Philippe Guibert : «Il y a une question qui peut se poser sur la présence policière dans ces quartiers»

  • l’année dernière
L'enseignant et consultant, Philippe Guibert, dans Punchline, au sujet des politiques publiques liées aux trafics de drogues : «Il y a une question qui peut se poser sur la présence policière dans ces quartiers [...] Ce n'est pas une mise en cause des policiers mais un constat de politiques publiques qui n'ont pas bien marché». 

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Le problème, c'est que quand même à la fois les habitants le réclament,
00:03 et qu'hier même, dans cette émission,
00:06 nous avions une de vos collègues, chère Mathieu,
00:09 qui elle-même disait que c'est bien qu'on envoie la CRS 8,
00:12 mais le problème, c'est les effectifs,
00:15 pour être présents et pour vraiment contrôler le quartier.
00:18 Donc je pense qu'il y a un problème, quand même, qu'il faut entendre.
00:21 C'est pas une mise en cause des policiers individuellement,
00:25 ni de leur travail, mais éventuellement de l'organisation
00:28 et il y a une question qui peut se poser
00:32 sur la présence policière dans ces quartiers.
00:35 J'ajoute un point, Mathieu,
00:36 c'est qu'on est tout à fait respectueux de la police, je pense,
00:40 ici, sur ce plateau, en tout cas les personnes qui y sont présentes,
00:44 et d'autre part, qu'on ne peut pas simplement considérer
00:48 que le fait qu'en 20 ou 25 ans,
00:51 des quartiers hantés soient passés sous le contrôle des drogues
00:54 soit un succès.
00:56 En disant ça, c'est pas une mise en cause des policiers,
00:59 c'est simplement un constat de politique publique
01:02 qui, honnêtement, n'a pas bien marché.
01:04 Pour plein de raisons qui ne tiennent pas,
01:07 certainement qu'à la police, on est bien d'accord.
01:10 [Musique]
01:13 [SILENCE]

Recommandée