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Tous les jours dans le club de l'été, Europe 1 reçoit un invité au coeur de l'actualité médiatique.
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Transcription
00:00 Le club de l'été avec Sophie Davant jusqu'à 11h sur Europe 1.
00:03 L'invité média du jour, c'est incontestablement la figure iconique de la télévision.
00:09 Un nom synonyme de télévision.
00:11 Bonjour Michel Drucker.
00:12 Bonjour Jean.
00:13 Bonjour Michel.
00:15 Bonjour Sophie.
00:16 Ça me fait plaisir de t'entendre.
00:19 Mais oui, mais moi je vais t'écouter lundi.
00:22 Aïe aïe aïe aïe.
00:23 Lundi c'est zé.
00:24 Sophie et les copains, je vais pas rater la première.
00:27 Alors tout d'abord, comment ça va ?
00:30 Je vais pas rater la première de Pascal Praud à 11h.
00:32 Très bien, mais vous connaissez la grille par cœur.
00:34 C'est incroyable.
00:35 On a des invités en or dans le club de l'été.
00:38 Comment ça va Michel Drucker ?
00:39 Déjà, première question.
00:40 Écoutez, ça va parce que ça y est, moi ma rentrée est faite puisque dimanche ce sera
00:45 la première de la 25ème saison de Viment Dimanche.
00:49 Je suis sorti de là un peu fatigué bien sûr.
00:52 Mais c'était pas moi le plus inquiet.
00:54 Le plus inquiet c'était mon chirurgien, mon cardiologue.
00:57 Parce qu'il y a encore 6 mois j'étais en soins intensifs.
01:01 Donc ils me prennent pour un extraterrestre.
01:03 Mais j'étais plutôt content.
01:05 Je suis sorti un peu fatigué, je vous l'ai dit.
01:07 Mais j'étais bien aidé par ma dream team des humoristes dont la plupart d'ailleurs
01:12 étaient avec moi à Europe il y a quelques années.
01:13 Ils m'ont fait entraîner un invité.
01:15 Il y avait un parrain qui était Laurent Gérard, deux marraines qui étaient Michel Bernier
01:18 et Andrew Manoff, plus Willy Rovelli, puis deux Benoits, enfin Madénian.
01:23 Tous les copains qui étaient là.
01:25 C'était très gentil de leur part parce que c'était le 22 il y a quelques jours
01:29 et la France était encore en vacances.
01:31 Ils sont tous venus me voir quand même.
01:33 Donc j'étais content.
01:34 - Donc ce sera à voir sur France 3 à 13h30, donc Viment Dimanche.
01:38 Est-ce qu'il y aura des nouveautés dans le sommaire, dans le programme ?
01:42 - Alors la première c'est des retrouvailles.
01:45 C'est une émission d'humour.
01:47 Mais on va rester sur le grand principe de l'émission.
01:51 C'est-à-dire les artistes que vous avez aimés, ceux que vous aimez, ceux que vous aimerez.
01:56 Ce sera le Viment Dimanche d'hier, d'aujourd'hui, de demain.
01:59 J'ai toujours fait ça, avec toujours à la recherche de talons nouveaux.
02:03 Et puis il y aura Nathan Devers pour les livres.
02:06 Et puis il y aura Victor Vincent Le Montavis.
02:08 Et puis il y aura David Jaa qui est un magicien dont on va parler de plus en plus.
02:13 Et puis voilà.
02:14 Et puis ce sera quand même une année importante qui va m'amener jusqu'aux Jeux Olympiques
02:20 car je serai dans la boucle des Jeux Olympiques avec Hila Salamé
02:23 à la demande de M. Phil Borghemès, mon patron.
02:26 Parce que figurez-vous, ne riez pas qu'en 2024, ça fera 60 ans d'heures de vol
02:33 car je suis le seul rescapé des Jeux de Tokyo de 64.
02:37 On ne rit pas.
02:39 - Dans quelle spécialité ?
02:41 - J'étais déjà là, à Cognac J.
02:45 Je triais des images qui venaient du Japon.
02:48 On parlait de Michel Jassy, de Christine Caron.
02:51 Les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître tous ces gens-là.
02:53 Mais ça a été le début de ma carrière.
02:55 Et ça fera 60 ans tout rond en 2025.
02:59 Puisque ma première apparition à la télévision, c'est le début 65.
03:02 Ça fera 60 ans tout rond. Je ne le crois pas.
03:05 - Plus que 30 ans à tirer pour moi.
03:08 - Oui mais Sophie, c'est les 40 premières années les plus difficiles.
03:14 - Oui, c'est ça.
03:16 - C'est les bons conseils de Michel Blocher.
03:18 Vous avez dit oui tout de suite pour les JO de Paris 2024, pour les courir avec Léa Salamé ?
03:23 - Oui, parce qu'on va faire un talk show en direct sans doute pendant les 15 jours.
03:29 J'ai dit oui parce que je ne peux rien refuser à Pékin City de Bongomès
03:34 qui m'a soutenu avec des clignes et un hâte alors que j'étais au fond du trou.
03:37 Ils m'ont soutenu deux fois parce que j'ai eu deux opérations très graves
03:41 à moins de trois ans d'intervalle.
03:43 J'étais sur mes bouts à bout en tant que soins intensifs, la rééducation et tout ce qui s'est passé.
03:48 Je suis resté un an à l'hôpital. J'ai eu le temps de vous écouter beaucoup.
03:51 Le BlicBloc, j'ai essayé de deviner. Je me suis planté devant.
03:54 - Nous aussi Michel, nous aussi. Ne vous inquiétez pas.
03:56 - J'ai écouté le Club de l'été parce que vous savez, à l'hôpital, il y avait la télé.
04:01 Ça ne me fatiguait pas trop.
04:04 C'était mon seul point de contact. J'étais coupé du monde, sans portable.
04:08 J'ai appris le silence, moi qui ai le métier de parler.
04:12 J'ai beaucoup regardé la télé, j'ai beaucoup réfléchi pour la suite.
04:15 J'arrive pas à imaginer que j'ai 60 heures de vol l'année prochaine.
04:19 J'arrive pas à imaginer que j'ai passé le cap des 80.
04:22 Alors que je pensais que je n'aurai jamais 80 ans.
04:25 Et bien si, si. Et puis ça augmente chaque année.
04:28 - Est-ce que vous avez vraiment eu peur ?
04:34 - C'était au-delà de ça.
04:36 La première opération qui a été gradissime, une endocardite infectieuse de la valmicra.
04:41 Une bactérie dans le cœur qui va partout et qui peut vous anéantir.
04:44 Ça c'était il n'y a même pas trois ans.
04:46 Mais quand on m'a dit il y a six mois que j'avais une récidive
04:50 et que c'était une rediffusion pour moi, que j'allais retourner à l'hôpital.
04:54 Je me disais bon je vais retourner pendant un mois avec des antibiotiques de choc comme la première fois.
04:58 Pas du tout. Là j'ai pris un coup sur la tête.
05:01 On m'a dit non, il faut réopérer, il faut à nouveau changer la valve.
05:04 Alors là, là je me suis dit c'est cuit.
05:06 Heureusement ma famille était là, mes amis, ma femme, ma fille, ma garde rapprochée.
05:13 Mais il y a des moments où j'étais au fond du trou.
05:16 Parce que je savais même si on ne me le disait pas,
05:19 mais je devinais dans le regard des infirmières malgré leurs masques et les cardiologues.
05:23 Je devinais parfois que le pronostic vital était engagé.
05:26 Donc c'est une expérience.
05:28 Deux opérations, il n'y en aura pas trois.
05:31 Mais c'est vrai que j'ai eu peur.
05:33 Mais c'était au-delà de ça.
05:36 Parce qu'il y a des moments où je me disais je ne serai plus là demain matin.
05:38 Alors j'ai imaginé, c'est ce que je dis dans mon spectacle car je referai de la scène bientôt.
05:42 Je me suis dit bon il y a peut-être une vie après.
05:45 Et je vais retrouver Johnny, je vais retrouver Dassin, Cloclo, Charles Aznavour, tous mes copains.
05:49 Je vais retrouver mon frère Jean, je vais retrouver mes parents.
05:51 J'imaginais tout ça.
05:53 Mais vous savez les nuits sont longues à l'hôpital.
05:56 Surtout qu'on est coupé du monde.
05:58 On ne dort pas, on vous réveille toutes les trois heures pour l'attention.
06:02 On me prise de sang tous les matins.
06:04 Les scanners, l'IRM.
06:07 Je connais bien, je pourrais écrire un manuel sur le cœur.
06:13 Mais je connais l'hôpital Georges Pompidou par cœur.
06:17 Tout est chambre, j'ai mes clés.
06:19 Mais c'est une expérience douloureuse mais intéressante.
06:23 Parce qu'il y aura un avant et un après.
06:25 Attention, je ne vivrai plus de la même façon.
06:28 Je vais raccrocher, je vais m'allonger un petit peu.
06:32 Je fais la sieste, je prends mes médicaments.
06:35 J'ai découvert la marche avec des bâtons.
06:37 J'ai arrêté le vélo, j'ai arrêté tout ça.
06:39 Et puis surtout je me suis penché sur moi-même un petit peu.
06:43 J'avais le temps de réfléchir.
06:45 - Vous parliez de scènes, vous prépariez un spectacle ?
06:49 - C'est mon deuxième spectacle que j'ai joué au Théâtre Marigny.
06:53 C'est à vous, de vous à moi, qui marchait très fort.
06:56 Je suis obligé de l'arrêter pour des raisons évidentes.
06:59 Je vais le reprendre, j'avais encore beaucoup de dates à faire.
07:02 Donc j'espère revenir sur scène en 2005-2006 à Marigny et en tournée.
07:06 Parce que ma passion, je sais que Sophie la partage, c'est le public.
07:13 Notre métier c'est le public.
07:16 On aime les autres, on va faire le goût des autres, sinon on va faire autre chose.
07:19 Et moi j'ai un rapport très passionné avec le public depuis tant d'années.
07:22 Que j'ai envie de retrouver.
07:25 Si un jour je quittais la télévision, je ne quitterais jamais la scène.
07:28 Parce que vous avez le public devant vous, et c'est un bonheur absolu.
07:32 - Donc 2026, peut-être pour ce retour sur scène.
07:36 On ira voir ça évidemment avec une grande passion.
07:39 Merci Michel Docker d'avoir été l'invité de ce Club de l'été.
07:42 - Merci, je vous ai écouté tout cet été.
07:45 - N'hésitez pas à jouer au Pique-Ploque Michel.
07:48 Il y a une chance peut-être.
07:50 - Je me suis planté à chaque fois.
07:53 - Michel, tu m'appelles lundi soir et on débriefe.
07:57 On améliore ce qu'il faut améliorer.
08:00 - Sophie, je pense souvent à toi.
08:03 Je n'ai pas oublié Bordeaux, je n'ai pas oublié les émissions qu'on a faites ensemble.
08:06 Ton papa, parce que je connais toute Sophie d'avant.
08:09 - Moi aussi j'ai beaucoup pensé à toi, figure-toi.
08:11 - Et puis tu sais l'ami William quand même.
08:14 C'est pas n'importe qui William.
08:17 - Sophie et les copains, 16h-18h.
08:20 - 16h-18h dimanche.
08:22 Et puis félicitations pour votre Club de l'été.
08:25 - Merci.
08:26 - A très bientôt Michel.
08:28 - Félicitations pour votre vivement dimanche, c'est sur France 3 à 13h30.
08:31 L'année prochaine ce sera les JO avec Léa Salamé pour un talk show.
08:34 Merci Michel Docker d'avoir été l'invité de ce Club de l'été.
08:37 Dans un instant Sophie d'avant, nous continuons de parler de vous, de radio, de télé, de rentrée.
08:40 A tout de suite sur Europe Inter.

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