Santé mentale : Frank Vandenbroucke veut des soins "plus accessibles"

  • l’année dernière
Transcript
00:00 Il est important pour moi de bien comprendre ce qui se passe au terrain et ce que signifient nos réformes et nos investissements.
00:07 Nous réalisons un investissement massif en soins de santé et particulièrement les soins psychologiques de première ligne,
00:14 c'est-à-dire des soins qui sont accessibles, abordables et organisés en proximité.
00:20 Il s'agit d'un budget de 165 millions d'euros sur base annuelle, 7 fois 4 le budget historique,
00:27 donc un investissement important, mais c'est un investissement qui est aussi une réforme en profondeur.
00:32 C'est vraiment un changement de culture, parce que le message pour les psychologues cliniciens et les orthopédiques cliniciens
00:40 c'est de ne pas seulement attendre jusqu'au moment où les jeunes viennent frapper sur leurs portes,
00:46 mais de sortir eux et elles aussi et vraiment aller là où les jeunes se trouvent, là où les problèmes sont.
00:54 Et c'est la raison pour laquelle nous organisons ce partenariat entre le monde de l'enseignement, les écoles et nos réseaux en soins de santé mentale.
01:02 Ici par exemple dans l'Athénée il y a des expériences concrètes dans les CPRS, ici il y a des expériences concrètes
01:09 où par exemple un psychologue clinicien, une orthopédéco-clinicienne viennent aider les enfants, les jeunes
01:17 à maîtriser les difficultés et les défis auxquels ils et elles sont confrontés.
01:22 Qu'est-ce que vous avez appris au terme de cette journée ? Qu'est-ce que vous pourriez améliorer à travers vos actions ?
01:30 Évidemment que c'est un travail qui requiert du temps, parce qu'il faut d'abord toute une série de contacts.
01:38 Les gens, les partenaires concernés doivent se connaître, donc ça prend du temps.
01:43 Il n'est non plus pas toujours facile de trouver des gens pour faire ce travail de psychologie, de soins psychologiques en première ligne pour les enfants.
01:52 Ce n'est pas évident qu'on travaille pour des raisons pratiques, pour des raisons de fond.
01:57 Donc ça prend du temps, mais ce qu'on voit aussi dans les témoignages, c'est qu'il y a des avantages indéniables aussi pour le praticien elle-même.
02:07 Comme l'a expliqué l'orthopédagogue clinicien ici, c'est aussi pour sa pratique, le fait de s'investir dans des approches collectives, préventives, dans un CPMS, dans une école, ça aide aussi à sa pratique clinicienne.

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