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NewsTranscription
00:00 On est aujourd'hui à une croisée des chemins.
00:02 On a des choix à faire.
00:03 Ces crises sont derrière nous, l'heure est au choix.
00:05 On a 3 possibilités.
00:07 D'une part, soit on ne fait rien, on laisse le déficit filer,
00:09 on va vers un scénario comme ce qu'a vécu la Grèce.
00:12 On sait où ça termine.
00:14 Autre possibilité, certains le demandent,
00:16 on augmente les impôts.
00:17 C'est une ligne rouge absolue.
00:18 - Ah bon ? - C'est une ligne rouge absolue.
00:20 En tout cas, c'est la mienne.
00:21 - C'est la vôtre. - C'est la mienne.
00:22 Vous n'êtes pas sur la même ligne que la présidente
00:24 de l'Assemblée nationale, Yael Bruno-Pizet ?
00:26 Je suis parfaitement sur la ligne de Bruno Le Maire. Pourquoi ?
00:29 Parce que d'abord, on est déjà dans un pays
00:31 le plus imposé de l'ensemble des pays développés.
00:34 70 % de l'impôt sur le revenu est payé par 10 % des Français.
00:41 Les plus aisés, les entreprises les plus importantes
00:45 contribuent déjà beaucoup.
00:47 Ça, c'est la première chose.
00:48 La seconde, c'est que je pense qu'on ne doit pas dévier
00:49 de notre politique d'attractivité,
00:51 celle qui nous a permis de créer 400 000 entreprises l'année dernière,
00:55 celle qui a permis de créer 2 millions d'emplois
00:56 et plus 5 ans. Pourquoi ?
00:57 Parce qu'en fait, l'objectif, c'est le plein emploi.
00:59 Et le Premier ministre aura l'occasion d'y revenir
01:01 dans les jours à venir.
01:03 C'est le meilleur atout, face au déficit.
01:05 - Donc, pour vous... - Parce que quand on crée de l'emploi,
01:07 en fait, c'est moins de dépenses et c'est plus de recettes.
01:10 Maude Bréjon, si je comprends bien,
01:11 augmentation des impôts, c'est une ligne rouge.
01:13 Comme l'a dit Bruno Le Maire, donc pas la même position,
01:15 par exemple, que certains dans la majorité,
01:17 comme Yael Bruno-Pizet, qui affirme qu'il faut avoir
01:19 un débat sur ce sujet.
01:21 Mais qu'est-ce qu'il nous dit, ce matin,
01:22 que vous ne cèderiez pas à la hausse des impôts ?
01:25 - Encore une fois... - Promesse, en fait.
01:27 Moi, je ne dévierais pas de cette ligne.
01:30 Je pense que le courage, c'est d'interroger les dépenses actuelles.
01:34 Alors, allons-y.
01:35 Dépenses sociales, assurances chômage, pour la réforme,
01:38 est-ce que vous êtes prête à dire qu'il faut justement...
01:40 La dépense sociale en France, depuis l'année 2000,
01:44 a doublé.
01:46 Le dernier budget voté à l'équilibre, c'était en 1974.
01:50 Donc on doit nécessairement s'interroger.
01:52 On voit que d'un côté, on a des Français qui trouvent
01:54 qu'ils payent trop d'impôts,
01:55 et en même temps, des services publics
01:56 qu'ils considèrent comme n'étant pas à la hauteur.
01:58 Donc il faut arrêter de réfléchir en termes de volume de dépenses,
02:01 il faut qu'on arrive à réfléchir en termes d'efficacité.
02:03 Donc sur la durée, par exemple, d'indemnisation
02:05 de l'assurance chômage, vous, vous dites qu'il faut y travailler.
02:09 Et à l'heure où on a énormément d'emplois
02:12 qui ne trouvent pas preneur chaque année,
02:13 bien sûr qu'on doit continuer à inciter les gens à retourner vers le bois.
02:17 - Et réduire encore la durée... - Et on ne doit pas le faire n'importe comment.
02:20 Moi, je suis favorable à réfléchir à une autre réforme de l'assurance chômage.
02:24 Normalement, je dis que ça doit se faire avec un accompagnement des chômeurs.
02:27 D'accord, un durcissement, mais accompagnement quand même.
02:30 Parce que les chômeurs ne sont pas coupables.
02:32 Il faut réfléchir, par exemple,
02:33 lorsqu'on parle des chômeurs de longue durée,
02:35 à comment est-ce que vous levez les freins à l'emploi,
02:37 comment est-ce que vous travaillez à cette réinsertion.
02:39 C'est notamment ce qu'on a fait avec la réforme du RSA.
02:42 Il faut continuer à mettre des moyens sur la formation,
02:44 parce que ce qui compte à la fin, c'est que chacun trouve un emploi,
02:48 que chacun reste dans son emploi,
02:50 et que chacun vive bien de son emploi.
02:52 Donc ce matin, porte-parole des députés Renaissance,
02:54 vous nous dites sur CNE, que vous êtes...
02:56 C'était une ligne rouge d'augmentation des impôts,
02:58 qu'il faut travailler sur et continuer cette réforme de l'assurance chômage.
03:02 Bruno Le Maire a également évoqué, mot de Bréjon,
03:04 cette piste du remboursement des médicaments
03:07 en fonction du niveau de revenu.
03:11 Qu'est-ce que ça veut dire ?
03:13 Vous pourrez payer plus en fonction de ses revenus ?
03:15 C'est une sorte d'open bar qui pourrait déclencher une révolte
03:18 au pays qui est le plus imposé.
03:21 Est-ce que ça vous semble être une piste crédible ?
03:23 Il faut qu'on réfléchisse aujourd'hui sur l'ensemble des dépenses de santé,
03:26 avec évidemment des principes de base.
03:28 Les personnes qui ont besoin d'être soignées doivent avoir accès,
03:31 comme c'est le cas aujourd'hui, à un système de santé,
03:34 à un système de soins, à des médicaments.
03:37 Mais on ne doit pas avoir une approche consumériste de la santé,
03:40 consumériste des médicaments.
03:41 Donc là-dessus, il y a un travail à faire avec les Français,
03:44 probablement avec les médecins également.
03:47 C'est vers quoi on va réfléchir dans les semaines à venir.
03:49 La crainte, ce matin, c'est qu'à la fois vous taillez dans les dépenses
03:52 et vous nous fassiez les poches.
03:53 - Mais non ! - C'est quand même la double peine.
03:55 Encore une fois, je le dis,
03:57 on est opposés à toute augmentation d'impôts.
03:59 Ça a été le cas depuis 2017.
04:01 - Est-ce que vous aurez le choix ? - On a même baissé les impôts.
04:03 On a baissé les impôts des Français, on a baissé les impôts des entreprises.
04:06 Enfin, si on rentre dans les niches...
04:07 Pour rendre des pouvoirs d'achat
04:08 pour permettre aux entreprises de créer de l'emploi,
04:10 ça a apporté ses fruits.
04:12 On est un des pays qui a les meilleurs résultats
04:15 en termes de croissance cumulée depuis 2017.
04:17 On a créé des entreprises, on a créé des emplois.
04:19 - Mais alors, tout va bien, ça nous a échappés. - Et en même temps.
04:21 Est-ce que vous employez le mot "fierté" ?
04:23 Vous l'avez employé tout à l'heure pour la situation économique actuelle,
04:26 vu le niveau de dérapage et de déficit.
04:28 Vous diriez, vous êtes fière du bilan du gouvernement ?
04:30 Je suis fière, par exemple, de tout ce qu'il me fait
04:32 en matière de réindustrialisation.
04:33 Je suis fière qu'en France, des usines ouvrent
04:35 alors qu'avant, des usines fermaient.
04:37 Je suis fière qu'on relance l'industrie nucléaire
04:38 qui va créer des milliers d'emplois.
04:40 Et pour autant, je dis qu'en matière de dépenses sociales,
04:43 on ne peut pas laisser accumuler les aides
04:45 et grimper, si je puis dire, l'escalier de la dépense
04:48 sans jamais le descendre.
04:50 On ne peut pas en permanence dire...
04:52 C'est pas comme si vous n'étiez pas au pouvoir depuis quelques années.
04:54 Mais moi, j'entends des gens qui disent
04:55 qu'il faut augmenter les dépenses et augmenter les impôts.
04:58 - Y compris dans votre majorité ? - C'est pas notre ligne.