu'on développe là,
06:54 depuis quelques minutes, à propos de l'OM ?
06:56 — Ouais, je suis assez d'accord.
06:58 Je mettrais juste une petite limite,
06:59 c'est sur le fait de renouveler l'effectif.
07:02 Tout à fait, évidemment que ça perturbe.
07:06 Maintenant, la limite de cette réflexion,
07:08 c'est que t'as plein de clubs en Europe
07:11 qui passent par les barrages et qui changent aussi leurs effectifs,
07:13 notamment les clubs portugais.
07:15 Et ça passe à chaque fois.
07:16 Enfin, ça passe très souvent.
07:17 Benfica, l'année dernière, a changé beaucoup de joueurs de son effectif.
07:20 Ils sont passés, et en regardant tous les matchs...
07:21 — Les portugais, ils passent tout le temps aux barrages.
07:23 Alors qu'aux français, jamais.
07:24 — Bah tu regardes, moi, par exemple, sur le barrage,
07:26 moi, ce qui me dérange, c'est plus la gestion du match aller.
07:29 — Bien sûr, bien sûr que c'est l'enfer, en grande partie.
07:33 — Bah oui, parce que j'ai l'impression que dans l'approche du match,
07:35 on s'est dit « bon, c'est le Panathinaikos,
07:37 on va préparer ça comme si c'était déjà fait ».
07:39 Donc en gros, ils ont pris le match un peu comme un match amical.
07:42 Et le problème, c'est que dans le match...
07:43 — Moi, je l'ai dit à ce moment-là, je suis d'accord avec toi,
07:45 ils étaient déjà dans le tour d'après.
07:46 Tu sais, pour eux, le vrai tour, c'était celui qui aurait dû être contre Braga.
07:51 — Absolument.
07:52 — Et donc ils ont pris une claque au match aller,
07:54 et la pression énorme a été « le retour, c'est là qu'il faut qu'on fasse ».
07:59 — Ils ont joué le match aller pour aller dans ton sens,
08:01 au rythme du match amical précédent,
08:03 qui était contre les Norvégiens, je sais plus quel club...
08:05 — C'est Berliner, par contre.
08:06 — Alors que le match retour, pour le coup,
08:08 ils l'ont pris vraiment comme un match de Coupe d'Europe.
08:09 L'entame de match est excellente,
08:11 mais le match à Athènes, ils jouent à deux à l'heure, vraiment.
08:16 — Après, sur le retour, Marcelino, on peut également dire,
08:19 c'est un entraveur qu'on découvre, on le connaissait d'avant,
08:21 mais on le découvre, nous, en Ligue 1.
08:22 Le choix de 2-0, c'est fait,
08:25 je te fais tous les changements de la terre, machin, tout ça.
08:27 Là, pardon, j'ai pas compris.
08:28 Là, à ce moment-là, le visage de l'équipe a changé,
08:31 peu à peu, le visage des joueurs a changé,
08:33 c'est-à-dire la force du contexte.
08:34 — Il déconne aussi sur le match allé,
08:35 parce que sur le match allé, par exemple,
08:37 il y a pas de continuité avec ce que tu dis.
08:40 Pourquoi tu mets pas, à ce moment-là,
08:42 des joueurs de la saison dernière,
08:43 ne serait-ce que pour tenir le 0-0, à ce moment-là, tu vois ?
08:46 Une équipe européenne, une bonne équipe européenne,
08:49 qui fait un très mauvais match,
08:50 je pense qu'elle perd pas en Grèce, elle fait 0-0.
08:52 Tu tiens le match nul, t'es trop nul pour mettre le temps.
08:54 — Oui, tu peux pas prendre ce but-là,
08:55 et tu sors Condombia à la mi-temps, parce qu'il a un carton.
08:57 — Mais moi, du coup, je voulais aborder le problème marseillais
09:00 sous un autre angle, parce que moi, c'est quelque chose...
09:02 Je trouve que Marseille, depuis...
09:04 Alors, c'est l'OM en particulier,
09:05 mais c'est vrai pour beaucoup d'équipes françaises.
09:07 Mais comme l'OM, c'est quand même un club
09:08 qui représente un peu la Ligue 1...
09:10 Je me souviens, Daniel, t'avais fait à l'époque un avis sur le PSG,
09:13 tu sais, après le match contre Manchester à la maison,
09:15 tu expliquais que c'était la peur qui avait fait perdre les Parisiens,
09:19 quelque part, il y avait un blocage, quelque chose de psychologique.
09:21 Moi, je me demande si à Marseille, on parle des joueurs de l'entraîneur,
09:24 s'il faudrait pas recruter quelqu'un au niveau de la...
09:26 Enfin, un psychologue ou un psychiatre,
09:28 parce que j'ai l'impression qu'il y a un vrai blocage en Coupe d'Europe,
09:31 et c'est pas la première fois,
09:31 mais même face à des adversaires beaucoup plus faibles,
09:33 je pense à Anne Fidel, j'ai l'impression que Marseille...
09:36 Les joueurs marseillais, en fait,
09:37 sont dans une sorte de dynamique de la défaite,
09:39 on parle de la dynamique de la victoire quand ça gagne,
09:41 mais là, j'ai l'impression qu'il y a un vrai blocage sur le terrain.
09:44 — Bien sûr, bien sûr, je suis parfaitement d'accord.
09:45 — Je sais pas si cette explication tient dans le sens où,
09:49 aujourd'hui, on peut même plus parler de club français.
09:52 C'est ça le vrai souci qui me gêne.
09:54 — Oui, mais c'est la force du contexte, Daniel.
09:55 Justement, il y en a à Paris, c'est pareil.
09:57 — J'allais y venir après, j'allais y venir après,
09:58 parce qu'en fait, on a un président
10:00 qui n'est plus du tout dans une mentalité française,
10:02 qui essaie de construire tout son club
10:06 plutôt sur un modèle italo-espagnol.
10:10 Il prend un entraîneur espagnol,
10:11 il renouvelle avec des joueurs d'expérience,
10:13 mais effectivement, la force du contexte...
10:15 — La force des habitudes, la force du contexte.
10:17 — La force des habitudes qui fait que dans notre pays,
10:18 tout ce qui s'entend,
10:20 parce qu'il y a quand même des joueurs français
10:21 dans cet effectif encore,
10:22 moi, je dis toujours le bain culturel,
10:24 dans lequel tu es dans ta baignoire avec la mousse,
10:27 avec tes petits canards,
10:28 et t'entends à longueur de temps tout le monde autour de toi te dire
10:31 « ça va passer, c'est le pana, ça va passer, c'est le pana »,
10:34 et nous, dans la salle, « mais arrêtez de répéter ça !
10:36 Arrêtez de croire à ces conneries ! »
10:37 Mais en fait, on croit que les joueurs vivent de façon isolée,
10:41 qu'ils n'entendent pas ce qui se dit autour d'eux,
10:43 mais ils sont des humains !
10:44 Ils ont de la famille, des amis, des agents...
10:46 — Et souvent, t'as le bien inverse maintenant qui dit...
10:47 Si jamais tu dis « non, mais regardez les résultats »,
10:50 on te traite de pessimiste.
10:50 Et là tu dis « mais non, justement, il faut y croire »,
10:52 et c'est une autre forme de déni par l'optimisme.
10:56 En disant « on va pas regarder, il faut positiver, la méthode quoi », etc.
11:00 Alors tu as parfaitement raison sur la préparation mentale,
11:02 la préparation mentale, la préparation philosophique, psychologique,
11:05 appelons-la comme on veut.
11:07 Il y a certains clubs, beaucoup de clubs européens qui le font.
11:09 Un des problèmes auxquels sont confrontés nos clubs sur ces sujets-là,
11:13 c'est qu'ils ne les traitent pas.
11:14 Ils les traitent simplement par la méthode Coué, la pensée magique.
11:17 On dira « ah ben, il fallait y penser, la prochaine fois on positivera »,
11:20 et puis « vous, vous êtes des oiseaux de mauvaise augure »,
11:22 ou « on a pris un carton à tel moment, c'est des détails », etc.
11:27 Alors qu'on voit bien la force du contexte, là.
11:29 On la voit, on l'avait vu avec Paris.
11:31 Paris, il y avait combien de joueurs français à Madrid ?
11:33 Combien ?
11:34 Pourtant, la même histoire se répète.
11:36 Et la répétition, je termine là-dessus,
11:39 la répétition, c'est le symptôme de la névrose.
11:41 Quand tu répètes toujours la même chose,
11:42 il se passe toujours la même chose, c'est qu'il y a une névrose quelque part.
11:45 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
11:48 Merci à tous !

Recommandée