Lille 2-1 Rijeka : "J'ai envie de dire que ça va suffire" ose Riolo

  • l’année dernière
Daniel Riolo sur la victoire du LOSC contre Rijeka : "Ils sont supérieurs mais ça ne fait que 2-1. J'ai envie de risquer, parce que c'est vraiment un risque dorénavant avec les clubs français de s'aventurer, mais j'ai envie de te dire que ça va suffire..."

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Transcript
00:00 On a frôlé encore le Jeudi noir, quoique là...
00:03 - On a frôlé une panna.
00:04 - Oui.
00:05 Alors Rijeka, c'est quand même le quatrième du championnat croate, c'est quand même pas rien.
00:10 - Ah bon ?
00:11 - Je rigole.
00:12 Quatrième du championnat croate la saison dernière.
00:15 - Face au cinquième de Ligue 1, il y a match.
00:18 Il y a match, non, parce que franchement, il y a un grand écart, c'est évident, entre les deux équipes,
00:24 mais on a quand même eu peur.
00:26 Et sans Lucas Chevalier, qui sort un grand match, qu'est-ce qui se passe ?
00:30 Tu peux avoir à un moment donné du match 3-0 pour Rijeka sur la pelouse de Lille.
00:35 - Non, moi je le vois pas comme ça.
00:37 Ce qui est certain, c'est que t'es supérieur à cette équipe.
00:40 - C'est pas que tu le vois pas comme ça, Daniel, c'est la réalité des faits.
00:42 Ça c'est les faits.
00:43 - Non, non, non, je verrai jamais un match de foot comme ça, parce que quand tu mets un but,
00:47 c'est pas parce que t'as une occasion une demi-heure après que tu le tuerais,
00:52 parce que le fil de match change.
00:53 - Il y a de ta tête quand même extraordinairement sauvée par Rijeka.
00:55 - Si tu te dis que Rijeka a été en capacité de créer du danger sur le but de Chevalier,
01:00 là oui, on va se rejoindre, et peut-être même un peu trop.
01:03 C'est ça le problème.
01:04 Si c'était comme quand arrive le premier but, alors qu'il y avait quand même eu une occasion juste avant,
01:09 mais quand arrive le premier but où, bon, balle de contre, très bien joué d'ailleurs,
01:12 admirablement bien joué, parce que le but est somptueux,
01:15 tu te dis, bon, ça sent le match moisi, évitons le hold-up,
01:20 mais on était encore dans une config hold-up.
01:22 Après, ils ont fait bloc bas, Lille, évidemment, montre une supériorité dans tous les domaines,
01:28 mais au final, ça ne fait que 2-2, et je trouve que Lille a beaucoup concédé.
01:32 Il y a eu, combien on peut lister ? 4, 5 occasions, tu dis ?
01:37 - Ouais, pas beaucoup. - Pour Rijeka.
01:38 - Ah, pour Rijeka ? - Mais beaucoup pour Lille aussi, quand même.
01:40 Beaucoup, ils sont tout le temps dans la surface, quasiment.
01:42 - Ouais, mais il n'y a pas beaucoup de grands dangers non plus.
01:44 - Oui, mais c'est normal, parce que quand tu joues bas comme ça,
01:46 ce n'est pas des occasions aussi nettes que quand tu joues en contre.
01:48 Tu ne vas pas dans un face-à-face quand tu joues face au bloc bas.
01:51 Tu es là, tu tournes, tu butes, tu ne trouves pas de solution,
01:54 tu fais le tour, tu reviens.
01:56 Ils sont supérieurs, sauf que ça ne fait que 2-1.
01:59 J'ai envie de risquer, parce que c'est vraiment un risque dorénavant,
02:03 avec les clubs français, de trop s'aventurer,
02:05 mais j'ai envie de te dire que ça va suffire.
02:07 - Mais il ne faut pas que ça tourne au cours... - Non ! Stop !
02:09 On dirait Romain Canutti après le match année de l'OM à Palatine-Aïkos.
02:14 - Sauf qu'ils avaient perdu.
02:15 - Oui, mais lui disait que ça allait passer.
02:17 - Ils avaient perdu, Lille a gagné.
02:19 Donc le risque me semble un petit peu moins grand.
02:21 Et il y a une vraie supériorité, parce qu'après le 1-0 du Pana,
02:25 ce qui permettait d'être optimiste, c'est qu'ils ont complètement raté leur match,
02:28 ils vont réussir leur match.
02:30 Ils ont réussi leur deuxième match.
02:32 Ça a mal tourné pour eux, mais parce qu'ils avaient ce fameux but
02:35 et cette fameuse défaite qui les a contraints à aller au Pénaud.
02:38 Là, il y a quand même une victoire.
02:40 Alors, ça ne veut plus rien dire, but à l'extérieur, machin et tout...
02:43 - Heureusement, Daniel, ça ne veut plus rien dire.
02:45 On ne sera pas les malins, hein ?
02:47 - En l'occurrence, oui.
02:49 - Au feu, ne faisons pas les malins, quoi qu'il en soit.
02:51 - Non, non, bien sûr que non, tu ne fais pas le malin.
02:53 Mais imaginez que cette équipe puisse battre Lille,
02:56 parce que maintenant, c'est ça qu'il faut imaginer.
02:58 Un match nul, Lille passe.
03:00 Donc il faut imaginer que cette équipe batte Lille.
03:03 Si ça arrive, bon, ok, à force de caricaturer et de dire
03:07 "on est nul, on est nul, on est nul",
03:08 on va rentrer dans une défaite qui entrera dans les légendes.
03:11 Parce que s'il n'y a rien qu'à battre Lille sur le match retour,
03:15 et en plus, battre avec deux buts d'écart,
03:17 parce que s'il le bat avec un but d'écart,
03:19 tu vas quand même encore à la prolongue, quoi, tu vois.
03:21 Bon, allez, laisse-moi être optimiste.
03:24 - Tu partages cet optimisme, Stéphane ?
03:27 - Je pense qu'il était fondamental de gagner.
03:29 J'ai eu peur qu'il ne le gagne pas, ce match-là.
03:31 Ce but de Léni Horault, à la fin, évidemment,
03:33 change plein de choses.
03:34 Oui, oui, j'ai envie d'être optimiste, quand même.
03:36 Mais honnêtement, en me mettant devant la télé à 20h,
03:39 je n'imaginais pas une seconde qu'on allait encore une fois
03:41 vivre une soirée aussi éprouvante.
03:43 - Ah oui, l'homme du match ce soir, c'est le gardien de Lille,
03:45 face au quatrième du championnat croate.
03:49 - Non, tu vas dire que c'est l'homme du match,
03:51 parce qu'il a fait des arrêts,
03:52 mais Kabella a fait un gros match.
03:54 - Il est décisif, ce magnet.
03:55 - Oui, moi j'aurais plutôt dit Kabella, homme du match.
03:57 Maintenant, tout...
03:59 - Non, mais tu perds encore ton défenseur central.
04:02 Tu perds une de tes armes offensives avec Ounass.
04:04 - Oui.
04:05 - Voilà, tu as un David qui est un peu transparent
04:08 sur ce match-là.
04:10 - Alors ça, c'est un vrai problème.
04:11 J'allais y venir, Jonathan David, je ne comprends pas.
04:13 Il est absent du jeu.
04:15 Et c'est...
04:17 Ouais, est-ce qu'il n'a pas digéré le fait
04:21 de croire qu'il allait partir et qu'il n'est pas parti ?
04:23 Est-ce que ça a chamboulé son été et il faut qu'il s'y remette ?
04:26 Peut-être.
04:27 - Il a marqué le week-end dernier.
04:28 - Mais Jo David, c'est quand même...
04:30 - C'est jamais un joueur, non plus, qui te...
04:32 - Ah, l'année dernière, il a fait une bonne saison.
04:34 Il met les buts, il est présent dans le jeu.
04:36 Il est bien quand même.
04:37 - Oui, oui, oui, mais ce n'est pas non plus un joueur
04:39 qui est constant sur 90 minutes,
04:41 où tu sors avec une...
04:43 Il fait les bons coups, il met des buts, oui, mais...
04:45 - Je le trouve quand même...
04:46 - Il est haut, il est bas dans un match.
04:47 - Il est bien mieux que là, tu vois.
04:48 Là, tu as Kabela, Zegrova, qui bossent pour l'animation offensive,
04:51 qui sont bien.
04:52 Benjamin André, lui, il est toujours bien au milieu.
04:56 Il y a des mecs qui doivent encore se mettre au niveau.
04:58 - Il y a toujours un défi d'équilibre, quand même.
04:59 - Il y a des mecs qui doivent se mettre à un niveau.
05:01 - Il y a des mecs qui sont très, très vite mis en danger, quand même.
05:03 [SILENCE]

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