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Du mardi au jeudi, retrouvez tous les jours à 21h le match du soir entre Pablo Pillaud-Vivien et Charles Consigny dans l'émission 90 minutes de Julie Hammett. Au programme, ce jeudi, la phrase qu'a prononcée Emmanuel Macron lors de sa rencontre avec les oppositions, sur la limitation à deux des mandats présidentiels: "une funeste connerie" selon le président de la République.

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Transcription
00:00 D'abord, il n'y a pas d'exemple contemporain de pouvoir long qui soit démocratique.
00:05 Les pouvoirs longs, ce sont des dictatures.
00:09 - Non, non, si. Angela Merkel, par exemple, on peut dire que c'est un pouvoir long.
00:12 - Combien de temps elle a fait ? - Je ne sais pas, au moins une quinzaine d'années.
00:14 - Alors, Merkel, c'est peut-être un contre-exemple.
00:17 Mais Poutine est là depuis longtemps.
00:19 Moumbarak, Ben Ali sont restés très longtemps au pouvoir.
00:25 Ce ne sont pas des exemples de démocratie mature.
00:28 C'est le moins qu'on puisse dire.
00:29 Je pense qu'il faut une alternance.
00:31 Tout simplement, sans aller contre les intéressés,
00:35 ceux qui sont favorables à tel ou tel président,
00:38 même eux doivent accepter que le pouvoir doive changer de main.
00:41 Parce qu'à un moment donné, vous avez des phénomènes de cour qui s'installent.
00:45 Vous avez des gens qui s'usent au pouvoir.
00:47 Vous avez un manque d'imagination qui pointe, un manque de fraîcheur.
00:52 Vous avez des systèmes qui s'enquilosent.
00:54 Donc, il faut changer d'équipe régulièrement.
00:57 D'ailleurs, je trouve qu'aux Etats-Unis,
00:59 où il change y compris les hauts fonctionnaires dans cette transition,
01:04 où quand un nouveau président arrive, c'est aussi toute une administration qui change,
01:08 je trouve ça plus sain qu'en France, où finalement,
01:10 quel que soit le président, c'est toujours à peu près les mêmes, en réalité, qui sont au pouvoir.

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