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Transcription
00:00 rentrer sous le signe des efforts demandés aux français des économies qui s'apprêtent donc à
00:04 comment dirais-je, à faire un tour de vie si je peux me permettre l'expression.
00:09 Bercy envisagerait pour le budget 2024 d'augmenter certaines taxes, de supprimer des avantages fiscaux pour les particuliers, les entreprises,
00:15 baisser les dépenses de santé avec le doublement de la franchise. Alors on va pas revenir dans le détail parce que tout ça va faire
00:21 l'objet d'annonces mais on peut d'ores et déjà dire que la potion sera amère pour les français comme l'écrit Le Figaro ce matin ?
00:27 Non la potion sera sérieuse, c'est vrai qu'on entre dans une période où chaque euro compte
00:33 on n'augmentera pas les impôts, je vais être très clair là-dessus, donc on est un gouvernement qui, une majorité en tout cas, qui depuis
00:39 six ans a baissé les impôts plus que personne auparavant donc on n'augmentera pas les impôts.
00:44 Il y a des niches fiscales je dirais à balayer, il y a un certain nombre de mesures de sérieux budgétaires à mettre en oeuvre.
00:51 Chaque euro compte, on est sorti du quoi qu'il en coûte, on entre dans une période où effectivement
00:55 la solidité des comptes de la nation fait partie des axes de force de la France.
01:00 Ça a été le cas entre 2017 et 2020, avant la Covid, ça doit être à nouveau le cas dans les années qui viennent
01:06 de manière à ce que on retrouve des comptes
01:08 à l'équilibre, moins de 3% de déficit en 2027, c'est l'objectif et on va s'y atteler évidemment avec Bruno Le Maire et Thomas Cazenave,
01:15 mon collègue du budget. Mais il va falloir demander des efforts aux français. Mais je pense qu'on aura tous des efforts à faire, une
01:21 responsabilité vis-à-vis de la solidité de nos comptes publics.
01:23 On a une croissance qui reste la plus forte de la zone euro, on est un des seuls pays qui aujourd'hui n'est pas entré en récession
01:29 et ça c'est grâce aux efforts cette fois-ci du gouvernement et de l'État qui a beaucoup aidé les françaises et les français pendant
01:35 la guerre en Ukraine, la hausse des prix de l'énergie etc.
01:38 Il faut maintenant qu'on retrouve
01:40 un sérieux budgétaire qu'on avait entre 2017 et 2020, on a relâché et c'est normal
01:45 je dirais les manettes pendant la crise, maintenant il faut qu'on reprenne le dessus et que ensemble
01:51 on contribue tous à la solidité budgétaire de la France. - Ça va être difficile là encore à faire passer à l'Assemblée nationale
01:58 cette demande d'effort compte tenu encore une fois de
02:01 de l'absence de majorité. - Oui écoutez
02:04 en majorité relative
02:06 les budgets sont pas faciles à passer en dehors du 49-3 donc on va laisser l'automne évidemment se faire,
02:12 on sait comment le film s'est déroulé l'année dernière, on verra comment il se déroule cette année.
02:16 En tout cas moi j'appelle tout le monde au sérieux budgétaire,
02:19 c'est facile de donner des leçons
02:21 le lundi matin quand on arrive au vote le vendredi après-midi, il faut que tout le monde trouve sa responsabilité.
02:26 Le sérieux budgétaire c'est un actif collectif dont nous bénéficions tous puisque derrière ce sont nos enfants évidemment
02:33 qui vont continuer à gérer la France, à vivre en France et pour lesquels nous devons assurer des comptes publics en bon état.

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