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00:00 Je remercie même d'abord Dieu parce qu'il m'a fait vivre quand l'université
00:28 arrive parce que si je partais là où nous tous nous partons sans voir l'université
00:35 vraiment ça allait me faire mal donc je suis en joie.
00:40 La vie universitaire n'est pas facile.
00:50 Les parents qui m'écoutent actuellement doivent faire l'effort de soutenir leurs enfants.
00:59 Le truc n'est pas d'être intelligent, il faut accompagner l'intelligence avec un support
01:07 financier, moral aussi.
01:09 Enfin nous avons l'université Bolova, nous sommes tellement contents.
01:20 Les nouvelles universités sont déjà ouvertes.
01:26 Au lendemain de l'indépendance du Cameroun en 1960, le tout premier établissement d'enseignement
01:43 supérieur dénommé Institut d'études universitaires est créé à Yaoundé.
01:48 Deux ans plus tard, le 26 juillet 1962, l'université fédérale du Cameroun voit le jour et en 1973
01:58 devient l'université de Yaoundé.
02:00 La réforme de l'enseignement supérieur survenue en 1993 institue la création des
02:06 six universités d'état.
02:08 Depuis 2010, le Cameroun compte donc huit universités d'état auxquelles sont rattachées
02:13 des grandes écoles et instituts spécialisés.
02:21 J'ai pris la décision de créer des universités d'état dans les trois régions du Cameroun.
02:51 Les trois régions de notre pays qui n'en sont pas encore pourvues.
02:54 Il s'agit de l'Est, du Nord et du Sud.
03:00 Le 31 décembre 2021 restera à jamais gravé dans la mémoire des populations de la région
03:06 du Sud Cameroun.
03:07 Ce jour-là, en effet, dans son traditionnel discours de fin d'année à la nation, le président
03:12 Paul Biya annonce entre autres la création d'une université d'état dans cette partie
03:17 du pays, une nouvelle accueillie avec beaucoup de délectation et de joie aussi bien en ville
03:23 que dans les campagnes.
03:24 L'université nous apporte beaucoup de choses, l'évolution au village.
03:29 Bon, avant il n'y avait pas les bars, mais maintenant il y a des bars, la population.
03:36 Bon, c'est vraiment bien.
03:38 J'accueille l'arrivée de l'université ici à Machique-Palais avec joie.
03:44 C'est avec beaucoup de joie.
03:46 De satisfaction et surtout de considération que nous avons accueilli cette décision souveraine
03:55 du chef de l'État.
03:57 Car il s'agit là d'implanter le temple du savoir dans chaque région du Cameroun.
04:04 Cela dénote et démontre l'espoir, l'importance que le chef de l'État accorde à la formation
04:10 de jeunes au Cameroun.
04:15 C'est avec une forte émotion que nous avons accueilli cet acte très important du chef
04:25 de l'État consistant à créer des universités dans les régions de l'Est, du Nord et du
04:34 Sud.
04:35 Et cela s'est manifesté en tout cas à Ebolova par une sortie massive et spontanée des populations
04:44 dans le cadre d'une marche le 5 janvier pour dire merci.
04:48 Merci au chef de l'État, merci pour ce cadeau.
04:52 Et nous pensons que cela vient régler un souci que ces régions-là avaient en ce qui concerne
05:03 la formation universitaire.
05:04 C'est effectivement avec liesse et allégresse que les habitants d'Ebolova, chef-lieu de
05:20 la région du Sud, envahissent les rues de leur cité au lendemain de cette importante
05:25 annonce.
05:26 Hommes et femmes politiques, autorités traditionnelles, étudiants et collégiens, tous battent le
05:32 pavé pour marquer la reconnaissance au chef de l'État.
05:37 Nous sommes envahis d'une émotion profonde, d'un sentiment de joie indescriptible, indisciple,
05:50 d'un sentiment de fierté parce que nous considérons la création de cette université de la région
05:58 du Sud comme un juste retour des choses dans cette région, ce territoire qui a été le
06:08 berceau de la connaissance.
06:10 Il y aura forcément beaucoup d'établissements, beaucoup de facultés, d'écoles.
06:18 Les familles vont enfin souffler parce que ce n'était pas évident d'envoyer leurs enfants
06:25 en dehors de la région du Sud, en voyageant partout ailleurs.
06:30 Ils vont voyager mais ce ne sera plus une grosse pression.
06:33 Donc c'est avec beaucoup de bonheur, un bonheur que vous ne pouvez même pas imaginer, que
06:39 vous ne pouvez même pas estimer pour ces enfants, pour ces étudiants, pour ces enseignants,
06:44 pour ces responsables que nous sommes.
06:45 On parle, ce n'est pas seulement l'ENSED, c'est la NES de la Faculté de Sciences Juridiques
06:52 et Politiques, c'est la FAZA.
06:54 Donc c'est vraiment un bonheur grandiose pour nous les universitaires de la région
06:59 du Sud et nous disons infiniment, infiniment merci au chef de l'État pour ce bébé et
07:06 pour cette belle année, bonne année qu'il nous a souhaitée parce que pour nous c'est
07:12 merveilleux.
07:13 Au sein des établissements d'enseignement secondaire du Sud, les élèves de classe
07:24 terminale, les mieux concernés par la création de cette nouvelle université d'intérêt
07:29 général, ne cachent pas leur satisfaction.
07:32 Avoir une université de taille cela, ce sera vraiment accueillir avec grande joie parce
07:40 que une fois que les enfants ont le BAC, c'est encore tout un travail pour les parents pour
07:44 réfléchir comment on va faire pour envoyer les enfants à la capitale ou bien dans d'autres
07:51 villes du Cameroun, les chambres, tout, tout, tout.
07:54 En plus, comme de plus en plus aujourd'hui, les enfants ont le BAC, étaient encore très
07:59 jeunes, les séparer de leurs parents pour les amener soit dans une famille d'accueil
08:04 ou pour vivre seuls.
08:05 Ce n'est pas très sécurisant pour eux donc avoir une université, cela ce sera vraiment
08:12 accueillir.
08:13 Avec cette université, je serai chez mes parents, j'aurai de quoi manger à tout moment, comme
08:19 déjà je l'ai tout chaque jour, étant au niveau secondaire.
08:24 Donc déjà cette proximité, déjà c'est un avantage.
08:28 Et le coût financier qui sera un peu plus rabaissé au niveau des parents.
08:37 Je suis contente de l'arrivée de cette université d'État parce que là nous n'aurons plus une
08:45 seule filière que beaucoup de jeunes choisissent aujourd'hui.
08:50 Les premiers pas de lancement supérieur dans la région du sud remontent à 2009 quand
08:56 l'université de Chang délocalise sa faculté d'agronomie et de sciences agricoles à Ébolva.
09:02 Six ans plus tard en 2015, on assiste à la création et l'installation d'un campus
09:08 annexe de l'université de Yaoundé II dans la ville.
09:11 La faculté de sciences juridiques et politiques, ainsi amenée, occupe provisoirement les locaux
09:17 de l'internat du lycée classique et moderne d'Ébolva.
09:20 Depuis 2017, une école normale de l'enseignement technique forme les enseignants du secondaire
09:27 technique ainsi que les conseillers d'orientation académique et professionnelle dans la capitale
09:32 régionale du sud.
09:33 Les campus annexe procèdent de ce que nous enseignons en doits administratifs, de la
09:38 déconcentration administrative.
09:41 Il s'agit pour l'université de se rapprocher de certaines localités en se déployant au
09:50 belà du campus principal.
09:52 Quand on parle de l'université de Yaoundé II, si je fais l'économie des autres établissements
09:58 et écoles, la faculté de sciences juridiques et politiques est déployée sur le site de
10:04 Soa, dans la ville de Soa, qui est une banlieue de la ville de Yaoundé.
10:09 Mais depuis le mois d'octobre 2015, par arrêté de M. le ministre de l'enseignement supérieur
10:15 et du chancelier des autres académiques, ont été créés deux campus annexe de notre
10:20 faculté, l'un à Berthois et l'autre ici à Ebouloroi.
10:24 Avant que le chef de l'État ne décide de la création des trois universités, il y
10:33 avait déjà un travail qui se faisait.
10:35 Il y a des établissements qu'il avait d'abord créés, il y a des annexes qui fonctionnaient
10:41 à la diligence du ministre d'État et du ministre d'enseignement supérieur, il y a
10:45 des antennes.
10:46 Avec plus de 3000 étudiants régulièrement inscrits en cette année 2022, les campus
10:59 annexe des universités installées à Ebouloroi connaissent déjà des problèmes de sureffectifs,
11:05 de manque d'infrastructures et de lourdeurs administratives.
11:08 Aussi accueillit-on avec beaucoup d'espoir la nouvelle de la création de l'université
11:13 d'État d'Ebolva.
11:16 Avec la création de cet institut, beaucoup de choses vont changer sur le plan administratif,
11:24 même sur le plan académique, puisque nous aurons la création de nouveaux départements
11:30 au sein de cette école.
11:32 Avant, nous avions peut-être quatre parcours avec la venue de cet institut.
11:40 Il y a un nouveau parcours qui va s'ajouter, c'est-à-dire l'agriculture, qui pourra
11:45 être considéré comme des départements dans la nouvelle école qui sera intégrée
11:52 à l'université d'Eboloi.
11:56 Pour les étudiants, l'avènement de la faculté postule la facilitation de la vie
12:04 des enseignants plus disponible, une administration plus proche des étudiants, des évaluations
12:14 plus facilement réalisables, puisque jusqu'à date, en tant que faculté, je veux dire en
12:21 tant que campus annexe, les copies d'étudiants sont corrigées au campus principal et la
12:27 vie universitaire est maillée d'un ensemble de contraintes, comme par exemple les requêtes
12:32 des étudiants qui sont encore traitées jusqu'à aujourd'hui à Yaoundé.
12:35 Avec l'avènement de la faculté ici, une administration plus entière sera déployée,
12:42 des enseignants seront à temps plein à disposition des étudiants, les copies seront corrigées
12:49 sur place, les travaux dirigés se font déjà, mais ils se feront plus aisément, puisque
12:54 la communauté d'enseignants sera sans doute plus nombreuse.
12:58 Donc au plan académique, sur ce premier plan-là, la vie sera beaucoup plus facilité pour les
13:04 étudiants, mais aussi au plan social, il faut bien imaginer que les familles qui jusque-là
13:10 étaient contraintes d'envoyer leurs progénitures à la capitale politique ne se verront d'échanges
13:19 de cette conquête-là, puisqu'elles auront plus proche d'elles une université avec
13:25 toutes les facilités académiques et j'imagine infrastructurelles qui devraient leur permettre
13:33 à leurs progénitures de se former plus aisément.
13:34 Jusqu'à la création de cette université d'État à Ébolva, pour suivre ses études
13:43 supérieures dans les autres régions du Cameroun, relève d'un véritable parcours de combattant
13:49 pour les jeunes du Sud et un challenge financier pour leurs parents.
13:53 On a eu trop de difficultés ici à Ébolva avec nos enfants.
14:01 Nous qui n'avons pas de moyens pour accompagner nos enfants à Yaoundé, à Ngaoundé, à Douala,
14:08 on a tellement de problèmes pour envoyer nos enfants à l'université.
14:12 Moi-même j'ai eu ce problème.
14:13 J'ai mes enfants ici qui voulaient faire d'autres branches de l'université, mais ça n'a pas
14:18 été possible à cause des moyens.
14:20 Ils ont passé l'année blanche.
14:23 Avec cette grande nouvelle, nous sommes rassurés que nos enfants vont continuer à fréquenter
14:28 sur place sans trop de dépenses dont nous sommes tellement fiers.
14:33 Nous sommes contents du programme dans le public.
14:37 Des nombreux jeunes de la région du Sud ont dû rénoncer à poursuivre des études universitaires
14:43 faute de moyens.
14:44 Originaire d'Acomdeux dans le département de l'Océan, Antonin Thiam passe son baccalauréat
14:51 à 17 ans et s'inscrit à l'université de Yaoundé de Assoy, une expérience à tout
14:56 le monde douloureuse qui l'aura marquée à vie.
14:59 Mon expérience des cinq années que j'ai passées à Assoy, je peux résumer ça en
15:10 disant que c'était très coréas.
15:16 Oui, il y a un restaurant, mais le plat coûte 100 francs, c'est vrai.
15:20 Mais il y a des jours que vous n'avez pas ce 100 francs-là.
15:23 Il y a des jours que vous ne pouvez même pas vous prétendre aller au restaurant ni
15:32 manger des bières de 125 à côté parce qu'il y a les coûts qu'il faut acheter, il y a
15:38 d'autres besoins quotidiens.
15:39 J'ai dû faire le baillage des enfants, travailler au restaurant, vendre des coups, faire des
15:45 cours de répétition aux plus jeunes.
15:48 C'était ça mon quotidien pour pouvoir vivre.
15:51 Étudiante à master 1 au campus annexe de l'université de Yaoundé de Haïbolva, Vanessa
16:01 est bien heureuse d'avoir pu poursuivre ses études supérieures dans un cadre agréable
16:07 et dans la sécurité du cocon familial.
16:09 J'ai eu mon baccalauréat au collège Institut Polyvalent de Bonamoussadi à Douala et j'ai
16:23 fait première année universitaire à l'université de Douala à Ange-Raphaïl.
16:28 J'ai été d'abord traumatisée le premier jour par le très grand nombre d'étudiants
16:33 et tout.
16:34 Je suis arrivée ce jour au campus à 5 heures 30, puisqu'on me disait qu'il faut partir
16:40 tôt et tout.
16:41 Mais jusque-là, je n'ai pas eu de place.
16:43 Même dehors, il n'y avait plus de place pour moi.
16:47 J'ai été confrontée à beaucoup de difficultés là-bas à Douala.
16:51 Je suis plus des étudiants.
16:53 Les cours dispensés à une courte durée et tout.
16:57 Quand j'ai appris l'année suivante qu'il y avait l'annexe d'Ebolova, ça a été une
17:05 très grande opportunité pour moi, vu que je voulais à tout prix faire des études
17:09 en droit.
17:10 Donc j'ai vu à cela une opportunité assaisie.
17:13 Donc je me suis retrouvée au campus annexe d'Ebolova l'année qui suivait, c'est-à-dire
17:19 2018.
17:20 Arrivée ici, comme à Douala il y avait un système de chauffage, à Ebolova il n'y avait
17:26 pas de système de chauffage.
17:27 J'étais obligée de recommencer les études au niveau 1.
17:32 Vu mon expérience personnelle, j'ai vu que c'était une bonne chose pour moi de recommencer
17:39 au niveau 1, car à Ebolova les étudiants ont plus de niveau, car tout est mis en œuvre
17:46 pour l'éducation des étudiants, les enseignements et tout.
17:51 Ici à Ebolova, on ne réussit pas, on n'a pas fourni les fonds personnels.
17:57 L'université d'Ebolova, nouvellement créée, compte 4 facultés et 5 grandes écoles,
18:06 dont la faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques, qui sera basée dans la
18:10 ville de Sang-Melima.
18:11 La faculté de médecine et des sciences biomédicales de l'université d'Ebolova
18:20 à Sang-Melima démarre en octobre-décembre 2022, car à Sang-Melima il y a des structures
18:29 qui peuvent accueillir cette faculté de médecine.
18:32 L'école nationale supérieure des sciences et techniques maritimes et océaniques et
18:40 l'école supérieure des transports, de logistique et de commerce constituent les autres grandes
18:45 innovations de l'université d'Ebolova, des formations de pointe dans des secteurs porteurs,
18:51 surtout avec l'existence du port autonome de Kribi.
18:54 Le port de Kribi, ça va être ce qu'on appelle un port industriel.
19:05 Ça veut dire qu'on aura de l'activité logistique, de la manutention et autres, mais on aura
19:13 beaucoup d'activités industrielles.
19:16 Donc vous imaginez tous les métiers que l'industrie, dont l'industrie a besoin, c'est vers ces
19:27 métiers-là qu'il faut orienter les jeunes pour qu'ils viennent travailler sur la place
19:33 portuaire de Kribi.
19:37 Cet institut supérieur de bois à l'université d'Ebolova permettra, n'est-ce pas, de former
19:46 les jeunes en matière de transformation du bois.
19:49 Avec l'arrêt des exportations de bois en grume en janvier 2023, la transformation
19:56 plus poussée du bois prend de cette fait beaucoup d'ampleur.
20:00 Et là, nous aurons beaucoup plus besoin de jeunes, parfaitement qualifiés pour être
20:04 à la hauteur de toutes ces attentes.
20:06 Donc nous ne pouvons qu'encourager la jeunesse, encourager les jeunes à s'engager et à
20:11 s'instruire dans cet institut supérieur de bois à Ebolova pour, n'est-ce pas, être
20:16 à la hauteur des attentes.
20:21 Ainsi devenue une ville universitaire, Ebolova s'attend à un accroissement significatif
20:27 de sa population dans les années à venir, surtout avec l'ouverture de son université
20:33 aux étudiants de la sous-région d'Afrique centrale.
20:35 Une population estudiantine qu'il faudra loger, transporter vers les différents campus
20:41 et surtout nourrir.
20:42 La région du sud est un puissant bassin de production agricole et avec encore un fort
20:53 potentiel qui ne demande qu'à être exploité.
20:56 De ce côté-là, vous n'avez vraiment pas de soucis à se faire.
21:01 Il reste toutefois à noter que la demande sera sans cesse croissante.
21:06 Il y a donc des réajustements qui s'imposent.
21:09 Et sur ce, il y a deux choses que nous suggérons entre autres.
21:14 En un, le désenclavement effectif et de façon durable des bassins de production.
21:20 Et en deux, que des sessions foncières ou des concessions foncières soient allouées
21:29 au conseil régional du sud pour la production agricole.
21:32 Nous avons au niveau de l'adhésion régionale agriculte manuelle du sud des scénarios d'exploitation
21:37 à proposer.
21:38 Et bien sûr, que l'appui conseil des acteurs de la chaîne de production agricole qui se
21:45 fait déjà soit renforcé.
21:46 Je crois que tout ceci, plus en compte, nous pouvons affirmer sans emballage que oui, la
21:52 région du sud est prête à nourrir non seulement cette population, mais aussi celle des pays
21:58 voisins.
21:59 Métric Palais, le siège de la nouvelle université, est devenu une terre d'opportunités.
22:26 A côté des bâtiments qui abritent l'N7 et la FASA, s'adressent désormais de nouvelles
22:31 constructions destinées au logement des étudiants.
22:34 Des chantiers qui vont passer à leur vitesse de croisière dans les jours à venir.
22:38 Il est question que l'élite et les forces vives s'impliquent davantage dans l'accompagnement
22:46 de l'Etat dans le cadre de la mise sur pied de cette université, dans la construction
22:52 des structures d'accueil pour les étudiants et le personnel qui va servir au sein de cette
23:00 université.
23:01 Nous souhaitons que les forces vives et les élites s'impliquent davantage dans la production
23:09 agro-pastorale, parce que tout ce monde qui est attendu ici va devoir consommer.
23:15 Il faudrait que la nourriture soit de qualité et surtout accessible.
23:20 Donc il faut que la production soit importante.
23:25 Il faut également investir dans le transport, parce que nous attendons dans un premier temps
23:34 environ 25 à 30 000 nouvelles personnes dans notre ville.
23:39 Il faut que ces personnes-là soient transportées en toute sécurité de leur domicile vers
23:45 les amphithéâtres et vers leurs lieux de service.
23:49 Je pense que si l'élite et les forces vivent ensemble, c'est d'ailleurs déjà le cas,
23:57 nous n'aurons pas besoin de nous inquiéter par rapport au démarrage effectif de cette
24:03 université.
24:04 Le Sud-Cameroun fait partie des régions les plus scolarisées du Cameroun.
24:13 En 1907, les missionnaires américains y ont implanté les premiers établissements scolaires
24:19 du pays, dont ce légendaire Collège Uni de Lattes ou l'École Normale de Foulassi, berceau
24:25 de l'hymne national.
24:26 Depuis lors, l'école est ancrée dans les habitudes ici.
24:35 Elle est aux enfants le meilleur moyen d'atteindre les sommets du succès, le passage obligé
24:42 pour l'ascenseur social.
24:43 La création de l'université d'État des Bolva vient planter un temple du savoir sur
24:50 une terre des savoirs.
24:51 Le temple des savoirs est un des plus grands sites de recherche et de développement de la chaine.
25:20 [Musique]