Le Meilleur de l'info (Émission du 29/08/2023)

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Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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00:00 Bonsoir, bonsoir à tous. Merci d'être avec nous pour le Meilleur de l'Info ce soir en compagnie de Yoann Uzaï, du service politique de CNews.
00:08 Merci d'être avec moi ce soir, de faire votre rentrée aussi avec moi.
00:12 On va commencer par l'affaire qui émeut toute la France, deux mois après la disparition du petit Émile dans le hameau du Hauverner.
00:20 On n'a toujours pas de nouvelles et on parlera de l'enquête tout à l'heure, mais les parents, pour la première fois, sortent du silence.
00:26 Sous le choc uni, très croyant, ils ont accepté de donner leur seule et unique interview au magazine Valeurs Chrétiennes.
00:32 Une interview pour éteindre d'abord une série de contre-vérités.
00:37 Pour le magazine Familles Chrétiennes, Marie et Colomban ont souhaité répondre aux différentes rumeurs, comme l'explique le père de famille.
00:45 On m'a reproché par exemple, ainsi qu'à mon beau-père, d'être trop directif pendant les battus.
00:50 Parfois, il n'y avait pas de gendarmes avec les volontaires et il fallait bien guider les gens pour avancer en ligne sur des reliefs compliqués.
00:55 Moi, j'étais très surpris d'abord par leur jeunesse et aussi par leur maturité.
01:01 J'ai trouvé des jeunes parents qui essayaient de traverser une épreuve qui, forcément, c'est une croix qui est beaucoup trop lourde pour leurs petites épaules.
01:10 Et donc, je ne vous cache pas que souvent, les larmes forcément affleuraient dans la discussion.
01:17 Ils vous disent des choses qui sont terribles d'ailleurs. Nous n'avons pas peur de demander à Dieu un miracle.
01:25 Ils disent également, on imagine forcément le pire, mais on ne peut s'empêcher d'espérer.
01:32 Ils disent encore, nous continuons à implorer le Seigneur. Nous ne tournons pas la page.
01:40 Et ils disent, enfin, nous n'avons pas de nouvelles informations particulières à communiquer. L'enquête continue.
01:49 Et manifestement, sur cette question délicate des hypothèses, manifestement, ils n'en émettent pas, ce n'est pas leur souhait.
01:57 Et moi, je n'ai pas tellement osé les relancer sur ce chapitre.
02:02 Je pense que beaucoup doivent ressentir un soulagement quand enfin les parents s'expriment.
02:07 C'est rarissime, ça n'arrive jamais quand un enfant disparaît.
02:10 D'habitude, les parents vont devant les caméras, lancent un cri d'appel.
02:14 Là, c'est un silence très lourd. Je pense que c'est une bonne chose qu'ils souhaitent exprimer.
02:21 Je voulais que l'on réécoute également un autre extrait de ce journaliste de Famille Chrétienne,
02:26 qui est le seul journaliste, je le rappelle, à les avoir rencontrés, ses parents.
02:29 Il était ce soir très ému en plateau avec Laurence Ferrari, très ému de cette rencontre avec, je le répète, des jeunes parents et très croyants, vous l'avez compris.
02:37 Beaucoup de nos confrères, pas tous, heureusement, ont considéré que ses parents vivaient en autarcie,
02:47 qu'ils étaient à droite, très à droite, trop à droite, qu'ils n'étaient même plus dans l'église, qu'ils étaient intégristes, qu'ils étaient le févrist.
02:54 Peut-être même, alors ils ne l'ont pas écrit, mais c'était suggéré, avait-il un portrait de Mussolini dans la cuisine ?
02:59 Peut-être même que le grand-père battait ses enfants et ses enfants, donc qu'il avait un profil inquiétant.
03:05 Et ça, c'est la goutte qui fait déborder le vase, parce qu'il y a déjà tellement de choses qu'on ignore dans cette affaire.
03:12 Donc, d'ajouter des éléments qui sont des éléments faux à une somme d'inconnaissances, là, je pense qu'à un moment donné,
03:20 ce n'est pas du tout qu'ils ont pété les plombs. Ils se sont dit, d'abord, il faut dire merci et nous en profiterons.
03:25 Ce n'était pas l'essentiel, mais nous en profiterons quand même pour rétablir certaines contre-vérités, parce qu'on en a beaucoup souffert.
03:31 Voilà, moi, j'ai un peu les larmes aux yeux. Ils disent à Dieu, en fait, après tout, tu étais capable de marcher sur les eaux,
03:39 tu es capable de nous ramener ton fils. Et moi, je dis, c'est vraiment des parents extra.
03:47 C'est un entretien que vous retrouverez dans Famille Chrétienne, qui sera jeudi en cœur. Ce n'est pas étonnant, le choix de ce média.
03:54 Puis, on a vu l'émotion de ce journaliste qui est très impressionné, très imprimé de cette rencontre.
04:02 Oui, parce que ce journaliste a aussi sans doute été confronté à la douleur, à la véritable douleur de ses parents.
04:08 Qu'est-ce qu'il y a de pire en temps de paix que de perdre un enfant, qu'il a ressenti lui-même, j'imagine, la douleur de ses parents, toute cette émotion.
04:16 L'entretien, je précise, s'est déroulé au Vernet, dans la maison des grands-parents, qui avait la surveillance, je rappelle du petit Émile, c'est eux qui avaient la surveillance.
04:24 Les parents n'étaient pas là et les grands-parents ont assisté à cette rencontre.
04:29 Et on a dit beaucoup de choses sur cette famille, des horreurs même ont été dites sur cette famille.
04:33 Donc, c'est sans doute pour cela qu'ils ont éprouvé le besoin de s'exprimer, qu'ils le fassent. Dans Famille Chrétienne, évidemment, ils sont très croyants.
04:39 Ils le font avec un magazine dans lequel ils se sentent le plus confortables. La presse écrite, ça évite aussi de trop s'exposer.
04:46 On s'expose beaucoup moins en presse écrite qu'en télé, par exemple.
04:49 Donc, c'est un choix qui est assez judicieux. Ils ont dit leur vérité. Ils disent ce qu'ils ont à dire.
04:55 Et maintenant, il faut quand même les laisser en paix.
04:57 Et puis, il y a cette phrase dans cet entretien qui montre à quel point leur foi les fait tenir.
05:06 Nous n'avons pas peur de demander adieu à un miracle.
05:10 Je les comprends. Je les comprends. Et je pense que cette phrase, d'ailleurs, tout le monde peut la comprendre.
05:16 Parce que s'il y a bien une chose que personne n'a peur de demander adieu, qu'on n'y croit pas, c'est un miracle précisément.
05:22 Alors, eux, ils ont la foi, évidemment, qu'ils s'adressent à Dieu parce que d'abord, c'est normal. C'est un réflexe pour eux.
05:29 Dès lors que quelqu'un est catholique pratiquant, donc va à la messe tous les dimanches, il est, pour certaines personnes, immédiatement catalogué d'intégriste.
05:37 Si on vit un drame personnel ou familial et qu'on essaye de s'abandonner, de se remettre à Dieu et de se confier et de mettre toutes nos forces dans ce qu'on appelle l'espérance avec un grand E,
05:49 eh bien, immédiatement, on passe pour des mystiques ou pour des fous.
05:52 Je trouve ça beau, en fait, cette dépendance, la confession de cette dépendance à Dieu. Je la trouve belle.
05:57 Un mot de l'enquête pour terminer ce chapitre. Vous allez entendre le commissaire Mathieu Vallée qui répondait à Laurence Ferrari et Georges Fenech, ancien magistrat, dans l'heure des pros.
06:06 On est deux mois après la disparition de petits garçons. Comment se fait-il qu'en France, en 2023, on ne retrouve pas un petit garçon de deux ans et demi qui a disparu ?
06:16 Malheureusement, sur certaines enquêtes, on n'arrive pas à retrouver dans ce monde la victime, ce qui est terrible pour les parents qui ne peuvent pas faire un deuil,
06:22 tant qu'évidemment, ils n'ont pas retrouvé le corps, espérons qu'il soit encore vivant, évidemment, et puis aussi pour que la justice dans notre pays passe par rapport à cette disparition,
06:29 qui est au-delà d'être inquiétante, puisqu'on n'a pas plus d'éléments pour l'instant, savoir ce qui s'est réellement passé,
06:34 est-ce que ce garçon est encore en vie, est-ce qu'on le retrouvera en vie, ça, c'est la grande question.
06:37 Dans l'affaire Grégory, on a retrouvé le corps très rapidement, les poignets liés dans la Vologne. Là, on ne sait pas ce qui s'est passé.
06:43 Ça reste un mystère absolu et on ne peut même pas être certain qu'on saura un jour.
06:50 Regardez l'affaire de la petite Estelle Mouzain, qui avait disparu complètement.
06:55 On l'a imputée à la fin, 15 ans plus tard, peut-être, à Michel Fourniret et Monique Olivier, mais il y a des corps qui disparaissent définitivement.
07:03 On ne sait pas si un jour on aura l'explication de ce mystère.
07:08 C'est très différent de l'affaire Grégory, c'est même l'anti-affaire Grégory, puisqu'il y avait des journalistes qui étaient dans le village, qui étaient partout.
07:15 Il y en a même qui avaient fait des mises en scène, des photographes pour Le Parisien.
07:20 Il y avait des jouets sur la tombe du petit Grégory en disant "regardez, on vient m'aider".
07:26 C'était affreux ce qui avait été fait. Il y a un excellent documentaire sur Netflix d'ailleurs là-dessus.
07:31 Oui, c'est vrai que la presse a sans doute contribué au début de cette affaire à faire en sorte, peut-être, qu'on ne retrouve pas le coupable.
07:38 Parce que la presse suivait les gendarmes partout où ils allaient.
07:43 Les gendarmes parlaient sans doute beaucoup trop, les membres de la famille également.
07:46 Ce qui permettait aux corbeaux, peut-être, de se prémunir en obtenant certaines informations auprès des journalistes.
07:52 Donc la presse dans l'affaire Grégory a joué un rôle absolument détestable,
07:56 qui a peut-être permis aux coupables de se prémunir et donc de ne jamais être trouvés.
08:01 La presse a tiré des leçons, heureusement, de ce qui s'est passé.
08:04 La justice et les forces de l'ordre travaillent différemment.
08:07 Donc, heureusement, on n'en est plus à ce stade-là.
08:10 Et dans l'entretien, je rappelle que vous lirez, qui sortira en curse jeudi,
08:13 il est expliqué que les policiers et les gendarmes avaient demandé à la famille de ne pas parler.
08:18 C'est ce qu'ils ont respecté.
08:20 Bon, on va parler de la France à présent, de la population française.
08:24 La France compte désormais plus de 10 % d'immigrés, soit près de 7 millions de personnes.
08:29 C'est une première qui a des conséquences.
08:31 Et c'est là que certains parlent de grands remplacements.
08:34 La France se trouverait à un tournant démographique.
08:39 Elle compte désormais plus de 10 % d'immigrés, soit près de 7 millions de personnes.
08:44 Et la part d'immigrés dans l'accroissement de la population atteint, elle, un niveau record.
08:48 La première fois en 2022, l'immigration, toutes les immigrations confondues bien sûr,
08:54 a représenté quasiment les trois quarts de l'accroissement démographique de la France.
09:01 La réalité, c'est que vous avez des familles qui sont des familles modestes
09:04 et qui font en moyenne entre 8 et 10 enfants.
09:07 Mais dites-moi...
09:09 C'est ce qu'il faut prendre en considération.
09:12 Et c'est vrai que celles, les femmes qui font le plus d'enfants aujourd'hui,
09:15 il faut le reconnaître, c'est les femmes migrantes ou issues de l'immigration,
09:21 pour les maghrébines, en moyenne entre 4 et pour les subsahariennes, entre 8 et 10.
09:26 On a aujourd'hui un cinquième de la population française, à peu près 20 %,
09:31 qui est issue de l'immigration ou de sa descendance immédiate.
09:37 Un cinquième, effectivement, ça peut être beaucoup
09:40 si la culture et les mœurs ne sont pas les mêmes que la culture traditionnelle française.
09:45 Le problème, c'est l'échec de l'assimilation.
09:48 Oui, c'est ça.
09:49 C'est pas tellement...
09:50 Admettons que le nombre pose problème.
09:51 Oui, c'est quand même...
09:52 C'est surtout l'échec de l'immigration.
09:54 C'est quand même l'incapacité, l'impuissance radicale à contrôler les frontières.
10:00 Sur ce volet-là, Emmanuel Macron a vraiment failli.
10:03 L'immigration n'a jamais été aussi nombreuse et étendue qu'aujourd'hui.
10:08 Edouard Philippe, qui aujourd'hui veut dénoncer les accords d'Evian,
10:11 c'est lui qui a étendu le regroupement familial en 2018
10:15 en l'étendant aux cousins d'immigrés, etc.
10:18 500 000 d'immigration légale, alors qu'il est arrivé qu'il y en ait 350 000.
10:22 Certains disent que le vrai phénomène migratoire n'a même pas encore commencé.
10:25 Il n'y a pas que Edouard Philippe.
10:28 Avant, il y a eu François Hollande, il y a eu des décisions sous Nicolas Sarkozy,
10:32 vous savez, un peu baissées, Emmanuel Macron aussi.
10:35 Il y a eu un enchaînement de politiques, du déni en quelque sorte.
10:39 Il faut bien distinguer d'abord l'immigration légale.
10:42 Quand on parle de démographie, quand on dit qu'il faut faire venir des immigrés
10:46 pour repeupler la France, c'est l'immigration légale de l'immigration illégale.
10:50 Ce n'est pas du tout la même chose.
10:53 Attention, mais il est vrai que depuis l'élection d'Emmanuel Macron,
10:57 il n'y a jamais eu autant d'entrées légales sur le territoire français.
11:01 Ça, c'est une réalité. C'est en contradiction avec la volonté des Français,
11:05 puisque l'ensemble des sondages montre que les Français,
11:08 une écrasante majorité de Français, souhaitent qu'il y ait moins d'immigration dans notre pays.
11:13 Donc, de ce point de vue-là, le gouvernement actuel ne suit pas la volonté des Français.
11:18 Mais factuellement, ce chiffre qui est annoncé aujourd'hui de renouvellement de population,
11:23 il a quoi comme conséquence ?
11:25 Si la population n'est pas renouvelée, ça veut dire qu'aujourd'hui, en France,
11:29 une femme fait en moyenne 1,8 enfant.
11:32 Donc, on n'est pas au seuil de renouvellement.
11:34 Le seuil de renouvellement, naturellement, c'est deux enfants par femme pour maintenir la population.
11:38 Là, on n'y est pas, même si la France est l'un des pays en Europe qui fait le plus d'enfants.
11:41 Quelles conséquences ça a ?
11:43 Ça peut avoir des conséquences sur notre modèle social.
11:45 On l'a vu récemment avec les retraites.
11:47 S'il y a de moins en moins de jeunes, de moins en moins de personnes qui travaillent,
11:50 et donc pour financer le modèle des retraites d'une population vieillissante,
11:53 ça pose un problème.
11:55 Et ça peut poser aussi un problème important pour l'économie française,
11:58 puisqu'on peut manquer de main-d'œuvre dans un nombre important de secteurs.
12:01 Donc, ce sont les deux problèmes principaux que peuvent poser le vieillissement de la population
12:06 qui tente à se confirmer avec ce chiffre de non-renouvellement de la population.
12:11 Alors, une réaction, écoutez, celle de Nicolas Sarkozy sur l'immigration.
12:14 L'ancien président qui ne fait plus de politique, mais quand même un peu,
12:18 invité de Pascal Praud dans sa nouvelle émission d'Amis Journées sur Europe.
12:21 Quand vous avez un bateau de migrants,
12:25 Lampedusa aujourd'hui,
12:27 il y a eu 100 débarquements de Tunisie ces dernières heures.
12:30 - Oui. - Et vous dites, la crise...
12:32 - Mais vous-même vous êtes partagé, parce que quand vous voyez ces malheureux,
12:35 des femmes, des enfants, vous dites "ça pourrait être mes enfants, ça pourrait être ma femme".
12:38 Qui peut se réjouir de ça ?
12:40 Qui peut rester avec un cœur insensible face à cette misère absolue ?
12:44 Qui ? Personne.
12:46 Et en même temps, dans 30 ans, l'Europe aura 450 millions d'habitants,
12:51 et l'Afrique, 2,5 milliards, dont la moitié aura moins de 20 ans.
12:55 Donc il faut bien faire quelque chose.
12:57 Je ne pense pas que les frontières serviront, seront suffisantes.
13:01 Je pense que le plus important pour nous,
13:04 c'est d'engager un fantastique plan Marshall de développement des infrastructures africaines
13:10 pour fixer une population qui, si elle n'est pas fixée avec une croissance économique,
13:15 ira chercher un avenir chez nous, ou il n'y en a pas.
13:19 Le problème ou le défi à la racine, si je puis dire.
13:22 Enfin, on a envie de dire, mais avec quel argent ?
13:25 Avec qui pour financer cet énorme plan Marshall ?
13:29 On a envie de dire aussi pourquoi ne l'avoir pas fait plus tôt.
13:32 Et puis on a envie de dire, est-ce qu'un plan Marshall n'empêche pas une autre solution,
13:37 qui est celle du contrôle aussi des frontières renforcées ?
13:39 Il y a deux visions.
13:40 Il y a ceux qui disent effectivement, comme Nicolas Sarkozy,
13:42 il faut un plan Marshall pour l'Afrique,
13:44 pour faire en sorte que les Africains aient envie et aient la possibilité
13:48 de vivre décemment sur leur continent et dans leur pays.
13:51 Et puis ceux qui disent qu'il faut renforcer le contrôle aux frontières,
13:54 on voit pour l'instant que ça ne marche pas, mais sans doute tout n'a pas été fait.
13:57 C'est vrai qu'on pourrait faire davantage concernant le contrôle des frontières.
14:00 Mais la question principale du plan Marshall, c'est qui va payer ?
14:02 Alors qu'on voit bien par exemple que, en France, mais dans beaucoup de pays en Europe,
14:06 en France, on a un ministre de l'économie, Bruno Le Maire,
14:08 qui dit "Attention, il faut faire des économies, on ne peut pas creuser davantage les déficits".
14:13 Donc aller dire aux Français qu'on va dépenser des dizaines de milliards
14:16 pour aller développer l'Afrique et que nous on va devoir se serrer la ceinture,
14:20 faire accepter ça aux Français dans le contexte actuel,
14:24 en plus d'hyperinflation où de plus en plus de Français ont du mal à vivre,
14:28 à joindre les deux bouts, ça me semble extrêmement compliqué.
14:31 Je ne dis pas que ce n'est pas une bonne solution,
14:33 je dis que les Français ne pourront à mon sens pas l'accepter.
14:36 C'est pas quelque chose qu'on peut faire seul, de toute façon.
14:38 Naturellement, c'est quelque chose qu'on peut faire qu'à l'échelle européenne, voire mondiale.
14:41 Nicolas Sarkozy qui a dit beaucoup de choses dans l'entretien qu'il a donné à Pascal Praud.
14:45 On va juste réécouter un deuxième extrait où il explique que le RN pour lui est bien dans l'arc républicain.
14:53 Et je trouve absurde qu'on dise que le Rassemblement National n'est pas dans l'arc républicain.
14:59 Un parti qui présente des élus à toutes les élections, dans toutes les circonscriptions,
15:05 il est dans l'arc républicain.
15:07 Sinon la République n'empêcherait de présenter des candidats.
15:10 Ils ont maintenant 100 députés, un peu moins.
15:12 Mais Alliance Impossible, selon vous, toujours.
15:15 Alors que certains aimeraient à droite la réunion des droits.
15:20 Je veux répondre à Roch.
15:22 Mirac en 2012, Mme Le Pen fait le choix de Hollande.
15:26 Mme Le Pen, entre Hollande et moi, a choisi Hollande.
15:29 Et Hollande est bien content.
15:31 C'est bien beau de donner des leçons, mais il faut s'apprêter à recevoir.
15:35 Mme Le Pen refuse de dire qu'elle vote pour moi.
15:38 Elle veut la victoire d'Hollande,
15:41 parce que la victoire d'Hollande fait disparaître la droite républicaine
15:45 et permet au Rassemblement National d'espérer gagner.
15:48 Voilà. Mais on retiendra que pour lui, le RN est dans l'arc républicain.
15:52 C'est une petite pique à Emmanuel Macron.
15:55 Le RN est dans l'arc républicain.
15:57 Oui, je crois que là, il a absolument raison.
16:00 Ceux qui disent le contraire, je crois qu'ils commettent une erreur.
16:03 D'abord parce qu'ils pensent que c'est un argument
16:06 qui va convaincre les Français de ne pas voter pour eux.
16:09 C'est la tentative de rediabolisation du Rassemblement National.
16:12 Ça ne fonctionne pas.
16:13 Les adversaires du Rassemblement National doivent combattre le RN sur ses idées.
16:18 On peut considérer que le programme de Marine Le Pen serait dangereux pour la France,
16:22 conduirait la France à l'abîme.
16:23 Je n'en sais rien que c'est un mauvais programme.
16:25 Mais à ce moment-là, on débat idée contre idée.
16:27 Mais débattre uniquement aujourd'hui en disant
16:30 "le RN n'est pas républicain, c'est le retour du fascisme"
16:34 ou je ne sais quoi, ça n'a absolument plus aucun sens de dire cela.
16:37 Donc Nicolas Sarkozy est dans la justesse quand il dit cela.
16:40 En tout cas, la preuve que c'est dans l'arc républicain,
16:43 le RN est bien invité demain soir à l'Elysée.
16:46 C'est Jordan Bardella qui sera effectivement à la réunion avec Emmanuel Macron,
16:50 qui ne se tiendra pas à l'Elysée, mais qui se tiendra en Seine-Saint-Denis.
16:52 On entretient alors Parisi pour voir s'il y a des sujets
16:56 qui pourraient être mis au référendum.
16:59 Alors, il sera question des référendums.
17:01 Quelle question est-ce qu'on peut soumettre au référendum ?
17:03 Il sera question aussi de comment faire nation.
17:06 Emmanuel Macron veut poser cette question au chef de parti.
17:09 Comment faire nation et comment trouver des accords ensemble ?
17:13 Quels sont les textes que vous êtes prêts à voter à l'Assemblée nationale ?
17:16 Parce que j'ai besoin de vous, puisque je n'ai pas de majorité absolue.
17:19 En tout cas, Jordan Bardella, le président du RN, a devancé un peu tout le monde
17:23 dans une lettre publiée dans la presse.
17:25 L'initiative de Jordan Bardella, qui compte bien remettre sur la table
17:30 l'idée d'un référendum sur l'immigration,
17:33 et il ne s'en est pas caché à travers son compte Twitter.
17:35 Vous voyez, mercredi à Seine-Denis, je demanderai à Emmanuel Macron
17:37 l'organisation d'un référendum sur l'immigration le 9 juin 2024.
17:40 En plus, il a choisi une date éminemment symbolique,
17:43 jour des élections européennes.
17:45 L'urgence de la situation appelle une consultation du peuple français.
17:48 Le RN demande l'organisation, le 9 juin 2024,
17:52 jour des élections européennes, d'un référendum sur notre politique d'immigration
17:56 contenant toutes les mesures pour en reprendre le contrôle.
17:59 - C'est vraiment le problème du RN, c'est qu'ils veulent faire de ce sujet
18:02 qui est un sujet extrêmement complexe, quelque chose de très binaire et simple
18:05 parce qu'ils n'ont pas de vraie réponse.
18:07 En fait, aujourd'hui, la question que vous posiez, à mon avis, madame,
18:10 et vraiment respectueusement, n'est pas la bonne.
18:12 Veut-on mettre fin à cette politique d'immigration massive ?
18:15 - Non, ce n'est pas complexe, vous avez raison.
18:17 - Ce n'est pas ça la question.
18:18 - C'est quoi la question que vous posez aux Français ?
18:20 - La question qui est dans le programme. Je ne l'ai plus en tête.
18:22 - C'est la preuve que c'est de la tartufferie, Macron !
18:26 Vous faites du slogan !
18:27 - Notre objectif, c'est de demander aux Français
18:29 comment ils veulent reprendre la main sur l'immigration française.
18:32 - Ce n'est pas de comment.
18:33 - Et dans notre référendum...
18:34 - C'est un débat, c'est un référendum.
18:36 - Vous avez du mal.
18:37 - Dans notre référendum...
18:38 - Mais pourquoi ne pas répondre ?
18:39 - Ce n'est pas une question, c'est plusieurs questions.
18:41 - Ah d'accord, c'est un QCM.
18:42 - Non mais le référendum qu'on veut proposer, ce n'est pas un référendum...
18:45 - Un QCM.
18:46 - Ce n'est pas un référendum "discutatoire" qui pourrait faire plaisir à certains.
18:50 Le but, ce n'est pas de demander aux Français
18:51 est-ce que vous voulez reprendre la main sur l'immigration ?
18:53 - Monsieur Morandini, vous êtes témoin qu'on a pas eu notre réponse.
18:55 - L'objectif, c'est de poser des questions sur le regroupement familial.
18:58 - Ah d'accord, mais ce n'est plus un référendum, ça c'est...
19:00 - Mais bien sûr que si, on peut faire un référendum.
19:02 - Un préférendum comme les référents.
19:03 - En fait, il y a beaucoup trop de questions.
19:06 Ça veut dire que tout le monde sait très bien
19:08 que c'est une question qui ne sera pas mise au référendum.
19:10 C'est-à-dire l'immigration.
19:12 - Non, ça je peux vous garantir qu'effectivement
19:14 il n'y aura pas de référendum sur l'immigration.
19:16 C'est certain, parce que d'abord c'est vrai que c'est un sujet complexe.
19:19 On ne peut pas simplement dire
19:20 est-ce que vous souhaitez plus ou moins d'immigration ?
19:22 Il faut savoir de quelle immigration est-ce qu'on parle.
19:24 On a besoin d'une partie de l'immigration.
19:27 Mais effectivement, là où il y a un problème,
19:30 une déconnexion réelle entre le politique et les Français,
19:34 encore une fois, je vous le disais tout à l'heure,
19:35 c'est que les Français veulent réduire massivement l'immigration
19:38 et le gouvernement actuel ne s'empare pas de ce sujet-là,
19:41 n'arrive pas en tout cas à le faire.
19:44 Qu'il faille continuer à avoir une certaine partie d'immigration,
19:47 ça je crois que c'est assez incontestable.
19:49 Même le Rassemblement national dit aujourd'hui
19:51 l'immigration zéro, ça n'a absolument aucun sens,
19:53 on n'y parviendra pas et on a même besoin d'une partie de l'immigration.
19:56 Mais réduire une partie de cette immigration,
19:58 ça c'est ce que souhaitent les Français
20:00 et c'est sans doute possible,
20:01 mais le gouvernement n'a pas trouvé le moyen de le faire
20:04 ou ne souhaite pas le faire.
20:05 - Il y a aussi la peur du changement de culture dans cette immigration
20:09 et c'est l'exemple même de l'affaire de la Baïa.
20:14 Je rappelle que plus de 8 Français sur 10
20:16 sont contre le port de la Baïa à l'école,
20:19 82% des Français précisément.
20:21 On imagine qu'il y en a autant qui approuvent la décision de Gabriel Attal
20:25 de mettre en place dès lundi, jour de la rentrée,
20:27 une circulaire pour interdire le port de la Baïa.
20:30 À LFI, évidemment, on ne pense pas comme ça
20:33 puisque les Insoumis vont saisir le Conseil d'État,
20:35 sous-entendu cette circulaire serait liberticide
20:38 et anti-musulman.
20:39 - Moi, je proposerais à notre groupe parlementaire
20:44 d'attaquer au Conseil d'État cette réglementation
20:47 parce que je pense qu'elle va être contraire à la Constitution,
20:49 qu'à mon avis, elle est dangereuse, elle est cruelle,
20:51 qu'elle va se traduire par, encore une fois,
20:53 des discriminations à l'égard des jeunes femmes
20:56 et en particulier des jeunes femmes de confession musulmane
20:58 et je pense qu'on n'a pas besoin de ça dans notre pays.
21:00 - Il y a ceux qui saisissent le Conseil d'État,
21:01 il y a ceux qui mettent en œuvre des mesures de bon sens
21:04 pour maintenir, protéger notre laïcité.
21:07 Je rappelle que 7 à 8 Français sur 10
21:10 sont absolument d'accord avec la mesure d'un Conseil d'État.
21:12 - Ce sont des ennemis de la laïcité, la France Insoumise ?
21:14 - Ce ne sont pas les meilleurs alliés ni les meilleurs amis.
21:17 - Conseil d'État, que va-t-il dire ?
21:18 - Ah ben, parce que je suis...
21:20 - Le rapporteur dit parfois différemment de la décision finale.
21:22 - On s'en souvient pour le Burkini à Grenoble.
21:24 - Oui.
21:25 - On était surpris quand même que le Conseil d'État
21:27 finalement valide la décision d'interdire le Burkini.
21:31 - Pour les piscines, par contre, pour les plages...
21:33 - Pour le foot, pour le foot.
21:34 - Pour le foot, pour le foot.
21:35 - Rappelez-vous... Et pour le foot, effectivement.
21:38 - Il faut quand même que cette décision fasse sens.
21:40 Parce que qu'est-ce qui s'était passé au moment du Burkini à Grenoble ?
21:43 Ils avaient dit qu'il ne faut pas que les citoyennes
21:45 se soustraient aux normes sanitaires de la piscine municipale
21:49 pour des raisons religieuses.
21:50 Donc finalement, on en était arrivé à des problèmes de longueur de la jupe.
21:54 Et je peux vous dire que si on en arrive à des problèmes
21:56 de longueur de la jupe dans les écoles,
21:58 il y aura des contournements.
21:59 Vous pouvez en être sûr.
22:01 - En admettant même que le Conseil d'État rejette,
22:04 vous croyez que ces femmes, ces filles vont rester sans réagir ?
22:09 Je ne crois pas qu'il y aura peut-être une autre manière
22:11 de se singulariser avec un autre vêtement, un autre signe distinctif.
22:16 Je crois qu'on est loin d'avoir gagné une bataille
22:18 par le seul fait d'avoir dit "interdiction de la baïa".
22:21 - Et puis, il y a une autre levée de boucliers en ce moment
22:25 pour dire que ce n'est pas religieux.
22:27 On entend ça sur les réseaux sociaux, un peu partout.
22:29 Chez Jean-Marc Morandini, vous allez entendre Gamal Abina
22:31 qui se présente comme le cofondateur du mouvement des droits civiques
22:34 face à l'avocat Maxime Thiebaud.
22:36 - Il faut préciser de façon très claire et radicale
22:40 que ça n'est pas du tout une tenue religieuse.
22:44 On les connaît, les tenues religieuses.
22:45 C'est l'équivalent du boubou africain,
22:48 c'est l'équivalent évidemment de la gondoura en Afrique du Nord,
22:51 c'est l'équivalent du sari indien.
22:53 C'est un vêtement, une tendance fashion.
22:55 J'ai entendu des débats là-dessus, c'était assez lunaire
22:57 de dire qu'il faut faire en sorte de vérifier
23:00 si ce vêtement a une dimension ou non religieuse.
23:03 Il faut donc un texte pour garantir que ce n'est pas religieux.
23:05 Donc là, ça commence à ressembler à une chasse aux sorcières.
23:07 - Il faut regarder la loi de 2004.
23:09 Que dit la loi de 2004 ?
23:10 Elle dit tout simplement qu'il ne faut pas manifester
23:12 de manière ostensible sa religion par des vêtements.
23:15 Elle ne vise pas des vêtements déterminés.
23:17 Alors certes, il y a le voile qui était concerné,
23:20 mais il y a aussi une croix chrétienne.
23:21 Si vous portez une croix chrétienne trop grande, trop ostensible,
23:23 vous n'avez pas le droit de la mettre à l'école.
23:25 La question de la baïa a été de déterminer
23:28 si elle a eu un caractère ou pas religieux.
23:30 Mais la réponse même que fait aujourd'hui l'extrême-gauche,
23:33 notamment en disant que s'attaquer à la baïa, c'est être islamophobe,
23:36 vient définir le caractère religieux de la baïa.
23:39 - Ce n'est pas l'extrême-gauche qui fait le droit.
23:41 - Oui, mais si vous voulez, le droit...
23:43 - Les défenseurs de la baïa.
23:45 - Le droit ne vient pas du droit.
23:48 Le droit vient aussi de la société.
23:50 - Voilà, donc le débat continue à traverser la société.
23:56 Mais je voulais vous faire remarquer, pointer du doigt,
23:59 qu'il y a quand même une levée de bouclier.
24:01 Il y a plein de gens qui disent que c'est une chasse aux sorcières,
24:03 on en veut aux femmes musulmanes dans ce pays, etc.
24:06 Il y a ce discours-là.
24:07 - Jean-Luc Mélenchon va même parler de guerre de religion.
24:11 C'est un propos quand même inadmissible.
24:13 Ça sous-entendrait qu'Emmanuel Macron, le président de la République,
24:15 est en guerre contre l'islam.
24:17 Ce que dit Jean-Luc Mélenchon est encore une fois sincèrement extrêmement choquant
24:21 et je crois inadmissible.
24:23 Mais ce que dit Maxime Thibault est assez juste.
24:25 On a entendu Manuel Bompard également qui dit
24:28 "On s'attaque une nouvelle fois aux jeunes filles musulmanes qui portent cet habit".
24:32 Mais si ce ne sont que les jeunes filles musulmanes qui portent cet habit,
24:36 c'est donc bien qu'il s'agit d'un habit identitaire communautaire
24:40 et donc qui fait référence à une religion qui est contraire à la laïcité.
24:44 La laïcité s'applique à l'école.
24:46 Je crois que la démonstration est assez simple.
24:49 C'est ce qu'a voulu dire Gabriel Attal.
24:51 Ensuite, attention, il va falloir que la circulaire soit extrêmement bien
24:54 rédigée parce qu'il est vrai que le Conseil d'État va regarder ça de très très près
24:59 et le risque effectivement de censure ou que cette circulaire soit retoquée
25:03 est un risque qui est très important.
25:05 Mais ça ne sera pas sur le fond, ça sera sur la forme, sur le texte.
25:07 Sur le texte, la manière dont il sera rédigé.
25:10 Il faudra précisément que ça fasse référence au caractère religieux.
25:13 Un dernier mot à propos de LFI avant de vous rappeler les titres.
25:18 LFI qui a dit et répété que la police tue,
25:22 qui manque de respect aux forces de l'ordre ou à la justice.
25:25 Là, c'est Éric Dupond-Moretti qui ne veut plus de ça.
25:29 Il a mangé du lion semble-t-il cet été.
25:31 Le garde des Sceaux, il était au RIAG pour dénoncer les décérébrés
25:35 qui ont saccagé le tribunal.
25:37 Éric Dupond-Moretti qui ce matin sur RTL vise et cible les dirigeants de LFI.
25:42 Les choses sont très claires.
25:45 On a fracassé des commissariats de police.
25:47 Monsieur Mélenchon n'a pas condamné.
25:49 À force de dire que la police tue, que les institutions ne valent rien.
25:53 En fait, ce sont des gens qui veulent foutre en l'air la République.
25:56 Mais la République, c'est aussi des services publics.
26:01 Voilà, pour nos compatriotes.
26:04 Les insoumis veulent foutre en l'air la République ?
26:06 Je ne crois pas.
26:07 Après, c'est vrai qu'ils ont une attitude, moi je vais critiquer.
26:10 Quand ils disent d'une généralité, il y a une institution qui tue et qui est la police.
26:14 C'est sûr que ça veut dire que par rapport à Max Weber,
26:17 c'est-à-dire le fait que l'État est le monopole de la violence légitime,
26:20 même si elle ment violence.
26:22 Si vous contestez ça, vous contestez d'une certaine façon
26:25 les sous-bassements de notre fonctionnement démocratique.
26:28 Donc ça c'est une réalité, moi je l'ai critiqué.
26:31 Maintenant, veulent foutre en l'air la République, c'est une formule,
26:35 d'ailleurs Dupond-Moretti est talentueux pour ça,
26:37 c'est une formule de communication.
26:39 Abat la République, la police tue, tout ça c'est la France insoumise, il a raison.
26:43 J'ai envie de dire bonjour Monsieur Dupond-Moretti.
26:45 Et à côté de ça, depuis quelques semaines,
26:47 on a quelques mesures du RN progressivement
26:49 qui sont prises en compte par le gouvernement,
26:51 qui sont appliquées.
26:53 Je vous salue en un point, ils sont en train de piller votre programme.
26:55 Bien sûr, mais après c'est de la version édulcorée.
26:57 Mais c'est quand même intéressant de voir qu'il y a pour cette rentrée
27:00 une espèce de braquet du gouvernement
27:02 qui va attaquer l'extrême gauche, qui ne nous attaque plus,
27:05 ou moins, et qui reprend nos propositions.
27:07 Ça c'est vrai ce que dit le député Herédie,
27:09 il semble qu'il y ait des points du programme du RN
27:13 qui soient utilisés, pris et récupérés par le gouvernement.
27:16 En tout cas, le gouvernement, on parlait de l'immigration,
27:20 Marine Le Pen parle beaucoup d'immigration depuis longtemps.
27:23 Mais pourquoi ? Parce que le gouvernement sent bien
27:25 que c'est un sujet important pour les Français.
27:27 Si Marine Le Pen fait 42 % au second tour de l'élection présidentielle,
27:31 c'est parce qu'il y a aussi une adhésion à son programme.
27:34 Et que les Français, effectivement, concernant l'immigration,
27:37 concernant les problèmes de sécurité,
27:39 sentent bien que le gouvernement n'est pas en adéquation
27:42 avec, qu'en pensent la majorité des Français.
27:44 Donc, évidemment, le gouvernement tente de s'emparer de cet thème-là.
27:48 Encore faudra-t-il qu'il y ait des résultats
27:50 avant la fin du second quinquennat d'Emmanuel Macron.
27:52 - Est-ce que le gouvernement va nous imposer
27:55 d'une nouvelle vaccination ou le port du masque ?
27:57 On va en parler dans un instant. - Ne parlez pas le malheur.
27:59 - On va en parler dans un instant.
28:00 Je vous appelle et rappelle les titres de Simon Guilin.
28:02 Je salue.
28:03 - Bonsoir à Charles Olivier, bonsoir à tous.
28:05 Un militaire des forces spéciales françaises a été tué hier en Irak.
28:08 Nicolas Mazier, sergent du commando parachutiste de l'air,
28:11 est décédé lors d'une opération anti-djihadiste
28:13 en appui de l'armée irakienne.
28:15 L'Élysée a exprimé sa très vive émotion
28:17 et précise que d'autres membres de l'unité ont été blessés.
28:20 Au total, trois soldats français sont morts en août dans le pays.
28:23 Une cérémonie en hommage à Evgeny Prigojine
28:25 s'est tenue en privé à Saint-Pétersbourg.
28:27 Sa société appelle d'ailleurs ceux qui le souhaitent
28:29 à lui faire leurs adieux dans un cimetière de la ville.
28:32 Le chef du groupe Wagner est mort mercredi dernier
28:34 dans un crash d'avion en Russie.
28:36 Depuis 11 jours maintenant, la Grèce lutte contre un feu dévastateur
28:40 dans le nord-est du pays.
28:41 La Commission européenne parle du plus grand incendie
28:43 jamais enregistré dans l'Union européenne.
28:45 Sachez que 20 personnes ont été tuées
28:47 et les flammes ont provoqué un désastre écologique et économique sur place.
28:51 Revoilà le Covid. Le Covid ou la Covid ?
28:56 La Covid.
28:57 Revoilà la Covid.
28:58 On parle en ce moment d'un nouveau variant.
29:00 Ça monte, ça monte, comme on se fait de moins en moins tester,
29:02 on le voit moins, mais ça existe.
29:04 Question posée ce matin au professeur Bégarban,
29:06 chef du service de réanimation d'un hôpital parisien.
29:08 Faudra-t-il à nouveau se faire vacciner ?
29:10 On commence à parler pas mal dans la presse
29:14 de ce nouveau variant qui s'appelle ERIS
29:16 et ce serait le nouveau variant qui va nous tomber dessus.
29:20 Ce nouveau variant, il faut s'inquiéter ou pas ?
29:23 Écoutez, non.
29:26 C'est un sous-variant d'omicron.
29:28 Donc c'est un variant du SARS-CoV-2
29:32 qui est responsable plutôt d'un rhume, de fièvre,
29:38 sans nécessairement pouvoir donner de pneumonies graves.
29:42 Je vais juste vous raconter ma vie de minutes.
29:44 Moi je l'ai attrapé il y a dix jours.
29:46 Je suis rentré des Etats-Unis.
29:47 On va partir.
29:48 Je l'ai attrapé il y a dix jours,
29:49 pourtant je suis vacciné quatre fois.
29:51 J'ai dû avoir deux fois déjà le Covid.
29:54 Est-ce qu'il faut se refaire vacciner une nouvelle fois ?
29:56 Moi je ne fais pas.
29:57 Alors oui, très probablement,
29:59 les autorités sanitaires recommanderont
30:02 une nouvelle campagne de vaccination à partir d'octobre
30:05 lorsque l'épidémie va progresser.
30:07 Alors par contre, cette campagne intéressera
30:10 essentiellement les personnes les plus âgées,
30:13 donc plus de 65 ans, avec comorbidité.
30:16 Beaucoup de gens me posent la question en ce moment.
30:18 Est-ce que vous pensez qu'on peut revenir
30:21 à une vaccination obligatoire ?
30:23 Non, c'est très peu probable.
30:26 L'immunité que l'on a acquise à la suite
30:29 de la campagne de vaccination obligatoire initiale
30:32 et des différentes réinfections ultérieures
30:36 protège pour le moment contre toute forme grave de la maladie.
30:40 Et donc, il n'y a pas de raison de devoir revenir
30:44 à une campagne obligatoire de vaccination.
30:47 Je ne sais pas si vous avez entendu derrière la voix de François Calfon
30:50 dire "moi je ne me ferai pas à nouveau vacciner".
30:52 Il y a beaucoup de Français qui n'en ont aucune envie.
30:55 Et les effets secondaires, Florian Philippot,
30:57 des patriotes qui scrutent à la loupe ces questions
30:59 d'effets secondaires, était l'invité ce matin de l'Ordre des pros.
31:02 C'est quoi votre conviction sur la vaccination, sur le vaccin ?
31:07 C'est quoi votre conviction ?
31:09 Ma conviction c'est qu'on a maintenant un tas d'effets secondaires
31:11 et qu'on va avoir un tas de procès qui commencent dans un tas de pays.
31:14 En France, on a beaucoup plus de mal à en parler
31:16 parce que les médias français sont beaucoup plus gannassés là-dessus.
31:19 Sur les effets secondaires, il y a une agence indépendante
31:23 du ministère de la Santé qui s'appelle l'agence du médicament.
31:27 Elle a la compétence de faire remonter les effets secondaires.
31:34 Alors de deux choses l'une, ou bien cette agence n'a pas bien fait son travail
31:38 et à ce moment-là c'est un gros problème et il faut la mettre en cause
31:42 et il faut en discuter, ou bien elle a fait correctement son travail
31:46 et on a les chiffres.
31:47 Oui, dans la théorie, vous avez raison.
31:49 Le problème c'est que si vous interrogez les médecins,
31:51 ils vous disent "mais nous c'est des dossiers, des paperas terribles
31:54 et un risque professionnel si on attribue un problème au vaccin".
31:59 Pourquoi un risque professionnel ?
32:00 Parce qu'il y a une pression du Conseil de l'Ordre, des médias, du gouvernement
32:05 et donc c'est complètement sous-représenté.
32:10 En France, on a un gros problème.
32:11 Il y a des études à l'étranger, en France personne ne les énerve
32:13 et surtout nous n'avons pas le droit d'en parler.
32:15 On a l'impression qu'il y a une crainte absolue.
32:17 Pourquoi ? Parce que vous avez bien vu...
32:19 C'est une agence du médicament, pourquoi ?
32:21 Arrêtez avec l'agence du médicament, je vous parle de la hauteur de la table.
32:24 Je vais vous dire pour une seule raison, c'est parce que c'est la droite,
32:27 voire la droite qui porte ses sujets.
32:30 Non mais moi la droite, la gauche, c'est fini tous ces clivages gauche-droite.
32:34 Chez Mélenchon pendant la campagne présidentielle,
32:36 Bruno Gassiou ouvrait tous les meetings de Mélenchon
32:39 en ayant un discours anti-vax.
32:42 Le problème c'est que vous allez aux Etats-Unis,
32:44 l'opposition s'est saisie du sujet, fait des commissions d'enquête
32:46 au Congrès américain en France.
32:48 L'opposition parlementaire, celle qui va dîner avec M. Macron demain,
32:51 qui va festoyer avec lui, elle n'a pas ouvert sa bouche.
32:54 C'est tout, c'est tout.
32:56 On a appris ce soir qu'être contre la vaccination,
32:59 se poser des questions sur la vaccination et ses effets secondaires,
33:02 ça serait de droite, voire d'extrême droite.
33:05 Beaucoup de Français se sont posé des questions
33:07 et tous ne sont pas de droite manifestement.
33:09 Donc on ne croit pas que ce soit le cas.
33:11 Il y a quand même des questions qui se posent
33:13 et il y a une demande de clarté évidente.
33:15 Évidemment, et si jamais on devait avoir une nouvelle campagne de vaccination,
33:18 il faudrait que ce soit sur la base du volontariat.
33:20 On ne pourrait plus imposer de passe sanitaire aux je ne sais trop quoi.
33:22 Ça ne serait plus admissible.
33:24 On ne veut plus monsieur.
33:26 On vous parlera de ce mariage à Mantes-la-Jolie
33:29 où la noce a tourné au carnage,
33:31 ou plutôt au canardage,
33:33 contre le commissariat à coup de mortier d'artifice.
33:35 Les convives ainsi que le marié se sont arrêtés devant le poste de police
33:40 et ont sorti du coffre de leur véhicule
33:42 des dizaines de mortiers d'artifice
33:44 avant de les diriger vers le bâtiment.
33:46 Vous êtes avec des gens qui sont parfois dédemurés,
33:49 il faut dire ce qui est,
33:51 et ça va faire une situation
33:53 qui devienne absolument ingérable.
33:55 Le meilleur de l'info deuxième partie.
33:59 Je voulais que l'on revienne sur une histoire qui nous a choqués.
34:01 Ce mariage à Mantes-la-Jolie
34:03 où la noce a pensé que c'était,
34:07 plutôt le marié a pensé que c'était drôle,
34:09 avant la cérémonie,
34:11 de tirer avec des mortiers d'artifice sur le commissariat.
34:13 Inutile de dire que le mariage a été immédiatement annulé.
34:17 C'est aux alentours de 13h30 ce samedi
34:21 qu'un convoi de mariage s'est attaqué
34:23 à un commissariat de Mantes-la-Jolie.
34:25 Les convives ainsi que le marié
34:27 se sont arrêtés devant le poste de police
34:29 et ont sorti du coffre de leur véhicule
34:31 des dizaines de mortiers d'artifice
34:33 avant de les diriger vers le bâtiment.
34:35 L'ensauvagement en réalité c'est ça, on le voit là.
34:37 Un mariage qui est censé être une fête,
34:39 qui est censé à aucun moment
34:41 donner envie de tirer du mortier d'artifice sur la police,
34:43 même dans le cadre d'un mariage,
34:45 on fait arrêter un convoi pour tirer sur la police.
34:47 On marche sur la tête
34:49 mais on ne sait même pas quoi dire en fin de compte face à ça.
34:51 Au total, 12 hommes ont été interpellés,
34:53 dont l'hôte du mariage.
34:55 Ils ont été placés en garde à vue
34:57 pour participation à un attroupement armé
34:59 en vue de commettre des violences contre des personnes.
35:01 Quand vous êtes avec des gens qui sont
35:03 parfois dédemeurés, il faut dire ce qui est,
35:05 vous avez affaire à des situations
35:09 qui deviennent absolument ingéreuses.
35:11 C'est surtout un problème de câblage intellectuel.
35:13 On a des gens qui sont dépourvus d'éducation,
35:15 qui considèrent qu'ils vivent
35:17 en dehors de l'Etat français,
35:19 en dehors de ses lois, en dehors de ses règles.
35:21 Et avec à côté de ça une extrême gauche
35:23 qui diffuse dans la société que la police est méchante,
35:25 que la police tue, que la police...
35:27 Vous avez les deux qui sont mis en parallèle,
35:29 le laxisme judiciaire, on n'a plus peur de la police
35:31 et parfois même on pousse à haïr la police.
35:33 Et on se retrouve avec des choses totalement ahurissantes
35:35 comme celle qu'on a vécue hier,
35:37 où on voit des gens qui au lieu de se marier
35:39 vont tirer du mortier d'artifice sur la police.
35:41 Il faut quand même avoir rien dans le citron
35:43 pour faire ça avant de se marier.
35:45 Il y a 100% de chances quand même
35:47 que le mariage soit annulé
35:49 et que plus personne ne veuille vous marier.
35:51 Mais les choses sont vraies.
35:53 C'est comme pour Aurillac
35:55 où était Éric Dupond-Moretti.
35:57 On s'en prend au commissariat,
35:59 on s'en prend au tribunal,
36:01 on attaque des médecins,
36:03 on attaque des pompiers, etc.
36:05 Une société qui ne va pas terrible.
36:07 - Ça reste marginal.
36:09 - Oui.
36:11 - Heureusement.
36:13 Mais néanmoins, c'est symptomatique de quelque chose.
36:15 - Marginal, oui, mais il y a quand même
36:17 de plus en plus de mairies qui demandent des cautions.
36:19 - Mais effectivement, là, la seule réponse,
36:21 on n'est plus dans l'éducation,
36:23 c'est la répression. Il n'y a que ça.
36:25 Quand on se marie, on est adulte,
36:27 on est en âge de réfléchir.
36:29 Si on n'est pas capable de vivre en société,
36:31 de faire nation, comme dirait le président de la République,
36:33 il y a des conséquences et on doit être puni sévèrement pour cela.
36:35 Là, c'est le cas, il doit y avoir des sanctions extrêmement lourdes.
36:37 - Le garde des Sceaux, on l'a entendu tout à l'heure
36:39 tirer un boulet rouge sur LFI,
36:41 on va le réécouter sur RTL, indiquait des données
36:43 très intéressantes après les dernières émeutes
36:45 consécutives à la mort du jeune Naël.
36:47 Plus de 2000 personnes jugées,
36:49 5 millions d'euros de dégâts.
36:51 - Combien ? - 5 millions au total.
36:55 - 5 millions d'euros ? C'est colossal.
36:57 - Bien sûr que c'est colossal. Vous imaginez ce qu'on peut faire avec ça ?
36:59 Moi, j'ai dit, bien sûr, qu'il fallait
37:01 châtier les coupables
37:03 et qu'il fallait veiller à ce que soient
37:05 exécutées les condamnations pécuniaires
37:07 auxquelles ils seront soumis.
37:09 Il est normal qu'ils mettent la main à la poche.
37:11 2 107 personnes
37:13 ont été jugées,
37:15 1 989
37:17 ont été
37:19 condamnées
37:21 et
37:23 1 787
37:25 ont été condamnées à une peine d'emprisonnement.
37:27 - Mais j'aurais aimé avoir la suite sur ces peines d'emprisonnement.
37:29 - Combien ont donné lieu à un mandat de dépôt ?
37:31 C'est-à-dire, à l'issue de l'audience, la personne
37:33 a été ordonnée par le juge
37:35 qui juge au nom du peuple français d'aller tout de suite en prison.
37:37 La difficulté qu'on a aujourd'hui,
37:39 c'est pas que la justice ne rend pas des peines de prison,
37:41 c'est qu'elle les exécute pas et qu'elle les incarcère encore moins.
37:43 C'est pas 5 millions, c'est 1 milliard d'euros de dégâts.
37:45 Et qui c'est qui va payer ?
37:47 - Pourquoi il dit 5 millions ?
37:49 - C'est 5 millions sûrement de dégâts établis
37:51 sur certaines affaires, mais le montant
37:53 total de la facture s'élève à 1 milliard d'euros.
37:55 Et je compte même pas les heures supplémentaires
37:57 qu'ont engendré chez les policiers ces activités supplémentaires.
37:59 Je ne compte pas les véhicules de police
38:01 qui ont été dégradés.
38:03 Il faut arrêter d'exonérer de non-payment
38:05 ceux qui commettent les dégradations.
38:07 Si ça coûte 5 millions et qu'on rattache à des individus
38:09 et qu'on prie des dégradations de 5 ou 10 milles,
38:11 il faut qu'ils payent même toute leur vie.
38:13 Parce que c'est pas aux impôts des gens, c'est-à-dire aux honnêtes gens
38:15 comme vous et moi, de payer pour ceux qui se sont fait plaisir
38:17 à piller, à casser, à brûler, à dégrader.
38:19 - 5 millions, c'est vrai que c'est pas
38:21 proportionnellement à ce qui s'est passé.
38:23 Je précise que ce sont des lieux de justice,
38:25 des structures de justice qui ont été visées.
38:27 C'est ça, cette somme de 5 millions.
38:29 - Absolument, ça concerne les dégradations
38:31 qui ont eu lieu dans des tribunaux, par exemple,
38:33 ou en tout cas des lieux qui ont un rapport
38:35 avec la justice. Mais la facture globale,
38:37 effectivement, c'est une facture qui est colossale.
38:39 On a même du mal à la chiffrer. Mathieu Vallée parlait
38:41 d'un milliard d'euros. - C'est ce que disent les assureurs.
38:43 - Voilà, on en est sans doute pas très loin.
38:45 Et effectivement,
38:47 et in fine, c'est le contribuable
38:49 qui va payer, toujours lui, toujours ceux
38:51 qui travaillent, toujours ceux qui se comportent
38:53 bien, qui vont payer, encore une fois,
38:55 une facture colossale pour des personnes
38:57 qui, elles...
38:59 Rappelons quand même que la justice a été
39:01 assez sévère
39:03 lors de ces émeutes avec les personnes qui
39:05 ont été interpellées.
39:07 Ça, c'est à saluer, mais néanmoins,
39:09 ceux qui vont payer, ce sont
39:11 toujours les mêmes, les contribuables.
39:13 - 2 600 comparutions ?
39:15 - Beaucoup de condamnations, il y a de la présente
39:17 hier notamment. - Effectivement.
39:19 On va terminer par un sujet
39:21 à la fois effrayant
39:23 et fascinant, l'intelligence artificielle.
39:25 Vous avez peur de l'intelligence artificielle ?
39:27 - Oui et non, parce que je pense qu'on peut faire
39:29 de belles choses, mais qu'il faut savoir la maîtriser.
39:31 - Eh bien, vous n'êtes pas le seul dans ce cas-là.
39:33 Intelligence qui est capable de tout apprendre et de tout
39:35 reproduire de plus en plus parfaitement.
39:37 Exemple, ce matin, qui a laissé
39:39 stupéfait sur ce plateau, Pascal
39:41 Brault et ses invités, une chanson
39:43 à la manière d'Angèle. Tout le monde connaît Angèle ?
39:45 - Oui, tout le monde connaît Angèle.
39:47 On dirait du Angèle, la chanson que vous allez entendre
39:49 dans un instant. Ça sonne comme du Angèle, mais c'est pas
39:51 du Angèle. Et le plus stupéfiant,
39:53 c'est que la chanteuse belge a
39:55 elle-même écouté ça,
39:57 a fait une réaction sur TikTok et
39:59 a fait une reprise de la version
40:01 enregistrée avec l'intelligence artificielle.
40:03 Et le pire, c'est que ça ressemble
40:05 vraiment à ce qu'a fait l'intelligence artificielle.
40:07 Bref, c'est terrible. A tout de suite.
40:09 - Un nouveau titre de la chanteuse belge,
40:13 Angèle, a déjà fait plusieurs millions de vues
40:15 sur les réseaux sociaux. Je sais pas si c'est
40:17 une information formidable. Et pourtant, il n'est pas d'elle.
40:19 Donc c'est le fruit d'une intelligence
40:21 artificielle qui a repris sa voix
40:23 à l'identique pour la mettre
40:25 sur une reprise de
40:27 Céanne du rapport Gadzeau, l'un des tubes
40:29 de l'été.
40:31 *musique*
40:46 - Angèle, elle a publié quelque chose
40:48 sur TikTok. Elle a écrit
40:50 "Je ne sais même pas quoi penser de l'intelligence
40:52 artificielle. Je trouve que c'est une
40:54 dinguerie, mais en même temps, j'ai peur
40:56 pour mon métier." Vous allez
40:58 réécouter cette petite
41:00 chanson sur TikTok, parce que cette fois-ci, c'est la vraie voix.
41:02 Elle chante elle-même
41:04 la fausse chanson qui a été créée.
41:06 Vous me suivez ? - La reprise.
41:08 - La reprise. - La reprise de la reprise.
41:10 - C'était pas une reprise, c'était une chanson. Vous avez pas compris.
41:12 C'était une chanson qui avait été créée artificiellement.
41:14 Elle chante la fausse chanson.
41:16 Et c'est sa vraie voix.
41:18 *musique*
41:28 Et c'est la même voix.
41:30 Et la fausse chanson est devenue une vraie chanson.
41:32 C'est le commissaire juge d'Enfants Thomas.
41:34 *rires*
41:36 - C'est du cuir imité sur Skype.
41:38 - Non mais ça vous facile pas, vous.
41:40 - Je trouve que c'est formidable ce que vous venez de montrer.
41:42 Je ne sais pas quoi penser
41:44 de l'intelligence artificielle.
41:46 Je trouve que c'est une citation admirable.
41:48 - Voilà.
41:50 C'est quand même étonnant. Vous avez bien compris
41:52 que l'intelligence artificielle
41:54 refait du Angèle et qu'Angèle
41:56 ressemble vraiment à l'intelligence artificielle.
41:58 - Le côté effrayant, c'est qu'on peut faire dire
42:00 n'importe quoi à n'importe qui.
42:02 Donc ça c'est quand même...
42:04 - Sauf à vous, Johan.
42:06 - C'est effrayant, certainement.
42:08 Certainement à moi aussi.
42:10 On ne sait pas ce que ça va donner dans les années à venir.
42:12 Mais ça peut donner des choses absolument
42:14 incroyables.
42:16 - Le deep fake. - Encore une fois, absolument.
42:18 - La grande fausserie. Il faudra faire attention.
42:20 Il faudra identifier chaque image, chaque son, etc.
42:22 - Comment différencier
42:24 le vrai du faux ?
42:26 Ça va être l'un des enjeux
42:28 probablement des prochaines années.
42:30 - Revenir au papier.
42:32 Et aux photos sur papier glacé.
42:34 C'est la fin du Meilleur de l'Info.
42:36 Merci Johan Usahi, merci de m'avoir accompagné.
42:38 Je remercie aussi Valérie Aknin.
42:40 Merci beaucoup Valérie Corentin-Briault.
42:42 Et Fabrice Portet qui m'ont aidé à préparer cette émission.
42:44 Tout de suite, c'est Soir Info.
42:46 Julien Pasquet et on se retrouve demain soir.
42:48 Bye bye.
42:50 ♪ ♪ ♪

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